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lundi 1 avril 2013

Kabylie News et Bouzeguene News: Agence Free Presse de BMS - 2011 -


Admirateurs du site
C'est le moment ou jamais d'aider votre site ou de renouveler votre soutien
Bouzeguene - C'est le moment ou jamais d'aider votre site ou de renouveler votre soutien. Certains se tromperaient lourdement s'ils croient que mon appel aux dons est destiné à gagner des sous. Je dois même vous avouer que je suis presque contraint de poursuivre l'administration du site à cause de ces dons que je reçois. Je ne veux pas décevoir tous ces donateurs, que je remercie, en arrêtant brusquement le site, qui s'est révélé d'une grande audience et utilité. 
    Mais cela risque d'arriver à tout moment. Parce que lorsque il y a presque deux années j'ai lancé mon appel, j'ai proposé un vrai portail mais j'attendais un soutien franc que j'avais évalué à 600.000 DA pour l'année pouvant me permettre d'engager des personnes pouvant m'aider à collecter l'information. 
    Le niveau des dons est pour moi trop faible pour concrétiser ce que j'ai promis. C'est pourquoi, je lance un dernier appel pour réunir cette somme pour l'année 2013. 
    Les dons que j'ai déjà reçus ont fait et font que je reste attentif au message réel qu'ils véhiculent, au delà de l'aspect financier qui est destiné à atténuer mes frais de gestion. Il s'agit pour moi d'un renouvellement de la confiance en l'utilité du site que je me garderai de décevoir de mon côté. 
    Les statistiques indiquent bien que Bouzeguene News reçoit jusqu'à 1745 visiteurs par jour voir au delà. Kabylie News reçoit jusqu'à 500 visites sur Voila.net et 750 visites sur unblog.fr. Mais les statistiques méritent d'être confirmées par des actes de soutien concret. 
    J'ai toujours ... converti tous les donateurs en amis (es). Même si ma mémoire vient à flancher lorsque je rencontre l'un d'eux, il suffit qu'ils me rappellent leur geste pour me sentir davantage honoré de les avoir croisé et ensuite connu et gardé comme amis.
    Le mois de décembre sera décisif dans ma décision de continuer à accorder plus de temps à Bouzeguene ou à aller vers d'autres zones de la Kabylie pour obtenir le soutien de sponsors ou d'autres donateurs. Alors il est temps à tous de faire le geste nécessaire ou le renouveler pour aider votre site.
    Je voudrais apporter enfin une précision sur le niveau des dons dont certains ont placé la barre très haute en raison de leur extrême générosité pour laquelle je les remercie vivement en offrant pour certains 15.000 dinars ou 100 euros. Mais recevoir 200, 500 ou 1.000 DA, 10 euros ou 20 euros, est pour moi un don aussi élevé et respectable que les autres. 
    Je mesure le geste et le moment de le faire pas le niveau de la générosité bien que je salue ceux qui le sont. 
    Mon objectif est de réunir 60000 DA sur l'année (200.000 DA sur trois mois) mais de préférence en même temps, par exemple ce mois de décembre, pour m'assurer un budget et des collaborateurs jusqu'à fin mars 2013. Alors à votre bon coeur comme ... le mien.(BMS)

Belkacemi Mohand Said - 0772.13.88.88- kabylienews@yahoo.fr
 La charte des dons  -  Dons par Western Union  -  Dons par CCP

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Recontre inter-azawadiens à Nouakchott : Rejet de tout extrémisme religieux et du narco-terrorisme


Recontre inter-azawadiens à Nouakchott : Rejet de tout extrémisme religieux et du narco-terrorisme

01/04/2013 - 18:52

NOUAKCHOTT (SIWEL) — A l'issue d'une rencontre inter-azawadiens, les amazighs touaregs ont adopté "une concertation" qui détermine les engagements du peuiple de l'Azawad dans la voie de la démocratie loin des extrémismes religieux. En voici le texte


Les territoires amazighs de l'Azawad. PH/DR
Les territoires amazighs de l'Azawad. PH/DR
CONCERTATION CIVILE DES AZAWADIENS 
Nouakchott, 30 Mars 2013
 
……………………………….. 

