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mardi 25 septembre 2012

Conférence de Boualem Sansal en Allemagne “L’autonomie de la Kabylie c’est mon rêve” | KabyleUniversel.com


Conférence de Boualem Sansal en Allemagne “L’autonomie de la Kabylie c’est mon rêve”

January 31, 2012
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Très lâchement, nous avons abandonné la Kabylie non seulement à elle-même, mais aussi à la répression du pouvoir algérien. Et ce pouvoir est très intelligent. Il a compris que le grand danger pour lui ce n’est pas les Français, ce n’est pas les Allemands, ce n’est pas les Américains, ce n’est pas les Russes, mais c’est les Kabyles.

 D’abord, je voudrai vous dire un immense merci pour cette invitation à laquelle Lyazid m’avait convié il y a quelque temps. C’est la première conférence que je tiens avec une association proche du mouvement pour l’autonomie de la Kabylie, avec la Kabylie au cœur du programme.

Certain pourrait penser qu’il ne s’agit que d’une simple région d’Algérie et se dire, qu’après tout, que cette région soit autonome ou pas, c’est assez secondaire. Non, au fait, c’est très emblématique, c’est symbolique, c’est quelque chose de très important. La Kabylie est le cœur de l’Algérie. Sans la Kabylie l’Algérie n’existe pas et le tout le Maghreb aussi. Le Maghreb reste encore à ce jour une sorte de colonie. Après avoir été colonisé pendant des siècles par les Romains, les Byzantins, les Vandales, les Arabes, les Turcs, les Espagnoles, les Français, aujourd’hui, il est colonisé par… et c’est là tout le problème, car on ne sait pas trop par qui. L’Algérie est colonisée par des Algériens qui se sont donné une identité qui n’est pas la leur. Donc la libération de l’Algérie aujourd’hui se heurte à une équation extraordinaire.

Ce qui est étrange, c’est que ce monde dit “monde arabe” n’est pas, aujourd’hui, colonisé, par des individus, mais par un mythe. C’est qu’il n’existe pas de peuple arabe. Il existe un peuple marocain, tunisien, algérien, irakien, libanais, yéménite, etc. Les seuls arabes réels, ce sont les habitants de l’Arabie. Et donc nous sommes gouvernés par un mythe. Et pourquoi avons-nous donc accepté, pendant des siècles, d’être gouvernés par un mythe ? C’est à cause de la religion. C’est que l’islam est né en Arabie et de là, il est parti se répandre dans le monde. Là où l’islam est arrivé à s’installer, eh bien, il a aussi imposé l’identité arabe.

Maintenant, que ce qu’on appelle le “monde arabe” est engagé dans une révolution, il a un combat très curieux et très difficile à mener. Le premier combat et évidemment de chasser le dictateur, ça c’est une chose évidente et je dirais relativement simple. Les dictateurs, comme je le disais dans mon discours tombent comme des mouches. Le deuxième combat est beaucoup plus difficile. Il faut retrouver son identité. Et ça, c’est un combat très complexe qui va se heurter à une forteresse extrêmement puissante qui est la religion. C’est-à-dire que ces peuples-là ne pourront retrouver leur véritable identité que dans un cadre démocratique et laïque. Tant qu’ils seront sous l’emprise de la religion, ils continueront à se penser comme arabe avant d’être eux-mêmes, Kabyles, Touaregs, etc.

Les dictateurs qui se sont installés dans ces pays là, l’ont très bien compris. Ils ont instrumentalisé l’islam et ils l’ont imposé à ces sociétés. En faisant de supers musulmans, des islamistes, le sentiment d’être arabe est aussi renforcé.

Voilà, le combat d’aujourd’hui, c’est celui-ci. La première étape consiste à faire partir les dictateurs. En Algérie et partout ailleurs, les dictateurs sont dans des positions extrêmement difficiles : certains ont été assassinés, d’autres enlevés et les autres ne vont pas tarder à partir.

La deuxième étape pour se réapproprier son identité est de chasser l’islamisme de nos régions. Ce n’est qu’à ce moment là, que les gens, tout naturellement, retrouveront leur identité.

