http://makkabylie.blogspot.fr/

mardi 20 novembre 2012

(80) Ram Otor

Gaza ou Syrie : les organisations palestiniennes prises en flagrant délit de mensonge

Les organisations palestiniennes utilisent des photos d’enfants syriens en faisant croire qu’il s’agit d’enfants palestiniens visés volontairement par l

es israéliens à Gaza.

Voici par exemple comment l’organisation International Solidariy Movement de Gaza publie des photos d’enfants ensanglantés en mentionnant dans la légende qu’ils sont actuellement à l’hôpital de Gaza (1).



Ces images sont ensuite envoyées à différentes organisations à travers le monde afin de choquer l’opinion publique internationale.
Par exemple sur le site oumma.com qui titre « Gaza: ces images censurées par les médias » (2):




Il s’agit pourtant d’enfants syriens blessés par l’armée d’Assad.

La petite « Amal 11 à l’hôpital de Gaza » est en fait une petite fille syrienne blessée près de Homs en Syrie comme le prouve cette photo de l’AFP prise en juillet 2012 :



http://www.dailymail.co.uk/news/article-2177225/Assad-regime-threatens-use-chemical-weapons-foreign-countries-intervene-violence-Syria-escalates.html
 


De la même manière le petit garçon « symbole de la force et du courage des Gazaouis » est un petit enfant syrien blessé en septembre 2012 comme le prouve ces témoignages :



http://www.planete-islam.com/showthread.php?45539-M%EAme-les-enfants-ne-sont-pas-%E9pargn%E9s-en-Syrie%2Fpage5
 

Commerce : l'Autriche prête à acheter de l'huile d'olive et des figues sèches kabyles

Commerce : l'Autriche prête à acheter de l'huile d'olive et des figues sèches kabyles

20/11/2012 - 10:56

VGAYET (SIWEL) — L'ambassadrice d’Autriche en Algérie, Aloisia Worgetter, a déclaré, lors de sa visite le 13 novembre dernier à Vgayet à l'occasion du 115e anniversaire du séjour de l'archiduc d'Autriche, Louis Salvator de Habsbourg, en Kabylie, que son pays est prêt à acheter de grandes quantités d’huile d’olive et de grignon d’olive, selon un communiqué de la Chambre de commerce et d’industrie de la Soummam.


L'ambassadrice d'Autriche Aloisia Wörgetter (à d.), lors d'une précédente visite en Kabylie, à Aghribs (PH/DR)
L'ambassadrice d'Autriche Aloisia Wörgetter (à d.), lors d'une précédente visite en Kabylie, à Aghribs (PH/DR)
« C’est à l’occasion de la venue de la conseillère économique et commerciale de l’ambassade d’Autriche Ultik Straka au mois de juillet 2011 que nous avions commencé à préparer la visite de son excellence l’ambassadrice d’Autriche Mme Aloisia Worgetter », a affirmé Abdelkader Hocini, président de la chambre de commerce et d’Industrie de la Soumma.

«
 Son excellence l’ambassadrice nous a aussi fait des propositions sur l’exportation de la figue sèche. En ce moment, nous allons focaliser plus sur l’huile d’olive, car nous avons une forte production de ce produit et il y a l’entreprise Ifri qui vient de lancer une grande unité de production », a ajouté le président de la CCI-Soummam.

Un séminaire, prévu en mars 2013, réunira les acteurs économiques locaux et les représentants de l’ambassade, avec la présence de l’ambassadrice d’Autriche, pour discuter des possibilités d’échanges économiques dans les domaine de l’agriculture et de l'agroalimentaire notamment.


«
 J’espère que cette rencontre sera d’un grand bénéfice pour notre région et déclencher une dynamique d’échanges économiques entre l’Autriche et les acteurs économiques de la Kabylie », conclut le président de la CCI-Soummam.

wbw

SIWEL 201056 NOV 12

Nord-Mali : sur la piste des jihadistes français | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