Déclaration de Nouakchott 


Nous, ressortissants de l’Azawad en Mauritanie, réunis en concertation civile à Nouakchott, le 30 mars 2013, 
- Considérant la situation dramatique dans laquelle vivent les communautés azawadiennes depuis 1960, 
- Considérant la situation chaotique que vivent ces communautés depuis l’intervention française à l’ombre de laquelle l’armée malienne se livre à des tueries, enlèvements, arrestations arbitraires, vols, viols, pillages et saccages contre les populations civiles, 

Exprimons 

1. notre ferme condamnation des exactions et crimes perpétrés par l’armée malienne depuis 1960, et surtout depuis janvier 2013, lorsqu’elle est revenue sur notre territoire dans le cadre de l’opération Serval, 

2. notre ferme condamnation de tous les crimes de guerre et crimes contre l’humanité, de toutes les violations des droits de l’homme quels qu’en soient les victimes et les auteurs, 

3. notre dénonciation des pratiques de l’Etat malien consistant à extorquer des témoignages aux populations civiles pour blanchir les comportements génocidaires de son armée, 

4. notre indignation devant la passivité de la France face aux massacres de civils innocents par l’armée malienne et aux incitations multiformes visant à créer des conflits communautaires et détruire le lien social, 

5. notre indignation contre les actes de violence éprouvant des Azawadiens du fait d’autres Azawadiens et contre l’insécurité née de ses actes, 

6. notre rejet total de tous les extrémismes religieux et du narco- terrorisme, 

7. notre réprobation la plus vive, maintes fois réitérée, des prises d’otages sur notre territoire, 

8. notre inquiétude face à la situation humanitaire critique des réfugiés ainsi que de nos compatriotes déplacés ou restés sur leurs sites habituels,

9. notre impatience devant les lenteurs et autres obstacles dans la reconnaissance de notre état de réfugiés, 

10. notre conviction qu’aucun retour des réfugiés n’est envisageable alors que les conditions de sécurité ne sont guère remplies et qu’un accord de paix définitif et durable n’a pas été conclu, 

11. notre dénonciation du Mali qui refuse de négocier en vue d’une solution politique durable au conflit, 

12. notre déception face au faible engagement de la France pour un règlement politique du conflit 

13. notre détermination à jouir d’un statut politique clair, le plus abouti possible, permettant aux communautés de l’Azawad de prendre en charge leur destin, dans le respect de l’intégrité territoriale du Mali, 

Appelons 

1. Tous les Azawadiens à l’unité, à la solidarité et à l’action pacifique pour faire face à l’adversité et aux défis, 

2. A la cessation immédiate de toutes les formes de violences entre membres de nos communautés et exigeons des notables, des érudits, des chefs de fraction, tribu et village, des cadres qu’ils assument pleinement leur responsabilité afin que cessent les violences ignobles entre Azawadiens, 

3. A la cessation immédiate des crimes de guerre, crimes contre l’humanité, massacres, pillages et saccages à l’encontre des populations civiles de l’Azawad, notamment depuis le début de l’opération Serval, 

4. A la libération sans délais des personnes civiles enlevées, détenues par le Mali ou les forces spéciales françaises, 

5. A la libération immédiate et sans conditions des otages détenus sur notre territoire ainsi qu’au retrait de notre territoire de tous les groupes narco terroristes et jihadistes, 

6. La France, dont les forces contrôlent l’Azawad depuis janvier 2013, à assumer pleinement ses responsabilités en assurant la sécurité des populations, en exigeant la cessation immédiate des exactions et crimes par l’armée malienne et ses supplétifs 

7. A l’ouverture de couloirs humanitaires pour secourir les populations civiles restées sur place, 

8. A la justice internationale, pour enquêter, arrêter et juger les auteurs d’exactions et de crimes contre les populations civiles, dans le cadre d’un Tribunal Pénal Spécial pour le Mali, pour les actes commis de 1960 à 2002, et dans le cadre de la CPI pour les actes commis depuis 2002. 

