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vendredi 8 juin 2012

Le MAK installe la section d’Ath Hamdoune

Le MAK installe la section d’Ath Hamdoune


Le MAK installe la section d’Ath Hamdoune
08/06/2012 - 19:56


TUVIRET (SIWEL) — Une délégation de l’exécutif du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) conduite par son président, Bouaziz Ait Chebib, s’est déplacée dans le village d’Ath Hamdoune dans la commune de Aghbalou, département de Tubirett, et ce dans le but d’installer la section locale du mouvement.


M. Bouaziz Ait Chebib qui a fait un bref exposé historique de la lute identitaire kabyle a rappelé a l’assistance quelque points sur le bilan des activités du MAK depuis sa création a ce jour, clôturant son intervention par un hommage au président du Gouvernement provisoire Kabyle (GPK), M. Ferhat Mehenni pour a-t-il dit « son courage, sa détermination et son dévouement à la cause Kabyle » et confirmé « le soutient totale du Mak pour le GPK dans ses démarche pour internationaliser la question Kabyle ». 


La parole fut ensuite prise par le président par intérim de la fédération du MAK en France, Abdenour Aouchiche, qui a son tour a profité de l’occasion pour donner quelques recommandations aux militants de la nouvelles section ? 


Farid Djenadi, secrétaire général du MAK, a affirmé pour sa part que « le peuple Kabyle a toujours été le premier à combattre les différents colonisateurs » et que « lui seul pourra libérer la Kabylie ». 


Le président du MAK a ensuite procéder à l’installation de la section, en expliquant les tâches à accomplir pour chaque responsable de la section dont le président est Hafid BOURAI. 


uz 
SIWEL 081950 JUIN 12

Offensive antiterroriste en Kabylie : Des Mig appelés à la rescousse | Algérie 1

Offensive antiterroriste en Kabylie : Des Mig appelés à la rescousse | Algérie 1

Offensive antiterroriste en Kabylie : Des Mig appelés à la rescousse

Par Lila Ghali | 05/06/2012 | 20:24
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Info Algérie1 : La lutte antiterroriste en Kabylie sera renforcée pour une durée indéterminée,  jusqu’à l’élimination des terroristes retranchés dans leurs caches, a indiqué ce mardi une source sécuritaire à Algérie1, alors qu’une opération de grande envergure a été lancée aujourd’hui à l’aube dans les maquis coincés entre les wilayas de Tizi Ouzou et Bejaïa.


Des moyens matériels « adéquats et adaptés » ont été dépêchés dans la zone pour les besoins de cette nouvelle offensive contre les irréductibles de l’ex-GSPC devenu Al Qaida au Maghreb Islamique(AQMI) a, encore précisé la même source.


Des Mig ont été même appelés à la rescousse pour la première fois en Kabylie dans le cadre d’une opération antiterroriste. Les militaires ont  quadrillé toute  la zone étendue entre l’Akfadou et Yakouren par d’importants effectifs humains au sol, notamment les zones susceptibles de servir de couloir échappatoire pour les terroristes.


De mémoire d’habitants de la région, jamais un tel dispositif sécuritaire n’a été déployé depuis l’apparition du phénomène du terrorisme en Algérie au début des années 90. Un haut gradé du commandement de l’ANP a été dépêché dans la zone pour diriger et coordonner les opérations selon la même source qui n’a pas manqué de souligner que l’offensive en question a nécessité des moyens « spécifiques » et « diffère des précédentes » d’où les chances qu’elle soit couronnée de succès.


Même le brouillage des réseaux de la téléphonie mobile était devenu nécessaire afin de contrecarrer d’éventuelles ripostes des terroristes qui utiliseraient des engins explosifs déclenchés à distance à l’aide de téléphones portables pour freiner la progression des forces de sécurité au sol.