20/11/2012 à 09h:45
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Face à la caméra, un Français d'origine bretonne, Gilles Le Guen. Face à la caméra, un Français d'origine bretonne, Gilles Le Guen. © Capture vidéo/YouTube
Ils seraient une vingtaine tout au plus. Certains se sont convertis à l'islam, d'autres sont issus des banlieues de l'hexagone et rejettent le soufisme de leurs parents... Enquête sur ces hommes qui veulent combattre au nom d'Allah, notamment au Nord-Mali, et qui inquiètent les services de renseignements.
« Ils sont entre dix et vingt », confie une source proche des services de renseignements français... Ce sont les jihadistes français qui ont rejoint Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans le Nord-Mali. La plupart - les quatre cinquièmes - sont des binationaux, notamment des Franco-Maliens. Profil : des jeunes de cités françaises qui rejettent le soufisme de leurs parents et veulent combattre au nom d'Allah. Mais il y a aussi quelques Français de souche convertis à l'islam. Les services français essaient de les suivre tous à la trace. Leur hantise : une nouvelle affaire Merah, du nom de cet islamiste franco-algérien qui, de retour du Pakistan, a froidement assassiné sept personnes, dont trois enfants, dans le sud-ouest de la France en mars dernier.
Fin août, Paris a récupéré une photo permettant d'identifier deux d'entre eux - des trentenaires. Le 7 octobre, un présumé Français apparaît à l'arrière d'un pick-up sur une photo prise dans la ville de Gao. L'homme, qui tient un kalachnikov en bandoulière, a les tempes dégarnies. Selon l'auteur du cliché, « il se fait appeler Mohamedou, et il est content d'être à Gao, chez ses frères de lutte. Il se sent chez lui ». Pour l'instant, le seul Français aisément identifiable est un prêcheur qui soigne sa communication. Dans une vidéo postée le 9 octobre sur le site mauritanien saharamedias.net, un dénommé Abdel Jelil apparaît devant un fond noir portant le sigle d'Aqmi, un kalachnikov posé à son côté.
Catastrophique
En réalité, c'est un Français de souche. Dans un français sans accent, il raconte ses vingt années de marine marchande - et même de travail humanitaire en Éthiopie avec Médecins sans frontières ! Il dit être installé à Tombouctou depuis deux ans avec sa femme (d'origine maghrébine) et leurs cinq enfants. Ce qu'il ne dit pas, c'est qu'il est d'origine bretonne et s'appelle Gilles Le Guen. Toujours de bonne source, l'ambassade de France à Bamako l'a contacté, fin mars, pour lui conseiller de quitter le Nord-Mali avant l'arrivée des islamistes. Réponse : « Non, je ne bouge pas. À Tombouctou, je suis en famille. » Aujourd'hui, il promet une « catastrophe humaine et humanitaire » en cas d'intervention militaire au Sahel.
À dire vrai, il y a quelque chose de folklorique dans la vidéo de ce quinquagénaire à la moustache teinte. « Le kalachnikov qu'il nous montre est un peu trop grand pour être vrai. Visiblement, il est en plastique ! » s'amuse un spécialiste de la lutte antiterroriste, et comme le soi-disant Abdel Jelil est fiché par toutes les polices, c'est le dernier jihadiste que ses chefs enverront en Europe. Mais au-delà de ce « paumé de l'Histoire », sa vidéo est une menace contre la France à l'heure où se prépare une opération internationale. Analyse de notre spécialiste : « Via ce converti, Aqmi dit aux Français : "Souvenez-vous de Mohamed Merah. Votre territoire n'est pas sanctuarisé. Si quelques-uns de vos compatriotes sont avec nous au Sahel, nous pouvons aussi les faire opérer sur votre sol." »
Beaucoup moins folklorique : le profil d'Ibrahim Ouattara. Comme l'a révélé RFI, ce Franco-Malien de 24 ans a été arrêté le 4 novembre à la gare routière de Sévaré, près de Mopti, alors qu'il tentait de rejoindre Tombouctou en bus. C'était l'élément précurseur d'un groupe d'une dizaine de jihadistes algériens, tunisiens, sénégalais et français qui vivent actuellement en Europe. L'homme est soupçonné d'avoir voulu tuer le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, en 2010. Comme il était sous contrôle judiciaire en France, il est passé par le Portugal en voyageant sous une fausse identité. Visiblement, il y a des failles dans le dispositif de surveillance de la police française.
"Gros gibier"

