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vendredi 30 novembre 2012

Répression sanglante à Siliana en Tunisie | Kabyle.com

Répression sanglante à Siliana en Tunisie


ven, 2012-11-30 20:28 -- Stéphane Arrami


Ces nouvelles confrontations interviennent à l'approche du deuxième anniversaire, le 17 décembre, du début de la révolution tunisienne, déclenchée par l'immolation d'un vendeur ambulant de Sidi Bouzid excédé par la misère et le harcèlement des policiers.
AFP - SILIANA — Des heurts entre policiers tunisiens et manifestants ont éclaté vendredi pour le quatrième jour consécutif à Siliana, dont les habitants réclament le départ du gouverneur et des aides du gouvernement qui peine à stabiliser le pays deux ans après sa révolution.
Les affrontements ont éclaté lorsque plusieurs centaines de protestataires, des jeunes dans leur grande majorité, ont attaqué avec des pierres un important poste de police.
Les forces de l'ordre ont répliqué peu après avec des gaz lacrymogènes et en pourchassant les assaillants dans les rues, répétant le scénario de la veille.
Les représentants de la principale centrale syndicale du pays, l'UGTT, ont appelé sans succès les manifestants à se disperser. "Rentrez chez vous, c'est dangereux. Ils vont tirer à balles réelles", a lancé Abdesattar Manaï, un responsable régional du syndicat.
Une vaste manifestation avait pourtant rassemblé dans le calme en matinée des milliers de personnes pour une marche "symbolique" de cinq kilomètres en direction de Tunis.
Ils réclamaient une fois de plus le départ du gouverneur, la fin de la violence policière, et la mise en place d'un programme d'aides à cette région économiquement sinistrée, située au sud-ouest de Tunis, où des violences ont fait plus de 300 blessés cette semaine.
La lutte contre la pauvreté, le chômage et la fin de l'arbitraire policier étaient déjà les revendications phares de la révolution de 2010 et 2011, et elles reviennent en force depuis plusieurs mois dans l'intérieur du pays, régions marginalisées économiquement depuis des décennies.
La présidence tunisienne a annoncé que le chef de l'Etat Moncef Marzouki prononcerait vers 19H00 GMT une allocution télévisée sur la situation à Siliana.
"Je vais devoir fermer mon usine"
Si les violences sont beaucoup moins graves que celles de mercredi, la police ayant en particulier cessé d'user de cartouches de chevrotine, elles paralysent l'économie régionale.
"Si la situation continue comme ça, je vais devoir fermer mon usine. Ca fait trois jours que les ouvriers ne sont pas venus", a indiqué à l'AFP Antonio Botorel, un Italien qui dirige une usine textile dans la région.
Depuis plusieurs mois, des manifestations sociales dégénèrent en affrontements et les attaques menées par des groupuscules salafistes se sont multipliées. Parallèlement, le pays est plongé dans une impasse politique, sans aucun compromis en vue sur la future Constitution.
Le Premier ministre Hamadi Jebali, issu du parti islamiste Ennahda, a lancé vendredi soir un appel au calme en soulignant que le développement économique ne pouvait avoir lieu "dans le chaos".
Enfin, des manifestations de soutien à Siliana ont eu lieu vendredi notamment à Tunis et au Kef.
Si l'UGTT et le gouvernement se disent tous les deux ouverts au dialogue, les deux camps campent sur leur position: les uns réclamant le limogeage du gouverneur de Siliana, les autres refusant de céder à des manifestants violents.
Le ministre de l'Intérieur, Ali Larayedh, a défendu vendredi les actions de ses hommes devant l'Assemblée nationale constituante (ANC), alors que des députés d'oppositions appelaient à sa démission.
"Nous allons continuer notre action en respectant la loi et protéger les citoyens et les mouvements (de contestation) pacifiques", a-t-il déclaré.
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Reprise des violences à Siliana, les manifestants se dirigent vers la Kasbah de Tunis

TAP - TUNIS - Les affrontements ont repris, dans l’après-midi du jeudi 29 novembre 2012, entre des centaines de manifestants et les forces de sécurité déployées aux alentours du district de la sécurité nationale dans la ville de Siliana, avec l'arrivée de nouveaux renforts. Bombes lacrymogènes contre jets de pierres ont marqué ces affrontements, alors que l'armée tentait de séparer les deux parties et de calmer la situation.

Auparavant, des militants syndicaux et politiques ainsi que des représentants de la société civile avaient décidé, au cours d'un grand meeting, jeudi matin, devant le siège de l'Union régionale du travail (URT) de Siliana, d'organiser une marche symbolique, demain, vendredi 30 novembre, en direction de Tunis, sur une distance de deux kilomètres. A travers cette initiative, les organisateurs visent à transmettre un message qui sous-entend qu'on « laisse la ville de Siliana au gouverneur », en cas de non-satisfaction de leurs revendications.

Les demandes des protestataires sont, notamment ,   l'ouverture d'une enquête autour de ce qu'ils ont qualifiés de « dépassements sécuritaires » dans les événements de la région de Siliana, durant les deux derniers jours, la libération des personnes arrêtées ,   depuis le 26 avril 2011, le départ du gouverneur, ainsi que le droit au développement .   Un accord a été établi, au cours du meeting, pour poursuivre la grève générale ouverte, jusqu'à la satisfaction de toutes ces revendications. 

Le secrétaire général-adjoint de l'URT de Siliana,   Ahmed Chafaï, a déclaré à l'envoyé de l'agence TAP, que la région connaît « une grande tension en raison de l'absence de développement et le chômage croissant ». Il a remarqué que Siliana souffrait de « la dégradation de l'infrastructure de base, de l'absence des investissements, surtout dans le secteur privé, ce qui a fait du secteur public le seul recours pour les chômeurs, surtout les diplômés du supérieur ». 

Le responsable syndical a ajouté que la tension vécue par la région « est le résultat de la négligence des revendications des habitants par les autorités régionales et qu'elle n'est pas simplement due à un simple différend entre deux fonctionnaires au siège du gouvernorat, comme ont tente de le faire croire ». 

Il a rappelé que « les forces de sécurité continuent de tirer des balles à grenailles pour disperser les protestataires dans les délégations de Kesra et de Sidi Bourouis ».   Des sources sécuritaires ont expliqué que l'usage des balles à grenailles est destiné à empêcher les manifestants de mettre le feu aux postes de police et d'incendier les véhicules de forces de la sécurité.