Mali : Iyad Ag Ghali, la charia à tout prix | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

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Mali : Iyad Ag Ghali, la charia à tout prix
AQMI(625) - charia(87) - azawad(33) - Iyad Ag Ghali(28)

07/06/2012 à 10h:25 Par Malika Groga-Bada      
Le meneur des mouvements de 1990 et 2006 (à g., turban blanc), à Bamako, en 2003. © Reuters
Le fondateur du groupe Ansar Eddine, Iyad Ag Ghali, exige l'instauration d'un régime islamique rigoriste dans le nord du Mali. Quitte à faire échouer l'alliance nouée avec la rébellion touarègue laïque du MNLA.
Au sein du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), la colère gronde. « On a fait des concessions en acceptant un État islamique, s'emporte un membre du mouvement sécessionniste. Maintenant, c'est à lui de faire des efforts. » « Lui », c'est Iyad Ag Ghali, fondateur du groupe islamiste Ansar Eddine. Au MNLA, on était sûr que cet enfant des Ifoghas, de la tribu Irayakan, reviendrait au bercail sans conditions. Las, au contact des salafistes d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), il a changé.
Désormais, celui qui se fait appeler Abou Fadil exige un État de l'Azawad wahhabite, dirigé selon les principes les plus rigoristes de la loi islamique. Ne s'exprimant plus qu'en arabe, il a tendance à prendre de haut ceux qui ont adopté la langue des mécréants. Au lieu de rompre avec ses alliés d'Aqmi, il propose à présent de leur faire une petite place dans la région. Des positions qui ont conduit, le 1er juin, à la rupture : en grande majorité favorable à un islam tolérant, le MNLA a récusé le protocole d'accord scellant la fusion avec Ansar Eddine. « On se bat pour la démocratie, pas pour [l'intégrisme], maugrée Nina Wallet Intalou, l'une des principales figures du MNLA, exilée en Mauritanie. Il est hors de question que je sois obligée de porter le niqab, ce n'est pas notre culture ! »
Légion verte
Comme beaucoup d'autres Touaregs, rebelles d'hier ou d'aujourd'hui, elle ne reconnaît plus le fringant « Iyad », amateur de bonne chère et de virées nocturnes. Celui qui savait parler et convaincre, « sans jamais un mot plus haut que l'autre », selon l'un des anciens de la rébellion de 1990. Et encore moins l'« Iyad » d'Abeïbara (région de Kidal), la ville où il est né, en 1958.
Fils d'un ancien guide colonial, il a arrêté ses études après l'école élémentaire, au début des années 1970. Le contexte de l'époque est difficile. La grande sécheresse de 1974 a décimé les troupeaux et contraint les populations à migrer vers de meilleurs pâturages : le Niger, l'Algérie, la Libye... C'est d'ailleurs dans ce pays qu'il touche sa première arme, enrôlé dans la Légion verte de Mouammar Kaddafi. Il fait le coup de feu en Palestine, dans la bande d'Aouzou (Tchad), au Liban aussi. Et c'est fort de son expérience de guerrier qu'en 1990, de retour au Mali, il se donne une nouvelle mission : libérer les Touaregs du joug des « Sudistes ». À la tête du Mouvement populaire pour la libération de l'Azawad (MPLA), Iyad Ag Ghali rassemble derrière lui tous les « Blancs », Touaregs et Arabes. En 2006, lorsqu'il prend la tête d'une nouvelle rébellion, il ne fait plus autant l'unanimité : les peuples du Nord sont las de la guerre. Sans compter qu'« il n'y avait que les chefs qui tiraient leur épingle du jeu », se souvient, amer, un ex-combattant.
Proximité avec les cercles salafistes
Mais Ag Ghali reste influent dans sa région d'origine. Depuis son premier séjour à La Mecque, en 2003, il passe même pour un sage. Usant de son entregent, il parvient à se faire nommer vice-consul du Mali en Arabie saoudite. Entré en fonction en 2008, il n'occupera ce poste que deux ans avant d'être rappelé à Bamako, en raison de sa « trop grande proximité avec des cercles salafistes », soutient-on dans l'entourage de l'ex-président Amadou Toumani Touré. Une proximité que le pouvoir utilisera néanmoins pour obtenir la libération d'otages, comme celle du Français Pierre Camatte en février 2010.
Soutenu financièrement par Aqmi, renforcé par les ralliements de jeunes Touaregs, Iyad Ag Ghali pourrait bien disputer au MNLA - et à son chef militaire, Mohamed Ag Najim - le leadership dans la zone. « C'est un homme de pouvoir, et il fera tout pour l'obtenir », prédisait un de ses anciens compagnons d'armes au début du conflit, en janvier. Au risque d'embraser l'Azawad ?


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