  • Cédric Labo Ngoyi Bungenda, un Franco-Congolais (RD Congo) de 27 ans, a été arrêté le 7 août à Niamey (Niger)
  • Originaire d'Asnières, il avait réuni une forte somme d'argent ; il comptait passer au Nord-Mali et rejoindre Aqmi
  • La police française a exigé et obtenu qu'il soit expulsé vers Paris.
Autre candidat français au jihad : le 7 août, un Franco-Congolais de 27 ans, Cédric Labo Ngoyi Bungenda, a été arrêté à Niamey pour une pécadille : une tentative d'achat de faux permis de conduire. Mais très vite les policiers nigériens ont flairé le « gros gibier ». Sa tactique, c'était l'immersion au Niger, avant de tenter le passage au Mali. Arrivé à Niamey quelques semaines plus tôt en provenance d'Asnières, près de Paris, cet animateur scolaire avait loué une maison et acheté un véhicule 4x4. Au cours de son interrogatoire, il a avoué qu'il voulait se rendre à Tombouctou pour porter assistance aux combattants d'Aqmi. Entre-temps, son ordinateur et son téléphone portable ont « parlé ». L'homme a été rapidement expulsé vers la France, qui le réclamait avec insistance. Objectif : exploiter ses informations afin de démanteler un éventuel réseau terroriste.
Belle somme
Est-ce l'effet Mohamed Merah ? Les candidats français au jihad se multiplient. Plus inquiétant encore, ce ne sont pas des « loups solitaires ». Avant de quitter la France, Labo Ngoyi Bungenda avait sollicité discrètement sa famille et quelques amis de sa cité pour réunir une belle somme d'argent.
France : projet de loi relatif à la sécurité et à la lutte contre le terrorisme
« Un Français parti s'entraîner dans un camp, même s'il n'a commis aucun acte répréhensible en France, même s'il n'a pas grandi sur le territoire français, pourra être poursuivi pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, punie de 10 ans de prison et de 225 000 euros d'amende. »
Adopté par le Sénat le 16 octobre dernier.
Comment tarir la source ? « S'il n'est pas passé par la case prison, ce type d'individu est difficile à détecter », confie une source bien informée. « D'autant qu'il appartient à une communauté sur laquelle les services français ont peu travaillé. Jusqu'à présent, ils donnaient la priorité aux Franco-Maghrébins. Ce n'est que depuis quelques mois qu'ils s'intéressent aux Franco-Africains. »
Invisibles au départ, ces candidats au jihad peuvent l'être aussi à l'arrivée. Grâce à leurs deux passeports, certains binationaux franchissent allègrement les frontières et peuvent envisager de faire des allers-retours meurtriers entre la France et le Sahel. « Pour brouiller les pistes, certains débarquent à Dakar ou à Abidjan, et rejoignent le Nord-Mali par des bus régionaux », explique une source proche d'un service de renseignements d'un pays d'Afrique de l'Ouest. « Pour l'instant, nous n'avons pas découvert de réseau qui facilite leur voyage. Mais plusieurs apprentis jihadistes partent avec une adresse en poche. C'est souvent un membre de leur famille qui est déjà au Nord-Mali et qui se porte garant de leur engagement pour le jihad. Sinon, Aqmi les soupçonne d'être les agents infiltrés d'un service occidental, et ils risquent de passer un mauvais quart d'heure. »
La mort de Mohamed Merah le 21 mars, la chute de Gao le 31 mars... A priori, ces deux événements n'ont rien à voir, mais aujourd'hui ils font sens dans la tête de quelques fous de Dieu. Y a-t-il actuellement au Sahel des « disciples » de Merah qui cherchent à commettre des attentats en France ? Un proche des services français confirme que « le potentiel est là ». 
Des Français s'étaient déjà fait remarquer au Maghreb...
Les Français qui partent faire le jihad au Sahel, c'est nouveau. Mais au Maghreb, non. Le 24 août 1994, deux touristes espagnols sont assassinés dans un hôtel de Marrakech. Six mois plus tard, Stéphane Aït Idir (23 ans, Franco-Algérien) et Redouane Hammadi (24 ans, Franco-Marocain) sont condamnés à la peine capitale, et sont toujours aujourd'hui dans le couloir de la mort au Maroc. Trois de leurs camarades franco-marocains (Kamel Ben Akcha, Abdessalam Garouaz et Abderrahmane Boujdeli) purgent, eux, une peine de prison à vie. Tous venaient du même quartier de la banlieue parisienne, la cité des 4 000 à La Courneuve.
Le 16 mai 2003, quarante-cinq personnes périssent dans une série d'attentats-suicides à Casablanca. Quatre mois plus tard, Richard Robert, un Français de 31 ans, est condamné par la justice marocaine à la réclusion criminelle à perpétuité. « L'émir aux yeux bleus », fils d'un ouvrier en verrerie de la région de Saint-Étienne (est de la France), s'était converti à l'islam dès l'âge de 18 ans. En 2009, il déclarait à Jeune Afrique qu'il renouait avec « sa foi catholique et son identité française ». En mai dernier, il a obtenu son transfert dans une prison française, où il espère aujourd'hui une remise de peine. CBo. .


