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jeudi 8 novembre 2012

Mali : Savant alliage du dialogue et de la force « tamoudre

Mali : Savant alliage du dialogue et de la force

Ali TRAORE-Sidwaya
Les lignes bougent, petit-à-petit, au Mali. Les groupes armés qui terrorisent les populations au Nord du pays de Soundjata Keïta, commencent à mettre, un à un, de l’eau dans leur vin, pour une sortie de crise honorable. Ainsi, ils rejoignent la position du Burkina Faso, qui a toujours mis le dialogue en avant, pour la résolution des conflits, surtout celui au Mali. L’on se rappelle que le président du Faso, médiateur de la CEDEAO pour le Mali, a reçu, le 7 octobre 2012, une délégation du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), venue lui remettre la plateforme politique du Mouvement en vue d’un règlement politique du conflit. Et que, afin d’engager des pourparlers de paix, le médiateur avait promis de renouveler au Président Dioncounda Traoré du Mali, la demande des chefs d’Etat de la CEDEAO de créer une structure nationale chargée de promouvoir le dialogue avec le Nord.
Le médiateur avait surtout recommandé aux Mouvements armés de s’engager dans un dialogue inclusif de paix et de réconciliation visant à satisfaire les aspirations légitimes des populations du Nord du Mali. Et pour cela, la condition est qu’ils devront se démarquer de l’extrémisme et du terrorisme afin de construire, avec l’appui de la communauté internationale, une paix durable.
En tout cas, ces derniers temps, ces mouvements affichent, de plus en plus, leur volonté à s’engager dans un processus de dialogue politique. Après le MNLA, cette volonté de dialoguer a été encore constatée, le mardi 6 novembre dernier, avec l’un des mouvements, notamment Ansar Dine, à l’issue d’un séjour à Ouagadougou, où il a eu des concertations avec le médiateur de la CEDAO, Blaise Compaoré. Le porte-parole de la délégation de Ansar Dine a, en effet, dans une déclaration, réaffirmé sa disponibilité « à s’engager immédiatement dans un processus de dialogue politique avec les autorités de transition du Mali, en vue d’aboutir à un arrêt complet des hostilités, au respect des droits et des libertés fondamentales, au retour des personnes déplacées et réfugiées et à la création d’un environnement propice à l’adoption et la mise en œuvre d’un accord global de paix qui traite de toutes les causes profondes de la crise ».
Ce qui donne plus d’espoir et d’assurance. Et, comme l’a toujours exigé la médiation, Ansar dine s’est engagé à rejeter toute forme d’extrémisme et de terrorisme et à lutter contre la criminalité transfrontalière organisée. On peut parler de prédisposition du Mouvement de recourir au dialogue et de se démarquer des groupuscules violents et armés qui soumettent les Maliens du Nord à la souffrance.
Mais, sans douter de la bonne foi du MNLA et surtout de Ansar Dine qui vient de rallier le camp du dialogue, faut-il croire qu’il s’agit réellement d’un engagement à rechercher la paix par les vertus du dialogue, où est-ce la pression, de part et d’autres, qui les amène à vouloir gagner du temps ? Quelle que soit la raison qui les fait courir, il faut reconnaître que l’évolution de la situation est due à la stratégie de médiation mise en place. Un savant alliage du dialogue et de la force. D’un côté, il a toujours été proposé une possibilité de dialogue et de concertation. De l’autre, la possibilité de croiser le fer, si rien n’est fait. Et ces temps-ci, la pression est montée d’un cran, mettant les différents groupuscules qui font régner leurs lois au Nord-Mali, dos au mur.
Cela, surtout que les chefs d’état-major des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont approuvé, le mardi 6 novembre 2012, à Bamako, le « concept d’opération » de la force internationale pour le Mali. Comme s’il s’agissait de faire plus peur aux mouvements qui occupent le Nord-Mali, le concept a précisé la composition de la force, le niveau de participation des pays de la CEDEAO qui en constitueront le noyau, le financement et les moyens militaires dont elle devrait disposer pour mettre hors d’état de nuire, « les ennemis de la paix » dans le Sahel. Et le président du Comité des chefs d’état-major de la CEDEAO, le général de corps d’armée ivoirien, Soumaïla Bagayoko, d’indiquer que la MICEMA (Mission de la CEDEAO au Mali) sera remplacée par « la Force internationale d’intervention au Mali ». De quoi donc faire réfléchir, deux fois, tout mouvement au Nord-Mali !
Il est donc temps, que Ansar Dine et tous les autres qui veulent rentrer dans un processus de dialogue pour une sortie de crise au Mali, aillent au-delà des déclarations de bonnes intentions, pour poser des actes visibles, allant dans ce sens. Il est aussi temps que le gouvernement, à Bamako, crée les conditions de dialogue avec les acteurs au Nord du Mali, pour qu’ensemble, avec l’aide des pays de la CEDEAO et de la communauté internationale, une solution soit vite trouvée à cette crise qui met à mal toute la sous-région ouest-africaine.
Ali TRAORE (traore_ali2005@yahoo.fr)- Sidwaya-http://www.lefaso.net/spip.php?article51126&rubrique21

La direction du MAK soutient l’association « Vie et Espoir » de Boghni | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

Journée de don de sang à Aïn El Hammam
A l’occasion de la célébration de la journée de don de sang organisée à et par l’hôpital de Aïn El Hammam, avant-hier, le président du Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK), M. Bouaziz Aït-Chebib, qui était présent à ce rendez-vous, a saisi cette opportunité pour faire un don financier au nom de la famille militante et patriotique du MAK au profit de l’association Vie et Espoir de Boghni.
08/11/2012 - 14:58 mis a jour le 08/11/2012 - 18:32 par Saïd Tissegouine