Maintenant, je vais vous donner mon sentiment sur ce qui se passe depuis que le printemps arabe a démarré. Je suis ces événements de très près, avec des camarades, écrivains, journalistes et intellectuels d’Egypte, de Lybie et de Tunisie. Plus le temps passe, plus je suis pessimiste. Les jeunes, particulièrement, se sont révoltés. Ils sont arrivés à faire partir des dictateurs, mais les régimes sont toujours là. Ils ont fait émerger les islamistes pour reprendre le pouvoir parce que les islamistes vont les réconforter dans cette fausse identité et tout naturellement la dictature pourrait être tentée de revenir, enfin, elle pourrait assez facilement revenir.

J’avais beaucoup d’espoir pour l’Algérie parce qu’en Algérie, il y a la Kabylie. La Kabylie est une région très particulière dans tout ce monde là. C’est d’abord une région qui est restée elle même tout au long des siècles. Elle a gardé son identité très riche et elle est très puissante. Malgré le fait qu’aujourd’hui, les Kabyles vivent au quatre coins du monde, ils ont gardé cette fibre kabyle. Elle est en eux, elle les habite. Ils ont cette faculté que l’on ne retrouve pas ailleurs, qui a été détruite par la culture arabe. Je vous parle d’autant plus facilement que je ne suis pas Kabyle. Je suis un berbère non Kabyle. Ils sont très ouverts sur le monde. Le Kabyle a une tendance naturelle à aller vers l’autre et il le comprend très facilement. Il est courageux. Tout au long des siècles, il s’est battu. Son histoire est une histoire d’héroïsme. Ils se sont opposés à tous ceux qui sont venus conquérir ce pays. C’est peut être parce qu’ils vivent dans les montagnes et qu’il soit plus facile de défendre un pays à partir des montagnes. Et puis, c’est de grands commerçants aussi. Donc, ils ont la capacité à créer de la richesse. Et pour l’économie, c’est une condition sine qua non pour continuer à exister. Sans économie, sans moyens de subsistance, les peuples disparaissent.

Depuis l’indépendance de l’Algérie en 1962, tous les combats pour l’émancipation, pour le progrès, et la démocratie en Algérie ont été le fait de la Kabylie, car menés par des Kabyles. Hélas ces révoltes, ces mouvements de protestations, cette action pour la démocratie et la liberté provenant de la Kabylie, n’ont pas été suivis par le reste de la population. Si déjà en 1980 les Algériens avaient pris conscience de l’importance de l’histoire qui se jouait à Tizi Wezzu, en ce moment, nous serions aujourd’hui déjà libres et démocrates depuis longtemps. Hélas, les gens n’avaient pas compris. Ils se sont laissé manipuler par le pouvoir. Ils se sont accrochés à l’idée que nous sommes des arabes et qu’avec la religion, on sauvegarde les valeurs et les traditions. Très lâchement, nous avons abandonné la Kabylie non seulement à elle-même, mais aussi à la répression du pouvoir algérien. Et ce pouvoir est très intelligent. Il a compris que le grand danger pour lui ce n’est pas les Français, ce n’est pas les Allemands, ce n’est pas les Américains, ce n’est pas les Russes, mais c’est les Kabyles. Donc, il a mis la Kabylie sous haute surveillance : Contrôle systématique, très intelligents, très fins et ils ont réussi. La Kabylie est aujourd’hui détruite. Le feu n’est pas éteint. Le feu sacré est encore là. Je vais dire pourquoi j’y crois encore, mais la Kabylie aujourd’hui est détruite. J’habite à coté et j’y vais tout le temps parce que, je suis révolutionnaire sur les bords et je cours là bas dès qu’il y a quelque chose pour voir s’il faut faire quelque chose, comment aider… les gens sont devenus amorphes. Cela a été dit toute à l’heure par son discours (voir intervention de Lyazid Abid) par l’économie par la drogue, par l’alcool, les infiltrations, les manipulations psychologiques. C’est terrible et ça fait mal au cœur.

Ce qui est extraordinaire, et ça c’est vraiment remarquable et il faut le noter, c’est que la Kabylie ne s’est jamais, jamais battue de manière violente. Elle s’est battue pour sa dignité, pour sa culture, pour la démocratie dans le pays. Elle l’a toujours fait par des moyens démocratiques, par les livres, la chanson, par des marches pacifiques, par des démarches citoyennes en créant des associations, en expliquant, etc. Cela et remarquable et il faut le signaler, car quand on voit ce qui s’est passé dans les autres pays, en Tunis, en Libye, en Syrie, ça part tout de suite dans la violence, en Kabylie jamais ! Et ça, c’est remarquable. C’est la preuve par neuf, comme on dit en français, que les conditions de la démocratie sont là installées et que c’est une région qui peut rentrer de plein pied, sans préparation, dans la démocratie, parce que la démocratie fait partie de sa culture. Il y a des raisons culturelles et d’organisation, qu’on ne peut expliquer ici, car trop long. C’est dans les traditions de ce peuple de se gouverner par le verbe. On discute et on fait les choses ensemble.