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Azawad : rudes combats autour de Ménaka - TAMAZGHA le site berbériste

Azawad : rudes combats autour de Ménaka
mardi 20 novembre 2012
par Masin
Après la défaite cuisante qu’a essuyé le Mouvement pour l’unicité du jihad en Afrique de l’ouest (MUJAO) près d’Ansongo par les troupes du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) le 16 novembre, les hordes islamistes présentes dans l’Azawad par la volonté de certains États ont convergé le 19 novembre vers Ménaka, l’un des bastions du MNLA. Selon des sources militaires du MNLA, ce sont pas moins de quatre-vingt pick-up transportant plusieurs centaines de djihadistes décidés à en découdre avec un mouvement qui dérange. Il faut dire que si les terroristes islamistes viendraient à bout du MNLA, cela ne laisserait aucun doute sur l’opportunité de l’intervention militaire dans l’Azawad. C’est ce qui expliquerait en partie l’attitude de l’AFP, via notamment son correspndant local préféré en Afrique, en la personne de Serge Daniel, qui n’hésite pas à verser dans le mensonge et la désinformation en annonçant la victoire du MUJAO sur le MNLA lors des combats d’Ansongo le 16 novembre.


Depuis le matin du 19 novembre, des affrontements violents ont lieu entre les djihadistes [1] MUJAO, AQMI et BOKO-HARAM et les combattants du MNLA stationnés à Ménaka. Un communiqué du MNLA, daté du 19 novembre, donne un bilan des combats de la journée annonçant que les forces du MNLA ont détruit huit véhicules appartenant aux islamistes et ont récupéré deux autres. Les combattants du MNLA auraient tué dix hommes parmi les djihadistes qui ont enregistré plusieurs blessés. Le MNLA, selon e même communiqué, déplore un mort et quatre blessés.

Cette bataille qui s’annonce rude sera certainement déterminante pour la suite des évènements dans l’Azawad. Le MNLA est plus que jamais déterminé à emporter cette bataille qui lui permettra d’entamer l’action de nettoyage de l’Azawad de ces énergumènes qui empestent le pays.



La Rédaction.



Solidarité avec les Touaregs de l’Azawad...

La police enquête sur les activités des autonomistes kabyles à Alger | Actualité

La police enquête sur les activités des autonomistes kabyles à Alger

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Par Le Matin | Il y a 4 heures 30 minutes | 1454 lecture(s) | Réactions (0)
Les tags réalisés par des militants autonomistes kabyles à Alger ont suscité de l’inquiétude chez les services de sécurité algériens, qui ont lancé, aussitôt l’information rendue publique, une enquête.
Des tags qui irritent la police. Photo Siwel. Des tags qui irritent la police. Photo Siwel.
La police est sur les dents à Alger. Cette fois, non pas pour cause d'une éventuelle menace d'attentat terroriste, mais pour les tags appelant au boycott des élections locales signés des militants du Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie.
L’information concernant le lancement d'une enquête des services de sécurité a été rendue publique aussi bien par des citoyens de la cité Puits des Zouaves à Bouzarèah (banlieue d'Alger), que par des titres de presse réputés proches du pouvoir et des services de sécurité. 
Ces sources précisent que depuis le début de la campagne électorale, plusieurs jeunes Kabyles d’Alger font objet de surveillance de la part des policiers. "La police ne veut pas avoir affaire à des militants autonomistes en plein cœur d’Alger", souligne un des résidents de ce quartier. Autrement dit, Alger est la cité interdite à toute protestation.
Ce jeune militant a ajouté : "Nous sommes déterminés à mener le combat de la Kabylie même ici à Alger pour dire que les Kabyles résidant en dehors de la Kabylie adhérent à l’idée d’un statut particulier pour la région". 
Concernant cette enquête des services de sécurité, ces militants estiment que "ça sera un cou)p d’épée dans l’eau", étant donné que "les vrais enjeux résident ailleurs" et que le pouvoir "ne pourra jamais faire taire un mouvement aussi fort que le MAK et le GPK". Ces militants ont tenu, en fin de discussion à rendre un vibrant hommage à M. Ferhat Mehenni, président du GPK.
Avec Siwel

Azawad : Intense combats entre les troupes révolutionnaires du MNLA et les terroristes du MUJAO à Ménaka

Azawad : Intense combats entre les troupes révolutionnaires du MNLA et les terroristes du MUJAO à Ménaka

19/11/2012 - 21:19

MENAKA (SIWEL) — Les combattants du MNLA ont affronté toute la journée les terroristes du MUJAO à Ménaka. Ces derniers auraient profité du déplacement de plusieurs unité du MNLA hors de la ville pour lancer une attaque contre les indépendantistes touaregs. A la suite des combats de la journée, les djihadistes du MUJAO n'ont pas réussit à prendre la ville de Ménaka au MNLA, contrairement aux affirmations de l'un des chefs terroristes sur les ondes de RFI.


