http://makkabylie.blogspot.fr/

dimanche 24 février 2013

Bouaziz Ait Chebib à Tawrirt Muqran : « Les Kabyles doivent mettre en valeur le drapeau kabyle » 24/02/2013 - 14:55


Bouaziz Ait Chebib à Tawrirt Muqran : « Les Kabyles doivent mettre en valeur le drapeau kabyle »

24/02/2013 - 14:55

TAWRIRT-MUQRAN (SIWEL) — Sur invitation de la section locale du mouvement, le président du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK), M. Bouaziz Ait Chebib, a animé le 22 février à 16h 30 un meeting populaire au village Tawrirt Muqran dans la commune de Larvaâ Nat Yiraten.


La délégation du MAK lors du recueillement  sur les tombes des victimes du Printemps noir. PH/DR
La délégation du MAK lors du recueillement sur les tombes des victimes du Printemps noir. PH/DR
À la tête d'une délégation composée de MM. Mourad Imache, Azwaw Hadjaz et Dhafa Khenane, le président du MAK a été accueilli par les militants de la section locale et le comité du village de Tawrirt Muqran. Dans une ambiance conviviale, le meeting a été entamé par une prise de parle du père du martyr du printemps noir, Mokrabe Azeddine. celui-ci, a salué le MAK pour son travail et sa détermination à entretenir la mémoire collective du peuple kabyle. il dira : " le MAK est la seule organisation à honorer la mémoire des martyrs du printemps noir. il mérite tout note respect et notre soutien car il lutte conte l'oubli. Son combat est le nôtre. 

Ensuite, c'est le président du MAK qui a développé le projet de son mouvement. Dans son discours, il a abordé toutes les questions relatives à l'actualité, à l'histoire de la Kabylie tout en se projetant dans l'avenir à travers le droit du peuple kabyle à l'autodétermination. Pour le président du MAK, le peuple kabyle n'est pas une création du MAK. Il a existé depuis la nuit des temps avec un territoire, une civilisation et une souveraineté. À travers notre combat, il s'agit tout simplement d'un retour à la source pour permettre à la Kabylie de prendre son destin en main". 

Mettant en lumière les valeurs ancestrales qui font l'objet d'étude et d'éloge de la part de plusieurs grands sociologues, le président du MAK a insisté sur la laïcité: c'est une valeur kabyle séculaire qui constitue le point cardinal de l'organisation sociopolitique de la Kabylie. Contrairement à l'image antireligieuse que le DRS et leurs relais islamistes veulent lui coller, le MAK est mouvement profondément laïque qui fait de la liberté de culte et de conscience un principe non négociable. La laïcité est combattue par le pouvoir car elle l'empêche d'instrumentaliser la religion à des fins politiques et abjectes". 

Accentuant son intervention sur le capital humain qu'il a présenté comme la base du développement, il dira: le peuple kabyle ne peut plus supporter l'école algérienne qui le dépersonnalise. il est le droit d'avoir sa propre école qui sera un lieu de rayonnement scientifique. Conscient du fait que c'est le savoir qui nous sauvera, alors nous n'avons pas d'autre choix que de nous doter d'une école kabyle dont l'avènement est subordonné à l'avènement d'un Etat Kabyle". 
Revenant sur la question linguistique et identitaire, le président du MAK dira que l'Algérie est officiellement un pays arabe. la pseudo-reconnaissance de tamazight relève d'une tromperie car le pouvoir continue à mépriser dans tous les domaines de la vie publique au profit de la seule langue officielle: l'arabe. Notre langue réclame son propre Etat pour ne pas disparaître. Elle ne peut plus compter sur ses négateur pour son développement". 

Le volet sécuritaire a été abordé. Bouaziz Ait Chebbi, a accusé le pouvoir d'être le géniteur d'Al-Qaïda en Kabylie. "Les kidnappings, les actes terroristes, les deux de forêts ... sont l'ouvre du pouvoir qui pratique le chantage sécuritaire pour faire abdiquer le peuple kabyle. Le peuple kabyle est en mesure d'assurer sa propre sécurité dans le cadre d'un Etat kabyle qui sera au service du citoyen à l'inverse de l'Etat algérien qui asservit ses citoyens". 
Le président du MAK a déploré le fait que l'emblème amazigh créé par le Kabyle Bessaoud Mohand Aarav, est hissé dans toutes les manifestations des amazighs en Afrique du nord sauf en Algérie. " À l'exception du MAK qui le brandit, cet emblème qui fait notre fierté et incarne notre identité millénaire, est boudé par les siens. J’appelle les kabyles à faire preuve de dignité en mettant en avant notre drapeau". 