9. A des réparations morales et matérielles intégrales de tous les dommages subis par les populations civiles depuis 1960, afin de mettre en échec la culture de l’impunité que cultive l’Etat malien depuis son accession à l’indépendance, 
Décidons 
1. De poursuivre ce processus de concertation civile des Azawadiens ici en Mauritanie et dans les autres principaux pays d’accueil : Niger, Burkina Faso, Algérie 

2. De nous doter d’un plan d’action, notamment de sensibilisation pour l’unité, la paix et la réconciliation entre Azawadiens, 

3. De la constitution d’une commission ad hoc pour traiter la question spécifique des violences entre des membres des communautés azawadiennes, 

Motion de remerciements
 

1. Au Peuple frère de Mauritanie pour son accueil fraternel en dépit de toutes les contraintes, 
2. A son Excellence, Mr Mohamed Ould Abdel Aziz, Président de la République Islamique de la Mauritanie, pour son engagement en vue d’une paix durable 
3. A toutes les autorités mauritaniennes pour leur compréhension et sollicitude à l’égard des Azawadiens 
4. Aux personnalités mauritaniennes ainsi qu’aux organisations humanitaires mauritaniennes qui ont exprimé leur empathie 
5. Aux medias mauritaniens publics et privés, aux correspondants de la presse internationale qui contribuent à lever le voile sur la situation difficile des réfugiés, sur les exactions et l’impunité dont sont victimes les communautés de l’Azawad toutes communautés confondues, 
6. A tous les Etats, organisations internationales gouvernementales ou non, qui se mobilisent afin de contribuer à soulager la misère et la détresse des réfugiés ici et ailleurs, 



Fait à Nouakchott, le 30 MARS 2013 
LES PARTICIPANTS
 

SIWEL 01 1852 AVR13 

Rachid Oulebsir présente le conte kabyle au centre culturel d’Aokas | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


Etant depuis longtemps dominés et colonisés, les kabyles ont intériorisé une littérature orale non écrite et la chanson a été le support qui a le plus contribué à sa sauvegarde. L’orateur poursuivra en disant que si la chanson fait partie du domaine public, ce n’est pas le cas du conte qui est intime et qui est narré autour d’une atmosphère familiale.
01/04/2013 - 18:19 mis a jour le 01/04/2013 - 18:19 parMassidida
Le conte dans l’imaginaire kabyle a été le thème développé au centre culturel d’Aokas devant un parterre de jeunes avides de connaissances, par Rachid Oulebsir, romancier, qui a plusieurs essais à son actif. Ces trois concepts ont été expliqués par l’orateur qui dira que le conte est l’un des supports de la littérature orale kabyle laquelle est souvent interpellée du moment que le kabyle ne possède plus aucune référence en la matière du fait qu’on a tout le temps attribué les monuments historiques et autres sites à d’autres civilisations comme ce fut le cas, par exemple, des ruines romaines qui ont été construites par les kabyles du temps des romains.
Etant depuis longtemps dominés et colonisés, les kabyles ont intériorisé une littérature orale non écrite et la chanson a été le support qui a le plus contribué à sa sauvegarde. L’orateur poursuivra en disant que si la chanson fait partie du domaine public, ce n’est pas le cas du conte qui est intime et qui est narré autour d’une atmosphère familiale. D’ailleurs les psychanalystes le considèrent comme une préparation par la famille au passage, sans peine, de l’enfance vers l’âge adulte. C’est, en un mot, le miroir de notre intérieur qui permet le passage de l’immaturité enfantine à la maturité adulte. Même dans le milieu social, le conte joue un rôle de modérateur vers une régénération du groupe social. Il s’étalera aussi sur la cosmogonie kabyle où comment les kabyles avaient compris la création du monde avant l’avènement du monothéisme.
Sur le plan ethnographique, le conférencier dira que les kabyles se basent souvent sur le calendrier agraire dont la survivance a servi jusqu’au jour d’aujourd’hui. Le week-end d’avant, ce fut Kamel Bouamara, professeur en Tamazight à l’université de Bgayet, qui avait animé une conférence au niveau du même centre pour présenter son dictionnaire monolingue Kabylo-Kabyle, ISSIN, premier du genre qu’il a réalisé avec ses propres moyens. D’ailleurs ce dernier avait déclaré à l’assistance qu’il avait projeté de définir moins d’un millier de mots et qu’à l’achèvement de son œuvre, il s’est retrouvé avec plus de 3 000 mots, pour dire la richesse de la langue kabyle.
L’association culturelle Rahmani Slimane d’Aokas, du nom de la sommité culturelle berbère de la région, a pu redonner, avec la seule volonté de ses membres et aucune subvention étatique, une couleur au centre culturel de la localité en organisant plusieurs festivités notamment un cycle de conférences entamé depuis deux ans et demi et qui a vu une vingtaine de personnalités kabyles les animer.
Massidida

Saïd Radji qui est derrière l’initiative : Un film documentaire en cours de réalisation sur le MAK et le parcours de Ferhat Mehenni


Saïd Radji qui est derrière l’initiative : Un film documentaire en cours de réalisation sur le MAK et le parcours de Ferhat Mehenni

01/04/2013 - 15:27

PARIS (SIWEL) — Ce qu’il na pas pu faire dans sa Kabylie, verra enfin le jour en Hexagone. Plusieurs projets de ce jeune réalisateur sont déjà en ouevre. D’autres restent toujours un rêve, pour ce féru du septième art.


Louable initiative de la part du jeune réalisateur, Saïd Radji. PH/DR
Louable initiative de la part du jeune réalisateur, Saïd Radji. PH/DR
Saïd Radji s’affaire, ces jours-ci, à réaliser un film documentaire de 52 minutes sur le parcours du Mak, mouvement créé depuis 2001, et sur son leader, Ferhat Mehenni, forcé à l’exil. « Nous allons exploiter tous les moyens jusqu’à la liberation de la Kabylie : les artistes avec leur arts, les journalistes et les écrivains avec leurs plumes et nous avec nos cameras. Plus de 12 ans après la création du MAK, il est temps d’archiver les moments forts de la lutte de nos militants qui bravent les services de sécurité algériens », nous dira Saïd Radji, connu pour avoir réalisé un bon nombre de documentaires, notamment sur l’environnement et la nature en Kabylie. 
« Ce projet je l’ai entamé en Kabylie depuis maintenant 4 ans. Je suis confronté à plusieurs problèmes. Dès que les services ont découvert mon projet, je progresse très longtement. Au faite, je compte continuer mon travail ici, d’autant que je suis en possession de plusieurs cassettes vidéos de différentes marches et réunions de nos sympathisants et militants », ajouta Saïd. 

Le jeune réalisateur compte aussi mettre en exergue le parcours atypique de l’un des fondateurs de ce mouvement, qui n’est autre que le président du l’Anavad, Ferhat Mehenni, enfant prodige de Maraghna, en haute Kabylie. Un parcours parsemé par plusieurs obstacles, prison, torture, intimidation pour finir en exil. 
Saïd Radji, maintenant qu’il est installé en France, compte dépoussiérer ces vieux projets. 

Saïd a beaucoup de projets et la tête pleine de rêves. Il espère se rendre un jour en Libye pour réaliser un film documentaire sur Imazighen de ce pays, persécutés depuis plus de 40 ans par le tyran de Tripoli, Khadafi. « J’ai voulu me rendre en Libye lors de l’insurrection armée contre le dictateur déchu, mais on m’a empêché de sortir d’Algérie. Alger soutenait le régime dictatorial de Khadafi et ne voulait pas qu’il tombe. J’étais même menacé. C’est l’une des raisons qui m’ont obligé à plier bagages. Mais je vais faire tout pour me rendre un jour dans ce pays frère et réaliser mon projet », dira, dans d’un air déterminé Saïd Radji qui consacre tout son temps à la caméra et la photographie. 

« Un jour ou un autre, mes films sur le combat du MAK et sur la soif de liberté de tous les autres peuples Amazigh de l’Afrique du nord seront projetés de Mass le président de l’Anavad, en Kabylie, bien sur », espère Saïd. 

ni/tamurt.info 
SIWEL 01 1527 AVR13

Malika Matoub a réitéré son exigence sur la vérité concernant l’assassinat de son frère | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


