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dimanche 30 septembre 2012

Drones aux frontières algériennes | Brèves | alterinfonet.org Agence de presse associative


Drones aux frontières algériennes  29/09/2012





Face à la montée en puissance de la Chine, le retour en force de la Russie et la concurrence américaine, la France tient plus que jamais à faire de l'Afrique sa chasse gardée. 

C'est ce que croient des experts en géopolitique pour expliquer la volonté française d'aller de l'avant dans la perspective d'une intervention militaire au Nord du Mali. Par cette intervention, selon le professeur Nemas Mesbah, enseignant à l'ITFC, la France veut emboîter le pas aux USA en installant une base militaire dans le Sahel avant qu'elle ne soit précédée par les Américains. Les richesses naturelles africaines, particulièrement en ces temps de «crise financière qui secoue nombre de pays dans le monde», ne peuvent être que très convoitées et justifient bien des interventions, à en croire ces experts. 

La France, qui n'a pas annoncé son intention de déployer des troupes au sol de ce pays voisin, démentant l'information selon laquelle «100 éléments des forces spéciales françaises ont été déployés dans le nord du Mali», selon le quotidien Le Figaro, utiliserait, dans une éventuelle intervention militaire étrangère, des avions de chasse à partir de ses bases aériennes en Mauritanie et en Libye, tandis que les soldats de la Cédéao affronteront, eux, les terroristes sur le terrain. 

Ce qui engagerait le recours à des drones, dont la présence aux frontières algériennes a été signalée depuis la guerre engagée contre le régime de Mouammar Kadhafi. Ce qui a été à l'origine de l'alerte parmi les armées de pays voisins, dont l'Algérie et le Niger. Les frappes aériennes peuvent, en effet, être efficaces contre les postes des organisations terroristes (Aqmi et Mujao), leurs stocks d'armes, réservoirs de carburant et autres lieux stratégiques pouvant affaiblir ces nébuleuses, mais pourraient, comme cela a eu lieu sous d'autres cieux, provoquer des pertes humaines innocentes quand il s'agit de «bavures». 

Manifestation contre l'intervention de forces étrangères à Bamako 

Plusieurs centaines de personnes ont manifesté hier à Bamako, à l'appel de la Coordination des organisations patriotiques du Mali (Copam), pour s'opposer à une intervention militaire de forces étrangères au Mali pour reconquérir le nord du pays, ont rapporté des agences de presse. 

Les manifestants –300 à 400 personnes selon la police, 800 selon les organisateurs– ont marché jusqu'aux abords du ministère de la Défense, «pour soutenir l'armée malienne» souveraine, a déclaré le président de la Copam, Younouss Hameye Dicko. 

Au son d'une musique militaire, les manifestants arboraient trois grandes banderoles sur lesquelles on pouvait lire «La Copam soutient l'armée pour la libération du Nord» ou «L'arrivée de la Cédéao déclenchera la guerre civile au Mali». La Copam rejette l'accord entre la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et le Mali, annoncé le 23 septembre. Derrière un grand drapeau malien, les marcheurs scandaient : «A bas la Cédéao, à bas Blaise Compaoré (président burkinabè et médiateur), 

à bas Yayi Boni (président du Bénin et de l'Union africaine), à bas Alassane Ouattara (président de la Côte d'Ivoire et de la Cédéao).» Ils accusaient le président malien de la transition, Dioncounda Traoré, d'avoir «bradé la dignité malienne» en ayant demandé à l'ONU son feu vert pour le déploiement au Mali d'une «force militaire internationale». 

