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mardi 24 juillet 2012

Conseil des ministres : L'Anavad a salué « la prudente position des USA » sur la question de l'Azawad

Conseil des ministres : L'Anavad a salué « la prudente position des USA » sur la question de l'Azawad
24/07/2012 - 13:33


PARIS (SIWEL) — Dans le compte rendu sanctionnant son dernier conseil des ministres, l'Anavad est longuement revenu sur la situation dans l'Azawad, le rôle du « régime terroriste d'Alger » dans le conflit et « la position erronée » de la France sur la question. Les derniers développements survenus en Kabylie y ont été aussi abordés.




Mekhlouf Idri, porte-parole de l'Anavad (PH SIWEL/DR)
Lors de ce conseil des ministre, le premier depuis le remaniement ministériel qui a eu lieu le 25 juin 2012, l'Anavad est revenu sur la tentative de fermeture d'une église à Fréha et a condamné cette « dernière trouvaille du pouvoir algérien » qui consiste « à monter des groupes salafistes pour agresser des églises kabyles ». 


Dans ce compte rendu, qui date du 22 Juillet 2012, le Gouvernement Provisoire Kabyle a appelé « les citoyens kabyles à rester vigilants contre les incendies qu’allument chaque été les soldats et les gendarmes du pouvoir algérien pour châtier la Kabylie ». 


A propos des élections locales en Algérie, prévues pour le mois de Novembre prochain, l'Anavad a assuré que «  la dictature est en panne » et que « le parti politique qui participerait à ses élections locales ne ferait rien d’autre que lui venir en aide, le dépanner ». L'Anavad n'a pas manqué de saluer l’appel du MAK au boycott des élections. 


Sur le plan international, l'Anavad a renouvelé « son soutien au MNLA et à l’indépendance de l’Azawad » et estime que « l’Europe en général et la France en particulier, ont condamné un acte de liberté » à travers leur position sur cette question. L'Anavad a estimé que les USA, eux, ont eu « une prudente position », notamment suite à l'annonce de l'administration d'Obama d'une aide humanitaire aux populations touarègues et à l'encouragement de la maison blanche au « MNLA à reprendre la situation en main contre les islamistes ». 


Pour le gouvernement provisoire kabyle, « c’est à l’Algérie qu’a été confiée la besogne de réduire momentanément à néant cette indépendance touarègue » et ce en faisant passer le MNLA pour des islamistes : 
« Le régime algérien a chargé ses élites militaires agissant au nom d’AQMI pour recruter, structurer et financer Ansar Dine, et celles opérant au nom du Polisario de se transformer pour l’occasion en MUJAO, le tout pour faire passer auprès de l’opinion internationale le MNLA pour des islamistes. » pouvait-on lire dans ce compte rendu, signé par Mekhlouf Idri le porte parole de l'Anavad. 


L'anavad a assuré « le valeureux peuple azawadien » qu'avec « son changement de majorité présidentielle, [La France] finira par se rendre compte de sa position erronée sur la question » et estime que « le voyage à Alger du Ministre des Affaires Etrangères français, M. Laurent Fabius, pour parler de ce cas, montre bien que Paris a identifié le source du mal ». 


mld 
SIWEL 241711 JUIL 12

Sommes-nous vraiment en Kabylie ? - TAMAZGHA le site berbériste

mardi 24 juillet 2012
par Masin   
La situation en Kabylie devient de plus en plus inquiétante, préoccupante. Si l’attitude de l’Etat algérien n’a rien de surprenant puisque ce régime arabo-musulman, décidé à éradiquer l’amazighité, reste fidèle à la ligne qui fonde son idéologie, l’attitude des Kabyles inquiète sérieusement.


La responsabilité incombe notamment à ce qui est censé être l’élite de la Kabylie dont le silence ne peut qu’être interprété par une complicité pour le moins passive. 


Sinon comment expliquer qu’en 2012 l’administration algérienne en Kabylie s’aventure dans l’interdiction de prénoms amazighs ? En effet, le site internet Rezki.net fait état du refus d’enregistrement du prénom Daya à un père de famille par la mairie de Tizi-Ouzou courant du mois de mai 2012. Comment peut-on imaginer qu’à Tizi-Ouzou, cette ville considérée comme capitale de la Kabylie, l’on puisse subir une pareille injustice ?


Dans le même article, Rezki.net, rapporte qu’un jeune automobiliste de Draa Lmizan s’est vu verbalisé par un policier qui a décidé arbitrairement, de son propre chef, de doubler le montant de l’amende au "motif" que le prénom de l’automobiliste ne lui plait pas : il s’agit du prénom amazigh Massinissa. Comment un policier puisse se permettre une telle humiliation en Kabylie ? 


Mais la question fondamentale réside ailleurs. Comment peut-on accepter tout cela ? Comment laisser de telles provocations passer sous silence ? Sommes-nous conscients de ce qui nous menace ? Il est vrai que les deux dernières décennies ont vu une opération sans précédent de corruption de l’élite kabyle. Des sommes colossales ont été déployées pour réduire la Kabylie à la soumission. Mais est-ce une raison pour que celles et ceux qui tiennent à leur dignité se taisent et restent indifférents devant cette guerre sans merci qui est menée à la Kabylie avec la complicité de relais locaux ?


Peu importe où l’on est, en Kabylie ou ailleurs, le devoir nous appelle : Il sera difficile d’assumer sa kabylité tout en laissant faire ce régime voyou d’Alger agir en toute liberté sur cette Terre qui a tant souffert et qui s’est toujours battu pour sa liberté ?




La Rédaction.
Publiée le 23 juil. 2012 par blancobylia
tasedga taqburt n iqbayliyen tajmilt i lejdud-nneɣ ineɛtaben bac nekni an-illi tura.. axxam-nneɣ bnat lejdud s yiwet n tussna tatrat, imi ayen yellan degs isɛa anamek, deg unebdu ṣemmeḍ di ccetwa yeḥma, ma twalam belli iɣersiwen tt-idiren akk yedsen iwwaken ad ḥmun daɣen.... axxam aqbur ilaq sya d assawen an-fernet tasedga icuden ɣer wayla-nneɣ acku yecbeḥ yarnu d tajmilt ara ner i lejdud yimutten fell-aɣ mačči d cbuḥ n iṣṣekwan netni uḥwaǧen.