Alger s’occupe des Touaregs !
Lorsque les algériens sont silencieux, c’est là qu’ils sont à l’œuvre avec la plus grande détermination. Et au sujet des Touaregs, il est difficile d’imaginer les services algériens laisser l’"affaire" leur échapper. Oui, car la question touarègue, Alger la considère comme étant SON affaire. Les algériens ne peuvent pas imaginer ne serait-ce qu’une seconde que les Touaregs puissent accéder à leur indépendance. La question touarègue étant indissociable de la question amazighe que l’Etat algérien s’applique à éradiquer. Pour y arriver, tous les moyens sont bons.
Concernant la question touarègue Alger a, depuis l’origine, joué un rôle déterminant dans la répression des Touaregs puis dans leur contrôle. Oui, car lorsque leur répression n’est pas possible, le but est de canaliser les forces actives au sein de la mouvance touarègue et les contrôler en attendant de les corrompre et de les soumettre. Et il faut dire qu’ils ont toujours réussi temporairement bien sûr !
En cela, le silence d’Alger ces derniers temps au sujet de l’Azawad ne pouvait qu’être synonyme de préparation d’un nouveau complot.
Leur complot a l’air d’être fin prêt puisqu’ils viennent d’inviter des éléments de l’Azawad appartenant, selon leurs déclarations, à différents groupes pour discuter à Alger et travailler sur un projet d’accord avec l’Etat malien.
L’un des objectifs des services algériens est de faire plier le MNLA et le minorer pour l’amener à cautionner, d’une manière ou d’une autre, le projet algérien qui convient à toutes les parties intéressées par la question de l’Azawad (Mali et France notamment). Pour cela, les algériens ont toujours tenté d’intégrer le MNLA dans une multitude de groupes armés créés de toutes pièces notamment par les Algériens et els Maliens : c’est le cas d’Ansar-Dine, du MAA et aussi le MUJAO. Et si le MNLA est contraint à négocier d’autres groupes qui n’ont d’ailleurs aucun projet pour l’Azawad, il sera forcément amené à renoncer son projet d’indépendance de l’Azawad.
La presse algérienne a annoncé l’arrivé, le 5 juin, à Alger de quatre groupes armés touaregs pour une durée d’une semaine. Le but est, selon ces médias algériens, l’élaboration d’une "plateforme revendicative dans la perspective des négociations avec Bamako". Les groupes en question sont le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA), le Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA) et la Coordination des mouvements et forces patriotiques pour la résistance (CM-FPR). Ces derniers ne sont rien que le ramassis de toutes les milices racistes mises en place et soutenues par l’Etat malien. Nombre de ces groupes ont été derrières des crimes barbares ayant visé les populations à peau blanche de l’Azawad.
Le MNLA n’ayant pas communiqué à ce sujet, il est donc difficile de se prononcer sur cette prétendue participation du MNLA aux côtés de ces groupes. Il est arrivé qu’Alger ait annoncé des rencontres en présence du MNLA alors tel n’a pas été le cas.
En tous cas, il nous est difficile d’imaginer le MNLA participer à une farce pareille. De plus, il semblerait que le MNLA est en conflit sérieux avec le HCUA dont des éléments ont enlevé des combattants du MNLA.
Concernant la question touarègue Alger a, depuis l’origine, joué un rôle déterminant dans la répression des Touaregs puis dans leur contrôle. Oui, car lorsque leur répression n’est pas possible, le but est de canaliser les forces actives au sein de la mouvance touarègue et les contrôler en attendant de les corrompre et de les soumettre. Et il faut dire qu’ils ont toujours réussi temporairement bien sûr !
En cela, le silence d’Alger ces derniers temps au sujet de l’Azawad ne pouvait qu’être synonyme de préparation d’un nouveau complot.
Leur complot a l’air d’être fin prêt puisqu’ils viennent d’inviter des éléments de l’Azawad appartenant, selon leurs déclarations, à différents groupes pour discuter à Alger et travailler sur un projet d’accord avec l’Etat malien.
