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samedi 8 décembre 2012

L’Universaliste | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


Le MAK rend hommage à Muhend U Yehya
Les autonomistes kabyles lui ont rendu un vibrant hommage en rappelant qu’« au-delà du fait que Muhya était kabyle, ce qui est incontestable, Muhya était d’abord et avant tout un militant d’une Algérie plurielle réconciliée avec son amazighité [...] un défenseur de toutes les causes justes et sa dimension dépasse le cadre kabyle, algérien ou nord-africain : sa dimension est universelle ».
08/12/2012 - 15:00 mis a jour le 08/12/2012 - 13:45 par
Par la voix de son président, le MAK considère que le célèbre dramaturge kabyle Muhya est « le père fondateur du théâtre amazigh ». Les autonomistes kabyles lui ont rendu un vibrant hommage en rappelant qu’« au-delà du fait que Muhya était kabyle, ce qui est incontestable, Muhya était d’abord et avant tout un militant d’une Algérie plurielle réconciliée avec son amazighité [...] un défenseur de toutes les causes justes et sa dimension dépasse le cadre kabyle, algérien ou nord-africain : sa dimension est universelle ».
En arrivant au village d’Ait Eurbah où repose Mohya, la délégation du MAK a tenu à se démarquer de la cérémonie officielle organisée par la direction de la culture de Tizi-Ouzou, et le chef de Daira, « venus représenter ici l’administration coloniale d’Alger » précise le président du MAK. Ce n’est que vers 11h 30 que la délégation du MAK, accompagnée de jeunes du village, est montée au cimetière pour se recueillir sur la tombe de Muhya, devenu une véritable icône de la culture kabyle.
La tombe de Muhya a été parée du drapeau amazigh, symbole de la culture ancestrale que le célèbre dramaturge a enrichi de nombreuses œuvres. Après une minute de silence à la mémoire de l’intellectuel engagé, le président du MAK, outré par le culot du régime raciste d’Alger, a dénoncé la « souillure dont a été victime Muhya par les officiels de ce régime raciste en lui imposant leur présence sur sa propre tombe, après avoir vainement tenté de le museler »
Pour le président du MAK, « les hommages posthumes du régime visent à récupérer et à détourner la mémoire de Muhya ». Selon Bouaziz Ait-Chebib, « ces cérémonies officielles ont un objectif : permettre aux Kabyles de service de se faire une virginité sur le dos d’un géant de notre culture ». En effet, « Voir les vautours du régime qui l’ont privé de parole en train de récupérer sa mémoire et détourner son combat est la meilleure manière de l’assassiner » a-t-il dit. Rajoutant sur cet aspect , jugé blasphématoire, « lemmer ad d-yekker Muhya, ad ten-id iwali, ad yughal ». Il conclut en rappelant que « de toutes les descriptions faites sur le totalitarisme et le despotisme du régime algérien, celle de Muhya est la plus adéquate, la plus percutante. Muhya avait en effet dit : en 1962, l’Algérie a remplacé le France ! ». « C’est on ne peut plus clair » a-t-il-dit.
Le président du MAK a ensuite lancé un appel en direction des associations et des comités de village afin de « protéger la mémoire collective du peuple kabyle de tout détournement » et « soustraire les hommes et les femmes, qui font notre fierté, des griffes du régime et de ses relais locaux » Revenant sur le parcours de Muhen U Yehya, le président du MAK a mis en valeur « les différentes facettes d’une magnifique œuvre engagée, allant de la poésie, dont les textes ont été chantés par les ténors de la chanson kabyle : Ferhat, Idir, Ideflawen, Djudjura, Debza, à l’adaptation en kabyle des œuvres universelles dont la célèbre Jarre de Luigi Pirandello ». Ce qui démontre, selon l’orateur à quel point « notre langue est vivante et peut, comme toutes les langues dites développées, véhiculer l’art et la culture universelle ».
Bouaziz Ait-Chebib considère que les fabuleux textes des pièces de théâtres de Muhya « font de lui le père fondateur du théâtre amazigh », avant de rajouter que « au-delà du fait que Muhya était kabyle, ce qui est incontestable, Muhya était d’abord et avant tout un militant d’une Algérie plurielle réconciliée avec son amazighité : une histoire plurimillénaire ». « Muhya était un défenseur de toutes les causes justes et sa dimension dépasse le cadre kabyle, algérien ou nord-africain : sa dimension est universelle » précise encore le président du MAK.
Bouaziz Ait-Chebib a regretté l’absence des drapeaux amazighs en Kabylie. Il a souligné que « Tous les amazighs aujourd’hui, brandissent haut et fort ce drapeau, alors qu’en Kabylie, en dehors du MAK, les formations kabyles boudent, quand ils ne l’interdisent pas, ce drapeau qui incarne à lui seul le combat de Muhya ». Revenant sur la commémoration en elle-même, le président du MAK fera remarquer que « les textes forts de Muhay, ceux qui ont fait la gloire de la chanson kabyles engagée dans les années 80, sont absents de cette commémoration », en précisant que « c’est là une grave amputation de son œuvre, très certainement due au fait que les suppôts du régime raciste d’Alger rodent autour de tous nos repères pour les vider de leur substance ». Après avoir récité un de ses poèmes « ayen vghigh » et raconté quelques anecdotes concernant ce personnage hors du commun, le président du MAK a conclu en disant que « le meilleur hommage que l’on puisse rendre à Muhya, c’est de défendre sa mémoire et continuer son combat dans la fraternité, sans jamais perdre de vue la terre qui l’a vu naitre : la Kabylie ».
Hsen Cherifi, un des compagnons de Muhend U harun dans l’affaire des poseurs de bombes, a ensuite demandé la parole, pour dire : « j’étais présent à la cérémonie officielle, j’ai demandé la parole, ils ont refusé de me la donner en chuchotant : ne lui donnez pas la parole, il pourrait dire quelques vérités. Sur la tombe du chantre du combat pour la liberté d’expression, j’ai été censuré. C’est scandaleux. »
A la fin du recueillement, plusieurs jeunes, touchés par le langage de vérité développé ,sont allés saluer la délégation du MAK en leur demandant comment adhérer au mouvement. Un des jeunes du village d’Ait Eurbah est allé demander un drapeau amazigh au président du MAK pour « orner la fresque de Muhya ». Le drapeau lui a été remis avec grand plaisir.
Enfin, en redescendant du cimetière, quelques membres du comité de village d’Ait Eurbah ont intercepté la délégation du MAK pour les remercier d’avoir boycotté et surtout d’avoir dénoncé haut et fort la cérémonie officielle à laquelle ils avaient également refusé de se rendre. Ils ont condamné cette cérémonie de façade et l’ont dénoncée comme une tentative « d’usurpation de la mémoire de Muhya par le pouvoir ». Ils ont dénoncé le fait que « le Comité de village ait été évincé par le pouvoir et ses relais locaux pour détourner et cacher l’idéal qui transparaît dans l’œuvre de Muhya ». Ils ont refusé d’y participer en leur assénant : « Faites tout ce que vous voulez : Muhya ne vous appartient pas, il appartient à son peuple ».
Siwel/TAmurt