Les manifestants exigeaient également que la Cédéao «libère les armes» de l'armée malienne bloquées dans différents ports ouest-africains depuis le coup d'Etat de mars qui avait renversé le régime du président Amadou Toumani Touré. 

http://www.letempsdz.com//content/view/79280/182/

COMBATTRE (tous) LES TYRANS


COMBATTRE (tous) LES TYRANS


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ROBERT GIL
Mercredi 26 Septembre 2012

Il n’y a pas si longtemps, nous recevions en France, en grande pompe, Kadhafi et Bachar El Assad. A l’époque ils étaient des hommes respectables. Puis, en une paire d’années, ils sont devenus des tyrans sanguinaires, qui oppressent leur population. Comment un tel changement a-t-il pu avoir lieu ? Le basculement est-t-il intervenu après leur passage en France ? Y ont-ils eu de mauvaises fréquentations et de mauvais conseils ? Ou alors comme de véritables comédiens, ils avaient parfaitement cachés leur jeu et nous avons été bernés ! On apprend maintenant que Kadhafi avait même des esclaves sexuelles, chez nous on se contente des frasques de DSK ou des demandes de petites gâteries de Sarkozy à certaines élues. S’ils avaient les pleins pouvoirs comme Kadhafi, en abuseraient-ils ? 

J’espère que pour les Bachar et consorts, ce n’est pas leur passage à l’Elysée qui est responsable de ce retournement de comportement, sinon je me fais du souci pour le peuple africain, dont nous recevons régulièrement nombres de ses dirigeants. Dirigeants particulièrement sensibilisés aux droits de l’homme, comme chacun sait. Nous organisons même des sommets africains en France. D’ailleurs, si une opposition malveillante s’oppose à nos « protégés », nous n’hésitons pas à envoyer la troupe pour les secourir ! Nous savons ce que valent les dirigeants des pays auxquels nous accordons notre confiance, et nous savons qu’elle est bien placée, intérêts en plus ! 

Au moyen et proche Orient, royaume de la liberté d’expression et du respect des droits humains, nous entretenons de bonnes relations avec la plupart des états démocratiques comme l’Arabie Saoudite, le Qatar, Le Bahreïn, le Koweït, et tous ces pays portés par le vent de la démocratie. C’est pour cela que nous ne pouvons tolérer l’attitude de la Syrie qui compromet la sécurité de la région. Peut-être devrons-nous intervenir militairement comme nous avons été obligés de le faire pour libérer le peuple irakien d’un dictateur musulman, secondé par un premier ministre chrétien, pluralité religieuse d’ailleurs très suspecte ! Maintenant les chrétiens sont obligés de se cacher, les femmes n’ont plus accès à de nombreux postes, la mortalité enfantine a explosé ainsi que les cancers suite à l’utilisation massive d’armes à l’uranium appauvri ; il y a eu plus de morts civils que lors des 50 dernières années, mais la liberté n’a pas de prix et lorsque nous l’apportons, nous ne regardons pas à la dépense. 

Certains désinformateurs prétendent que nos interventions ne sont pas désintéressées, la Libye et l’Irak sont riches en pétrole ; et la chute de la Syrie ouvrirait les portes de l’Iran, fragiliserait le Hezbollah et permettrait le remodelage du Liban. Moi je pense plutôt que, si la Syrie tombe, nous aurons l’opportunité d’aller libérer le peuple iranien et Israël pourra apporter la sécurité au peuple libanais. Evidement, avant cela, nous pourrions simplement aller aider le peuple palestinien qui est agressé et dépossédé de sa terre, jour après jour dans une indifférence généralisée. C’est d’ailleurs un des grands mystères de notre époque : si n’importe quel pays faisait à autrui le dixième de ce que fait Israël aux palestiniens, on lui enverrait des dizaines de bombardiers pour lui apprendre à respecter les décisions de l’ONU… 

