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mercredi 18 mars 2015

Alger : Quand d’innocentes étudiantes sont soupçonnées d’agitatrices | Tamurt.info



ALGER ( Tamurt.info ) - Quelle n’a été ce matin la surprise des résidentes de la cité universitaire de M’douha (Tizi-Ouzou), qui à bord d’un bus qu’elles ont loué ont voulu se rendre au parc d’attraction de Ben Aknoun, histoire de se mettre à l’abri pour un jour du carcan habituel universitaire, lorsqu’elles ont constaté que les éléments des services de sécurité  les ont soupçonnées d’être des agitatrices professionnelles.
18/03/2015 - 15:18 mis a jour le 18/03/2015 - 15:15 par Saïd Tissegouine
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En effet, ce matin à l’entrée d’Alger, les gendarmes, qui assuraient un barrage de contrôle et de surveillance, ont , dès la vue du chiffre « 15 » mentionné sur la plaque d’immatriculation du bus, intimé l’ordre au conducteur de serrer à droite. Ensuite, les gendarmes, à la vue des voyageuses, ont aussitôt paniqué. Dans leur esprit colmaté ou tout simplement innocent que celui d’un balourd, ils ont cru que les jeunes filles étaient en mission pour mettre Alger à feu et à sang. C’est pourquoi, ils ont décidé d’assurer le contrôle d’identité, un contrôle qui avait tout d’un interrogatoire. 
Les malheureuses étudiantes ont beau leur expliquer qu’elles devaient se rendre au parc d’attraction de Ben Aknoun, rien que pour s’y rincer l’œil et l’esprit , les gendarmes mal inspirés et, par conséquent, plus que jamais plus cauteleux que l’empereur des cauteleux connu jusque-là n’ont pu être convaincu des déclarations de ces belles jeunes filles.
Dans leur esprit colmaté, la présence de jeunes séduisantes tizi-ouziennes à Alger ne pouvait être justifiée que par une seule chose : signer l’apocalypse pour les Algérois. C’est pourquoi, après n’avoir rien obtenu après un interrogatoire d’une heure, sinon plus, ces gendarmes ont appelé les policiers. Ceux-ci, aussi balourds que les gendarmes, ont vite trouvé la parade : accompagner les étudiantes à « ce soi-disant parc d’attraction » et ne pas les quitter d’une semelle pendant toute la durée de leur promenade. C’est ce qui a été effectivement fait au grand dam des étudiantes dont le « tort » est d’être venues à Alger à partir de Tizi-Ouzou.
Voilà ce que le pouvoir d’Alger appelle « la compétence de ses services de sécurité ». A vrai dire, cette situation est beaucoup plus inénarrable que révoltante.

MESSAOUD OUSLIMANI: la révolte d’un exclu Kabyle



MESSAOUD OUSLIMANI: LA RÉVOLTE D’UN EXCLU KABYLE

18/03/2015 - 10:16


(SIWEL) — Messaoud Ouslimani, médecin de formation, mais féru de la littérature, Écrivain et essayiste, avec "La vie dans la tourmente" et " La révolte des exclus" , édités en France, porte la Kabylie dans son cœur en défendant la liberté de son peuple dans ses œuvres, ses interventions et sa vie quotidienne en martelant partout: la seule voie de salut pour la Kabylie c'est sa libération du joug arabo-musulman d'Algérie.


MESSAOUD OUSLIMANI: la révolte d’un exclu Kabyle

Siwel propose à ses lecteurs un entretien que Dr Ouslimani Messaoud a accordé, le 12 mars 2012, au journal français: LA TARENTAISE HEBDO, où il a affirmé avec force: "...Et le salut de la Kabylie, ethnie que l’on cherche à détruire depuis tant de décennies, ne peut passer que par son autodétermination". 

MOUTIERS/ MESSAOUD OUSLIMANI, la Révolte d’un Exclu Kabyle 


Il ya 50 ans, les accords d’Evian ont mis fin à la guerre d’Algérie. Dans la révolte des exclus Messaoud Ouslimani , médecin en Tarentaise, évoque l’après…La période 1970 -1980, celle de la montée des intransigeances, dans une société qui s’islamise, s’arabise et se radicalise avec des laissés pour compte, comme le peuple kabye , dont il fait partie . 

Ils s’appellent Malek et Yazid sont étudiants en médecine, et vivent dans l’Algérie des années 1970-80. À travers leur vie quotidienne, leur cercle d’amis aux horizon différents, leur famille qui suit ou non leurs choix de vie, on palpe du doigt les aspirations d’une jeunesse qui cherche sa place et s’interroge sur son avenir, dans une société Algérienne en pleine transformation. 

L’indépendance est encore fraiche (1962,…), mais les désillusions déjà bien présentes. Après s’être dégagé de la présence française, le pays est entrain de sombrer dans un processus d’arabisation et d’islamisation de la société. Avec ses travers (menaces, actes de violences, surveillance, dénonciations ), retranscris dans ce livre par des exemples si précis qu’on les imagine mal inventés… Liberté d’opinion, de religion, et toute différence culturelle sont condamnées, voire matées, par un pouvoir toujours plus intransigeant. La Kabylie, enclave de rébellion , qui revendique depuis toujours son particularisme culturel, souffre particulièrement . La décennie noire, qui fera des dizaines de milliers de morts entre 1991 et 2000, approche à grands pas… 

« Dans un société à la dérive , il n’y a pas d’espoir » 

A travers une galerie de personnages, musulmans, chrétiens ou athées, travailleurs, chômeurs ou étudiants, Messaoud Ouslimani raconte une société qui se délite, confrontée à une violence devenue presque ordinaire. « Certains passages et anecdotes sont inspirés de mon histoire, ou de celle de gens que je connais ... ». Dans la Révolte des exclus (édité en janvier 2012, par Jets d’encre), il parle sans haine, de ce qu’il connait, dénonce ce qu’il a en partie vécu, lui, le Kabyle né à Bouadnane, qui se revendique athée. (« mon père était un religieux tranquille, qui laissait la liberté de choix »), a débuté ses études de médecine en Algérie avant de passer ses spécialités en France, à Rouen puis Paris, à la pitié Salpetrière. « J’ai ensuite voulu rentrer. C’est mon pays… ». 

