La mère de Ferhat Mehenni dément Ennahar et déclare : « Ferhat est ma plus grande fierté »
21/04/2013 - 08:44
ILLOULA UMALU (SIWEL) — Fragilisé par la mobilisation historique des trois marches du 20 avril dans les trois grandes villes de la Kabylie et le grand rassemblement à Paris, actions initiées par le Mak à l’occasion du double anniversaire du printemps amazigh et du printemps noir, le pouvoir recourt une fois de plus à la diffamation et au mensonge en dénigrant la famille du leader kabyle Ferhat Mehenni dont la maman Nna Wiza, dément et dénonce les propos mensongers rapportés aujourd’hui par le torchon Ennahar et réaffirme par la même occasion son soutien au combat de son fils et de toute la Kabylie.
Na Wiza, la mère du leader kabyle, Ferhat Mehenni, ici avec le président du Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie, Bouaziz Ait-Chebib.,
Nna Wiza affirme qu’elle a effectivement eu une discussion-éclair avec une mercenaire de ce journal qui a été par ailleurs invité par les habitants du village de Ferhat Mehenni, au fait des intentions de dénigrement du journaleux, à quitter les lieux, parce qu’élevée dans la tradition kabyle qui respecte les étrangers qui demandent à être reçus. D’autant que la vendue-journaliste s’est présentée en tant qu’ « amie » du président de l’Anavad et sympathisante du combat pour l’autonomie de la Kabylie.
La discussion s’est limitée aux douleurs que la famille de Ferhat Mehenni a endurées durant la colonisation française et les affres de la répression que le pouvoir raciste d’Alger a fait subir aux militants de l’identité amazighe et de la démocratie durant des décennies. A aucun moment la maman de Ferhat n’a tenu de tels propos au sujet de son fils ou abordé des sujets politiques liés à l’actualité en Kabylie. « Je ne m’y connais pas en politique, ce n’est pas mon domaine ; j’ai juste dit à cette personne que mon fils a été marqué par la perte de son père durant la guerre contre le colonialisme français et l'assassinat il n' y a pas longtemps de son fils Ameziane et exprimé ma tristesse quant aux diverses exactions et violences qu’il subit depuis des années de la part du pouvoir ; j’aurais aimé que mon fils vive en paix, heureux, loin de la pression et de la répression , c’est tout», déclare à Siwel la maman de Ferhat âgée de 83 ans. " Je ne pourrai jamais renoncer à mon fils. Le combat qu'il mène pour son peuple lui a été très dur ; je ne peux que le soutenir et lui exprimer toute mon affection en lui disant: mon fils, tu es ma plus grande fierté. Que dieu t'aide dans chaque pas que tu entreprends dans ta vie et ton combat.», ajoute-elle.
Tenter de manipuler une vieille femme pour discréditer un opposant politique, Ferhat Mehenni, qui fait trembler le pouvoir algérien depuis les années 70, est un acte infâme que seule Ennahar, un pseudo journal du DRS, soit en mesure de l'orchestrer.
aab
SIWEL 210844 AVR 13
La discussion s’est limitée aux douleurs que la famille de Ferhat Mehenni a endurées durant la colonisation française et les affres de la répression que le pouvoir raciste d’Alger a fait subir aux militants de l’identité amazighe et de la démocratie durant des décennies. A aucun moment la maman de Ferhat n’a tenu de tels propos au sujet de son fils ou abordé des sujets politiques liés à l’actualité en Kabylie. « Je ne m’y connais pas en politique, ce n’est pas mon domaine ; j’ai juste dit à cette personne que mon fils a été marqué par la perte de son père durant la guerre contre le colonialisme français et l'assassinat il n' y a pas longtemps de son fils Ameziane et exprimé ma tristesse quant aux diverses exactions et violences qu’il subit depuis des années de la part du pouvoir ; j’aurais aimé que mon fils vive en paix, heureux, loin de la pression et de la répression , c’est tout», déclare à Siwel la maman de Ferhat âgée de 83 ans. " Je ne pourrai jamais renoncer à mon fils. Le combat qu'il mène pour son peuple lui a été très dur ; je ne peux que le soutenir et lui exprimer toute mon affection en lui disant: mon fils, tu es ma plus grande fierté. Que dieu t'aide dans chaque pas que tu entreprends dans ta vie et ton combat.», ajoute-elle.
Tenter de manipuler une vieille femme pour discréditer un opposant politique, Ferhat Mehenni, qui fait trembler le pouvoir algérien depuis les années 70, est un acte infâme que seule Ennahar, un pseudo journal du DRS, soit en mesure de l'orchestrer.
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SIWEL 210844 AVR 13