De son côté, le directeur de l'hôpital régional de Siliana a indiqué à l'envoyé de la TAP que, 210 blessés avaient été accueillis à l'hôpital dont deux ont été gardés et 20 autres conduits vers des établissements hospitaliers de Tunis en raison des blessures graves aux yeux, à la suite des tirs de grenailles. Il a souligné que ces blessures risquent de leur faire perdre totalement la vue.

mercredi 28 novembre 2012

Nord-Mali: pourquoi l’intervention militaire attendra | Slate Afrique

Nord-Mali: pourquoi l’intervention militaire attendra

Le conseil de sécurité de l’ONU donnera certainement son feu vert pour une intervention militaire au Nord-Mali. Pourtant, celle-ci n’aura pas lieu avant près d'un an.

L'armée malienne à Kidira au Sénégal, le 27 février 1998. AFP/THOMAS COEX
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Les «fous de Dieu» du Nord-Mali ont gagné quelques mois.
Les populations de cette région, qui vivent sous le régime de la charia et de leurs exactions quotidiennes devront encore attendre avant d’être libérées.
La force militaire ouest-africaine, qui bénéficiera d’un solide soutien logistique de la France, n’est pas prête à entamer sa longue marche vers Tombouctou et Gao.

Une intervention militaire prévue pour septembre 2013

Avant l’intervention proprement dite, il faut d’abord franchir plusieurs étapes. La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a déjà approuvé l’envoi d’une force de 3.300 hommes dans le septentrion malien pour déloger les islamistes installés depuis plus de six mois.
Le plan ouest-africain sera transmis dans la semaine à l’ONU et le conseil de sécurité de l’ONU va probablement donner son feu vert début décembre. Il s’agira d’une étape cruciale mais pas encore décisive.
Le président de la comission de la Cédéao, le Burkinabè Kadré Désiré Ouédraogo, avait affirmé que dès le feu vert onusien obtenu, la force africaine partirait à la conquête du nord malien. Il a sûrement voulu maintenir la pression sur les islamistes mais s’est montré beaucoup trop optimiste.
D’un point de vue logistique, rien n’est prêt. Ni la force africaine, ni l’armée malienne, profondément désorganisée depuis le pitoyable putsch du capitaine Sanogo qui a plongé le pays dans sa plus grave crise depuis l’indépendance.
Et l’émissaire de l’ONU pour le Sahel, l’ex-président du Conseil italien, Romano Prodi vient de tempérer les déclarations ces dernières semaines de plusieurs responsables français faisant état d’une intervention rapide.
Selon M. Prodi, une opération militaire n’est pas possible avant septembre ou octobre 2013. Soit dans près d’un an. Car d’importants préparatifs doivent d’abord avoir lieu et une chance laissée au dialogue. 

Pourquoi faut-il attendre aussi longtemps?

Il y a plusieurs facteurs pour expliquer le décalage entre certaines déclarations très volontaristes, notamment de responsables français, et la réalité militaire du terrain. Tout d’abord, la force africaine doit venir en appui de l’armée malienne. Or, cette dernière est profondément désorganisée depuis le coup d’Etat militaire, la hiérarchie est aléatoire et les putschistes toujours très influents.
Les militaires maliens ont été humiliés, abandonnant la moitié du territoire sans livrer de grandes batailles. Pour regagner leur honneur, ils devront monter au front et se battre et ne laisseront à aucune force étrangère le soin de délivrer le nord de leur pays des bandes armées islamistes. C’est à ce prix qu’ils regagneront le respect et l’estime de la Nation.
Mais l’armée malienne est actuellement dans un état lamentable. Des experts européens, notamment français, doivent former la troupe pendant plusieurs mois pour éviter une autre raclée face à des islamistes bien armés, très mobiles et connaissant parfaitement le terrain.
Pour l’instant, on a surtout vu des milices locales gesticuler près du front devant les caméras des journalistes occidentaux. Mais leur ardeur au combat et leur capacité à mener des opérations militaires restent encore à démontrer. Leur comportement face aux civils touareg et arabes, avec de possibles vengeances sur une base ethnique, sera à surveiller de très près.

La force africaine encore en construction

Si l’armée malienne est encore en reconstruction, la force africaine est encore loin d’être sortie des cartons. Et cela ajoute encore au délai à respecter avant de rentrer dans le vif d’une opération militaire. Si le Nigeria, le Togo, le Bénin et le Sénégal ont déjà répondu présents, les autres participants trainent des pieds, à l’instar de l’influent Burkina, qui privilégie la voie du dialogue.
La Mauritanie, pièce maîtresse dans le dispositif, a longtemps hésité. Le président Mohamed Ould Abdel Aziz est rentré le 24 novembre après une absence de plus d’un mois après avoir été blessé «par erreur» par un de ses soldats. Confronté à des islamistes de plus en plus remuants dans son propre pays, il n’est pas très chaud pour participer à l’aventure.
«Je crois que le problème pour nous n’est pas posé maintenant. Actuellement, nous suivons un peu les choses et attendons. Nous ne pensons pas réellement et nous ne conseillons pas qu’il y ait une guerre ouverte avant d’essayer d’épuiser tous les recours», a-t-il dit à RFI avant de regagner Nouakchott
La Mauritanie se rapproche donc de la position algérienne, très réticente à une opération armée soutenue par la France à ses frontières méridionales. Et sans Alger, rien ne peut se faire dans le Sahel.
Pour le quotidien algérien Liberté,  l’Algérie «souhaite que soit d’abord privilégiée la négociation, au risque de provoquer une déflagration générale dans le Sahel et son voisinage» et critique la position française.
«Le dialogue a même trop duré pour le partisans de la guerre et (notamment) pour la France, dont le ministre des Affaires étrangères (Laurent Fabius) n’arrête pas de raconter que les habitants du Nord-Mali sont suppliciés par des jihadistes qui flagellent les uns et amputent les membres aux autres» selon le quotidien.

La France se laisse aussi le temps

Devant toutes ces difficultés, Paris laisse du temps au temps et se montre beaucoup moins pressé
Interrogé ces derniers jours sur la possibilité d’une intervention dans «quelques semaines», comme évoqué un temps par son collègue de la Défense, M. Fabius a prudemment répondu : «nous n’en sommes pas là».
«Il faut d’abord reconstituer les forces maliennes et que les pays voisins fournissent des éléments. C’est une affaire qui relève d’abord des Africains», a-t-il martelé.
De plus, la question des otages complique la donne. Le récent enlèvement du Franco-Portugais Gilberto Rodriguez Leal porte à sept le nombre d'otages Français aux mains des islamistes armés au Sahel, ce qui n’est pas rien. Pour quatre d’entre eux, enlevés dans le nord du Niger en septembre 2010, cela fait déjà plus de deux ans de détention.
En France, les familles se mobilisent pour que les médias et l’opinion publique n’oublient pas les otages. Et s’opposent à toute intervention qui mettrait leur vie en danger. En ce sens, le report de plusieurs mois d’une intervention militaire est une bonne nouvelle pour eux.

