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dimanche 4 novembre 2012

Takfarinas tente de se rattraper en appelant à l'officialisation de Tamazight | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


Après avoir appelé les Algériens à voter massivement aux législatives
Le 1er novembre dernier, et lors de son passage à la radio locale de Tizi Wezzu, il a tenté de montrer qu’il est toujours attaché à sa culture amazigh et il défend toujours cette langue. Pour se faire, il a saisi l’occasion du micro tendu pour exiger l’officialisation de la langue Tamazight.
04/11/2012 - 14:03 mis a jour le 04/11/2012 - 14:02 par Izem Irath
L’appel du chanteur Kabyle Takfarinas, lancé à partir de la télévision algérienne, aux Algériens d’aller voter massivement pour les législatives de mois de mai dernier était, incontestablement, l’erreur de sa vie. Le peuple Kabyle ne lui pardonnera pas de sitôt cette « bévue ». Une campagne de dénonciation a été menée des jours durant.
Pour se ressaisir, l’enfant de Tizi Tghidadt a tenté de rectifier le tir à plusieurs reprises. Il est d’abord intervenu pour expliquer son appel et lors d’une conférence de presse d’avant gala à Tizi Wezzu, il avait dit : « que je n’ai pas appelé les gens à aller voter pour tel au tel parti, j’ai appelé juste les Algériens à aller voter ». Une excuse qui ne tient pas la route.
Le 1er novembre dernier, et lors de son passage à la radio locale de Tizi Wezzu, il a tenté de montrer qu’il est toujours attaché à sa culture amazigh et il défend toujours cette langue. Pour se faire, il a saisi l’occasion du micro tendu pour exiger l’officialisation de la langue Tamazight. « Puisqu’il réclame l’officialisation de la langue de Massinissa, pourquoi il soutenait alors le régime en place à travers ses appels au vote ? Ce régime qui s’est opposé bec et ongles non seulement à la reconnaissance de Tamazight mais aussi a tout fait pour arabiser l’Algérie.
De nos jours, rares sont les artistes Kabyles qui sont restés fidèles à leurs engagements et qui n’ont pas cédé devant le chant des sirènes
Izem Irath

Bouteflika et la visite de François Hollande : jeux et enjeux | Algérie-France - Le Matin Algérie - Presse Algérienne au Quotidien