Abordant les élections présidentielles, Bouaziz Ait Chebib a déclaré: nous ne reconnaissons pas ce régimes ni son personnel politique. Donc, les prochaines mascarades présidentielles, seront rejetées par le peuple kabyles". Le pouvoir a l'habitude de détourner l'opinion des questions de fond avec des projets fictifs telle que la révision constitutionnelle: aucune constitution émanant d'un régime que nous ne reconnaissons pas ne peut nous intéresser. en dehors, de l'Autodétermination, tout ce qui se fait et se dit au sommet de l'Etat ne concerne ni de près ni de loin le peuple kabyle. Le prochain leurre constitutionnel sera nul et non-à-venu pour le peuple kabyle." 

Le président du MAK a conclu son discours en réitérant le soutien du peuple kabyle au peuple frère d'Azawad son combat libérateur tout en incitant les deux partis kabyles, le RCD et le FFS à se solidariser avec les touaregs comme ils l'ont toujours fait avec les palestiniens. A la fin du meeting, la délégation du MAK est allée se recueillir sur les tombes des deux martyrs du printemps noir Mokrabe Azeddine et Hammache Arezqi, en compagnie de leurs familles et des villageois. Un geste fortement apprécié par la population de Tawrirt-Muqran. 

aai 
SIWEL 24 1455 FEV 13 

Pour Algérie-patriotique : A chaque mensonge nous répondrons par plusieurs vérités


Pour Algérie-patriotique : A chaque mensonge nous répondrons par plusieurs vérités

24/02/2013 - 12:46

ALGER (SIWEL) — Les fils de généraux algériens infestent la toile. Derrière des pseudos, ils tentent de redorer l’image de leurs parents. Ils savent que même s’ils ont fait main-basse sur les journaux, ils n’en peuvent rien devant la technologie. Ils ne peuvent pas contrôler le Net. Et pour compenser cet handicape, ils essayent de polluer l’internet avec des sites insipides, tel que Algeriepatriotique.


Les généraux algériens impliqués dans plusieurs affaires crilminelles. PH/DR
Les généraux algériens impliqués dans plusieurs affaires crilminelles. PH/DR
Par : Amnay Ait Ifilkou 

A travers notre réponse à Algeriepatriotique, nous n’avons que poser des questions au fils de Khaled Nezzar. Des questions que posent tous les Algériens, victimes de sa politique et de la terreur islamiste. Aucune réponse n’est apportée à nos interrogations, mais TRIAL sera la pour combler le vide de la Justice algérienne et rendre justice aux victimes. Le MAK-GPK n’a pas de temps à perdre avec des rejetons de cette catégorie d’Algériens impliqués jusqu’au cou dans des affaires criminelles. Nezzar est accusé de pas moins que de crimes de guerre. Ce qui est, aux yeux de la Justice, un fait gravissime, et qui mérite, outre mesure, traitement juridique et judiciaire à la hauteur des faits dont il serait responsable. 

La progéniture des généraux algériens, responsables du chaos que vit le pays, doivent savoir qu’au sein du MAK-GPK, que dirige le grand militant M. Ferhat Mehenni, l’argent n’a pas de place. Ils doivent savoir que nous, les militants kabyles engagés dans le MAK-GPK, ne blanchissons pas l’argent volés par nos parents. Ils doivent savoir que ne nous sommes pas des drogués, et aucun militant n’est impliqué dans les affaires de corruption, de détournement, d’abus de pouvoir, de proxénétisme ou de trafic de drogue. Nous sommes les porteurs d’un projet politique sain et clair. Si nous sommes des psychopathes, pourquoi autant d’attaques ? Notre place serait dans un asile psychiatrique, mais nous faisons peur à ceux qui ont provoqué le chaos. 