Ne vous méprenez pas, je serais le premier heureux si des dictateurs comme Kadhafi ou Assad étaient renversés par des forces démocratiques et populaires, mais dans ce cas là, elles ne seraient jamais soutenues par l’occident. Ne croyez surtout pas que ceux qui chaque jour luttent pour vous déposséder de votre protection sociale et ne pensent qu’à vous précariser davantage, se soucient un tant soit peu des peuples libyens ou syriens. Derrière les bonnes paroles, il ne s’agit que d’intérêts économiques et géopolitiques. D’ailleurs, lors de la révolution tunisienne, la seule sans doute à ne pas avoir été téléguidée de l’extérieur, la première réaction de nos dirigeants a été de proposer d’aider le régime en place ! Et lorsque le Bahreïn a tenté lui aussi de se révolter, on l’a vite calmé, sans que nos médias n’en fassent trop de pub ! Pour finir, voici une info qui n’a rien à voir : l’on a découvert d’importants gisements pétroliers et gazeux au large de la Syrie … 

Des forces spéciales saoudiennes en Corse


Des forces spéciales saoudiennes en Corse


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Résistance
Mardi 25 Septembre 2012

Des forces spéciales saoudiennes en Corse
Selon le site « Secret défense », de Jean-Dominique Merchet, un exercice conjoint des forces militaires française et saoudienne aura lieu en Corse dans la première quinzaine d’octobre. Selon cette source, si l’affaire est menée dans la discrétion, la coopération avec l’Arabie Saoudite, la Jordanie, le Qatar et les Émirats est « très active ». Étonnant, non ? Rien que des « démocraties » ! Ce sont les rois et des princes arabes serviteurs de l’Empire !

Donc, « discrète, la coopération française (…) est très active » ! On peut se poser des questions sur les buts poursuivis. D’autant plus qu’une force militaire est qualifiée de « spéciale » quand elle a la compétence « spéciale » de pouvoir agir clandestinement, dans des situations de guerre non déclarée, comme ce qui s’est passé en Libye, et ce qui se passe actuellement en Syrie. 

Quand deux armées font des exercices en commun, le but est de vérifier si les techniques de combat, les matériels mis en œuvre, la chaîne de commandement, et toutes ces choses qui font l’efficacité militaire, sont compatibles. Alors, pourquoi l’Arabie Saoudite et pourquoi en Corse ? Pourquoi l’Arabie Saoudite s’intéresse-t-elle à une zone d’opération méditerranéenne, loin de ses bases ? Quel coup tordu mijote le gouvernement avec ce pays ? Quels objectifs communs les forces spéciales de ces deux pays peuvent-elles avoir ? 

Une chose est sure, des activités militaires avec l’Arabie Saoudite et les autres pays du Conseil de Coopération du Golfe ne sentent pas bon. 

D.R.

A la TV israélienne, Netanyahu défend son discours de l’ONU.. | JSS News


 A la TV israélienne, Netanyahu défend son discours de l’ONU..