Crise malienne : l’Algérie actionne son bras armé, Ansar Dine 08/12/2012 - 13:37


Crise malienne : l’Algérie actionne son bras armé, Ansar Dine

08/12/2012 - 13:37

ALGER (SIWEL) — Opposée à une intervention au nord du Mali, l’Algérie, élément incontournable dans le conflit, actionne à nouveau son bras armé, Ansar Dine. Alors que toute la communauté internationale exclue ce groupe armé des négociations en cours, Alger, fidèle aux coups bas, tente de présenter ce groupe qu’elle a créé, armé et injecté dans le conflit, comme un partenaire fiable pour de probables discussions afin de régler la crise malienne.


Des islamistes au Nord Mali (PH/DR)
Des islamistes au Nord Mali (PH/DR)
Même si la France, principal adepte d’une intervention armée, est loin du compte avec son approche militariste à laquelle se joint la Cédéao, la défense des intérêts de ce pays ne doivent, en aucun cas, passer avant les hommes. La défense de l’intégrité territoriale du Mali peut-elle trouver une oreille attentive lorsqu’on sait que cette intégrité vise, en premier lieu, à maintenir sous occupation et domination le peuple amazigh de l’Azawad, rattaché, pour rappel au Mali, par la France coloniale. La délégation d’Ansar Dine rappelle que l’Algérie connaît, mieux que quiconque, le dossier malien. Oui, effectivement, Alger été garante des accords signés entre les révolutionnaires azawadiens et les autorités maliennes à trois reprises. Ces mêmes accords, dont les derniers signés en 2006, ont été violés par Bamako avec bien entendu la bénédiction d’Alger. Donc, dans ce cas, Ansar Dine, confirme la position anti-amazighe de l’Algérie, en la plaçant garante du viol des négociations futures. 