En attendant l'intervention...

Le dialogue constitue la priorité mise en avant par Alger et Ouagadougou. Mais négocier avec qui ? Avec des bandes armées susceptibles d’être poursuivies pour des crimes de guerre, qui commettent de nombreuses exactions dans le nord malien ? Que leur promettre, l’amnistie ? Passer l’éponge sur leurs crimes au mépris des victimes des «fous de Dieu» ? Moralement impossible.
Plus que le dialogue, les adversaires des islamistes comptent bien favoriser leur division. Et notamment en appuyant les rebelles touareg du MNLA, un temps alliés aux islamistes. Le MNLA a toujours gardé de bons rapports avec Paris.
Avec les islamistes d’Ansar Dine, ils tendent maintenant la main à Bamako et sont prêts à dialoguer. Le MNLA abandonnerait ses rêves d’indépendance pour une simple «autodétermination» du Nord.  Et Ansar Dine n’appliquerait la charia que dans son fief de Kidal.
L’objectif est évidemment de « détacher » le MNLA et Ansar Dine des radicaux d’Al-Qaïda au Maghreb islamique et du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao). 
En d’autres termes, diviser avant de frapper.
Adrien Hart

Pourquoi l'intervention au Mali risque d'échouer
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Mali: à quoi jouent les groupes armés?
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Femmes du Mali: Disons "NON !" à la guerre par procuration
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mercredi 21 novembre 2012

"Halte à spoliation des amazighs de leurs terres" | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

Des associations et des coordinations amazighes au Marorc
Colère chez les amazighs du Maroc. La raison ? En ces derniers temps, le gouvernement Benkirane inaugure de nouveaux épisodes de la série de l’Etat du Maroc visant à spolier les habitants autochtones des terres qu’ils ont héritées de leurs ancêtres depuis des milliers d’années.
19/09/2012 - 13:45 mis a jour le 19/09/2012 - 13:39 par Redaction tamurt
Dans un document émanant de militants berbéristes et de nombreuses associations et autres coordinations, dont une copie nous été transmise, les conclusions sont vite tirées : « C’est évidement clair que cette série d’actions a pour but de déposséder ces habitants de leurs propriétés et de les faire immigrer aux grandes villes où ils vont se fondre et seront exposés à perdre leur identité. Ces épisodes se concrétisent par un ensemble de décrets que le Chef du Gouvernement a signé et dont l’objectif est d’annexer un ensemble de terres à ce qui est appelé le domaine public forestier, en application de lois datant de la période coloniale - dahir du 03 janvier 1916 », est-il souligné.
Ces décrets ont concerné un nombre de régions du Grand Souss. Et ceci se réalise au moment où plusieurs rapports internationaux adressés au Maroc notent que les habitants autochtones se font spoliés de leurs terres par les autorités marocaines malgré les revendications des ayant droits et de leurs associations, notamment le dernier rapport du 21 mai 2012 édité à Genève par le Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme.
Devant cette situation les rédacteurs de la déclaration-proclamation à l’opinion publique locale, marocaine et internationale réitèrent leur « condamnation de la politique poursuivies par les autorités de l’état pour appauvrir et faire déporter indirectement les populations Amazighs ; de braves et de pacifiques gens. Et nous considérons que cette politique est une action raciste envers l’identité authentique du Maroc », comme ils lancent un appel à « toutes les forces vives Amazighs, nationales et internationales, à des mobilisations plus intensives, et à innover d’autres façons et moyens de luttes pacifiques pour arrêter l’extravagance du Makhzen marocain ainsi qu’à tous les commerçants, aux hommes d’affaires et de la finance d’adhérer aux actions de boycottage des établissements financières de l’état ; banques, poste, la bourse etc… ».
Plus loin il demandent à « toutes les Agences internationales de développement de revoir leurs conditions à propos de leurs soutiens du Maroc, et de les conditionner par le respect et l’application des accords internationaux des relatifs aux Droit de l’Hommes et des peuples autochtones ».
En termes d’actions de protestation, un autre appel est lancé à l’endroit de tous les Amazighs, à tous les militants et les opposants à la discrimination raciale, en Europe et dans le Monde, afin « d’organiser une journée de Sit-in de désapprobation devant les Ambassades, et représentations diplomatiques aux pays de leur résidence en soutien du peuple Amazigh pour son endurance », comme il exigent « d’ouvrir des enquêtes sérieuses et probes dans les dossiers et les affaires d’abus et corruption aux domaines dont est chargés le Haut Commissariat aux Eaux et forêts et de la Lutte Contre la Désertification, et qui sont signalés dans les rapports de la Cours des Comptes ».
Ceci, bien sûr, sans omettre de condamner le « silence des parties politiques et leur complicité avec le Makhzen marocain contre les droits les habitants Amazigh à leurs terres ».
La Rédaction

mardi 20 novembre 2012

(80) Ram Otor

Gaza ou Syrie : les organisations palestiniennes prises en flagrant délit de mensonge

Les organisations palestiniennes utilisent des photos d’enfants syriens en faisant croire qu’il s’agit d’enfants palestiniens visés volontairement par l

es israéliens à Gaza.

Voici par exemple comment l’organisation International Solidariy Movement de Gaza publie des photos d’enfants ensanglantés en mentionnant dans la légende qu’ils sont actuellement à l’hôpital de Gaza (1).



Ces images sont ensuite envoyées à différentes organisations à travers le monde afin de choquer l’opinion publique internationale.
Par exemple sur le site oumma.com qui titre « Gaza: ces images censurées par les médias » (2):




Il s’agit pourtant d’enfants syriens blessés par l’armée d’Assad.

La petite « Amal 11 à l’hôpital de Gaza » est en fait une petite fille syrienne blessée près de Homs en Syrie comme le prouve cette photo de l’AFP prise en juillet 2012 :



http://www.dailymail.co.uk/news/article-2177225/Assad-regime-threatens-use-chemical-weapons-foreign-countries-intervene-violence-Syria-escalates.html
 


De la même manière le petit garçon « symbole de la force et du courage des Gazaouis » est un petit enfant syrien blessé en septembre 2012 comme le prouve ces témoignages :



http://www.planete-islam.com/showthread.php?45539-M%EAme-les-enfants-ne-sont-pas-%E9pargn%E9s-en-Syrie%2Fpage5
 

Commerce : l'Autriche prête à acheter de l'huile d'olive et des figues sèches kabyles

Commerce : l'Autriche prête à acheter de l'huile d'olive et des figues sèches kabyles

20/11/2012 - 10:56

VGAYET (SIWEL) — L'ambassadrice d’Autriche en Algérie, Aloisia Worgetter, a déclaré, lors de sa visite le 13 novembre dernier à Vgayet à l'occasion du 115e anniversaire du séjour de l'archiduc d'Autriche, Louis Salvator de Habsbourg, en Kabylie, que son pays est prêt à acheter de grandes quantités d’huile d’olive et de grignon d’olive, selon un communiqué de la Chambre de commerce et d’industrie de la Soummam.