Je voudrais dire quelques mots un peu à la décharge des autres Berbères qui n’ont pas rejoint la révolution des Kabyles. Le peuple algérien est à 80%, voire pour moi à 100% Berbère. Mais enfin les statistiques sont discutables, on peut en discuter. Il y en a même qui pensent que nous Berbères, nous représentons que 10% de la population, mais enfin ça c’est autre chose. Il y a différents types de Berbères. Il y a évidemment les Touaregs. Ce sont des gens du sud, vieille civilisation, multi-millénaire. Ils sont à un stade de processus historique, qui, quand on l’examine, on comprend pourquoi ils n’ont pas rejoint la révolution berbère du nord, en Kabylie, parce qu’ils sont encore dans un âge lointain. Ils sont nomades et les notions d’État, de la république, de démocratie sont totalement absentes de leur culture. Donc ils ne comprenaient pas ce qui se passait en Kabylie. Il y a aussi les Mozabites. Ce sont des Berbères qui sont dans un courant islamique particulier. Ils sont un peu comme les Amish aux États-Unis ou les Mormons. Ils préfèrent rester entre eux que de se mêler de ce qui se passe dans le pays. C’est à peine qu’ils sont considérés comme des Algériens.

Il y a d’autres Berbères, comme les Berbères dont je suis originaire moi-même, les Rifains du Maroc. On les traite de Kabyles. Nous aussi, nous sommes très combatifs. Nous nous sommes révoltés contre le royaume marocain au siècle passé. Et puis, la répression au Maroc contre les Berbères rifains était terrible et depuis le processus révolutionnaire dans cette région est cassé. Mes grands parents, qui vivaient donc au Maroc, faisaient partis de ces gens, de ces peuples qui se sont battus contre le Roi. Ils ont fui le Maroc dans les années 30 et 40 et ils sont venus se réfugier en Algérie.

Donc les Berbères sont dispersés en Algérie. On n’arrive pas à s’organiser. J’ai essayé de contacter à droite à gauche mais sans succès, la plupart ont été arabisés et ne comprennent plus ces choses là. Donc, finalement, c’est la Kabylie. Mais force et de constater que depuis l’arrivée de Bouteflika au pouvoir, le régime a fini par vaincre la résistance kabyle. Et cela pour moi, a été une douleur terrible parce que c’étaient tous les espoirs de libération, de démocratisation du pays qui s’effondraient. Cela c’est traduit, en particulier, par une émigration massive de Kabyles persécutés. Ils quittaient la Kabylie à la recherche de conditions de vie dignes, et convenables. Gagnés par le désespoir, ils partaient soit en Algérie même, soit à l’étranger. Et voila que, il y a quelques années, à l’initiative d’un certain nombre de personne dont Ferhat Mehenni, des gens commencent à s’organiser sur de nouvelles bases. Bases auxquelles, je crois beaucoup.

Jusqu’à présent, les Kabyles s’étaient battus au nom de toute l’Algérie. Et donc, c’était peut être un peu trop pour un pays, une région sous haute surveillance et face aussi à des populations qui refusaient d’entrer dans ce jeu, à savoir revendiquer la démocratie. Là, la Kabylie revient à un projet viable. Personnellement j’y crois, parce que c’est un petit projet qui n’est pas à l’échelle du pays. C’est un projet pour la Kabylie. La Kabylie se bat maintenant pour son autonomie. Ce premier objectif, à mon avis, peut être atteint par deux façons :

Évidemment, on peut entrer en conflit avec le pouvoir central et négocier avec lui un certain nombre de degrés de liberté. Leur dire, donnez-nous, s’il vous plaît, notre autonomie pour la question de la culture, de l’économie, de ceci, et le reste, on peut s’entendre. Je n’aime pas beaucoup cette démarche parce que c’est donner au pouvoir un bâton pour nous frapper.