Dans un entretien accordé au journal algérien Liberté, Ahmada Ag Bibi et Ag Agharib, deux responsables au sein de la nébuleuse Ansar Dine, ont exprimé, dans la même approche que l’Algérie, qu’une intervention n’apportera pas grand-chose de positif à la crise malienne. Même si sur le principe de la guerre au Mali, ce groupe terroriste n’a pas apporté un scoop, mais il n’en demeure pas moins, que c’est justement à travers la présence de ce groupe que la communauté internationale, notamment la France veut légitimer cette intervention. Donc, pour résumer, on peut être à la fois une cause et un remède. Ansar Dine, mouvement terroriste créé de toute pièce par l’Algérie, afin, d’abord, de briser l’élan pris par les indépendantistes de l’Azawad, ensuite avoir un pied au sein même du conflit pour tirer les ficelles et semer, comme à l’accoutumée, la discorde chez le voisin du sud. 

Comme signaler à plusieurs reprises, l’Algérie, de par sa puissance de nuisance, constitue un facteur de déstabilisation régional puissant. Fort de plusieurs milliards de dollars de réserve de change, plus de 280 milliards, fort de l’expérience des services secrets qui plombent la vie politique, économique et même sociale en Algérie, cette expérience mise au service du mal, se révélera, au fil du temps, par son immixtion dangereuse dans la vie des autres pays. Le cas de la Libye, c’était l’aviation algérienne qui a réuni à Tripoli les troupes d’El Kadhafi éparpillé à travers le pays, ce qui a retardé la chute du tyran libyen, le soutien sans condition à Ben Ali, Bachar El Assad, omar El Bachir, Moubarak, Al Saoud et Abdellah Salah …, fait d’Alger, la sœur utérine de tous les régimes despotiques du monde. 


Pour la crise malienne, les négociateurs d’Ansar Dine accueillis en héros par Alger n’ont pas apporté de démentis aux accusations portées à leur encontre. Ni la charia imposée par la terreur, ni la profanation des tombeaux à Tombouctou, ni les actes terroristes dont ils sont les auteurs n’ont été démentis. 
En essayant d’imposer Ansar Dine, comme élément incontournable dans la conflit, Alger veut tirer son épingle du jeu en imposant sa volonté de nuire à la stabilité du Mali et à l’émancipation des peuples qui y habitent. Un Etat amazigh au Mali serait le début de la fin d’une Algérie exclusivement arabe et éternellement centralisée. Ça sera le prélude à une recomposition inévitable d’un pays tenue en haleine depuis 50 ans par une poignée de généraux. 

La venue à Alger de ce groupe terroriste est en contradiction avec les différentes positions défendues par le passé par l’Algérie. C’est elle qui avait fait du non-paiement des rançons aux groupes terroristes une ruse pour paraître aux yeux des pays occidentaux comme un adepte de la lutte implacable contre le terrorisme, mais exiger qu’un groupe terroriste soit associer aux négociations politiques, serait dans ce cas, non seulement une rançon, mais du sponsoring politique des groupes extrémistes. 

Il faut rappeler que l’Algérie avait pays, en 2010 une forte rançon pour un groupe de pirates somaliens pour libérer les membres du gouvernail du bateau le Blida. 
A signaler aussi que les responsables d’Ansar Dine passent un week-end sur deux dans les grands hôtels algérois et que les enfants d’Iyad Ag Ghali, sont scolarisés au lycée Ben Badis à Alger, ex-Alexandre Dumas. 

aai 
SIWEL 081337 DEC12 

Urgent / Illilten : l’écoulement de boue de l’hiver passé menace encore des villages de la commune


Urgent / Illilten : l’écoulement de boue de l’hiver passé menace encore des villages de la commune

08/12/2012 - 14:51

AT YELLILTEN-Illilten (SIWEL) — A Illilten, à 70 KM au sud-est de Tizi-Ouzou, un glissement de terrain menace, depuis les dernières pluies, des villages entiers, dont celui des At Aissa Ouyahia et le chef-lieu communal. La commune située, au flanc du célèbre mont d’Azrou N’thour, a été le théâtre d’un écoulement de boue venant de la montagne, le mois de mai écoulé.