L’association « Vie et Espoir » de Boghni, très connue en Kabylie pour son implication dans la collecte de sang au profit des malades dans ce besoin ne semble pas jouir de l’attention méritée de la part des pouvoirs publics. Toutes les aides dont elle bénéficie proviennent exclusivement de simples âmes charitables. Hormis ce don, les travaux de cette journée ont porté sur des communications sur le sang et son importance ainsi que l’historique de la transfusion. Sur ce volet précis, un médecin de la structure organisatrice de cet événement a renseigné l’assistance que « la recherche sur le sang a commencé à partir de I900.
La découverte de l’anti-coagulant a été faite en I9I4. Les dons de sang ont commencé en France dès I924. Cependant, ce n’est qu’en I939 que la transfusion correcte a commencé ». « C’est au cours de la seconde guerre mondiale cependant, souligne le séminariste, que le don de sang s’était fait beaucoup sentir et pendant ce conflit mondial, la transfusion sanguine qui se pratiquait également en plein champ de bataille a sauvé beaucoup de vies humaines ». Pour des impératifs de calendrier, le président du MAK et sa délégation ont été contraints de raccourcir leur présence à ce séminaire. En effet, Après Aïn El Hammam, M. Bouaziz Aït-Chebib et les cadres du MAK l’accompagnant ont aussitôt pris la direction de Tizi-Rached pour assister à l’enterrement de la mère d’un des militants des MAK et l’assister en ce moment douloureux.
Saïd Tissegouine pour Tamurt.info

Commune de Ouaguenoun : fermeture aujourd’hui de l’agence commerciale SONELGAZ par les habitants du village de Tissegouine | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


Commune de Ouaguenoun : fermeture aujourd’hui de l’agence commerciale SONELGAZ par les habitants du village de Tissegouine

De Tizi-Ouzou, par Saïd Tissegouine

Las de voir les agents payeurs de l’agence commerciale SONELGAZ de Ouaguenoun menacer leurs familles de terribles sanctions qui peseraient sur eux s’ils s’obstinaient à ne pas honorer les factures d’électricité, les habitants du village de Tissegouine, commune de Boudjima ont décidé de prendre aujourd’hui le taureau par les cornes en procédant tout simplement à la fermeture de cette dite agence commerciale. Dès la fermeture de cette succursale commerciale, sise à Tikobaïn, commune de Ouaguenoun, ses responsables ont alerté la direction de Tizi-Ouzou pour les informer de l’événement. Et aussitôt prévenu, le responsable de la direction de la SONELGAZ de Tizi-Ouzou se rendit sur les lieux de la manifestation.
08/11/2012 - 18:15 mis a jour le 08/11/2012 - 18:31 par Saïd Tissegouine

Après une discussion entre les deux parties, il fut décidé de se déplacer jusqu’à Makouda pour rencontrer le chef de daïra, administrateur légal des citoyens de Tissegouine. Le commis de l’Etat de la daïra de Ouaguenoun a bel et bien reçu les plaignants qui n’ont pas manqué alors de l’informer de leur infortune. Aussitôt connu les aboutissants de toute l’affaire, le chef de daïra a rassuré ses administrés que de telles menaces ne se reproduiront désormais plus et, par conséquent, les agissements de l’agence commerciale SONELGAZ de Ouaguenoun sont condamnables.
Par ailleurs, le premier responsable de la daïra de Makouda a été informé de l’origine de l’affaire, à savoir le refus des habitants de Tissegouine de ne pas honorer les redevances de la SONELGAZ. Comment donc en est-on arrivé là ?
L’alimentation des foyers du village de Tissegouine en énergie électrique connaît une faiblesse exagérée depuis plus de 20 ans. Les coupures d’électricité sont monnaie courante. En hiver, au moindre souffle de vent, l’électricité est coupée. En été, c’est la même chose. Durant la saison de chaleur, ce sont même les agents de la SONELGAZ qui privent ces citoyens du courant électrique pour renforcer l’alimentation des lignes d’autres région. En dépit de nombreuses doléances formulées par ces pauvres habitants aux responsables de la SONELGAZ pour remédier à la situation en renforçant les lignes en énergie électrique, la réponse est toujours la même : motus.
Convaincus qu’ils sont méprisés et considérés comme des « sous-citoyens », les hommes de Tissegouine, après une tadjmaït (réunion du village), ont décidé de ne plus payer les factures de la SONELGAZ jusqu’à ce qu’ils aient réellement de l’électricité.
Ce boycott dure depuis 12 moins environ. Il se trouve cependant que certains agents de l’agence commerciale SONELGAZ de Ouaguenoun, légalement habilités à percevoir le paiement de l’électricité de l’ensemble des clients se trouvant sur le secteur de la commune de Boudjima, ont trouvé l’idée saugrenue de jouer « aux terroristes ». Selon nos interlocuteurs de Boudjima, certains agents faisaient carrément dans la tyrannie. Un tel comportement est contraire aux lois de la république. Et surtout, ce n’est pas du tout de la compétence d’un agent de recouvrement des redevances de faire pression sur des clients pour leur faire payer « leurs dettes ». Car jusqu’à preuve du contraire, la période des caïds et leurs khodjas est révolue.
Par ailleurs, le comité de village de Tissegouine a gardé toutes les factures impayées dans le tiroir de son bureau. Les citoyens de ce village ne sont pas des hors-la-loi. Bien au contraire, ce sont de braves citoyens et fiers d’appartenir à cette Kabylie qui a libéré l’Algérie des griffes de la France coloniale. Notons enfin que ça fait moins d’un mois depuis qu’ils ont honoré la mémoire de leurs 22 martyrs où presque toute la Kabylie a été conviée à cet évènement.
Saïd Tissegouine pour Tamurt.info