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samedi 21 juillet 2012

L'Internationale des Services Publics interpelle Bouteflika sur la répression des gardes communaux

L'Internationale des Services Publics interpelle Bouteflika sur la répression des gardes communaux
21/07/2012 - 11:57


Alger (SIWEL) — L'Internationale des services publics (ISP) s'inquiète de la féroce répression par l'Etat algérien de la manifestation des gardes communaux le 11 juillet dernier. Cette manifestation s'est soldée par un mort, plus de 44 interpellations dans de très mauvaises conditions et la disparition de quatre gardes communaux qui restent à ce jour introuvables.




Les gardes communaux empêchés d'aller vers la présidence. PH/DR
Le 11 juillet dernier, les gardes communaux ont tenté d'organiser une marche de Blida vers Alger pour exiger le respect de leurs droits et la prise en charge de leurs doléances. 


La répression dont ils ont été victimes de la part de l'Etat algérien a suscité l'indignation de l'organisation Internationale des Services Publics (ISP) qui interpelle Bouteflika. 


En effet, dans une correspondance officielle, datant du 18 juillet, adressé au chef de l’Etat algérien, cette organisation a condamné l'attitude inhumaine des autorités publics: « Je vous écris au nom de l’Internationale des services publics (ISP), et de ses 20 millions de membres dans le monde entier, pour dénoncer vivement les violations et les atteintes aux droits syndicaux et droits humains en Algérie... Nous avons été informés que lors de la manifestation du 11 juillet 2012, à laquelle ont participé 45 000 gardes communaux pour protester auprès du ministère de l’Intérieur contre le non-respect des promesses faites par le gouvernement, les manifestants ont été victimes d’une violente répression policière.” 


Concernant le bilan de cette répression, l’ISP cite dans sa correspondance “la mort de Lasfer Saïd, âgé de cinquante ans, et des centaines de manifestants ont été blessés. Plus de 44 personnes ont été arrêtées dans de mauvaises conditions. Les policiers leur ont confisqué les certificats médicaux prouvant qu’ils ont subi des sévices corporels”. 


Il est à rappeler qu'en plus des personnes arrêtées et convoquées pour comparaître devant le tribunal le 26 juillet 2012, quatre manifestants sont toujours portés disparus sans que cela ne semble inquiéter des autorités concernées. 


Par ailleurs, malgré la répression dont ils sont victimes, selon le journal en ligne "TSA", les gardes communaux sont déterminés à maintenir la pression. Ils reprendront leur marche sur la Présidence demain, dimanche, selon les propos du délégué national des gardes communaux rapportés par TSA. 




zp/cbd 
SIWEL 211157 JUIL 12

Découverte d'une trentaine de mousquets à Tigzirt



Découverte d'une trentaine de mousquets à Tigzirt
21/07/2012 - 06:58


TIZI-OUZOU (SIWEL) — A Tigzirt, des travailleurs, qui effectuaient des travaux de terrassement, ont découvert, le 18-07-2012, une trentaine de mousquets.


Cette découverte étonnante a eu lieu au niveau de l’école primaire El Mokrani de la ville côtière, lors de travaux de terrassement pour l'extension de ladite école. Ce qui a provoqué l'arrêt du chantier. Selon une source, des fouilles seront entreprises en vue d'autres découvertes. 


Le mousquet est l'ancêtre du fusil actuel. Ce nom est parfois employé actuellement pour désigner toutes les armes anciennes à poudre noire employées du XVIe au XIXe siècle. 


Les mousquets retrouvés à Tigzirt dateraient du XIXe siècle, ce qui correspond à l'époque de l'invasion de la Kabylie par l'armée française. 


mld 
SIWEL 211034 JUIL 12 

Des responsables algériens complices du pillage du gaz en Tunisie - Le Matin DZ - Les idées et le débat

Des responsables algériens complices du pillage du gaz en Tunisie
Mots clés : algerie, Sonatrach, Tunisie, trafic, gazoduc, Italie, sabotage, Pillages


Par Le Matin DZ | Il y a 2 heures 6 minutes | 406 lecture(s) | Réactions (0)
Le ministère tunisien des Affaires étrangères a demandé à son homologue algérien des explications sur l’exportation de gaz algérien vers la Tunisie au profit de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz, sans contrôle douanier.




Des sources bien informées ont indiqué que la demande tunisienne est motivée par le fait que cette Société tunisienne d’électricité et de gaz est quasi-détenue par des proches de l’ancien président tunisien Zine el Abidine Ben Ali, notamment des proche de Leïla Trabelsi, son épouse. Ces derniers géraient la société et bénéficiaient de ses rentes. Pour traiter les retombées de la révolte populaire, les autorités tunisiennes actuelles n’ont pas trouvé mieux de déterrer une vieille corruption bien algérienne sur le gaz algérien vendu à l’Italie transitant par le territoire tunisien.  En fait, le Transméditerranéen (Transmed) appelé aussi gazoduc "Enrico Mattei" est composé par deux gazoduc parallèles de diamètre 48’’ chacun qui relient l’Algérie à l’Italie via la Tunisie en passant par la Sicile. Une extension de ce gazoduc livre du gaz algérien à la Slovénie. Leur capacité de transport actuellement est de  30,2 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an, il est prévu d’étendre leur capacité à 33,5 milliards de m3 de gaz naturel par an d’ici fin 2012.