Publié le : 29 septembre 2012
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Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a défendu samedi soir, son utilisation d’un dessin d’une bombe lors de son discours à l’ONU, pour souligner l’importance de tracer des lignes rouges sur l’Iran.
Dans une interview télévisée diffusée samedi après shabbat, Netanyahu a déclaré: « des centaines de millions de personnes ont compris mon message » dans le monde entier. Il avait précisé que « l’Iran doit être stoppé avant la construction d’une ogive nucléaire, c’est à dire pendant l’enrichisseement.
Interrogé pour savoir si son discours avait essentiellement reporté l’éventuel recours à la force jusqu’au printemps ou l’été prochain, Netanyahu a déclaré à Canal 10, «Je n’ai jamais parlé de dates», et a ajouté qu’il n’avait pas « une seule seconde » exclu la possibilité qu’Israël « agisse à tout moment.  »
« Pas une seconde je n’ai abandonné le droit d’Israël à se défendre, à tout moment, » a réitéré Netanyahu à l’interviewer de la deuxième chaine. « J’ai expliqué que l’Iran est à un stade avancé de l’enrichissement d’uranium et nous ne pouvons pas accepter un scénario dans lequel l’Iran achève cette étape. »
Interrogé pour savoir si son utilisation d’un dessin rudimentaire a banalisé la bombe – Mitt Romney a déclaré vendredi qu’il considérait plaisanter avec Netanyahu ce sujet – le Premier ministre a déclaré: «Je ne le pense pas. C’est un sujet sérieux. Tout le monde comprend cela.  »
Il a dit qu’il « a beaucoup réfléchi » avec son équipe, sur le meilleur moyen d’expliquer facilement un dossier complexe. Et le buzz créé par son «efficace» dessin, dit-il, a été positif. «C’est un moyen de stimuler la discussion sur cette question. »
Poussé sur le thème de dates pour un éventuel recours à la force, le premier ministre a dit que ce n’était pas une question de date, mais des processus. Le processus d’enrichissement nucléaire,  at-il expliqué, est progressif et fluide, ce qui rend impossible de cerner la «ligne rouge» en termes de temps spécifiques.
Pressé spécifiquement sur la deuxième chaîne pour savoir si la ligne qu’il a dessiné sur la bombe ne signifiait pas qu’une attaque devait se produire avant que l’Iran n’enrichisse 240kg d’uranium à 20% -assez pour une bombe- Netanyahu n’a pas contesté les chiffres.
« Nous ne pouvons pas les laisser produire de la matière fissile», a t-il martelé. « S’ils continuent à ce rythme, je crois que la ligne rouge sera la meilleure façon d’éviter la nécessité d’une action militaire».
Se référant à nouveau à son discours, Netanyahu a déclaré: «Je voulais démontrer à la communauté internationale que le processus allait de l’avant. Si nous voulons stopper le programme nucléaire iranien, il faut l’arrêter avant que le processus d’enrichissement se termine … nous devons l’arrêter à temps… »
«La « ligne rouge » devrait être établi avant que l’Iran achève la seconde phase d’enrichissement des matériaux nécessaires à une première bombe nucléaire. C’est ce que j’ai dit, c’est très clair. »
Interrogé sur la réaction de Washington à son discours, Netanyahu a dit qu’il avait une bonne conversation avec le président américain Barack Obama sur la question. «Je crois qu’Israël et les Etats-Unis peuvent conclure des accords qui sont beaucoup plus cohérent que ce que l’analyse donnerait à penser», a t-il dit.
« Nous sommes un petit pays menacé par un régime qui vise à nous détruire », Netanyahu a continué. « Ce régime a mis au point, comme si personne ne s’en souciait, des armes de destruction massive qui nous visent en premier lieu dans nos villes, dans notre pays. Mon objectif en tant que premier ministre – et je le fais au nom de tous les citoyens d’Israël – est de concentrer l’attention internationale et la pression globale sur cet effort iranien. Et je crois que ce que j’ai fait hier à l’Organisation des Nations Unies sert cet objectif, en dépit de tous les autres aspects que vous décrivez.  »
Netanyahu a souligné que sa position en tant que leader d’Israël – et, par extension, du peuple juif – est doublement important car c’est précisément l’absence d’un tel leadership, qui avait laissé le peuple juif sans défense dans le passé.
«Quand un despote différent se leva et dit: « Je veux détruire les Juifs, » personne n’a bougé, personne n’a dit un mot, » a dit Netanyahu sur Aroutz 2, ajoutant qu’aujourd’hui Israël possède les capacités de défense et la diplomatie avec laquelle composer avec les menaces. Son travail en tant que Premier ministre d’Israël, a t-il dit, est d’organiser « de considérables mécanismes de défense » et de « rendre le monde conscient de cette menace. »
Avi Retschild – JSSNews

Vidéo: l’Emir du Qatar en visite discrète en Israël | JSS News


Vidéo: l’Emir du Qatar en visite discrète en Israël

Publié le : 14 janvier 2010
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L’émir du Qatar Cheikh Hamad bin Khalifa Al Thani accompagné de son premier ministre Cheikh Abdallah bin Khalifa Al Thani ont effectués une visite secrète en Israël, en absence de relations diplomatiques entre les deux pays.