L’un des objectifs des services algériens est de faire plier le MNLA et le minorer pour l’amener à cautionner, d’une manière ou d’une autre, le projet algérien qui convient à toutes les parties intéressées par la question de l’Azawad (Mali et France notamment). Pour cela, les algériens ont toujours tenté d’intégrer le MNLA dans une multitude de groupes armés créés de toutes pièces notamment par les Algériens et els Maliens : c’est le cas d’Ansar-Dine, du MAA et aussi le MUJAO. Et si le MNLA est contraint à négocier d’autres groupes qui n’ont d’ailleurs aucun projet pour l’Azawad, il sera forcément amené à renoncer son projet d’indépendance de l’Azawad.
La presse algérienne a annoncé l’arrivé, le 5 juin, à Alger de quatre groupes armés touaregs pour une durée d’une semaine. Le but est, selon ces médias algériens, l’élaboration d’une "plateforme revendicative dans la perspective des négociations avec Bamako". Les groupes en question sont le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA), le Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA) et la Coordination des mouvements et forces patriotiques pour la résistance (CM-FPR). Ces derniers ne sont rien que le ramassis de toutes les milices racistes mises en place et soutenues par l’Etat malien. Nombre de ces groupes ont été derrières des crimes barbares ayant visé les populations à peau blanche de l’Azawad.
Le MNLA n’ayant pas communiqué à ce sujet, il est donc difficile de se prononcer sur cette prétendue participation du MNLA aux côtés de ces groupes. Il est arrivé qu’Alger ait annoncé des rencontres en présence du MNLA alors tel n’a pas été le cas.
En tous cas, il nous est difficile d’imaginer le MNLA participer à une farce pareille. De plus, il semblerait que le MNLA est en conflit sérieux avec le HCUA dont des éléments ont enlevé des combattants du MNLA.
Les algériens parlent d'"harmonisation des revendications de l'ensemble des groupes touareg armés en vue de négocier comme une seule partie avec le gouvernement malien, avec une coordination et une unification des revendications pour donner davantage de chances aux négociations pour réussir, et ne pas aller au dialogue en rangs dispersés". A croire que les algériens tiennent absolument à ce que les Touaregs fassent aboutir leur combat. En réalité, les algériens prévoient de mettre le MNLA en minorité dans un ensemble de mouvements manipulés et qui mettront en œuvre le projet franco-algéro-malien pour l’Azawad et que le MNLA, minoré, sera contraint d’accepter. Et le tour est joué.
Maintenant reste à savoir si le MNLA est vraiment partie prenante de cette farce. Et dans le cas où la direction du MNLA (ou ne serait-ce qu’une partie) est partie prenante, si la base du MNLA, les combattants et la véritable force qui se bat sur le terrain, cautionnerait une telle supercherie !
Dans la communication des algériens, à travers leurs médias, il est étonnant de constater l’usage du vocable "touareg". Ils parlent de groupes touaregs, alors que, pour le coup justement, les groupes ne sont pas Touaregs puisque l’un des groupes s’appelle "Mouvement arabe de l’Azawad" qui prétend représenter des arabes de l’Azawad ; l’autre groupe est formé principalement de milices noires racistes dont la tâche est de s’attaquer aux peaux blanches.
Les Touaregs doivent redoubler de vigilance et doivent s’attendre à une offensive algérienne à travers ses relais locaux. Il est à envisager, fort probablement, un retour massif des groupes islamistes, notamment Aqmi, dans l’Azawad.
Masin FERKAL.
Maintenant reste à savoir si le MNLA est vraiment partie prenante de cette farce. Et dans le cas où la direction du MNLA (ou ne serait-ce qu’une partie) est partie prenante, si la base du MNLA, les combattants et la véritable force qui se bat sur le terrain, cautionnerait une telle supercherie !
Dans la communication des algériens, à travers leurs médias, il est étonnant de constater l’usage du vocable "touareg". Ils parlent de groupes touaregs, alors que, pour le coup justement, les groupes ne sont pas Touaregs puisque l’un des groupes s’appelle "Mouvement arabe de l’Azawad" qui prétend représenter des arabes de l’Azawad ; l’autre groupe est formé principalement de milices noires racistes dont la tâche est de s’attaquer aux peaux blanches.
Les Touaregs doivent redoubler de vigilance et doivent s’attendre à une offensive algérienne à travers ses relais locaux. Il est à envisager, fort probablement, un retour massif des groupes islamistes, notamment Aqmi, dans l’Azawad.
Masin FERKAL.