Pour dénoncer la débaptisation de la place Matoub Lounes à Tizi-Wezzu : Rassemblement devant le tribunal de la ville le 25 juin
19/06/2013 - 14:05
KABYLIE (SIWEL) — Débaptisée par les autorités de wilaya, la place Matoub Lounes à Tizi-Wezzu ne porte plus le nom du Rebelle. Pour dénoncer cette énième provocation, un groupe de citoyen rendent public un appel au peuple kabyle pour tenir un rassemblement de dénonciation, le 25 juin, jour anniversaire de l'assassinat de Lounes, devant le tribunal de la ville. Les autorités de wilaya veulent imposer le nom des martyrs de la Révolution à la même place et mettre ainsi en opposition, les martyrs de la Kabylie durant la guerre à ceux de l'Algérie dite indépendante.
Appel à un rassemblement le 25 juin a 10h devant le tribunal de Tizi Wezzu.
Pour dénoncer la débaptisation de la place matoub lounes.
Comme si la Kabylie avait des leçons de nationalisme à recevoir, sur instigation de l’ONM de Tizi-Wezzu, une soi-disant organisation des moudjahidines, la wilaya de Tizi-Ouzou a décidé d’aller à l’encontre de la volonté populaire en débaptisant la place « Matoub Lounes » pour en faire un pseudo sanctuaire à la mémoire des martyrs de la révolution de 1954. Pour la mère du rebelle « aucun pouvoir ne peut aller à l’encontre de la volonté de la Kabylie et porter atteinte à l’un des symboles de la grande NATION AMAZIGHE, MATOUB LOUNES. Le peuple pour lequel il s’est voué toute sa vie et pour lequel il s’est sacrifié, ne laissera aucun pouvoir bafouer sa mémoire et nous ne laisserons pas faire ».
Matoub Lounes, adulé par les siens, ne sera pas effacé de sitôt. C'est ce que doit bien comprendre le régime algérien. C'est durant les évènements du tragique printemps noir de Kabylie que le peuple kabyle avait décidé de rendre lui-même hommage au rebelle assassiné en baptisant de son illustre nom une place de Tizi-Wezzu pour faire honneur du combat qu’il avait mené jusqu’à son dernier souffle.
Située à la sortie de Tizi-Wezzu, sur la route d'Alger, la place « Matoub Lounes » avait été imposée par la mobilisation et la pression populaire en 2001. A la suite du printemps noir, le régime raciste d'Alger n'avait pas immédiatement réagit mais n'avait pas pour autant renoncé à effacer le nom du rebelle de cette place. En effet, il a attendu le soi-disant cinquantenaire de l’indépendance algérienne, qui n'aurait jamais vu le jour sans le lourd sacrifice auquel a consenti le peuple kabyle, pour choisir précisément cette place afin d'y mettre, prétendent-ils, un sanctuaire à la mémoire des martyrs de la révolution de 1954 pour rendre hommage à ces martyrs qu'ils ont trahi et cette révolution qu'ils ont usurpé.
Pour le peuple kabyle « aucun pouvoir ne peut aller à l’encontre de la volonté de la kabylie et porter atteinte à l’un des symboles de la grande nation Amazighe, MATOUB LOUNES. Le peuple pour lequel il s’est voué toute sa vie et pour lequel il s’est sacrifié, ne laissera aucun pouvoir bafouer sa mémoire et nous ne laisserons pas faire. »
Ulac smah ulac
Le combat continue
Assa azeka lounes yella yella
SIWEL 19 1405 JUIN 13
Pour dénoncer la débaptisation de la place matoub lounes.
Comme si la Kabylie avait des leçons de nationalisme à recevoir, sur instigation de l’ONM de Tizi-Wezzu, une soi-disant organisation des moudjahidines, la wilaya de Tizi-Ouzou a décidé d’aller à l’encontre de la volonté populaire en débaptisant la place « Matoub Lounes » pour en faire un pseudo sanctuaire à la mémoire des martyrs de la révolution de 1954. Pour la mère du rebelle « aucun pouvoir ne peut aller à l’encontre de la volonté de la Kabylie et porter atteinte à l’un des symboles de la grande NATION AMAZIGHE, MATOUB LOUNES. Le peuple pour lequel il s’est voué toute sa vie et pour lequel il s’est sacrifié, ne laissera aucun pouvoir bafouer sa mémoire et nous ne laisserons pas faire ».
Matoub Lounes, adulé par les siens, ne sera pas effacé de sitôt. C'est ce que doit bien comprendre le régime algérien. C'est durant les évènements du tragique printemps noir de Kabylie que le peuple kabyle avait décidé de rendre lui-même hommage au rebelle assassiné en baptisant de son illustre nom une place de Tizi-Wezzu pour faire honneur du combat qu’il avait mené jusqu’à son dernier souffle.
Située à la sortie de Tizi-Wezzu, sur la route d'Alger, la place « Matoub Lounes » avait été imposée par la mobilisation et la pression populaire en 2001. A la suite du printemps noir, le régime raciste d'Alger n'avait pas immédiatement réagit mais n'avait pas pour autant renoncé à effacer le nom du rebelle de cette place. En effet, il a attendu le soi-disant cinquantenaire de l’indépendance algérienne, qui n'aurait jamais vu le jour sans le lourd sacrifice auquel a consenti le peuple kabyle, pour choisir précisément cette place afin d'y mettre, prétendent-ils, un sanctuaire à la mémoire des martyrs de la révolution de 1954 pour rendre hommage à ces martyrs qu'ils ont trahi et cette révolution qu'ils ont usurpé.
Pour le peuple kabyle « aucun pouvoir ne peut aller à l’encontre de la volonté de la kabylie et porter atteinte à l’un des symboles de la grande nation Amazighe, MATOUB LOUNES. Le peuple pour lequel il s’est voué toute sa vie et pour lequel il s’est sacrifié, ne laissera aucun pouvoir bafouer sa mémoire et nous ne laisserons pas faire. »
Ulac smah ulac
Le combat continue
Assa azeka lounes yella yella
SIWEL 19 1405 JUIN 13