À leurs arrivée à l’aéroport de Tel-Aviv, ils étaient attendu par Tzippi Livni. Plus tard, selon des personnalités de haut-rang travaillant pour la Présidence Israélienne, l’Emir aurait rencontré plusieurs ministres et personnalités très importantes dans l’organigramme israélien. Le Qatar et Israël ont d’ailleurs profité de cette visite pour renouveler des contrats entre les deux pays, concernant la commercialisation du gaz qatari en Israël.
L’état Hébreu a également signé un pacte « scolaire » puisque ce sera désormais Jérusalem qui fournira Doha en matière de livres scolaires.
L’émir du Qatar a souligné l’importance des relations diplomatiques entre les deux pays.  Livni a, elle, valorisé le rôle qatari dans la dialogue arabo-israélien.
De plus, le Qatar et Israël sont deux nations qui ont les mêmes objectifs au regard duprogramme nucléaire iranien. A plusieurs reprises, le Qatar à soutenu (officieusement) Israël face à la théocratie iranienne. En cas de guerre, le Qatar pourrait apporter une aide financière énorme à Israël.
 

Le sit-in des familles des disparus à Alger réprimé | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


On réprime à souhait
Plusieurs participants au sit-in ont été interpellés par les services de sécurité. Parmi les militants interpellés Kader Afak et Douaib Laadjal du Réseau de Défense des Libertés et de la Dignité (RDLD) et le jeune blogueur et web activiste Tarik Mammeri.
30/09/2012 - 00:50 mis a jour le 30/09/2012 - 00:48 par
République du bâton. Le recors à la force est systématique. La peur terrorise le régime qui ne sait faire qu’une chose : l’usage de la force et de la répression.
Encore une fois, les services de police ont réprimé un sit-in des familles de disparus tenu, hier matin, devant la grande poste à Alger pour dénoncer la charte pour la paix et la réconciliation nationale qui « n’a rien apporter aux victimes » et pour « exiger une commission d’enquête indépendante et partielle », nous a déclaré Hacene Ferhati, frère d’un disparus et membre fondateur de SOS Disparus.
Les services de sécurité étaient mobilisés en force pour encercler la soixantaines de membres de SOS disparus et de militants des droits de l’Homme de représentant de plusieurs mouvements venus soutenir les membres des familles de disparus.
Plusieurs participants au sit-in ont été interpellés par les services de sécurité. Parmi les militants interpellés Kader Afak et Douaib Laadjal du Réseau de Défense des Libertés et de la Dignité (RDLD) et le jeune blogueur et web activiste Tarik Mammeri. La police les a conduits au commissariat de Cavignac pour les libérer en fin à 14 h.
Dans un communiqué de presse rendu public hier, 29 septembre à l’occasion du 7ème anniversaire de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, les familles des disparus ont lancé un appel aux autorités algériennes pou « agir de bonne foi en ratifiant la Convention internationale contre les disparitions forcées, signée le 06 février 2007. Elles ne pourront accepter aucun compromis qui porte entrave à leur droit à la Justice et à leur droit à la vérité sur les conditions de disparition des milliers d’Algériens, un compromis qui aura comme seul objectif d’occulter et retarder la vérité, ce qui serait insupportable pour les générations futures. »
Madjid

mercredi 26 septembre 2012

Le plan machiavélique contre Tamazight/Taqbaylit | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie



Après 17 années d’enseignement de tamazight à l’école algérienne, il est urgent de faire un bilan et de s’interroger sur le rôle de toutes les institutions concernées. Il s’agit d’une analyse pour mettre en évidence le plan machiavélique mis en action par le pouvoir pendant ces 17 années pour éradiquer insidieusement et à bas bruit cette langue.