Bouteflika et la visite de François Hollande : jeux et enjeux

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Par Le Matin DZ | 02/11/2012 14:18:00 | 4487 lecture(s) | Réactions (3)
Selon le Canard enchainé, Abdelaziz Bouteflika aurait repoussé la visite du président français, François Hollande, initialement prévue avant le mois de décembre. Les raisons de ce report seraient de gagner du temps pour entretenir des liens privilégiés avec Washington dans la démarche à adopter dans la crise malienne et de lui permettre de relancer la polémique sur la "guerre des mémoires" au moment où sa gouvernance bat de l'aile.
A Alger, François Hollande voudra tourner la page de l'ère Sarkozy
Les autorités algériennes auraient-elles demandé à la France de retarder la visite de François Hollande initialement prévue ce novembre, dans le sillage de sa visite africaine, évitant ainsi que la venue du chef de l’Etat français ne coïncide avec le 58e anniversaire du 1er novembre et que l’Algérie ne soit pas seulement une étape parmi d’autres de sa tournée africaine dans le contexte de la crise malienne, mais qu’elle apparaisse à la mesure du rôle d'"acteur incontournable" qu’on lui prête paradoxalement pour sa "solution négociée" au Nord-Mali ?
Le journal satirique français Le Canard enchaîné qui rapporte l’information précise que c’est Abdelaziz Bouteflika qui aurait repoussé l’agenda de François Hollande de novembre à décembre en dépit des signes d’amitiés forts manifestés par l’Elysée d’abord par les visites successives de ministres, entre la mi-juillet et début octobre, après la date du cinquantenaire de l’indépendance et avant le 58e anniversaire du déclenchement de la lutte armée. Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, s’est félicité des "objectifs"  atteints : "J'ai senti qu'il y avait un nouvel état d'esprit dans nos relations et que nous allons pouvoir faire beaucoup de choses en commun". Pour Yamina Benguigui, ministre déléguée chargée de la francophonie, sur les pas de Laurent Fabius, début septembre: "Le président français, François Hollande, arrive en Algérie avec "des nouveaux mots, un nouveau langage, un langage très humain""
Fin septembre, c’est à Nicole Brick, ministre du Commerce extérieur de faire de sa visite en Algérie l’opportunité pour donner un nouveau souffle à la réalisation de l'objectif que se sont fixé les autorités algériennes de diversifier l'économie nationale: "Nos deux pays font de l'emploi, une priorité. Il y a de la place dans nos deux économies pour la complémentarité" Tout en qualifiant l'Algérie de "une puissance émergente intermédiaire". 
Début octobre, lors de sa visite plus remarquée que les précédentes, Manuel Valls s’est voulu plus ferme et offensif en voulant crever l’abcès du contentieux historique mais aussi aborder de front les questions liées à la lutte antiterroriste et à la crise malienne:"On ne va s'interdire aucun sujet: la relation bilatérale, la question des déplacements, la problématique de l'immigration bien évidemment et les grands dossiers qui concernent nos départements ministériels, la lutte contre le terrorisme, qui concerne très directement la France ces derniers jours, et je sais le tribut que les Algériens ont payé au terrorisme et puis le dossier du Sahel, plus particulièrement la  crise  malienne". Il a qualifié la coopération entre les deux pays en matière de lutte antiterroriste d’"excellente" : "L'information circule, nos responsables se connaissent et leurs relations sont quotidiennes", saluant "l'engagement sans faille des autorités algériennes".
Ce dimanche 4 novembre, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, effectue, lui aussi, une visite officielle en Algérie.  Dans un communiqué rendu public, l’ambassade de France en Algérie explique que "cette visite s’inscrit dans le cadre de la préparation de la visite du président de la République et du renforcement des relations économiques entre nos deux pays". Durant son déplacement, selon la même source, Arnaud Montebourg s’entretiendra avec son homologue algérien, Chérif Rahmani, ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement.