Comme Mediène, Nezzar et les autres, les Algériens vous haïssent. Ils vous haïssent au même titre que les islamistes que vous avez créé. Ils vous combattent et combattent votre islamisme. On ne s’est pas perdu « dans un délire fantasmagorique ». Oui, par contre, votre site est une caserne. Il est une caserne que seul un malfrat trompe dans l’encre de la haine leur plume. Votre site (caserne) n’a pas besoin des enfants du peuple comme appelés. Vous utiliser les adeptes de la dictature militaire que vos parents, nous ont imposé par la terreur et la torture pour attaquer tous ceux qui ne partagent pas et qui combattent votre dictature militaire. L’Algérie telle que nous la concevons est celle qui s’est débarrassée de ses criminels. De ses violeurs, de ses voleurs, de ses faiseurs de rois. Vous chantez cette chanson passée de mode, oui c’est vrai ; celle où Nezzar et sa clique reprennent les refrains d’un chant de féodaux. Et à laquelle nous opposons Tahya Berzidan qui a brisé bien des Chapes de plomb et ébranlé bien des certitudes. 

Qui des Algériens ne savent pas que vous êtes la source de leur malheur ? ils savent aussi bien que vous que derrière chaque général, un compte en banque bien garni, des villas dans chaque chef-lieu de wilaya, une maîtresse dans chaque capitale occidentale… Il n’est pas opportun pour nous de dépenser autant d’énergie à cause d’élucubrations d’Algériens qui ne peuvent même pas voyager en liberté…cela leur suffit amplement ! 

aai 
SIWEL 24 1246 FEV 13 

Salem Chaker: "La majorité des Maghrébins sont des Berbères arabisés" | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique



Salem Chaker: 'La majorité des Maghrébins sont des Berbères arabisés'17/11/2009 à 17h:05
Diminuer la taille du texte Augmenter la taille du texte Imprimer Envoyer Partager cet article
Salem Chaker: "La majorité des Maghrébins sont des Berbères arabisés" © DR
Interview de Salem Chaker, Linguiste et professeur de langue berbère (université de Provence,  Institut national des langues et civilisations orientales,  Inalco).Considérée comme un facteur de division durant la lutte pour l’indépendance, puis comme une menace pour l’unité nationale, l’amazighité constitué désormais l’un des éléments reconnus de l’identité algérienne. Le combat pour la langue est cependant loin d’être gagné selon ce spécialiste et ardent défenseur de la culture berbère. Nous vous proposons cette interview en exclusivité avant de retrouver notre dossier complet sur les Berbères d'Algérie dans l'édition de Jeune Afrique du 16 au 21 novembre.
Jeune Afrique : Quelles sont les origines des Berbères ?
Salem CHAKER : Cette question a fait couler beaucoup d’encre. Les sources latines les ont fait venir de Perse, les historiens arabes médiévaux de Palestine ou du Yémen, et les fumeuses théories coloniales du XIXe siècle leur attribuaient volontiers des origines « européennes ». Mais tout cela n’est que légende ou idéologie. Les Berbères doivent être considérés comme les habitants autochtones de l’Afrique du Nord. Tous les indices scientifiques,
données archéologiques, anthropologiques, linguistiques et témoignages de sources anciennes (égyptiennes, grecques, latines…) convergent pour établir qu’ils y sont installés depuis des millénaires.

  Mais alors, pourquoi ces légendes et idéologies ?
Chaque conquérant a eu tendance à donner aux Berbères une origine qui légitimait sa domination sur l’Afrique du Nord. Cela est tout à fait explicite chez de nombreux idéologues arabes, algériens notamment, qui prétendent justifier une politique d’arabisation des Berbères par leurs origines « yéménites ».
De la même façon, une prétendue origine celtique, germanique ou grecque justifiait la colonisation européenne. De nombreux conquérants (Phéniciens, Romains, Vandales, Byzantins, Arabes, Turcs, Français et autres Européens)  se sont implantés dans cette aire géographique au cours de l’histoire et il y a eu bien des apports de populations étrangères (Négro-Africains, Andalous et Juifs). Mais aucune de ces dominations extérieures, aucune de ces arrivées de populations ne change radicalement le fond du peuplement indigène, qui reste berbère.