24/09/2012 - 21:50 mis a jour le 24/09/2012 - 18:22 par Kader Dahdah


1-Statut expérimental de l’enseignement.
Précisément, cet enseignement n’a officiellement qu’un statut expérimental. Pendant ces 17 années d’expérimentation, la présidence de Bouteflika auquel est rattaché le HCA (le haut commissariat à l’Amazighité) n’a pas encore fait d’évaluation pour en tirer les conséquences
2- Caractère facultatif de l’enseignement.
L’apprentissage du kabyle/tamazight n’a pas le même statut que les autres matières ; le tamazight est facultatif, c’est à dire que l’élève ou son parent peuvent demander à ce qu’il soit dispensé de ces cours s’il est par hasard dans une classe qui en bénéficie. Si les élèves avaient le choix de se dispenser de certaines matières, très peu arriverons à avoir une bonne instruction. Alors que s’ils avaient le choix d’êtres dispensés de la langue arabe très peu, voir aucun enfant Kabyle ne suivrait les cours d’arabe. Mais comme le destin des kabyles n’est pas entre leurs propres mains, ils continueront à subir la déculturation et la dépersonnalisation.
Ce caractère facultatif de l’enseignent de Tamazight/Taqbaylit en Kabylie démontre bien la haine du pouvoir envers cette langue.
3- Restriction du nombre de classes et d’élèves.
Dans chaque école ou collège, seulement un nombre restreint de classe pouvant avoir un enseignant, en moyenne seulement deux classes sur 10 auront un enseignant, on met ceci sur le compte du manque d’enseignants et ou de poste budgétaires.
4- Enseignement tardif.
Ce n’est qu’à partir de la 4e année du fondamentale (CM1) que l’enfant kabyle pourra apprendre sa langue maternelle s’il a, bien sûr, la chance d’être dans une des rares classes de son école ou collège bénéficiant de ces cours. Ce retard est bien calculé, il a pour but de ne pas le familiariser avec sa langue maternelle dans ses premiers apprentissages, plutôt de le mettre en contact primitif avec la langue arabe pour la substituer à sa langue maternelle.
5-Apprentissage à la demande.
Fait nouveau, maintenant, les enseignants remettent des imprimés à remplir par les parents pour demander l’option tamazight à leur enfant, et si le nombre d’enfants est insuffisant, pour créer une classe, l’option tamazight disparait. Ce pouvoir raciste et anti kabyle refuse encore de prendre en considération la demande faite par le peuple Kabyle en 1980, en 1998, en 2001 ; cette demande est écrite avec le sang des 128 martyres et handicapés ainsi qu’avec les larmes de nos mères qui n’ont pas encore séché.
6- Pressions sur les enseignantes et mauvaises conditions de travail.
Si le directeur de l’école n’aime Tamazight/Taqbaylit, il mènera la vie dure aux enseignants de cette matière.
Les conditions de travail des enseignants de tamazight sont des plus exécrables. Il n’y a que ceux qui sont réellement déterminés et poussés par leur militantisme qui résistent, c’est ainsi que l’enseignant doit parcourir des kilomètres par jour pour assurer les cours dans les écoles des différents villages souvent éloignées à des dizaines de kilomètres.
7- L’enseignement universitaire :
Les 3 universités de Bgayet, Tubiret, et Tizi forment environ 300 licenciés en Tamazight par an, mais au lieu de les affecter au primaire, au collège et au lycée, ils se convertiront dans d’autres métiers pour travailler ou agrandiront la liste des chômeurs. Cet enseignement universitaire ne sert, en réalité, que pour éviter les mouvements de révolte et de revendications estudiantines kabyles, car le fait de voir un département de tamazight et de côtoyer tous les jours des étudiants de tamazight donne l’impression que tout est acquis.
Conclusion : La volonté du pouvoir d’éradiquer le tamazight/Taqbaylit est bien claire et ne laisse aucun doute. Il a mis en place ces manœuvres tendant à tromper l’opinion Kabyle et internationale pour faire croire qu’il prend en charge cette langue alors qu’en réalité il ne fait que la maintenir dans un état végétatif pour donner du temps au rouleau compresseur de l’arabisation.
Kader DAHDAH
Conseiller auprès du président du gouvernement provisoire Kabyle.