Célébration du 57e anniversaire de la naissance du Rebelle
« La famille de Lounès en général et moi en tant que sa sœur voulons voir à la barre des accusés directs », s’insurge la conférencière pour dire ensuite que c’est « aux autorités compétentes de se débrouiller ces accusés ».
25/01/2013 - 10:46 mis a jour le 25/01/2013 - 18:55 par Saïd Tissegouine
A l’occasion du 57e anniversaire de la naissance de feu Lounès Matoub dit « le Rebelle » qui se rapportait à la journée d’hier, soit le 24 janvier 2013, la fondation portant le nom du défunt a organisé un grand gala artistique à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou lequel gala a été également une opportunité pour Mme Malika Matoub d’organiser une conférence de presse pour faire part de ses douleurs et de ses espoirs sur ce qui est appelé « l’affaire Lounès Matoub ».
A l’issue de ce face à face avec la presse, la conférencière dira d’abord que la fondation Lounès Matoub qu’elle-même préside a décidé d’octroyer cette année le Prix de la Résistance Lounès Matoub, institué en avril 2000, au groupe artistique et militant targui dénommé« Tinariwin ». Malika Matoub expliquera que le choix de Tinariwin est justifié par son rôle dans la propulsion de la chanson engagée targuie.
De même, la sœur du Rebelle dira que la Fondation qu’elle préside a décidé le retrait du Prix de la résistance à M. Idir Zaïd Ahmed et son épouse Malika, tous deux enseignants à l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, qu’elle leur a octroyé en 2003 pour leurs travaux et recherches dans le domaine amazigh. Malika Matoub a expliqué ce retrait du Prix de la Résistance au couple Ahmed-Zaïd pour avoir fait partie des enseignants de l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou qui ont donné le titre de Docteur Honoris Causa en 2008 au défunt président Ahmed Ben Bella « à l’étonnement et à la réprobation de tous ». La conférencière s’étalera sur le rôle du défunt premier Président de la république algérienne dans les événements ayant suivi juste l’indépendance du pays connus sous l’appellation « affaire du FFS » et sur ses attaques contre feu Abane Ramdane lesquelles sont portées dans son ouvrage paru en 2011.
S’agissant du premier Prix de la Résistance, la soeur du Rebelle a affirmé que la fondation qu’elle préside a été dédié à la mémoire de tous les martyrs et blessés du Printemps Noir.
Le second volet de l’intervention de Malika Matoub sera essentiellement axé sur l’assassinat de son frère. Selon les déclarations et les intentions de la conférencière, l’affaire serait repartie de zéro. En effet, la sœur du Rebelle a souligné que le procès intenté par les pouvoirs publics contre Medjnoun et Chenoui dans l’affaire de l’assassinat de son frère est à considérer comme nul et non avenue dans la mesure où ces hommes ont été poursuivis pour « participation à un assassinat ».
« La famille de Lounès en général et moi en tant que sa sœur voulons voir à la barre des accusés directs », s’insurge la conférencière pour dire ensuite que c’est « aux autorités compétentes de se débrouiller ces accusés ». « A cette occasion de la célébration de la naissance de mon frère, continue Malika Matoub, j’interpelle le président de la république pour ordonner la réouverture du dossier concernant la mort de mon frère et que justice soit rendue ! ».
Revenant à la voie du raisonnement, la conférencière dira que « dès lors, on a jugé des personnes impliquées dans la participation à un assassinat, la question est de savoir donc qui sont les assassins directs ? ». « Non l’affaire n’est pas finie et nous continuons à dire que qu’elle (l’affaire) n’est pas encore jugée au bout de quinze années d’attentes et de deuil », clame la conférencière.