A toutes ces visites qui dépassionnent les relations entre les deux pays en les expurgeant du contentieux historique et les situant en contrepoint des tensions et rancoeurs grossies par la visite de trois jours de Nicolas Sarkozy en 2007 sur ce contentieux même, s’ajoute le signe fort du dégel des relations par la récente reconnaissance officielle par la France des massacres du 17 octobre 1961.
Pour le Canard enchainé, donc, ces signes de détente n’ont pas suffi à Abdelaziz Bouteflika qui, rappelons-le n’a fait aucun geste politique de nature à conforter toutes ces "bonnes volontés" affichées par l’hexagone dès les premiers mois de l’élection de François Hollande. Et pour cause : aucun officiel français n’a été invité à la commémoration du cinquantenaire de l’indépendance et les appels à la "repentance" sur ses crimes coloniaux ont été réitérés à la veille du 58 e anniversaire du 1er novembre 1954. Bouteflika campe sur ses positions qui consistent à exiger de la France plus qu’une reconnaissance d’un pan de son histoire (le 17 octobre 61) mais celle de tous ses crimes coloniaux. L’espoir de tourner la page de l’Histoire, ainsi que l’avait souhaité l’ex Président Jacques Chirac à Alger, en 2003 et 2006, bute, à nouveau, sur la position rétive d’Abdelaziz Bouteflika qui s’emploie à relancer la polémique de la "guerre des mémoires" au moment où sa gouvernance bat de l’aile.
La dernière déclaration de Laurent Fabius préconisant avec Alger un "Partenariat stratégique" au lieu et place du "Traité d’amitié" de Jacques Chirac a davantage enfoncé le clou en faisant réagir Mourad Medelci dans le contexte du 58e anniversaire du 1er Novembre, promettant, avec une connotation de défi, une réponse officielle d’Alger "incessamment" (avant la visite de François Hollande).
Le journal français  rapporte, en citant plusieurs conseillers de l’Elysée, que lors de sa première visite d’Etat en Algérie, François Hollande "espérait" convaincre Bouteflika de ''pas rester les bras croisés'' face aux groupes terroristes armés d’Al Qaïda au Maghreb islamique qui contrôlent le nord du Mali. Mais, commente la même source,  les Américains  ont accompli cette tâche avant lui, citant la présence à Alger du commandant en chef US de l’Africom, le général Carter Ham et la toute récente visite éclair de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton pour exhorter l'Algérie à participer à la guerre imminente au Mali. Le Canard enchaîné laisse entendre que Washington, contrairement aux apparences, est plus décidée à renforcer l’intervention armée au Nord-Mali que Paris. Selon un officier français cité sous anonymat par la même source, Washington serait ferme que Paris dans la nécessité d’une intervention imminente au Nord-Mali : Les Américains qui "se sont battus  contre Al-Qaïda au Yémen, en Somalie, en Afghanistan et les zones tribales frontalières du Pakistan" a l’écoute d’Alger dont "le combat contre le terrorisme dure depuis 10 ans, une référence à la possibilité qu'ils restent dans le même exercice."
Mais, François Hollande, avancent d’autres observateurs, n’a subi aucune pression d’Alger sur un éventuel report de sa visite d’Etat à Alger. Au contraire de ce qui est avancé par Le Canard enchainé, Hollande n’était pas particulièrement pressé pour cette visite, préférant tâter le pouls des relations par l’envoi de ses ministres. Les quelques visites US ne lui ont guère fait ombrage. Son puissant discours de Dakar sur la fin de la "Françafrique" de son prédécesseur qui avait dit que "l’homme noir n’est pas encore entré dans l’Histoire", sa volonté déterminée à appuyer l’intervention militaire au Nord-Mali pour laquelle la France a joué un rôle de médiation appuyé auprès du conseil de sécurité de l’ONU, son influence "militaire" auprès des armées ouest africaines, plaident plutôt en sa faveur pour persuader Alger d’abandonner sa démarche du dialogue qu’Abdelaziz Bouteflika semble avoir infléchie s’alignant sur une intervention qui n’exclut pas le dialogue. De plus, la France, comme l’Algérie, partagent également les menaces qui pèsent sur leurs ressortissants détenus en otages par les groupes armés d’Al Qaïda au Sahel et au Nord-Mali. Mais la force de frappe antiterroriste de Washington depuis l’élimination de Ben Laden, est plus persuasive que celle de Paris qui découvre, sous Manuel Valls, que le terrorisme islamiste sur son sol n’est pas un produit d'importation...
R.N.