La partie algérienne du tronçon du gazoduc est exploitée par Sonatrach TRC, la deuxième partie du tronçon transitant sur le territoire tunisien est la propriété de la Société tunisienne du gazoduc transtunisien (Sotugat) et elle est exploitée par Sergaz. Comme droits de passage, la Tunisie perçoit des redevances imputées sur la quantité de gaz transportée annuellement situées entre 5,25 à 6,75% de la valeur du gaz transporté. Grace au droit de passage, la facture tunisienne en énergie s’est sensiblement allégée. 


La construction du premier gazoduc nu de diamètre 48’’ en écoulement libre, c'est-à-dire sans stations de compression a démarré en 1978 et s’est terminée en 1983 et le rajout d’une  deuxième ligne de même diamètre entre 1991-1994. Pour des raisons techniques d’exploitation, cet ouvrage dispose de plusieurs lignes de moindre diamètre en offshore. Grâce à cet important investissement que supporte seule l’Algérie et  qui pèse lourdement sur le remboursement de la dette algérienne, l’Italie assure paisiblement son indépendance énergétique. L’Italie est devenue le premier client de l’Algérie en gaz naturel, elle importe près de 40% de ses besoins en gaz naturel à partir de l’Algérie.                


Du gaz exporté sans contrôle douanier


Le nouveau régime islamiste en Tunisie voudrait mettre un terme au phénomène de la corruption dans lequel ont été impliqués des proches de l’ancien régime tunisien et la Sonatrach visant indirectement les douanes algériennes. Les autorités tunisiennes n’excluent pas certaines complicités en Algérie qui auraient pu faciliter l’exportation du gaz algérien vers la Tunisie sans contrôle douanier. Un rapport tunisien établi récemment par des enquêteurs au Centre de pompage d’El Borma a révélé que d’importantes quantités de gaz naturel sont exportées quotidiennement vers la Tunisie sans le contrôle des services douaniers algériens comme le stipule les articles 165 et 172 du Code des douanes. Ces articles exigent un contrôle douanier permanent pour contrôler les exportations des divers produits miniers vers l’étranger. Selon le même rapport, la Direction régionale des douanes de Hassi Messaoud n’a pas respecté les mesures de contrôle stipulées par ces deux articles de loi lors des opérations d’exportation du gaz naturel vers la Tunisie, et ce depuis le mois de novembre dernier. Selon le même document, entre 21 000 et 26 000 m3 de gaz naturel sont exportés quotidiennement vers la Tunisie sans contrôle douanier depuis le mois de novembre dernier 2011. 


Cette affaire de trafic de gaz ne date pas d’aujourd’hui, elle est connue et classée par les autorités algériennes, par risque de mettre en cause certains gros bonnets de la nomenklatura polico-économique qui gère l’économie de notre pays. Cette affaire de pillage de gaz algérien a démarré en 1978, après la mise en service du gazoduc  Enrico Mattei. Des milliards de dollars peut-être ont été détournés avec la complicité des responsables de Sonatrach Transport par Canalisation l’Engineering d’une manière très intelligente. Une mafia d’hommes d’affaires algériens, tunisiens et italiens règne sur tout le parcours de cet ouvrage juteux qui traverse trois pays les plus corrompus du bassin méditerranéen. Pour étouffer les échecs économiques, l’autorité islamiste tunisienne cherche à renvoyer la balle sur le voisin algérien, impliquant directement les Douanes algériennes qui n’ont absolument rien à avoir dans cette affaire algéro-algérienne prise en charge par les autorités algériennes depuis 1978.


Mettant notre horloge à l’heure : la tâche de contrôle des Douanes algériennes se limite dans notre cas qu’à la lecture, au relevé du volume du gaz en aval des rampes de comptage et à sa communication au financier chargé d’établir la facturation du volume du gaz vendu aux clients de Sonatrach. Quant à l’entretien, la gestion et la maintenance des équipements, ceux-là relèvent de la compétence des services de  Sonatrach TRC, et s’il y a un vis de forme, comme notre cas, ils en sont responsables. 