L'ambassadrice d'Autriche Aloisia Wörgetter (à d.), lors d'une précédente visite en Kabylie, à Aghribs (PH/DR)
L'ambassadrice d'Autriche Aloisia Wörgetter (à d.), lors d'une précédente visite en Kabylie, à Aghribs (PH/DR)
« C’est à l’occasion de la venue de la conseillère économique et commerciale de l’ambassade d’Autriche Ultik Straka au mois de juillet 2011 que nous avions commencé à préparer la visite de son excellence l’ambassadrice d’Autriche Mme Aloisia Worgetter », a affirmé Abdelkader Hocini, président de la chambre de commerce et d’Industrie de la Soumma.

«
 Son excellence l’ambassadrice nous a aussi fait des propositions sur l’exportation de la figue sèche. En ce moment, nous allons focaliser plus sur l’huile d’olive, car nous avons une forte production de ce produit et il y a l’entreprise Ifri qui vient de lancer une grande unité de production », a ajouté le président de la CCI-Soummam.

Un séminaire, prévu en mars 2013, réunira les acteurs économiques locaux et les représentants de l’ambassade, avec la présence de l’ambassadrice d’Autriche, pour discuter des possibilités d’échanges économiques dans les domaine de l’agriculture et de l'agroalimentaire notamment.


«
 J’espère que cette rencontre sera d’un grand bénéfice pour notre région et déclencher une dynamique d’échanges économiques entre l’Autriche et les acteurs économiques de la Kabylie », conclut le président de la CCI-Soummam.

wbw

SIWEL 201056 NOV 12

Nord-Mali : sur la piste des jihadistes français | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

20/11/2012 à 09h:45
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Face à la caméra, un Français d'origine bretonne, Gilles Le Guen. Face à la caméra, un Français d'origine bretonne, Gilles Le Guen. © Capture vidéo/YouTube
Ils seraient une vingtaine tout au plus. Certains se sont convertis à l'islam, d'autres sont issus des banlieues de l'hexagone et rejettent le soufisme de leurs parents... Enquête sur ces hommes qui veulent combattre au nom d'Allah, notamment au Nord-Mali, et qui inquiètent les services de renseignements.
« Ils sont entre dix et vingt », confie une source proche des services de renseignements français... Ce sont les jihadistes français qui ont rejoint Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans le Nord-Mali. La plupart - les quatre cinquièmes - sont des binationaux, notamment des Franco-Maliens. Profil : des jeunes de cités françaises qui rejettent le soufisme de leurs parents et veulent combattre au nom d'Allah. Mais il y a aussi quelques Français de souche convertis à l'islam. Les services français essaient de les suivre tous à la trace. Leur hantise : une nouvelle affaire Merah, du nom de cet islamiste franco-algérien qui, de retour du Pakistan, a froidement assassiné sept personnes, dont trois enfants, dans le sud-ouest de la France en mars dernier.
Fin août, Paris a récupéré une photo permettant d'identifier deux d'entre eux - des trentenaires. Le 7 octobre, un présumé Français apparaît à l'arrière d'un pick-up sur une photo prise dans la ville de Gao. L'homme, qui tient un kalachnikov en bandoulière, a les tempes dégarnies. Selon l'auteur du cliché, « il se fait appeler Mohamedou, et il est content d'être à Gao, chez ses frères de lutte. Il se sent chez lui ». Pour l'instant, le seul Français aisément identifiable est un prêcheur qui soigne sa communication. Dans une vidéo postée le 9 octobre sur le site mauritanien saharamedias.net, un dénommé Abdel Jelil apparaît devant un fond noir portant le sigle d'Aqmi, un kalachnikov posé à son côté.
Catastrophique
En réalité, c'est un Français de souche. Dans un français sans accent, il raconte ses vingt années de marine marchande - et même de travail humanitaire en Éthiopie avec Médecins sans frontières ! Il dit être installé à Tombouctou depuis deux ans avec sa femme (d'origine maghrébine) et leurs cinq enfants. Ce qu'il ne dit pas, c'est qu'il est d'origine bretonne et s'appelle Gilles Le Guen. Toujours de bonne source, l'ambassade de France à Bamako l'a contacté, fin mars, pour lui conseiller de quitter le Nord-Mali avant l'arrivée des islamistes. Réponse : « Non, je ne bouge pas. À Tombouctou, je suis en famille. » Aujourd'hui, il promet une « catastrophe humaine et humanitaire » en cas d'intervention militaire au Sahel.
À dire vrai, il y a quelque chose de folklorique dans la vidéo de ce quinquagénaire à la moustache teinte. « Le kalachnikov qu'il nous montre est un peu trop grand pour être vrai. Visiblement, il est en plastique ! » s'amuse un spécialiste de la lutte antiterroriste, et comme le soi-disant Abdel Jelil est fiché par toutes les polices, c'est le dernier jihadiste que ses chefs enverront en Europe. Mais au-delà de ce « paumé de l'Histoire », sa vidéo est une menace contre la France à l'heure où se prépare une opération internationale. Analyse de notre spécialiste : « Via ce converti, Aqmi dit aux Français : "Souvenez-vous de Mohamed Merah. Votre territoire n'est pas sanctuarisé. Si quelques-uns de vos compatriotes sont avec nous au Sahel, nous pouvons aussi les faire opérer sur votre sol." »
Beaucoup moins folklorique : le profil d'Ibrahim Ouattara. Comme l'a révélé RFI, ce Franco-Malien de 24 ans a été arrêté le 4 novembre à la gare routière de Sévaré, près de Mopti, alors qu'il tentait de rejoindre Tombouctou en bus. C'était l'élément précurseur d'un groupe d'une dizaine de jihadistes algériens, tunisiens, sénégalais et français qui vivent actuellement en Europe. L'homme est soupçonné d'avoir voulu tuer le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, en 2010. Comme il était sous contrôle judiciaire en France, il est passé par le Portugal en voyageant sous une fausse identité. Visiblement, il y a des failles dans le dispositif de surveillance de la police française.
"Gros gibier"