La Kabylie, une prison à ciel ouvert | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


Des nouvelles structures sécuritaires seront construites

La Kabylie, une prison à ciel ouvert

Aziz Ait-Amirouche pour Tamurt.info
Agissant selon un agenda précis, qui prévoit l’encerclement militaire de la Kabylie, le pouvoir envisage de construire de nouvelles structures sécuritaires en Kabylie, plus précisément au niveau de Tizi-Ouzou. En se référant aux déclarations faites par le représentant du pouvoir central d’Alger, le Wali (Préfet) de Tizi-Ouzou, il a été décidé la réalisation d’une trentaine de brigades de gendarmerie qui seront construites et réparties sur l’ensemble du territoire de la wilaya.
04/11/2012 - 00:18 mis a jour le 03/11/2012 - 05:03 par Aziz Ait-Amirouche
Comble de provocation, ou simple exécution d’une stratégie mise en œuvre pour isoler la Kabylie politiquement et l’affaiblir économiquement ? Telle est la question que se posent de nombreux observateurs de la scène kabyle aujourd’hui.
Le Wali de Tizi-Ouzou, qui animait en fin de semaine dernière, une conférence de presse au siège de la Wilaya, avait déclaré, que pas moins d’une trentaine de brigades de gendarmerie, seront mises en place au niveau de la Wilaya. Ces structures seront implantées dans les localités d’Iflissen (Tigzirt), Tadmaït, Iferhounene, Assi-Youcef et Illilten, entre autres. Selon le même conférencier, un projet de construction d’une structure sécuritaire pour chaque commune de la Wilaya est prévu, dans un plan général qui sera exécuté sous peu, avant de rajouter que "la Wilaya de Tizi-Ouzou enregistre, un renforcement remarquable en matière du nombre d’effectifs, de tous les corps sécuritaires".
Au moment où, la société civile Kabyle, attendait l’installation d’une commission indépendante pour élucider les circonstances exactes et les véritables commanditaires de l’assassinat du jeune Kabyle, Aghilès Hadjou, le pouvoir actionne ses relais en Kabylie, pour provoquer la région à travers des déclarations erronées, sur la situation sécuritaire. En effet, et selon le même responsable, la wilaya de Tizi-Ouzou enregistre depuis quelques années, une nette amélioration de la situation sécuritaire ! (sic). Pourtant, les groupes islamistes les plus radicaux écument toujours les maquis de la région et le phénomène des kidnappings, dont le nombre total a atteint les 71 cas, ne cesse de menacer le quotidien de la population Kabyle.
Malgré le refus des citoyens Kabyles, la construction des brigades de gendarmerie, à l’image des populations d’Illilten, Mizrana, Tadmaït et Iflissen, le pouvoir ne compte pas renoncer à son projet honteux d’encerclement militaire de la Kabylie.
La mise en place de ces nouvelles structures sécuritaires, se fait au même temps que la construction imminente de plusieurs prisons en Kabylie, comme celle déjà réalisée à Oued-Ghir dans la localité de Vgayet, à Tuviret(Bouira), ou à Draâ El Mizan et Azazga. Les établissements de rééducation, sont le seul investissement de l’État algérien en Kabylie.
Aziz Ait-Amirouche

