http://makkabylie.blogspot.fr/

samedi 7 juin 2014

Alger s’occupe des Touaregs !

Alger s’occupe des Touaregs !
Lorsque les algériens sont silencieux, c’est là qu’ils sont à l’œuvre avec la plus grande détermination. Et au sujet des Touaregs, il est difficile d’imaginer les services algériens laisser l’"affaire" leur échapper. Oui, car la question touarègue, Alger la considère comme étant SON affaire. Les algériens ne peuvent pas imaginer ne serait-ce qu’une seconde que les Touaregs puissent accéder à leur indépendance. La question touarègue étant indissociable de la question amazighe que l’Etat algérien s’applique à éradiquer. Pour y arriver, tous les moyens sont bons.
Concernant la question touarègue Alger a, depuis l’origine, joué un rôle déterminant dans la répression des Touaregs puis dans leur contrôle. Oui, car lorsque leur répression n’est pas possible, le but est de canaliser les forces actives au sein de la mouvance touarègue et les contrôler en attendant de les corrompre et de les soumettre. Et il faut dire qu’ils ont toujours réussi temporairement bien sûr !
En cela, le silence d’Alger ces derniers temps au sujet de l’Azawad ne pouvait qu’être synonyme de préparation d’un nouveau complot.
Leur complot a l’air d’être fin prêt puisqu’ils viennent d’inviter des éléments de l’Azawad appartenant, selon leurs déclarations, à différents groupes pour discuter à Alger et travailler sur un projet d’accord avec l’Etat malien.
L’un des objectifs des services algériens est de faire plier le MNLA et le minorer pour l’amener à cautionner, d’une manière ou d’une autre, le projet algérien qui convient à toutes les parties intéressées par la question de l’Azawad (Mali et France notamment). Pour cela, les algériens ont toujours tenté d’intégrer le MNLA dans une multitude de groupes armés créés de toutes pièces notamment par les Algériens et els Maliens : c’est le cas d’Ansar-Dine, du MAA et aussi le MUJAO. Et si le MNLA est contraint à négocier d’autres groupes qui n’ont d’ailleurs aucun projet pour l’Azawad, il sera forcément amené à renoncer son projet d’indépendance de l’Azawad.
La presse algérienne a annoncé l’arrivé, le 5 juin, à Alger de quatre groupes armés touaregs pour une durée d’une semaine. Le but est, selon ces médias algériens, l’élaboration d’une "plateforme revendicative dans la perspective des négociations avec Bamako". Les groupes en question sont le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA), le Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA) et la Coordination des mouvements et forces patriotiques pour la résistance (CM-FPR). Ces derniers ne sont rien que le ramassis de toutes les milices racistes mises en place et soutenues par l’Etat malien. Nombre de ces groupes ont été derrières des crimes barbares ayant visé les populations à peau blanche de l’Azawad.
Le MNLA n’ayant pas communiqué à ce sujet, il est donc difficile de se prononcer sur cette prétendue participation du MNLA aux côtés de ces groupes. Il est arrivé qu’Alger ait annoncé des rencontres en présence du MNLA alors tel n’a pas été le cas.
En tous cas, il nous est difficile d’imaginer le MNLA participer à une farce pareille. De plus, il semblerait que le MNLA est en conflit sérieux avec le HCUA dont des éléments ont enlevé des combattants du MNLA.
Les algériens parlent d'"harmonisation des revendications de l'ensemble des groupes touareg armés en vue de négocier comme une seule partie avec le gouvernement malien, avec une coordination et une unification des revendications pour donner davantage de chances aux négociations pour réussir, et ne pas aller au dialogue en rangs dispersés". A croire que les algériens tiennent absolument à ce que les Touaregs fassent aboutir leur combat. En réalité, les algériens prévoient de mettre le MNLA en minorité dans un ensemble de mouvements manipulés et qui mettront en œuvre le projet franco-algéro-malien pour l’Azawad et que le MNLA, minoré, sera contraint d’accepter. Et le tour est joué.
Maintenant reste à savoir si le MNLA est vraiment partie prenante de cette farce. Et dans le cas où la direction du MNLA (ou ne serait-ce qu’une partie) est partie prenante, si la base du MNLA, les combattants et la véritable force qui se bat sur le terrain, cautionnerait une telle supercherie !
Dans la communication des algériens, à travers leurs médias, il est étonnant de constater l’usage du vocable "touareg". Ils parlent de groupes touaregs, alors que, pour le coup justement, les groupes ne sont pas Touaregs puisque l’un des groupes s’appelle "Mouvement arabe de l’Azawad" qui prétend représenter des arabes de l’Azawad ; l’autre groupe est formé principalement de milices noires racistes dont la tâche est de s’attaquer aux peaux blanches.
Les Touaregs doivent redoubler de vigilance et doivent s’attendre à une offensive algérienne à travers ses relais locaux. Il est à envisager, fort probablement, un retour massif des groupes islamistes, notamment Aqmi, dans l’Azawad.
Masin FERKAL.