  • Cédric Labo Ngoyi Bungenda, un Franco-Congolais (RD Congo) de 27 ans, a été arrêté le 7 août à Niamey (Niger)
  • Originaire d'Asnières, il avait réuni une forte somme d'argent ; il comptait passer au Nord-Mali et rejoindre Aqmi
  • La police française a exigé et obtenu qu'il soit expulsé vers Paris.
Autre candidat français au jihad : le 7 août, un Franco-Congolais de 27 ans, Cédric Labo Ngoyi Bungenda, a été arrêté à Niamey pour une pécadille : une tentative d'achat de faux permis de conduire. Mais très vite les policiers nigériens ont flairé le « gros gibier ». Sa tactique, c'était l'immersion au Niger, avant de tenter le passage au Mali. Arrivé à Niamey quelques semaines plus tôt en provenance d'Asnières, près de Paris, cet animateur scolaire avait loué une maison et acheté un véhicule 4x4. Au cours de son interrogatoire, il a avoué qu'il voulait se rendre à Tombouctou pour porter assistance aux combattants d'Aqmi. Entre-temps, son ordinateur et son téléphone portable ont « parlé ». L'homme a été rapidement expulsé vers la France, qui le réclamait avec insistance. Objectif : exploiter ses informations afin de démanteler un éventuel réseau terroriste.
Belle somme
Est-ce l'effet Mohamed Merah ? Les candidats français au jihad se multiplient. Plus inquiétant encore, ce ne sont pas des « loups solitaires ». Avant de quitter la France, Labo Ngoyi Bungenda avait sollicité discrètement sa famille et quelques amis de sa cité pour réunir une belle somme d'argent.
France : projet de loi relatif à la sécurité et à la lutte contre le terrorisme
« Un Français parti s'entraîner dans un camp, même s'il n'a commis aucun acte répréhensible en France, même s'il n'a pas grandi sur le territoire français, pourra être poursuivi pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, punie de 10 ans de prison et de 225 000 euros d'amende. »
Adopté par le Sénat le 16 octobre dernier.
Comment tarir la source ? « S'il n'est pas passé par la case prison, ce type d'individu est difficile à détecter », confie une source bien informée. « D'autant qu'il appartient à une communauté sur laquelle les services français ont peu travaillé. Jusqu'à présent, ils donnaient la priorité aux Franco-Maghrébins. Ce n'est que depuis quelques mois qu'ils s'intéressent aux Franco-Africains. »
Invisibles au départ, ces candidats au jihad peuvent l'être aussi à l'arrivée. Grâce à leurs deux passeports, certains binationaux franchissent allègrement les frontières et peuvent envisager de faire des allers-retours meurtriers entre la France et le Sahel. « Pour brouiller les pistes, certains débarquent à Dakar ou à Abidjan, et rejoignent le Nord-Mali par des bus régionaux », explique une source proche d'un service de renseignements d'un pays d'Afrique de l'Ouest. « Pour l'instant, nous n'avons pas découvert de réseau qui facilite leur voyage. Mais plusieurs apprentis jihadistes partent avec une adresse en poche. C'est souvent un membre de leur famille qui est déjà au Nord-Mali et qui se porte garant de leur engagement pour le jihad. Sinon, Aqmi les soupçonne d'être les agents infiltrés d'un service occidental, et ils risquent de passer un mauvais quart d'heure. »
La mort de Mohamed Merah le 21 mars, la chute de Gao le 31 mars... A priori, ces deux événements n'ont rien à voir, mais aujourd'hui ils font sens dans la tête de quelques fous de Dieu. Y a-t-il actuellement au Sahel des « disciples » de Merah qui cherchent à commettre des attentats en France ? Un proche des services français confirme que « le potentiel est là ». 
Des Français s'étaient déjà fait remarquer au Maghreb...
Les Français qui partent faire le jihad au Sahel, c'est nouveau. Mais au Maghreb, non. Le 24 août 1994, deux touristes espagnols sont assassinés dans un hôtel de Marrakech. Six mois plus tard, Stéphane Aït Idir (23 ans, Franco-Algérien) et Redouane Hammadi (24 ans, Franco-Marocain) sont condamnés à la peine capitale, et sont toujours aujourd'hui dans le couloir de la mort au Maroc. Trois de leurs camarades franco-marocains (Kamel Ben Akcha, Abdessalam Garouaz et Abderrahmane Boujdeli) purgent, eux, une peine de prison à vie. Tous venaient du même quartier de la banlieue parisienne, la cité des 4 000 à La Courneuve.
Le 16 mai 2003, quarante-cinq personnes périssent dans une série d'attentats-suicides à Casablanca. Quatre mois plus tard, Richard Robert, un Français de 31 ans, est condamné par la justice marocaine à la réclusion criminelle à perpétuité. « L'émir aux yeux bleus », fils d'un ouvrier en verrerie de la région de Saint-Étienne (est de la France), s'était converti à l'islam dès l'âge de 18 ans. En 2009, il déclarait à Jeune Afrique qu'il renouait avec « sa foi catholique et son identité française ». En mai dernier, il a obtenu son transfert dans une prison française, où il espère aujourd'hui une remise de peine. CBo. .


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Azawad : rudes combats autour de Ménaka - TAMAZGHA le site berbériste

Azawad : rudes combats autour de Ménaka
mardi 20 novembre 2012
par Masin
Après la défaite cuisante qu’a essuyé le Mouvement pour l’unicité du jihad en Afrique de l’ouest (MUJAO) près d’Ansongo par les troupes du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) le 16 novembre, les hordes islamistes présentes dans l’Azawad par la volonté de certains États ont convergé le 19 novembre vers Ménaka, l’un des bastions du MNLA. Selon des sources militaires du MNLA, ce sont pas moins de quatre-vingt pick-up transportant plusieurs centaines de djihadistes décidés à en découdre avec un mouvement qui dérange. Il faut dire que si les terroristes islamistes viendraient à bout du MNLA, cela ne laisserait aucun doute sur l’opportunité de l’intervention militaire dans l’Azawad. C’est ce qui expliquerait en partie l’attitude de l’AFP, via notamment son correspndant local préféré en Afrique, en la personne de Serge Daniel, qui n’hésite pas à verser dans le mensonge et la désinformation en annonçant la victoire du MUJAO sur le MNLA lors des combats d’Ansongo le 16 novembre.


Depuis le matin du 19 novembre, des affrontements violents ont lieu entre les djihadistes [1] MUJAO, AQMI et BOKO-HARAM et les combattants du MNLA stationnés à Ménaka. Un communiqué du MNLA, daté du 19 novembre, donne un bilan des combats de la journée annonçant que les forces du MNLA ont détruit huit véhicules appartenant aux islamistes et ont récupéré deux autres. Les combattants du MNLA auraient tué dix hommes parmi les djihadistes qui ont enregistré plusieurs blessés. Le MNLA, selon e même communiqué, déplore un mort et quatre blessés.