Journée nationale de l’étudiant kabyle : Une foule nombreuse se recueille sur la tombe de Kamel Amzal - MAK - Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie


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Journée nationale de l’étudiant kabyle : Une foule nombreuse se recueille sur la tombe de Kamel Amzal

samedi 3 novembre 2012
Le rendez-vous fut donné par les organisateurs de la manifestation, les membres de l’association Kamel Amzal en l’occurrence, au siège l’école du village. C’est ce lieu qui servit de point de départ à la gigantesque foule, composée des deux sexes et de tous les âges, vers le cimetière. Ce n’est qu’à l’arrivée que les militants du MAK, à leur tête, M. Bouaziz Aït-Chebib que les organisateurs donneront le coup d’envoi de la marche. A noter que la représentation du MAK était fort signifiante.
03/11/2012 - 14:51 mis a jour le 03/11/2012 - 12:31 par Saïd Tissegouine
A l’occasion de la journée nationale kabyle correspondant au 2 novembre, telle que consacrée par la famille militante et patriotique du Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK) par un décret signé par le Gouvernement Provisoire Kabyle (GPK), une foule nombreuse s’est recueillie hier sur la tombe du martyr Kamel Amzal. Tôt le matin, Tiferdoud, le village natal de l’étudiant martyr, a été pris « d’assaut » par des citoyens venus des quatre coins du pays.
Le rendez-vous fut donné par les organisateurs de la manifestation, les membres de l’association Kamel Amzal en l’occurrence, au siège l’école du village. C’est ce lieu qui servit de point de départ à la gigantesque foule, composée des deux sexes et de tous les âges, vers le cimetière. Ce n’est qu’à l’arrivée que les militants du MAK, à leur tête, M. Bouaziz Aït-Chebib que les organisateurs donneront le coup d’envoi de la marche.
A noter que la représentation du MAK était fort signifiante. En effet, aux côtés de la délégation conduite par M. Bouaziz Aït-Chebib en personne, il y avait les membres de la coordination locale du MAK (Aïn-El-Hammam), les membres du bureau d’Alger (MAK), les représentants du conseil universitaire MAK de Tizi-Ouzou, à leur tête, M. Hacène Graïchi qui est aussi membre du conseil national pour le comité universitaire et de simples militants et sympathisants. Avec les couleurs kabyles flottantes au vent, la famille du MAK prit la tête de la manifestation. Après l’arrivée au cimetière, la cérémonie de recueillement débute par l’observation d’une minute de silence à la mémoire du défunt.
Le second volet de la cérémonie fut traduit par la prise de parole. Et c’est le président du MAK qui ouvrit le bal. Dans son habituel kabyle châtié, M. Bouaziz Aït-Chebib parla de la vie du martyr, de son combat et de l’idéal pour lequel il fut traîtreusement tué d’un coup de sabre au cours de cette funeste journée du 02 novembre I982. Le président du MAK ne manqua pas naturellement de prouver la collusion organisée par le pouvoir d’Alger et le mouvement islamiste radical contre le mouvement berbériste. « C’est pourquoi, aujourd’hui, il est plus que jamais temps aux Kabyles d’unifier leurs voix et forces contre ceux qui veulent à tout prix les anéantir ; et c’est pour cet idéal qu’est mort Kamel Amzal lequel continue à vivre dans nos cœurs », conclut M. Bouaziz Aït-Chebib sans cacher toutefois son regret qu’aucun édifice public ne soit encore baptisé au nom du disparu. Son discours fut bien noté puisque de longues et chaleureuses ovations des hommes et des youyous « interminables » des dizaines de femmes furent la réponse. Le second à prendre la parole est M. Malek Sadalli, cadre du Front des Forces Socialistes (FFS) et qui a été le compagnon du défunt.
Cet intervenant a retracé la genèse de toute l’affaire et révélé l’identité de l’assassin de feu Kamel Amzal. M. Malek Sadalli a prouvé lui aussi en fournissant des preuves matérielles de la complicité ayant prévalu entre le pouvoir et les islamistes contre le mouvement berbériste même en ce début de la décennie I980. Le jour de l’assassinat de Kamel Amzal, selon le cadre du FFS, en sus des armes blanches, il y avait aussi des pistolets-mitrailleurs de type kalachnikov que les islamistes ont fait entrer dans l’enceinte de la cité universitaire mais sans pour autant inciter les services de sécurité à intervenir. Plus loin dans son intervention, M. Malek Sadalli parla de l’élimination de l’assassin de feu Kamel Amzal par les militaires sur la route reliant Tizi-Ouzou à Azazga.
L’orateur ira jusqu’à révéler que si l’assassin de Kamel Amzal a été tué, ce n’était pas à cause de son appartenance au groupe terroriste mais pour l’empêcher de participer à une réunion avec les éléments du Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS) programmée à Tizi-Ouzou dans le cadre des négociations entre l’armée et les islamistes armés sur la fin des hostilités.
Quant à M. Hacène Graïchi, il situera l’élimination physique du défunt étudiant dans le contexte sociologique et politique d’alors lequel se trouve le même processus qui se poursuit encore aujourd’hui. Le président du conseil universitaire du MAK avancera une succession d’arguments prouvant la balance manichéenne de cette époque est la même que celle d’aujourd’hui même s’il peut paraître des variantes dans l’expression et la traduction sur le terrain.
Après l’intervention de M. Hacène Graïchi, ce fut au tour de la mère et du frère du défunt de prendre la parole pour manifester toutes leurs gratitudes à « toutes celles et tous ceux qui ont fait le déplacement jusqu’ici à Tiferdoud pour nous témoigner leur sympathie à travers l’hommage qu’ils rendent à la mémoire de notre cher Kamel ». C’est sur ces mots que la cérémonie de recueillement se termina au cimetière. De retour au village, la manifestation se poursuivit par une offrande (el ouadha).
Said Tissegouine

Azawad : mise au point du MNLA et du CTEA face à l'éventualité d'une intervention de la CEDEAO


Azawad : mise au point du MNLA et du CTEA face à l'éventualité d'une intervention de la CEDEAO

02/11/2012 - 13:08

PARIS ( SIWEL) — Mossa Ag Attaher, coordinateur de l’action diplomatique du MNLA et du CTEA en Europe, affirme que « toute intervention militaire ou politique sans une implication franche et directe du MNLA est vouée à l’échec ». Il réaffirme la « disponibilité du mouvement à participer à la résolution du problème du terrorisme au Sahel», mais qu'il « ne servira en aucun cas de sous-main à une quelconque force étrangère qui niera la légitimité du MNLA et du peuple de l’Azawad à prendre son destin en main».


manifestation en faveur du MNLA et de l'Azawad à Kidal, le 1/11/2011.PH/DR
manifestation en faveur du MNLA et de l'Azawad à Kidal, le 1/11/2011.PH/DR
Dans une déclaration parvenue à notre rédaction, Mossa Ag Attaher, chargé de coordonner l’action diplomatique du MNLA et du CTEA, réagit au « ballet diplomatique » étalé par la presse internationale sur l’imminence d’une intervention militaire dans l’Azawad. 

Mossa Ag Attaher replace au centre du débat sur l’Azawad, les premiers concernés par la question, les azawadiens et leur seul représentant légitime, le MNLA, sans qui « toute intervention, qu’elle soit militaire ou politique, sans son implication franche et directe, est vouée à l’échec. » affirme-t-il au nom du MNLA et du CTEA. 

La déclaration revient sur les récents massacres commis sur les populations civiles touaregs par l’Armée malienne qui « se sent dans son "bon droit" et semble prendre la décision d’une intervention de la CEDEAO comme une nouvelle caution dans la "mise au pas" des Touaregs, pour ne pas dire leur extermination. » Il rappelle à la communauté internationale « entre les mains de quel monstre elle se prépare à remettre la logistique militaire prise sur les contribuables africains et européens ! » 

Le signataire de la déclaration rappelle qu’il s’agit de résoudre le problème de fond de l’Azawad dont la solution ne pourrait être que l’auto-détermination de l’Azawad, « un problème qui dure depuis plus d’un demi-siècle suite à la création des nouveaux Etats nés du découpage colonial! » 

Le MNLA revient sur la présence des islamistes sur le territoire de l’Azawad et indexe « certaines entités », qu’il ne nomme pas ouvertement (mais que l’on devine être l’Algérie et le Qatar principalement), dans l’étrange prolifération de groupes islamo-terroristes sur le territoire de l’Azawad ; un territoire dont le MNLA « serait intégralement maitre aujourd’hui si ce n’était la déferlante islamiste qui s’est abattu sur l’Azawad grâce à l’appui occulte de certaines entités » affirme Mossa Ag Attaher. 

Le représentant du MNLA et du CTEA affirme en outre que « La lutte contre les groupes islamo-narco-terroriste ne peut absolument pas prétexter à une occultation du fond du problème qui nous (le MNLA) oppose à l’Etat raciste et criminel de Bamako : le droit à l’existence de notre peuple. » et que pour ce qui les concerne (le MNLA) « il n’est désormais plus question de confier la sécurité de leurs concitoyens à qui que ce soit en dehors d’une autorité issue de la volonté du peuple de l’Azawad. 


Nb : en pièce-jointe, la décalaration du MNLA 

zp, 
SIWEL 021308 NOV 12 

Le journaliste kabyle Saïd Tissegouine échappe à une tentative d’agression physique


Le journaliste kabyle Saïd Tissegouine échappe à une tentative d’agression physique

04/11/2012 - 03:57

TIZI-WEZU (SIWEL) — Le journaliste kabyle Saïd Tissegouine a échappé samedi soir à une tentative d'agression à l'arme blanche devant chez lui à Tizi-Ouzou, selon la rédaction du journal en ligne Tamurt.


Said Tissegouine, journaliste kabyle pour la presse francophone (PH/SIWEL/TAMURT)
Said Tissegouine, journaliste kabyle pour la presse francophone (PH/SIWEL/TAMURT)
C'est vers 19h, en rentrant chez lui, que le journaliste Saïd Tissegouine s'est fait menacé par un individu armé d’un couteau. 

Des témoins qui avaient assisté à la scène sont intervenus pour mettre cette personne hors d'état de nuire. 

Le journaliste a pu retrouver les siens, sain et sauf mais choqué par ce qui vient de lui arriver. 

Aussitôt informée, une délégation du Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK), conduite par son président Bouaziz Ait-Chebib accompagné par de nombreux militants de la Cause kabyle. s'était rendue chez lui pour le rassurer de leur profond soutien et de leur solidarité. 

Saïd Tissegouine n'avait jamais caché son soutien au mouvement autonomiste kabyle, il couvre l'actualité en Kabylie pour divers titres de la presse francophone dont le journal kabyle en ligne Tamurt, il fut notamment le chef du bureau de Tizi-Ouzou du quotidien Le Jeune Indépendant. 


wbw avec tamurt 
SIWEL 040234 NOV 12