L'origine amazighe des prénoms Lilla, Selyan, Selyouna

L'origine amazighe des prénoms Lilla, Selyan, Selyouna

Ces prénoms sont tous d’origine berbère. Ils sont redevables de la racine “LL” qui signifie “eau”. Commençons par le prénom féminin Lilla, qui est en usage chez les Touareg. On le retrouve également dans les régions du Nord, mais c’est un emprunt aux noms européens, lila, la fleur. Deux divinités berbères portent ce nom : Liléo, attesté à Madaouros (act. Mdaourouche) et Thililua à Magifa (act. Ksar El-Boum, non loin de Tébessa). La racine “LL” est en rapport avec l’eau : ainsi “lil” (être rincé, être passé à l’eau), slil (rincer, par ext. purifier – Maroc central, Kabylie), “ilel” (mer – Nefoussi, en Libye), “silel” (mirage – Touareg). On a aussi tala “source” dans plusieurs dialectes. Le nom Seylalan, attesté au Moyen Age, “étant purifié” ; forme adjectivale possible : aslilan. A partir de cette forme, on trouve Selyan, féminin Selyouna, prénom figurant dans la nouvelle nomenclature des prénoms amazighs.

La source et, d’une façon générale, les points et les cours d’eaux ont toujours revêtu un caractère sacré : à une époque ancienne, ils étaient consacrés à des dieux, aujourd’hui, on les considère comme le refuge de puissances invisibles, génies ou saints. La tradition attribue l’existence de nombreuses sources à l’action miraculeuse des saints. Ainsi, la légende dit que c’est Sidi Slimane, venu d’Egypte, qui a fait jaillir la source de Beni Abbès, au pied de la colline de Hamama.

Il n’y avait pas d’eau à cet endroit, mais le saint homme avait ordonné de ne retirer son bâton planté qu’après sa mort. Celle-ci est survenue trois jours après. On a enlevé le bâton et l’eau s’est mise à sourdre. Dans le sanctuaire de Wedris (Kabylie), il existe une source appelée Ta’wint n Wedris, la fontaine de Wedris ou plutôt le bassin de Wedris, alimentée par la source qui y écoule. Selon la légende, il n’y avait pas de source à cet endroit, c’est le saint qui l’a fait jaillir en frappant le sol de son bâton. Les femmes y pratiquent le rite d’aqesem ou formulations des vœux, en jetant chacune une pièce de monnaie. S’il se forme des bulles sur la surface de l’eau, c’est que le saint va exaucer le vœu et l’heureuse pèlerine pousse des youyous.

S’il ne se produit rien, la femme jette une autre pièce, puis d’autres jusqu’à ce que le vœu soit accepté. Au 11e siècle, El-Bekri signale, dans la ville de Mila, dans l’Est algérien, une source appelée Aïn El-Ḥomma (la source de la Fièvre), dont “les eaux, appliquées par aspersion sur le corps d’un fiévreux, lui rendent la santé, grâce à la bénédiction divine et à leur extrême fraîcheur”.

Hassan HADDOUCHE
mahaddadou@hotmail.com

L'Azawad face à la politique malsaine de la France !



Ajoutée le 7 juin 2014
Intervention de Masin Ferkal, militant de Tamazgha, au rassemblement de solidarité avec les Touaregs pour la libération de l'Azawad, le samedi 31 mai 2014 devant l'Assemblée nationale à Paris. Le rassemblement est organisé par Tamazgha.

L'arsenal de guerre d'Al Qaida stocké en France dans la cache visitée par Samuel Laurent.

07/06/2014

L'arsenal de guerre d'Al Qaida stocké en France dans la cache visitée par Samuel Laurent.

Dans l'enquête de Samuel Laurent "Al Qaida en France" parue aux éditions du Seuil en mai dernier, celui qui par ses liens avec les islamistes de Libye a pu accompagner les djihadistes en Syrie, aller au quartier général d'Al Qaida à Mogadiscio (Somalie), pour revenir en France parmi les terroristes, fait des révélations fracassantes. Au terme de son enquête, un haut responsable stationné en France, pour lui prouver qu'il ne ment pas lui montre une seule des caches d'armes entreposée à 8 heures de route de Paris, trajet que fera Samuel Laurent une cagoule sur la tête.
Voici les mêmes armes vues par Laurent, énoncées dans son livre :
armeGrinch.jpg
Igla- S 9K338 dit «  SA-24 Grinch », photo ci dessus. 3 exemplaires montrés à Samuel Laurent, dans une seule des caches. Le 30 août 1995, Pendant l'opération Deliberate Force, un Mirage 2000-D de l'Armée de l'Air française fut abattu au-dessus de la ville de Pale par un Igla tiré par les les unités anti-aériennes de la Serbie.En France, les islamistes peuvent abattre n'importe quel avion très facilement donc.
armeskornet.jpgLanceur Kornet H133(photo ci contre). Le Kornet peut atteindre une cible à 5 kilomètres, avec deux types de charges, antichar ou thermobarique, qui détruit l’oxygène sur un rayon de plus d’une dizaine de mètres. Samuel Laurent a vu plusieurs missiles correspondant à ce lanceur.
 Semtex. 300 kilos de cet explosif vus par Samuel Laurent. Explosif déclenché à distance par des téléphones portables.
 Fusils Barett M-82.  Fusil de sniper de très haute précision, peut atteindre une cible à plus d’un kilomètre. Voir la description sur Wikipedia. Aucune personnalité n'est hors d'atteinte donc. Peut abattre un hélicoptère.
 Mortiers de 82 mm. Plusieurs exemplaires. Equipés d’obus HE (Hautement Explosifs) montrés à Laurent. Peut pilonner une autoroute, un quartier, à plusieurs kilomètres de distance.