Cette bataille qui s’annonce rude sera certainement déterminante pour la suite des évènements dans l’Azawad. Le MNLA est plus que jamais déterminé à emporter cette bataille qui lui permettra d’entamer l’action de nettoyage de l’Azawad de ces énergumènes qui empestent le pays.



La Rédaction.



Solidarité avec les Touaregs de l’Azawad...

La police enquête sur les activités des autonomistes kabyles à Alger | Actualité

La police enquête sur les activités des autonomistes kabyles à Alger

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Par Le Matin | Il y a 4 heures 30 minutes | 1454 lecture(s) | Réactions (0)
Les tags réalisés par des militants autonomistes kabyles à Alger ont suscité de l’inquiétude chez les services de sécurité algériens, qui ont lancé, aussitôt l’information rendue publique, une enquête.
Des tags qui irritent la police. Photo Siwel. Des tags qui irritent la police. Photo Siwel.
La police est sur les dents à Alger. Cette fois, non pas pour cause d'une éventuelle menace d'attentat terroriste, mais pour les tags appelant au boycott des élections locales signés des militants du Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie.
L’information concernant le lancement d'une enquête des services de sécurité a été rendue publique aussi bien par des citoyens de la cité Puits des Zouaves à Bouzarèah (banlieue d'Alger), que par des titres de presse réputés proches du pouvoir et des services de sécurité. 
Ces sources précisent que depuis le début de la campagne électorale, plusieurs jeunes Kabyles d’Alger font objet de surveillance de la part des policiers. "La police ne veut pas avoir affaire à des militants autonomistes en plein cœur d’Alger", souligne un des résidents de ce quartier. Autrement dit, Alger est la cité interdite à toute protestation.
Ce jeune militant a ajouté : "Nous sommes déterminés à mener le combat de la Kabylie même ici à Alger pour dire que les Kabyles résidant en dehors de la Kabylie adhérent à l’idée d’un statut particulier pour la région". 
Concernant cette enquête des services de sécurité, ces militants estiment que "ça sera un cou)p d’épée dans l’eau", étant donné que "les vrais enjeux résident ailleurs" et que le pouvoir "ne pourra jamais faire taire un mouvement aussi fort que le MAK et le GPK". Ces militants ont tenu, en fin de discussion à rendre un vibrant hommage à M. Ferhat Mehenni, président du GPK.
Avec Siwel

Azawad : Intense combats entre les troupes révolutionnaires du MNLA et les terroristes du MUJAO à Ménaka

Azawad : Intense combats entre les troupes révolutionnaires du MNLA et les terroristes du MUJAO à Ménaka

19/11/2012 - 21:19

MENAKA (SIWEL) — Les combattants du MNLA ont affronté toute la journée les terroristes du MUJAO à Ménaka. Ces derniers auraient profité du déplacement de plusieurs unité du MNLA hors de la ville pour lancer une attaque contre les indépendantistes touaregs. A la suite des combats de la journée, les djihadistes du MUJAO n'ont pas réussit à prendre la ville de Ménaka au MNLA, contrairement aux affirmations de l'un des chefs terroristes sur les ondes de RFI.


Affiche appelant à soutenir l'Azawad et le MNLA.PH/DR
Affiche appelant à soutenir l'Azawad et le MNLA.PH/DR
Tôt ce matin, aux environs de 8h, les terroristes du MUJAO, avec de gros moyens et des renforts venus d'AQMI, ont tenté de prendre leur revanche sur le MNLA qui leur avaient infligé une lourde défaite dans la localité de Tagarangabotte, près d'Asengo, vendredi dernier.

Après plusieurs heures d'intenses combats, les combattants du MNLA maintiennent toujours les terroristes hors de la ville de Ménaka, et affirment avoir détruit une partie de leur matériel.


La cellule de communication de l'état-major militaire du MNLA déclare « être dans la ville de Ménaka » et que « leurs hommes n'avaient pas abandonné la ville, contrairement à la campagne d'intoxication médiatique menée contre leur mouvement ». Le MNLA fait état de « combats qui ont dépassé en intensité tous les affrontements qu'il a pu avoir avec l'armée malienne ».


Les terroristes du Mujao avaient semble-t-il compté sur le déplacement de plusieurs unités du MNLA hors de Ménaka pour lancer leur attaque contre ce dernier dans la ville. Oumar ould Hamaha, un des chefs du groupe terroriste a affirmé dans les colonnes de RFI vouloir « en finir une bonne fois pour toutes avec le MNLA ».


Cependant, après avoir crié victoire et célébré la mise en déroute du MNLA hors de Ménaka, Oumar ould Hamaha, a reconnu, sur les ondes de RFI « faire face à une résistance inattendue du MNLA ». De son côté, Moussa ag Assarid, assurait sur les mêmes ondes que le MLNA « contrôle toujours la ville » et dit « avoir identifié plusieurs morts dans les rangs du Mujao, ainsi que plusieurs véhicules brûlés, abandonnés sur les lieux ».


De son côté, Mossa Ag Attaher, fait état, ce soir, de « la reprise des combat aux alentours de Menaka » et affirme que « les hordes terroristes ont été chassées de l'ancien camps militaire des parachutistes de l’armée malienne qu'ils ont essayé d'occuper et qu'ils (les terroristes)ont été obligé de se replier dans la zone de Tidjefenes »


Mossa Ag Attaher fait état de pas moins de « 12 terroristes abattus par les troupes du MNLA dans l'ancien camp militaire des parachutistes maliens» affirmant qu'il s'agissait là « d'une troisième victoire militaire du MNLA contre le MUJAO, en moins de 72 heures », précisant que « Ménaka est loin de passer dans le camps terroriste contrairement aux affirmations du porte parole de la nébuleuse terroriste sur RFI ».


D'autre part, au moment où nous mettons sous presse, Moussa Ag Assarid a rendu public le communiqué du MNLA que nous publions ci-dessous:


«
 COMMUNIQUÉ MNLA n°40-CTEA du 19 novembre 2012

Bilan provisoire des combats de la journée


Ce 19 novembre, des combats se sont déroulés dans la région de Ménaka entre le MNLA et la colonne des narco-terroristes du MUJAO, renforcé par l’AQMI, partie de Gao la veille.


Les forces du MNLA ont détruit 8 (huit) véhicules et ont récupéré 2 (deux) autres du MUJAO/AQMI. Par ailleurs 10 (dix) hommes du MUJAO et de l’AQMI ont été tués. Du côté du MNLA on déplore 1 mort et 4 (quatre) blessés.


Aux dernières nouvelles, plusieurs unités du MNLA encerclent à la tombée de la nuit, le reste de la colonne du MUJAO et de l'AQMI.


Fait le 19 novembre 2012


Moussa Ag Assarid


Membre du Conseil Transitoire de l'État de l'Azawad (CTEA)

Chargé de la Communication et de
l'Information »

zp,
SIWEL 192119 NOV 12

lundi 19 novembre 2012

Algérie : le chef terroriste Cheikh Abdelnacer tué en Kabylie


Algérie : le chef terroriste Cheikh Abdelnacer tué en Kabylie

18/11/2012 - 14:20

VGAYET (SIWEL) — Un des trois terroristes tués récemment par l’Armée algérienne à Vgayet serait le responsable d’Aqmi en Kabylie.


L'AQMI bénéficie, malgré tout, de la timide réaction des services de sécutité en Kabylie. PH/DR
L'AQMI bénéficie, malgré tout, de la timide réaction des services de sécutité en Kabylie. PH/DR
L’information vient d’être confirmée pour Siwel par une source hospitalière à l’hôpital Khelil Amrane de la ville des Hammadites. Selon cette source, l’un des trois terroristes tués par l’ANP serait Makhfi Rabah, alias Cheikh Abdelnacer. Ce tristement célèbre serait le chef d’Aqmi en Kabylie. Il a été tué avec deux autres de ses acolytes.

Selon la même source, ce terroriste d’Aqmi, originaire de Boumerdes, a fait ses premières preuves avec les groupes armés aux cotés de Abdelmalek Droukdel, l’émir national d’Aqmi, avant d’être désigné chef terroriste en Kabylie.


A signaler que l’opération menée par l’armée algérienne ne visait pas cet élément.


aai

SIWEL 181420 NOV 12

Algérie : la police enquête à Alger sur les activités des militants autonomistes kabyles

Algérie : la police enquête à Alger sur les activités des militants autonomistes kabyles

19/11/2012 - 12:29

ALGER (SIWEL) — Les tags réalisés par des militants autonomistes kabyles à Alger ont suscité de l’inquiétude chez les services de sécurité algériens, qui ont lancé, aussitôt l’information rendue publique, une enquête.


Grande panique chez les services de répression algériens. PH/DR
Grande panique chez les services de répression algériens. PH/DR
L’information concernant cette enquête des services de répression algériens a été rendue publique aussi bien par des citoyens de la cité « Puits des Zouaves » à Bouzarèah, que par des titres de presse algérien réputés proches des services de sécurité.

Ces sources précisent que depuis le début de la campagne électorale, plusieurs jeunes kabyles d’Alger font objet de surveillance de la part des policiers. « La police ne veut pas avoir affaire à des militants autonomistes en plein cœur d’Alger », souligne un des résidents de la cité.


Il a ajouté que « nous sommes déterminés à mener le combat de la Kabylie même ici à Alger pour dire que les Kabyles résidents en dehors de la Kabylie adhérent à l’idée d’un statut particulier pour la région ».


Concernant cette enquête des services de sécurité, ces militants estiment que « ça sera un cou)p d’épée dans l’eau », é »tant donné que « les vrais enjeux résident ailleurs « et que le pouvoir « ne pourra jamais faire taire un mouvement aussi fort que le MAK et le GPK ».


Ces militants ont tenu, en fin de discussion à rendre un vibrant hommage à M. Ferhat Mehenni, président du GPK.




Les tags réalisés par les militants autonomistes à Alger. PH/Siwel
Les tags réalisés par les militants autonomistes à Alger. PH/Siwel

Algérie: les gardes communaux reviennent à la charge

Algérie: les gardes communaux reviennent à la charge

19/11/2012 - 17:28

BOUIRA (SIWEL) — Les gardes communaux reviennent à la charge dans la lutte pour la reconnaissance de leurs droits et décident de saisir les instances internationales afin de poursuivre « les personnes et les instances en charge du dossier de la garde communale ». Contrairement aux terroristes « repentis», contre lesquels l'Etat avaient mobilisés les gardes communaux , ces derniers sont niés dans leurs sacrifices et leurs droits à l'indémnisation pour avoir assuré la sécurité des citoyens.


Algérie: les gardes communaux reviennent à la charge
Le mouvement des gardes communaux a décidé de porter plainte contre « les instances en charge du dossier de la garde communale ». L’annonce a été rendue publique dans les colonnes du quotidien algérien El Watan par le porte-parole de la coordination nationale des gardes communaux, M. Lahlou Aliouat.

Selon El watan, M. Lahlou Aliouat, qui s’est rendu au bureau régional de Bouira du quotidien algérien a déclaré que son mouvement était «…en contact très avancé avec des organisations humanitaires et des droits de l’homme internationales en vu de prendre en charge cette affaire. » et qu’ils avaient également « chargé un collectif d’avocats ». M Lahlou a indiqué à El Watan que la décision avait été prise le dimanche 18 novembre « en marge de la rencontre qui a regroupé les délégués venus des 36 wilayas du pays à Alger. ». Il a estimé, par ailleurs, que « Le dossier de la garde communale a été géré d’une façon anarchique » et qu’ils « exigeaient une pension dans le cadre des victimes de terrorisme ».


En effet, le pouvoir algérien a dissout le corps de sécurité des gardes communaux qui avaient affronté le terrorisme islamique de l’AIS, puis du GIA (devenu depuis, GSPC puis AQMI) durant la décennie noire ; c’est à dire au plus fort du terrorisme sanglant qu’ont fait subir les islamistes aux civiles algériens et qui s’est soldé par plus de 200 000 victimes.


Le Mouvement citoyens reproche au gouvernement algérien de ne pas avoir respecté ses engagements. El Watan rapporte que « des membres de la coordination nationale de la garde communale, reprochent aux pouvoirs publics de ne pas avoir « répondu favorablement à leurs points de revendications soulevées dans le passé concernant notamment la prise en charge sérieuse des familles des éléments victimes de terrorisme, le cas également des agents licenciés et plusieurs problèmes liés essentiellement au devenir des agents qui n’ont pas rejoints les entreprises publiques et le corps de l’armée nationale, comme il a été décidé par les pouvoirs publics à leur tête le ministère de l’intérieur ».


Toujours selon El Watan, « M Lahlou rapporte que des milliers d’agents, désarmés par les services de sécurités se retrouvent sans emploi, bien que l’Etat s’était engagé à leur procurer des postes de travail dans les entreprises publiques ».


Le pouvoir algérien, devenu gravement amnésique, ne semble pas se soucier des milliers de citoyens qui ont répondu à l’appel de la création de « groupes d’autodéfense » en1994 dans le but d’asssurer la sécurité des citoyens, sensé être du ressort exclusif des corps de sécurité algériens.


Ces groupes d’autodéfense avaient été tellement efficace qu’en 1996, le régime algérien les a officialisés par un décret portant création de la garde communale. Ces éléments de la garde communale seront systématiquement sollicités par les unités de la police, de la gendarmerie et de l’armée algérienne dans la lutte contre le terrorisme.


Ironie du sort, aujourd’hui ce sont les terroristes qui ont massacré les civils algériens durant plus de 10 ans qui sont indemnisés et protégés par les institutions de l’Etat à travers la loi scélérate de la « concorde civile ».


Ceux qui ont assuré la sécurité des citoyens, 10 années durant sont priés de rentrer bien sagement chez eux sans aucune prise en compte du sacrifice auquel ils ont consenti, tandis que les terroristes que l’on nomme « repentis » sont rentrés chez eux avec la garantie d’une indemnisation, un casier judicaire vierge et l’assurance de ne pas être importunés par les victimes du terrorisme.


zp,

SIWEL 191728 NOV 12

Un pédophile candidat aux élections locales à Tizi Ouzou | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


Un pédophile candidat aux élections locales à Tizi Ouzou


On aura tout vu avec cette élection qui s’apprête à se tenir le 29 novembre prochain.
Des candidats analphabètes, aux petits maraudeurs qui visent les strapontins de misère, on découvre, le sang glacé dans les veines des profils qui méritent d’être ailleurs que sur une liste électorale, comme celui d’un pédophile.

19/11/2012 - 14:42 mis a jour le 19/11/2012 - 16:36 par La Rédaction

Le scandale est tel que c’est toute cette élection qui ne suscite aucun intérêt qui en prend un sacré coup.
En effet, un candidat sur une liste indépendante à Tizi Ouzou, répondant au nom de B. Ramdane, qui exerce comme fonctionnaire à l’APC de Tizi Ouzou, est nommément accusé par le Réseau Algérien pour la Défense des Droits de l’Enfant, Nada, d’être coupable d’actes de pédophilie commis sur deux enfants, répondants aux initiales Anis B. et Abacha B., issus de familles démunies, et que le monstre soudoyaient par des cadeaux et autres sommes d’argent.
Ces deux enfants sont issus du même village que le pédophile qui, toute honte bue, montre son portrait accroché partout.
Dans une correspondance adressée au ministre algérien de la justice, et dont nous détenons une copie, le réseau Nada qui a reçu les témoignages et les dépositions de nombreux villageois, affirme que l’accusé entrainait ses victimes dans les bois pour assouvir ses instincts sexuels.
Le réseau Nada qui a donc saisi le ministre de la justice et garde des sceaux demande à ce que des mesures soient prises contre cet individu. Cette histoire est d’une extrême gravité. Le profil de ce candidat aux élections locales renseigne sur la descente aux enfers de la chose politique.
Dans une commune du nord, un autre candidat sur une liste FLN a fait de la prison pour trafic de fausse monnaie. Il est en, en plus du fait, qu’il soit un analphabète, classé en pôle position sur cette même liste, au deuxième rang.
La Rédaction

samedi 17 novembre 2012

Vol chez Décathlon : 2 volleyeuses exclues, la fédération se déjuge après avoir parlé de mensonges | DNA - Dernières nouvelles d'Algérie

La mémoire de Farid Ali honorée | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

Inauguration d’une stèle à Ikhelfoune dans la commune de Bounouh ( Tizi Ouzou)

La mémoire de Farid Ali honorée

De Tizi-Ouzou, Saïd Tissegouine
Dans son discours, le président du MAK a su cerner et placer dans sa véritable dimension la personnalité de l’auteur « Aymma Sver Ourtsrou ». « Farid Ali, dira à titre de préambule M. Bouaziz Aït-Chebib, est le précurseur de la chanson algérienne en général, kabyle en particulier ».
17/11/2012 - 20:09 mis a jour le 17/11/2012 - 20:04 par Saïd Tissegouine
Il y a eu grande foule ce matin au village Ikhelfoune, dans la commune de Bounouh (Tizi-Ouzou). Le motif de ce grand rassemblement populaire est d’une importance incontestable. En effet, l’événement a porté sur l’inauguration de la stèle érigée à la mémoire de Farid Ali, célèbre chansonnier kabyle et auteurs de nombreux chants patriotiques et antiennes bien kabyles.
Parmi les personnalités présentes à ce rendez-vous que d’aucuns qualifient de mémorable, figurent naturellement la famille militante et patriotique du Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK), à sa tête M. Bouaziz Aït-Chebib, la mère du Rebelle, na Aldjia, le chanteur Rachid Alioui, rentré spécialement de France pour assister à cette manifestation, le représentant de l’association « Tagmat » de Lyon, appelé Dallil et tant d’autres personnalités de différents horizons. Le geste inaugural de la plaque d’épitaphe a été exécuté par na Aldjia. A cette occasion, la mère du Rebelle prononcera un petit discours de circonstance. L’autre volet de la cérémonie inaugurale a été traduit par une succession de prises de parole. Dans son discours, le président du MAK a su cerner et placer dans sa véritable dimension la personnalité de l’auteur « Aymma Sver Ourtsrou ».
« Farid Ali, dira à titre de préambule M. Bouaziz Aït-Chebib, est le précurseur de la chanson algérienne en général, kabyle en particulier ». L’assistance, nombreuse et attentionnée entend ensuite de la bouche du président du MAK que « Ferhat et Lounès Maoub intellectuellement et artistiquement le pur produit de son école (feu Farid Ali ndlr) et sont, par conséquent, les continuateurs de son œuvre ». « Imma Azizen ourtsrou qui est une chanson indissociable avec la lutte pour la liberté, explique encore l’orateur, est connue même au-delà des frontières algériennes et cela bien avant Avava Inouva ».
Dans son témoignage, le président du MAK met encore en avant l’implication active de Farid Ali dans le combat libérateur de l’Algérie vis-à-vis de la France et pour l’émancipation de l’identité berbère après l’indépendance du pays. « Du PPA- MTLD jusqu’à l’Académie Berbère en passant par le FLN, Farid Ali a toujours été un militant incorruptible et intraitable sur la question intraitable. D’ailleurs, c’est le premier chanteur à avoir intégré le mot « Amazigh » dans l’un de ses chants », explique M. Bouaziz Aït-Chebib avant de conclure : « Même si l’Algérie indépendante fait tout pour l’effacer de la mémoire dite « nationale », Farid Ali demeure et restera à jamais dans la mémoire du peuple kabyle comme un exemple, une référence et une inspiration pour les générations futures.
La fin de la manifestation fut marquée par l’appel du comité du village à l’adresse de Dallil et H’cène Chirifi pour faire le dépôt d’une gerbe de fleurs sur le tombeau marbré de celui qui passa toute sa vie à chérir la terre de ses ancêtres et connu sous le nom de Farid Ali.
Saïd Tissegouine