Quelle économie pour la Kabylie (6ème partie) | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


L’avènement de l’Etat kabyle va être suivi d’une ère où l’on ne peut trop compter sur le pétrole. Dans ce cas, le peuple kabyle ne peut échapper, à long terme, aux difficultés d’approvisionnement qu’à partir du moment où il aura acquis son indépendance économique.
22/09/2012 - 14:03 mis a jour le 21/09/2012 - 22:47 par Bouaziz Ait Chebib
La Kabylie mettra sur pied en priorité des pôles industriels pour accompagner les secteurs vitaux que sont notamment l’alimentaire et l’énergétique.
Par ordre de priorité, l’industrialisation de la Kabylie pourrait être comme suit :
-  Industrie alimentaire et énergétique
-  Industrie des biens de consommations
-  Industries environnementales, recyclage et traitement de déchets…
-  Industrie du bois, liège et dérivés
-  Industrie chimique
-  Industrie minière et métallurgique
-  Industrie métallique.
Toutes ces industries doivent être programmées dès le départ non seulement pour les besoins internes mais aussi avec l’option exportatrice.
La planification, la réalisation et la mise en service de ces industries nécessitent l’apport des compétences kabyles (ingénieurs, entrepreneurs, chercheurs, professeurs….) aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de la Kabylie. La Kabylie d’aujourd’hui n’a sincèrement pas besoin d’entreprises étrangères pour placer une conduite d’eau ou rénover les trottoirs.
Les sites industriels posséderont dans leur enceinte des structures de formation et de perfectionnement, tout en ayant des liens étroits avec le monde de la formation professionnelle et de la recherche scientifique. Politique de gestion de l’homme qui garantira une formation adaptée aux besoins de l’industrie tout en impliquant les compétences universitaires dans le processus de développement des produits des différentes entreprises.
La révolution automobile, implique l’adoption d’une nouvelle technologie : le moteur électrique à base de LITHIUM, hybride ou à hydrogène… Les nouvelles pistes sont encore nombreuses.
Selon les experts, le pourtour méditerranéen compte les plus importantes réserves de lithium au monde, principalement dans les eaux territoriales non profondes. La Kabylie, avec une côte qui s’étend sur 300 km, est bien placée pour en disposer à moins que ce lithium soit raciste.
L’exportation de cette matière première va générer des richesses et son exploitation aidera au décollage industriel de la Kabylie.
Finances :
L’Etat kabyle va disposer de ses propres ressources pour la mise en œuvre des politiques publiques. L’essentiel de ces ressources viendra des recettes fiscales et non fiscales.
En plus des impôts, l’État kabyle disposera de ressources non fiscales. Il s’agira principalement :
-  Des exportations (eaux – électricité …) ;
-  Des emprunts ;
-  Des revenus du produit des dividendes (Etat actionnaire) ;
-  Des revenus du domaine (l’État propriétaire) ;
-  Des produits de la vente de biens et services (l’État prestataire de services) ;
-  Des remboursements et intérêts des prêts, avances et autres immobilisations financières (l’État banquier) ;
-  Des produits des amendes, sanctions, pénalités et frais de poursuites ;
-  En fin de sa quote-part des richesses naturelles, dont les hydrocarbures ;
La Kabylie a, par ailleurs et toujours sur la côte de la Méditerranée, du pétrole et du gaz en off-shore.
L’économie de la Kabylie n’a jamais été subordonnée à la manne pétrolière qui ne profite qu’aux généraux et leurs serviteurs. Il faut rappeler à cet effet quatre vérités que le régime algérien essaye d’occulter :
-  La Kabylie, détient, le record du taux de recouvrement de l’impôt au niveau national.
-  La Kabylie alimente une grande partie de l’Algérie en eau potable et en électricité.