  Que signifie être berbère à notre époque ?
C’est d’abord et avant tout être berbérophone, car la langue est le principal critère d’identification du Berbère par rapport au reste de la population d’Afrique du Nord. Bien sûr, il y a d’autres paramètres : une tradition et des références culturelles particulières, une mémoire historique spécifique, éventuellement des restes d’organisation sociale propre, du moins là où l’intégration nationale et le monde moderne n’ont pas complètement écrasé les structures sociales anciennes. Cependant, tous ces paramètres n’existent, et surtout ne perdurent, que si la langue qui les porte se maintient. Si l’on considère la situation en Afrique du Nord, le berbérophone qui abandonne l’usage de sa langue se fond dans la majorité environnante arabophone et devient Arabe. C’est un processus mécanique, parfaitement connu, qui est à l’œuvre depuis des siècles avec la conquête arabe et l’islamisation des Berbères. L’immense majorité des Maghrébins sont des Berbères arabisés au cours des siècles, dans le cadre de ce processus de substitution linguistique qu’est l’arabisation. La berbérité en dehors de la berbérophonie me paraît illusoire et sans avenir.

Jusqu’à la fin des années 1980, le pouvoir refusait de reconnaître la dimension berbère du peuple algérien. Pourquoi ?
C’est une vieille affaire qui a à la fois des racines idéologiques anciennes et des causes politiques plus récentes. Dès ses débuts dans les années 1920, le nationalisme algérien a défini l’identité nationale comme arabe et musulmane. Tout ce qui n’entrait pas dans ce cadre a été voué aux gémonies, exclu et condamné comme facteur de division face à l’ennemi colonial. Cette position se comprend bien dans le contexte colonial. Face à l’entreprise de négation, voire d’assimilation de la France, il fallait affirmer une identité forte, unie et opposable à la culture et à la langue françaises. Les Berbères, dans cette opposition binaire, étaient perçus comme une réalité gênante, voire un obstacle. Par ailleurs, ce nationalisme puise toute son inspiration dans le modèle d’État- nation français, dont il n’est que la réplique symétrique. La conception jacobine française centralisée et unifiée de l’État et de la nation, a été reprise telle quelle par les nationalistes algériens. Comme en France, il leur fallait un État, une nation, une langue. Ils y ont ajouté une religion…

    Et après l’indépendance ?
À l’indépendance, les luttes pour le contrôle du pouvoir rassemblent d’un côté des chefs arabes, de l’autre des chefs kabyles, très divisés, principalement Krim Bel-kacem et Hocine Aït Ahmed. Dès 1963, l’insurrection armée de ce dernier en Kabylie est durement réprimée par l’armée nationale. Il y aura en conséquence, pendant des décennies, une hostilité tenace du pouvoir vis-à-vis de tout ce qui est berbère. S’intéresser à la langue ou à la culture berbère, était perçu comme un acte d’opposition. Dans les années 1970, on a ainsi envoyé en prison des adolescents pour la simple détention d’un alphabet berbère ! Et la Cour de sûreté de l’État a régulièrement condamné les militants berbéristes à de lourdes peines.

Mais depuis les années 1990, les choses ont évolué dans le bon sens…
Oui, mais ces évolutions ne « tombent pas du ciel ». Elles résultent du combat, sur plusieurs décennies, de militants de la culture berbère qui, à partir de 1980, ont été relayés par une mobilisation de masse constante en Kabylie. Depuis, les mouvements de protestation et de revendication n’ont jamais cessé dans cette région. Mais cet assouplissement sur « la question berbère » est aussi lié à des évolutions du contexte politique global algérien. Le parti unique s’est effondré. Il y a eu desserrement de l’étau. D’autre part, à partir du milieu des années 1980, un autre phénomène est venu changer profondément la donne politique : l’islamisme radical, devenu, au tournant des années 1990, l’ennemi numéro 1. La menace islamiste a amené le pouvoir algérien à chercher des alliés potentiels du côté des Berbères.

Résultat, la langue berbère, le tamazight, est aujourd’hui enseignée dans les écoles algériennes…
J’insisterai sur la nécessité d’être extrêmement précis concernant la reconnaissance de la langue berbère et son enseignement. Il serait inexact de parler de reconnaissance pleine et entière et d’un développement vigoureux de l’enseignement. Le berbère est encore dans une position très marginale dans le système scolaire et dans la vie publique. Les mesures prises par l’État ne sont pas encore de nature à assurer la survie, une diffusion large et le renforcement du statut réel de cette langue.


Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Salem Chaker: "La majorité des Maghrébins sont des Berbères arabisés" | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique