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samedi 2 mars 2013

Soutien aux grévistes de la faim de l’Institut supérieur des métiers des arts du spectacle | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


Ainsi, la première résolution "culturelle" de la nouvelle année consiste à fermer l’Institut des Beaux Arts. Les services de Khalida Toumi s’attaquent aux futurs artistes en tentant de les museler et en leur ôtant toute liberté de création, synonyme d’une société qui évolue.
02/03/2013 - 20:01 mis a jour le 02/03/2013 - 20:01 parBouaziz Ait Chebib

TIMANIT I TMURT N YIQVAYLIYEN
MOUVEMENT POUR L’AUTONOMIE DE LA KABYLIE

La corruption, la violence, la répression et l’intimidation constituent les points cardinaux du programme du régime algérien qui à l’image de tous les régimes coloniaux, s’acharne contre la culture qu’il considère, et à juste titre, comme un des éléments décisifs entraînant la chute des régimes illégitimes.
Bourrage des crânes, verrouillage médiatique, violations des droits élémentaires, la machine répressive de Bouteflika et ses parrains militaires redouble de férocité et d’ingéniosité pour asseoir l’ignorance couplée au fanatisme religieux, condition siné-qua-non pour duper les citoyens et les amener à un état de déliquescence sans retour possible.
Ainsi, la première résolution "culturelle" de la nouvelle année consiste à fermer l’Institut des Beaux Arts. Les services de Khalida Toumi s’attaquent aux futurs artistes en tentant de les museler et en leur ôtant toute liberté de création, synonyme d’une société qui évolue. En parfaite exécutante des basses besognes du clan d’Oudjda, Khalida Toumi, avec le zèle qui caractérise les kabyles de service, emboîtant le pas à son homologue Ouyahia, se montre plus royaliste que le roi en accomplissant la mission infâme de réprimer et de renvoyer, en toute illégalité, les étudiants du seul institut spécialisé en arts dramatiques en Algérie.
Cette attitude scélérate nous renseigne, si besoin est, sur les desseins obscurantistes du régime algérien à travers sa politique anti-culturelle qui n’a d’autre but que d’asservir les peuples d’Algérie à travers une dépersonnalisation active, entamée par la colonisation française.
Le MAK qui élève la culture au rang des premiers besoins de l’Homme, condamne cette atteinte à la dignité des étudiants, apporte son soutien indéfectible aux grévistes de la faim et indexe les instances internationales qui demeurent inertes face à l’un des régimes les plus corrompus, racistes et dictatoriaux de la planète.
Kabylie, le 03 mars 2013
Bouaziz Ait Chebib, président

Mouloud Mammeri: images d'un colloque international à la Maison de la culture - YouTube


Publiée le 2 mars 2013
Kabylie - Culture - Université
Un colloque scientifique de deux jours à Tizi-ouzou sur l'oeuvre de Mouloud Mammeri
Tizi-ouzou, 2 mars 2013 - Un Colloque scientifique sur l'œuvre de Mouloud MAMMERI au titre un peu alambiqué '' «De la Voix à la Lettre ou le dialogue des cultures : du particulier à l'universel, du Même à l'Autre à travers Soi» a débuté samedi à la Maison de la culture de Tizi-ouzou qui porte son nom. Il est question au cours de ce colloque, de deux jours et qui se déroulait samedi en français, de beaucoup de conférences sur la vie et l'oeuvre de Mouloud Mammeri. L'évènement est organisé par la direction de la culture et la Maison de la Culture « Mouloud Mammeri » en collaboration avec l'Université « Mouloud Mammeri » de la wilaya de Tizi-Ouzou. Une exposition se tenait en même temps dans le hall de la grande salle où se tiennent les travaux du colloque. Mouloud Mammeri a été à l'origine d'un renouveau de la culture kabyle et amazighe en général. Il est né le 28 décembre 1917 à Taourirt Mimoun, dans la région des Ath Yenni. Il est décédé dans un accident de la route le 26 février 1989 à in Defla. Son oeuvre est composée de romans et d'ouvrages scientifiques et de recherche dont les plus connus sont la colline oubliée, le sommeil du juste, Poèmes kabyles anciens, Les iséfras, Machaho, l'Opium et le bâton, Innayas Cheikh Mohand et Tajarumt netmazight.(BMS)

Belkacemi Mohand Said - 0772.13.88.88 - kabylienews@yahoo.fr
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Vers l'indépendance de la Kabylie et de toutes les nations sans État !


Vers l'indépendance de la Kabylie et de toutes les nations sans État !

sam, 2013-03-02 16:46 -- Anzar Djabri
Au nom de ma p'tite personne, en tant que simple citoyen de ce bas bas-monde, je voudrais émettre à l'attention de qui de droit les dix points qui vont suivre :

Primo, je salue les différentes initiatives positives des uns et des autres qui vont, sans tergiversation aucune, dans le sens de la fondation d'un État "kabyle" amazigh et souverain.

Secundo, je salue les actions entreprises pour le soutien de l'État de l'Azawad et de ses populations.

Tertio, je salue, particulièrement, les initiatives positives de Ferhat, notamment l'appel à la confection d'un symbole distinctif pour le futur État "kabyle", en l’occurrence un drapeau. Nous ne sommes pas obligés d'être d'accord avec lui sur tout pour reconnaître la justesse de certaines de ses démarches. Je fais abstraction de tout ce que je peux lui reprocher – une tonne de choses, et je le soutiens dans ce que j'estime être bon et juste. Le temps n'est pas aux litiges futiles mais à l'union constructive.

Quarto, ne pas reconnaître les bonnes initiatives et ne pas soutenir ce qui va dans le sens de ses propres convictions, c'est faire preuve d'une infinie fausseté.

Quinto, un frère est un frère et le linge sale se lave en famille.

Sexto, une grande organisation fédératrice amazighe devrait être créée. Ce serait la renaissance du MCB. Pour ce faire, on devrait organiser un grand congrès amazigh réunissant tous les acteurs positifs. Il faudrait aller au delà de la politique. Ce qui compte c'est la cause, si cause il y a.

Septimo, on devrait, aussi, aller vers la création d'une organisation internationale, parallèle à l'ONU, pour défendre les droits innés des nations sans État.

Octavo, toute armée locale sera isolée, discréditée et anéantie par les néo-colonisateurs qui font la pluie et le beau temps dans ce bas bas-monde.

Nono, si l'on sème le vent, s'attend-on à récolter du blé ?

Decimo, trop de mal a été fait entre des gens prétendant défendre les mêmes principes. Nous devons transcender tous nos maux qui nous gangrènent et nous empêchent de nous entendre sur quelque chose.
Si cette tendance se poursuit, les siècles avenir diront ceci : Il y avait un peuple ici qui était incapable de fonder un État depuis ses premiers pas en Afrique du Nord jusqu’à sa mort.

Mes salutations fraternelles à toutes celles et à tous ceux qui sèment le bien et l'espoir et mes révérences particulières aux femmes et aux hommes de terrain !

Bien cordialement,
Anzar Djabri,
Indépendantiste et désobéissant amazigh

Montréal,
Le 28 février 2013

A Genève, le CERD épingle l'État algérien sur la question amazighe... - TAMAZGHA le site berbériste


A Genève, le CERD épingle l'État algérien sur la question amazighe...
Le CERD rend public ses recommandations.
samedi 2 mars 2013
par Masin
Dans ses observations finales sur le rapport présenté par l’État algérien, le CERD pointe plusieurs discriminations dont sont victimes Imazighen ainsi que leurs langue et culture. Plusieurs de ses recommandations portent justement sur la question amazighe.


Tamilla Aït-Ali (Tamazgha) au Palais des Nations

Le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale (CERD) a clos les travaux de sa quatre-vingt-deuxième session le 1er mars 2013. Depuis le 11 février, début de la session, le CERD a eu à examiner les rapports de l’Etat algérien, de la Fédération de Russie, du Kirghizistan, de la Slovaquie, de Maurice, de la Nouvelle-Zélande et de la République dominicaine.

Le Comité a eu à adopter ses observations finales pour la présente session concernant l’application par de la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale par les sept pays susmentionnés.

Au cours de la session, le Comité a tenu deux réunions publiques informelles avec des représentants d’organisations non gouvernementales, parmi lesquelles fait partieTamazgha, au sujet des situations prévalant dans des pays dont les rapports figuraient à l’examen de la présente session.

Les 13 et 14 février, le CERD a examiné les quinzième à dix-neuvième rapports périodiques de l’Algérie (CERD/C/DZA/15-19), présentés en un seul document, et le 25 février 2013, il a adopté les observations finales concernant l’Etat algérien, rendues publiques le 1er mars.

Plusieurs sujets d’inquiétude ont été exprimés par les experts du CERD et al question amazighe a été largement évoquée dans les observations finales du CERD.
Ainsi, "nécessité d’établir des statistiques sur la composition ethnique s", "promotion de la langue amazighe", "Promotion des droits économiques, sociaux et culturels des Amazighs", "Droit d’utiliser les prénoms amazighs" et "Situation des femmes, en particulier amazighes" apparaissent dans les préoccupations du CERD.

En effet, l’État algérien refuse toujours de fournir les statistiques de la composition ethnique de la "société algérienne" et ce malgré l’insistance du CERD sur l’importance de de telles statistiques. Pourtant cette exigence fait partie des principes directeurs pour l’établissement des rapports présenté au CERD. En 2001 déjà, lors de sa 58ème session, le CERD avait demandé à l’État algérien de fournir des données estimatives sur la composition de la population.

Concernant la promotion de la langue amazighe, le CERD "se dit préoccupé par l’information faisant état du nombre insuffisant d’enseignants qualifiés et de matériel didactique ainsi que de la suppression de cet enseignement dans plusieurs communes. Il regrette aussi que la langue amazighe n’est pas encore reconnue comme langue officielle l’excluant ainsi de la sphère publique telle que l’administration ou l’appareil judiciaire malgré son statut de langue nationale". Le Comité semble bien prendre en compte les informations que Tamazgha lui a fournies dans son rapport. Dans ses observations finales, le CERD encourage ardemment l’État algérien à "assurer l’enseignement de la langue amazighe à tous les niveaux d’éducation et instituer la langue amazighe comme langue officielle en vue de renforcer sa promotion sur toute l’étendue du territoire". Dans son rapport, Tamazgha a montré que moins de 2,15% des élèves scolarisés dans les écoles algériennes bénéficient de l’enseignement de la langue amzighe.

A propos du Haut-commissariat à l’amazighité (HCA), le CERD se dit préoccupé par le manque d’information sur la consultation et la participation des Amazighs à ses activités ainsi que sur leur impact réel dans la promotion des droits des Amazighs. C’est pourquoi l’instance onusienne recommande que le rôle et les activités du HCA soient renforcés tout en s’assurant que ces activités soient menées pour et avec les Amazighs dans le respect de leurs droits et libertés.

La question des prénoms amazighs interdits par certaines administration d’état civil algériennes n’a pas échappé aux experts du CERD qui se sont dit préoccupés du fait que dans certaines communes, les officiers de l’état civil refusent de procéder à l’enregistrement des prénoms amazighs sous prétexte qu’ils ne figurent pas sur "la liste des prénoms à caractère algérien". Le Comité recommande à l’État algérien de "prendre les mesures nécessaires pour assurer qu’en fait et en droit tous les Algériens aient le libre choix des prénoms de leurs enfants et puissent les inscrire auprès de l’officier de l’état civil sans discrimination aucune".
A ce propos, la délégation algérienne qui s’est rendue à Genève, et par la voix du représentant du HCA, Hachemi Assad, a déclaré que le HCA est entrain de travailler sur une liste de 500 prénoms amazighs qui seront rajoutés à la liste déjà existante de "prénoms à caractère algérien". Mais le problème demeurera puisque les prénoms amazighs ne sauront être limités à 500 ou même 1000 prénoms. Et qu’en sera-t-il des parents qui voudront inventer de nouveaux prénoms à donner à leurs nouveau-nés ?

Le CERD recommande à l’État algérien de poursuivre ses efforts visant à promouvoir les droits des femmes, en portant une attention particulière aux femmes amazighes. En effet, les membres du CERD sont inquiets que "les femmes amazighes sont exposées au risque d’une double discrimination basée sur l’ethnicité et le genre".

. Enfin les membres du CERD se sont dits inquiets "de la persistance des stéréotypes racistes et parfois des discours haineux contre les Amazighs, les demandeurs d’asile, les réfugiés et les Africains sub-sahariens".

Dans la salle des conférences du Palais Wilson, lors de l’audition de la délégation algérienne

Il est par ailleurs à déplorer que le CERD n’a pas évoqué les discriminations religieuses qui sont pourtant nombreuses. Rien que Tamazgha dans son rapport a pointé des discriminations graves qui figurent pourtant dans les textes législatifs algériens (l’exemple de la Kafala ou encore la réglementation régissant le mariage des algériennes à des étrangers). Il est facile à comprendre, même sans les éléments fournis dans le rapport deTamazgha, que l’État algérien est un État où règne l’hégémonie de l’islam et où les non-musulmans ne sont pas les bienvenus. (voir rapport de Tamazgha, pages 16 et 17)

Même si l’injustice et la discrimination que subissent Imazighen ne se résument pas à ce que le CERD a pointé du doigt, mais il faut reconnaître que les experts de cette instance onusienne ont mis mal à l’aise la délégation du gouvernement algérien qui s’est rendue à Genève pour dire que "tout va bien en Algérie", et leurs observations finales montrent à quel point l’État algérien est anti-amazigh.

Ceci étant dit, ce ne sont pas les recommandations du CERD ou d’une quelconque instance internationale qui pourront changer le sort des Imazighen qui sont les seuls à même de pouvoir renverser la situation qui règne en Afrique du Nord et aller vers la libération de leur territoire injustement occupé par des régimes arabo-musulmans qui ont programmé l’éradication de l’amazighité. Seul un véritable combat de libération nationale est en mesure de conduire à la fin des injustices qu’Imazighen subissent depuis des siècles. Ce qui ne nous empêche pas d’accueillir avec satisfaction les recommandations du CERD, et d’autres organes, qui interpellent l’État algérien, ou d’autres États d’ailleurs, sur la question amazighe.

Masin Ferkal.
Observations finales et recommandations du CERD sur le rapport de l’État algérien