A ce moment, Me Aïssa Rahmouni, avocat assistant Malika Matoub, intervient. « Nous reposons, aujourd’hui encore, les trois questions clefs et qui sont : le pourquoi de l’assassinat, le comment et par qui ? », résume l’intervenant pour rappeler certaines zones laissées dans l’obscurité par la justice. « Tout d’abord, souligne Me Aïssa Rahmoun, il s’agit là d’un assassinat politique, ensuite il y avait 52 témoins dont la justice n’a pas voulu réceptionner le témoignage ». « Certaines déclarations, poursuit Me Aïssa Rahmoun, avaient trait directement à l’assassinat de Lounès Matoub ; il n’aurait été que normal donc que la justice exige de leurs auteurs de révéler les éléments ayant justifié les dites déclarations ». Reprenant la parole, Malika Matoub révélera que sa famille, nourrie par le souci de faire éclater la vérité, a fait appel un Bureau d’experts pour procéder à la reconstitution des faits, l’analyse balistique et l’analyse d’ADN à partir du sang du Rebelle laissé dans sa voiture. A la question de connaître l’identité de ce Bureau chargé d’expertise, la conférencière répondra par la négation puisque l’opération d’expertise est toujours en cours. La sœur du rebelle avouera seulement que l’opération de la reconstitution des faits et l’étude de la balistique sont terminées mais « reste cependant l’analyse ADN à partir du sang de la victime trouvé sur sa voiture ». « Pour les besoins de l’enquête, ajoute Malika Matoub, je suis même prête à autoriser l’exhumation du cadavre de mon frère pour les analyses ».
S’agissant de la source de financement de l’opération d’expertise qui est en train d’être menée, la conférencière dira qu’elle émane de la famille de sang de la victime et « Dieu seul sait que nous ne roulons pas sur de l’or ». La présidente de la fondation baptisée au nom de son frère a clairement souligné qu’une fois l’opération d’expertise terminée, les résultats seront remis aux mains de la justice qui « j’espère fera son travail car ce n’est qu’une fois que vérité soit connue de tous et que justice soit faite que mon frère reposera en paix et sa famille fera son deuil ». « Nous avons besoin de cette vérité que nous considérons tous et toutes comme une thérapeutique », ajoute Malika Matoub.
A la question de savoir si la justice n’arrivait pas à faire connaître la vérité sur l’assassinat du Rebelle en dépit de la présence des résultats de l’expertise entre ses mains, que pourrait être la réaction de la fondation Lounès Matoub, de sa famille de sang et de ses fans, la conférencière a répondu que dans ce cas de figure, les résultats en question seront portés à la connaissance du public par le biais de la presse. Notons enfin que Malika Matoub a révélé qu’à force de travailler et de la lourde mission qu’elle porte sur ses épaules dans le cadre de cette affaire ayant trait à la mort de son frère, elle a attrapé un AVC (accident vasculaire cérébral) en 2009. « Une fois remise de mon mal, je suis aussitôt remise au travail », a-t-elle conclu.
En ce qui relève directement du gala artistique, il y a lieu de retenir qu’il a été initié et préparé entièrement par la fondation Lounès Matoub. Son coup d’envoi a été donné, rappelons-le, hier en début d’après-midi à la grande salle de spectacle de la maison de la culture. Le programme a été marqué par des chants, des poèmes et de la musique. L’ouverture a été traduite par un morceau musical du genre chaâbi, joué impeccablement par l’orchestre « Moh-Tahi ». Un numéro musical que le défunt Lounès Matoub aurait applaudi. Après ce numéro, C’est Na Aldjia (la mère du Rebelle) qui arrive sur scène pour lancer de sa vive et tendre voix un long et triste antienne qui, d’ailleurs figure dans le dernier enregistrement de son fils (printemps I998). Après na Aldjia, quatre professionnels de la chanson devaient se succéder pour enflammer la salle. Il s’agit de Karim Becha, Saïd Khazem, Lounès Kheloui et Yasmina. La salle était archicomble. Certaines personnes ont parcouru de longues distances pour assister à ce gala en dépit de la météorologie qui n’était pas favorable ce jeudi pour la circulation de personnes. Mieux encore, parmi l’assistance figuraient de grandes personnalités du monde politique, de la culture et des sciences.
Saïd Tissegouine