Des troncs d'arbres charriés depuis la montagne le 6 mai 2012 (PH/ TT. - SIWEL)
Des troncs d'arbres charriés depuis la montagne le 6 mai 2012 (PH/ TT. - SIWEL)
Malgré les travaux engagés par l’APC, le danger menace des habitations. Un groupe de citoyens de la région qui ont contacté Siwel, ce matin, ont affirmé que « cette année, l’écoulement est beaucoup plus important que l’an dernier ». 

Devant l’absence d’une véritable prise en charge du problème, ces villageois sont confrontés à l’un des phénomène naturel les plus menaçant depuis plusieurs décennies. « Ni les fortes chutes de neiges, ni les pluies diluviennes n’ont provoqué cet état de fait », précise un citoyen, avant qu’un autre n’ajoute à notre collaborateur que « les travaux d’aménagement de la rivière engagées par l’APC ont provoqué des glissements sur le nid de l’oued, ce qui va amplifier la force de l’écoulement ». 

De leur coté, les responsables de l’APC affirment que les travaux vont bientôt tirer à leur fin, mais lancent un cri de détresse à l’adresse des pouvoirs publics pour éviter une catastrophe pour la région. Nous y reviendrons. 

aai 
SIWEL 081451 DEC12 

L'écoulement de la boue du mois de mai écoulé mai 2012 (PH/ - SIWEL)
L'écoulement de la boue du mois de mai écoulé mai 2012 (PH/ - SIWEL)

le site de la législation kabyle

lqanun n taddert

Lqanun n taddert est une loi ancestrale kabyle, améliorée et mise à jour au fil du temps, une loi presque parfaite par sa dimension démocratique et respectueuse de l'homme au sens noble du terme.

Du temps où cette loi était appliquée, l'ordre régnait dans les villages kabyles. La mendicité était inconnue. La femme était respectée, la délinquance rare. Aujourd'hui tous les fléaux du monde ont élu domicile dans le village kabyle.

Et la situation empire de jour en jour : lqanun n taddert n'étant plus là, taddert est en train de mourir, tout simplement.
La stratégie de l'ennemi consiste à frapper au cœur même de la Kabylie, en visant la structure du village, en commençant par tajmaεt, le noyau, le centre de décision. La structure ancestrale qui a permis aux Anciens de gérer dans la démocratie, dans la transparence.
La stratégie de l'ennemi est efficace, nous en voyons les fruits : le pays kabyle est en train de disparaître sous nos yeux ! Un véritable génocide en marche.

La nuit commence à tomber

Homme kabyle, femme kabyle, vas-tu assister en spectateur à ta propre destruction ?
Une fois détruit, oseras-tu affronter le regard de ton ancêtre, cet homme qui, le ventre vide, la tête non instruite, s'est gardé de dilapider ?
Sauras-tu lui expliquer par quel miracle la patrie de l'honneur est devenue aujourd'hui la capitale de la drogue, du banditisme et de la prostitution ?
Sauras-tu lui dire l'enfant kabyle qui parle arabe parce que non instruit en kabyle, la femme kabyle qui danse le raï pour fêter le mariage d'un Kabyle et d'une Kabyle ?
La jeunesse kabyle, ces célibataires de 40 ans dont l'identité ne s'exprime que dans l'alcool sinon dans les temples ?
Ces enfants, ces femmes, ces vieux Kabyles qui tendent la main quand leurs frères dépensent leur argent dans l'alcool et l'inconduite ?

Kabyle, toi qui aimes mourir pour les autres, seras-tu acteur de ta propre destruction ? Ou as-tu des reproches à faire à l'honneur, la fraternité, le courage, les valeurs que t'ont légués tes ancêtres ?

Kabyle, aurais-tu déjà oublié avril 80, juin 98, 2001 ?


La nuit commence à tomber. Une nuit qui sera sans fin si nous ne nous secouons pas.

Il est plus que temps pour nous de nous réveiller, et surtout de nous lever si nous ne voulons pas entrer dans l'histoire comme "ancien peuple aujourd'hui disparu".

Nous n'avons pas le choix : si nous ne voulons pas la mort de nos villages, si nous ne voulons pas notre mort, nous devons restaurer nos lois. Les actualiser, les moderniser, les adapter.

Réactivons-les, remettons-les en vigueur. Nous les appliquerons, elles nous éviteront la disparition.


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