Affiche appelant à soutenir l'Azawad et le MNLA.PH/DR
Affiche appelant à soutenir l'Azawad et le MNLA.PH/DR
Tôt ce matin, aux environs de 8h, les terroristes du MUJAO, avec de gros moyens et des renforts venus d'AQMI, ont tenté de prendre leur revanche sur le MNLA qui leur avaient infligé une lourde défaite dans la localité de Tagarangabotte, près d'Asengo, vendredi dernier.

Après plusieurs heures d'intenses combats, les combattants du MNLA maintiennent toujours les terroristes hors de la ville de Ménaka, et affirment avoir détruit une partie de leur matériel.


La cellule de communication de l'état-major militaire du MNLA déclare « être dans la ville de Ménaka » et que « leurs hommes n'avaient pas abandonné la ville, contrairement à la campagne d'intoxication médiatique menée contre leur mouvement ». Le MNLA fait état de « combats qui ont dépassé en intensité tous les affrontements qu'il a pu avoir avec l'armée malienne ».


Les terroristes du Mujao avaient semble-t-il compté sur le déplacement de plusieurs unités du MNLA hors de Ménaka pour lancer leur attaque contre ce dernier dans la ville. Oumar ould Hamaha, un des chefs du groupe terroriste a affirmé dans les colonnes de RFI vouloir « en finir une bonne fois pour toutes avec le MNLA ».


Cependant, après avoir crié victoire et célébré la mise en déroute du MNLA hors de Ménaka, Oumar ould Hamaha, a reconnu, sur les ondes de RFI « faire face à une résistance inattendue du MNLA ». De son côté, Moussa ag Assarid, assurait sur les mêmes ondes que le MLNA « contrôle toujours la ville » et dit « avoir identifié plusieurs morts dans les rangs du Mujao, ainsi que plusieurs véhicules brûlés, abandonnés sur les lieux ».


De son côté, Mossa Ag Attaher, fait état, ce soir, de « la reprise des combat aux alentours de Menaka » et affirme que « les hordes terroristes ont été chassées de l'ancien camps militaire des parachutistes de l’armée malienne qu'ils ont essayé d'occuper et qu'ils (les terroristes)ont été obligé de se replier dans la zone de Tidjefenes »


Mossa Ag Attaher fait état de pas moins de « 12 terroristes abattus par les troupes du MNLA dans l'ancien camp militaire des parachutistes maliens» affirmant qu'il s'agissait là « d'une troisième victoire militaire du MNLA contre le MUJAO, en moins de 72 heures », précisant que « Ménaka est loin de passer dans le camps terroriste contrairement aux affirmations du porte parole de la nébuleuse terroriste sur RFI ».


D'autre part, au moment où nous mettons sous presse, Moussa Ag Assarid a rendu public le communiqué du MNLA que nous publions ci-dessous:


«
 COMMUNIQUÉ MNLA n°40-CTEA du 19 novembre 2012

Bilan provisoire des combats de la journée


Ce 19 novembre, des combats se sont déroulés dans la région de Ménaka entre le MNLA et la colonne des narco-terroristes du MUJAO, renforcé par l’AQMI, partie de Gao la veille.


Les forces du MNLA ont détruit 8 (huit) véhicules et ont récupéré 2 (deux) autres du MUJAO/AQMI. Par ailleurs 10 (dix) hommes du MUJAO et de l’AQMI ont été tués. Du côté du MNLA on déplore 1 mort et 4 (quatre) blessés.


Aux dernières nouvelles, plusieurs unités du MNLA encerclent à la tombée de la nuit, le reste de la colonne du MUJAO et de l'AQMI.


Fait le 19 novembre 2012


Moussa Ag Assarid


Membre du Conseil Transitoire de l'État de l'Azawad (CTEA)

Chargé de la Communication et de
l'Information »

zp,
SIWEL 192119 NOV 12