Elle s’annonce déjà grandiose ! | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

Le MAK appel à la marche du 20 avril

L’appel est lancé à toutes les associations afin de ne pas programmer des activités locales avant la fin des marches des trois grands chefs-lieux kabyles, lit-on dans le communiqué du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie, qui informe par ailleurs que « des invités surprise vont marquer de leur présence les trois marches organisées dans les trois grandes villes de la Kabylie ».

01/04/2013 - 14:07 mis a jour le 01/04/2013 - 14:07 par Juba A.


Vgayet, Tuvirett et Tizi-Wezzu, seront au rendez-vous avec l’histoire ce 20 avril 2013, à l’occasion de la célébration du double anniversaire du printemps berbère (printemps 80) et du printemps noir (printemps 2001).
L’appel est lancé à toutes les associations afin de ne pas programmer des activités locales avant la fin des marches des trois grands chefs-lieux kabyles, lit-on dans le communiqué du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie, qui informe par ailleurs que « des invités surprise vont marquer de leur présence les trois marches organisées dans les trois grandes villes de la Kabylie » et d’ajouter « unissons-nous pour le droit du peuple Kabyle à son autodétermination.
L’une des occasions pour une telle perspective est de se mobiliser en masse pour les marches du 20 avril 2013 à Vgayet, Tuvirett et Tizi-Wezzu pour l’autodétermination de la Kabylie ».
Pour rappel, le 10 mars dernier, des militants et le président du MAK Bouaziz Ait Chebib, ont été interpellés par la police lors d’un rassemblement pacifique à Tizi-wezzu à l’occasion de la célébration du 10 mars, une date symbolique qui rappel l’annulation d’une conférence de Mouloud Mammeri en 1980.
Des arrestations qui n’ont pas manqué de susciter la réaction des associations de défense des droits de l’Homme et du RCD. Le RCD avait dénoncé avec « vigueur ce fascisme rampant et de plus en plus visible et cet anti-kabylisme récurrent », exprimant « sa solidarité agissante aux militants du MAK qui ont fait l’objet de violences abjectes et d’arrestations arbitraires », et de lancer, au même titre que le MAK, un appel à toutes « les forces vives de la région pour faire du 20 avril prochain la journée de démonstration contre le pouvoir et ses relais qui confisquent, tous les jours, un peu plus, les maigres acquis, arrachés de haute lutte et au prix de nombreux sacrifices ».
Juba A.
Itinéraire des marches : VGAYET Université Targa Ouzemmour - Aâamriou - Wilaya TuviretUniversité Mohand Oulhadj – Wilaya Tizi Wezzu : Université Hasnaoua – Ancienne mairie

Les cambrioleurs de la Cour d’Alger ont dérobé d’importants dossiers de corruption


Par   | mars 31, 2013 11:58
La cour d'Alger / DR
Aussi incroyable qu’inimaginable, des voleurs de nuit se sont engouffrés dans les bureaux de la Cour d’Alger. Ils ont « visité » plusieurs étages et se sont permis de prendre avec eux des documents et des unités centrales de micro-ordinateurs. Tout cela s’es passé dans la nuit de jeudi à vendredi dernier.
L’information aurait pu être un « joli » fait divers insolite si cela ne concernait pas l’une des institutions les plus sensibles du pays. Mais il se trouve que, contre toute attente ou logique, c’est la Cour d’Alger, d’habitude ultra-surveillée, qui est visée. Pis encore, selon les premiers témoignages, il n’y a ni effraction, ni violence ni autre chose. Les « voleurs », au nombre de 6 selon plusieurs sources concordantes, parmi lesquelles des voisins habitant dans les alentours de la Cour d’ALGER, se sont permis de « détruire » une base de données, donc le serveur de la plus importante institution judiciaire à Alger. D’autres témoignages affirment que les « visiteurs » se sont emparés de micro-ordinateurs et autres objets importants, notamment des documents classés confidentiels.
Plus grave que tout, d’après le quotidien arabophone El-Khabar qui cite dimanche une source judiciaire,  les écrans des vidéos de surveillances « fonctionnaient à minima » au moment des faits. On apprend encore que les agents de sécurité de la Cour d’Alger n’ont prévu aucune «permanence de nuit» pour  veiller sur les vidéosurveillances. Enfin, une chose est certaine : il ne peut y avoir intrusion dans le siège d’une telle institution sans qu’il n’y ait de complicités à l’intérieur du corps de sécurité chargée d’assurer la protection de cet édifice stratégique.
L’affaire intervient, en plus, dans un contexte marqué par des révélations sur des affaires de corruption impliquant de plus en plus de gros bonnets. Y-t-il un lien entre ce cambriolage rocambolesque et les investigations en cours concernant les affaires de corruption ? « L’Enquête » du parquet le dira peut-être un jour.
Essaïd Wakli