-  Les centrales électriques basées en Kabylie alimentent aussi une partie du Maroc et de la Tunisie.
-  Les revenus des ressources minières kabyles exploitées par des étrangers reviennent à l’Algérie et non à la Kabylie jusqu’ici.
En bénéficiant des recettes générées par ses ressources hydriques, son énergie électrique, et sa fiscalité elle pourra aisément répondre aux besoins de son peuple.
Conclusion :
Notre contribution a démontré à quel point l’idée préconçue selon laquelle sans la manne pétrolière la Kabylie mourrait de faim est un leurre destiné à duper le peuple kabyle et à douter de sa capacité de maîtriser son destin. La Kabylie n’a rien bénéficié de cette ressource naturelle qui ne tardera pas à s’épuiser et à perdre de sa valeur devant l’émergence des énergies nouvelles.
L’histoire nous apprend que la Kabylie, a su et pu se suffire à elle-même avant la colonisation française grâce à son organisation socio-politique d’essence démocratique et laïc, son esprit de solidarité, sa capacité d’exploiter ses ressources tout en protégeant l’environnement et la nature, le travail érigé en religion. N’avait-elle pas abrité des milliers de refugiés algériens voire nord africains durant l’hiver infernal de l’année 1868 ?
Aujourd’hui, la Kabylie connaît une misère socio-économique des plus tragiques de son histoire. Le racisme étatique algérien a non seulement saboté notre économie mais il incarne réellement l’échec et la mise à mort du peuple kabyle. Désormais, il n’y a rien à attendre d’un Etat jacobin dont la matrice idéologique est l’antikabylisme.
Le terrorisme fiscal et bureaucratique, la politique de la terre brûlée, l’insécurité, les kidnappings, les détournements de projets (la raffinerie d’El Kseur vers Tiaret – un projet qui ne voit toujours pas le jour à cause de l’indisponibilité de l’eau), la sous-classification de l’aéroport de Vgayet, le rétrécissement et le cloisonnement de son port, l’autoroute Est-Ouest qui a contourné le territoire kabyle … L’Etat algérien déploie tout son savoir-faire contre la Kabylie qui est condamnée à s’émanciper de ce néo-colonialisme.
Les plans sectoriels de développement (PSD) sont élaborés dans les bureaux capitonnés d’Alger alors que le développement ne peut être que l’œuvre des acteurs locaux, mieux informés et plus compétents pour définir les priorités et les politiques adéquates.
La Kabylie libre aura toute la latitude de construire une économie forte fondée sur un ensemble de principes directeurs, entre autres :
-  La compétence : développer le capital humain à travers une formation de qualité.
-  La réhabilitation de la valeur du travail comme seule force créatrice de la richesse.
-  La justice sociale.
-  La protection de l’environnement pour assurer un vrai développement durable.
-  La sécurité et le respect de la loi basée sur la reconnaissance des droits et des devoirs du citoyen.
-  Une politique de développement basé sur son potentiel local : ressources de la mer, ressources hydriques, ressources minières, tourisme, artisanat, agriculture, élevage, afforestation …
-  Création de petites et moyennes entreprises. L’entreprise va jouer un rôle cardinal aux côtés de l’Etat kabyle en étant une institution responsable, collégiale, aux côtés de syndicats admis comme contrepoids démocratiques et partenaires dans la gestion comme en Allemagne.
-  L’encouragement de l’investissement de la diaspora kabyle et d’entreprises étrangères. L’Etat aura à obliger les multinationales à payer des salaires de « dignité citoyenne ».
-  Une industrialisation appropriée.
-  Une politique fiscale incitative à l’investissement.
Il est certain que l’avènement d’un Etat Kabyle marquera pour la Kabylie le début d’une nouvelle ère, celle de la liberté, de la prospérité et de la justice.
Bouaziz Ait Chebib