1986. Après son service civil, durant deux ans, dans le sud de l’Algérie, il cherche du travail dans les principaux centres hospitaliers d’Algérie. N’en trouve pas. « On me reprochait mon diplôme français ». Il s’installe en libéral. D’abord à Alger, puis à une cinquantaine de Kilomètres de la capitale. Là, reçoit un jour la visite de « quarte barbus, venus demander de l’argent pour la construction d’une nouvelle mosquée. Il y en avait déjà cinq ou six, dans un village de la taille de Moutiers. J’ai refusé ». Les lettres de menaces ne tardent pas, avec un cercueil dessiné portant son nom… 

« Raconter est une manière de libérer ma conscience » 

Peu de temps après la révolte de 1988, Messaoud Ouslimani quitte son pays et retourne en France. « Je suis parti à cause d’un tout. La situation était très confuse. Dans une société à la dérive, où rien ne marche, il n’y a pas d’espoir… ». Après voir travaillé en Alsace (à Saverne), à Saint-Jean de Maurienne, le Dr Ouslimani exerce depuis 2001 en Tarentaise comme Radiologue. En libéral, dans deux cabinets entre Moutiers et Bourg-Saint-Maurice. 
A 67 ans, naturalisé Français, il retourne toujours deux à trois fois par an dans son pays, et chez lui, en Kabylie. Continuant à s’imprégner de son histoire et de ses aspirations. Alors que l’on célèbre actuellement en France le 50 ème anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie, Messaoudi Ouslimani ne peut que dresser un terrible constat. « La majeure partie des gens a une ignorance totale de la chose algérienne, de son histoire et de ce qu’elle vit aujourd’hui. ». Sans parler du peuple Kabyle. « Oui, nous somme des algériens. Mais nous sommes avant tout des Kabyle », insiste l’auteur, qui refuse « l’étiquette » arabe. « Je n’ai rien contre les Arabes, mais ce n’est pas le même peuple. Et le salut de la Kabylie, ethnie que l’on cherche à détruire depuis tant de décennies, ne peut passer que par son autodétermination. ». 

Aujourd’hui, il se sent dans l’obligation de raconter. « C’est une manière de libérer ma conscience, sans parti pris. Je parle de musulmans, des chrétiens, des athées, des Algériens et des étrangers. Mais je dénonce le seul objectif de ceux qui veulent rendre l’Algérie uniquement arabe et musulmane. ». 

La Révolte des exclus va forcément déranger. « Ce livre n’est pas un acte courageux, par rapport à ceux qui se battent pour porter un gouvernement provisoire kabyle, ou qui défendent cette question auprès de l’ONU. Mais je m’attends à des réactions. Dans cette histoire, je n’ai rien à gagner … que des ennuis .Mais je me sens obligé d’écrire … ». 

SIWEL 181016 MARS 15

Le kabyle Issad Rebrab élu PDG africain de l'année



LE KABYLE ISSAD REBRAB ÉLU PDG AFRICAIN DE L'ANNÉE

18/03/2015 - 00:23


GENEVE (SIWEL) — Le "Africa CEO Forum 2015" qui s'est tenu à Genève (Suisse) les 16 et 17 mars a élu "PDG africain de l'année" l'homme d'affaires kabyle Issad Rebrab, patron du groupe Cévital


Chris Kirubi, PDG du groupe Centum Investment Company Limited et Issad Rebrab PDG du groupe Cévital (PH/DR)
Chris Kirubi, PDG du groupe Centum Investment Company Limited et Issad Rebrab PDG du groupe Cévital (PH/DR)
Issad Rebrab s'est distingué en multipliant les expansions de son groupe à l'étranger, notamment avec l'acquisition des marques françaises FagorBrandt en avril et en rachetant le numéro deux italien de l'acier en décembre dernier. 

L'homme d'affaires kabyle Issad Rebrab PDG du groupe Cévital partage le titre de "meilleur chef d'entreprise de l'année en Afrique" avec l'homme d'affaires kényan Chris Kirubi, PDG du groupe Centum Investment Company Limited. 

"Les Africa CEO Forum Awards récompensent les entreprises et les investisseurs dont la stratégie montre leur détermination à prendre part à la dynamique de croissance de l’Afrique", explique le site web de l’événement. 

Le forum international des dirigeants d'entreprises africaines qui accueille chaque année près de 800 participants, dont les plus hauts représentants de la scène économique africaine et internationale, est conçu pour "favoriser les prises de contact entre les participants et leur permettre de partager expériences, savoir-faire et best practices" et "récompenser les entreprises et les investisseurs dont la stratégie montre leur détermination à prendre part à la dynamique de croissance de l’Afrique". 

wbw 
SIWEL 180023 MAR 15