Youcefi et Zerguine au courant


Il s'avère maintenant que l’affaire du trafic de gaz au terminal arrivée d’Oued Saf Saf, ne date pas d’aujourd’hui, des quantités beaucoup plus importantes que celle que rapportent les Tunisiens dans leur rapport ont été livrés frauduleusement et d’une manière intelligente de tripotage. Ce trafic nous a été signalé dès les débuts de mise en service de cet ouvrage, et les hauts responsables de Sonatrach de l’époque ont vite réagit en désignant une commission d’enquête et à sa tète l’actuel ministre de l’Energie Youcef Youcefi. Je faisais moi-même partie de cette commission d’enquête dénommée comme par hasard "comité 48’’" chargée de résoudre un problème technique de comptage sans rentrer dans les détails de la mise en cause des personnes derrière ce délit ainsi que son mobile. L’astuce  de détournement du gaz en grande quantité que nous avions découvert était très simple : les rampes de comptage qui ne répondaient plus aux normes API, n’étant pas calorifugées, elles demeuraient sous l’influence de la variation de la température extérieure. Les grands écarts de température influent directement sur la variation de la pression interne du gaz qui modifiera à son tour  le débit du gaz transitant par le disque standard de calcul, incéré à l’intérieur des rampes, au nombre de deux ou plus. C’est de cette manière qu’on est arrivé à détourner de grande quantité de gaz, sans que l’on sache qui est responsable de cette arnaque. Les services techniques de Sonatrach auraient peut-être pu s’apercevoir que la batterie de rampes réception n’était pas calorifugée conformément aux normes API et auraient dû signaler cette anomalie dans les réserves du procès verbal de réception provisoire. 


 Les résultats de l’enquête du comité 48‘’ ne sont pas encore connus, tout ce qu’on sait sur cette affaire de "vol du gaz algérien", c’est qu’un ami ex-haut responsable de Sonatrach chargé de la construction des ouvrages de transport par canalisation, a été trouvé mort dans son bureau après avoir pris une tasse de café ! Seuls l’actuel ministre de l’Energie et des Mines Youcef Youcefi et son co-équipier Abdelhamid Zerguine, Président Directeur Général en exercice de Sonatrach ex-vice-président du Transport par Canalisation, détiennent l’historique de l’affaire et seront en mesure de fournir des informations complémentaires à la cour des comptes. 


Menace sur l’approvisionnement de l’Italie en gaz naturel algérien  


L’Algérie exporte la moitié de son gaz de vente vers l’Italie, soit environ 30,2 milliards de m3 /an qui transitent par la Tunisie. Le chaos et l’insécurité qui règnent dans ce pays islamiste après la chute du président Zine El Abidine Bénali risque de porter des coups sévères à la continuité des approvisionnements italiens en gaz algérien et un coup fatal pour l’économie nationale par l’imputation de 50% de notre production gazière. Voilà ce que rapporte la presse d’information tunisienne (TAP). Une tentative de sabotage en territoire tunisien du gazoduc reliant l’Algérie à l’Italie via la Tunisie a échoué, selon des informations en provenance de Tunisie. L’information a été répercutée cette semaine par l’agence officielle tunisienne, Tunis Afrique presse (TAP). Selon des sources concordantes, les exportations de gaz naturel algérien vers l’Italie n’ont subi aucun changement après cette tentative de sabotage. "On achemine normalement le gaz à notre niveau et selon nos informations, même les stations en Tunisie fonctionnement normalement", nous a déclaré une source du secteur de l’énergie après la publication d’informations relatives à un acte de sabotage en territoire tunisien sur le gazoduc qui relie l’Algérie à l’Italie via la Tunisie.


Selon l’agence officielle TAP, "deux déflagrations, causées par des engins explosifs au niveau du gazoduc transtunisien reliant l’Algérie à l’Italie via la Tunisie, ont été enregistrées par Sergaz, société de service du gazoduc, dans la nuit de lundi (18 juillet 2011) vers 19h". Selon toujours la même agence qui cite une source du ministère tunisien de l’Industrie et de la Technologie, "les premiers éléments dont dispose Sergaz, qui a dépêché une équipe technique sur les lieux de l’incident, cet acte de sabotage, commis aux environs de la localité de Bent Jedid (entre Bouficha et Zaghouan), n’a engendré ni perte humaine ni dégât matériel significatif".


De son côté, le ministère tunisien de l’Intérieur a précisé dans un communiqué, qu’une explosion s’est produite sur un gazoduc dans la région de Zaghouan au nord-est de la Tunisie en dénonçant un "acte criminel". Dans ce communiqué, le ministère a précisé que cette "explosion est due à un acte criminel", ajoutant que l’incident n’a pas fait de dégâts ni de perte humaine. Du côté algérien, on affirme que "les exportations de gaz vers l’Italie se poursuivent normalement et n’ont pas été affectées". (Source d’information TAP) 


Y. Mérabet 


Ingénieur en Engineering pétrolier et dans le transport des hydrocarbures par canalisation, expert en Energie, journaliste Indépendant, ex-chef Divisionnaire des Infrastructures gaz de Hassi-R’mel  Algérian Sociéty For Internationale Relations