Je suis pour la démarche responsable. Moi, je décrète mon autonomie et c’est à vous si vous voulez l’accepter de venir négocier avec moi. Donc, je crois que ce geste très fort des créateurs du MAK a une charge symbolique très forte. Ils n’ont pas attendu ou sont allé voir les gouvernements, les partis, ou les machins, pour leur dire voilà on va se battre pour obtenir un petit truc par ci un petit truc par là. C’est ce qu’ils ont fait pendant 30 ans et cela n’a rien donné. Cela nous a emmenés plutôt à la corruption et à la répression. Là, ils agissent en révolutionnaires. Le révolutionnaire qui décide de déclencher ce combat et de se libérer par un mot : Je suis autonome. Et s’est à vous maintenant de vous débrouiller avec votre problème. Vous l’acceptez ou pas, c’est votre problème. Alors, voila, moi, j’ai une mentalité de révolutionnaire, et ça me plait bien et c’est pour cela que j’ai rejoint les militants du M.A.K. Et nous allons nous battre pour cet objectif. Nous avons décrété notre autonomie et on va s’organiser pour. Le pouvoir est très désarçonné par cette situation. (Applaudissement nourris dans la salle).

Je les connais, ils sont entrain de réfléchir, parce que la c’est quelques choses de nouveau. Aller négocier avec qui ? Comme il y a quelques années quand il y avait l’organisation des “Aarchs” (Mouvement citoyen kabyle), dont des délégués sont partis négocier avec le pouvoir. Négocier avec son bourreau ? Avec celui qui va vous couper la tête ? Celui qui vous met la tête sur le couperet ? Et qui a la rage contre vous ? Vous négociez avec lui ? Cela a tourné court. Le pouvoir les a achetés. Il leur a donné de l’argent, des voitures, etc… et tout est rentré dans l’ordre. Là on est, pour la première fois, dans l’Histoire de ce pays devant une véritable décision révolutionnaire. Comme en 1954, quand les cinq ou sept Algériens, dans un café, ont dit demain nous allons prendre les armes pour libérer le pays.

Cette démarche commence maintenant à être connue. Le Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie a été créé, il n’y a pas longtemps mais déjà il y a des progrès. Je vous dis cela parce que je voyage et je rencontre beaucoup de gens et je constate que beaucoup de hauts responsables dans votre pays, des ministres, des présidents de la république et d’autres commencent à tendre l’oreille à cette idée. Parce que c’est une démarche entièrement nouvelle dans nos pays, dans les pays du sud, en Afrique.

On fait pas la guerre, on ne fait pas sécession, on ne casse rien, on prend son autonomie, on se prend en charge soi-même, on retrouve sa dignité, son honneur, on reprend possession de son pays et ça va nécessairement faire tache d’huile. Je pense, par exemple, à beaucoup de régions en Algérie et ailleurs. En Libye, il y a aussi des régions berbérophones très autonomes, très organisées qui vont suivre tout de suite cette démarche. Il y a beaucoup de pays européens qui sont intéressés, qui sont prêts à aider dans la mesure où le M.A.K représente un projet intéressant. Voilà, pour tous ces points, je suis très optimiste.

La démarche est tout à fait novatrice. J’ai rencontré un de vos ministres et je lui ai expliqué la démarche. Évidemment, il y a beaucoup de questions qui se posent : juridiques, politiques, etc. L’expérience est tout à fait nouvelle. Il me disait : Ah c’est tout à fait intéressant : Est-ce que une telle démarche pourrait être solution entre la Turquie et les Kurdes ? Bien entendu, les Kurdes ont choisi une autre démarche. Ils ont créé le PKK et sont dans une organisation de lutte armée pour leur autonomie ou leur indépendance, ce n’est pas trop clair. Ce n’est pas le cas pour la Kabylie. La Kabylie, pour le moment, ne se bat pas pour son indépendance. Elle pourrait être amenée à le faire, si demain la répression du régime est telle, qu’elle y soit acculée, surtout que les conditions dans lesquelles vit la Kabylie s’y prêtent. Ce que je ne souhaite pas, parce que la Kabylie a autant de droits sur l’Algérie que n’importe quelle autre région. Comme on ne peut pas partager le pétrole, le Sahara, etc.

Le mieux, c’est de rester ensemble et de promouvoir cette idée d’autonomie. Après, il faut, bien entendu, lui trouver un habillage juridique. Est-ce que ca sera une autonomie comme en Espagne ou les Länder allemands, ou une autre organisation politique. Bien sûr, il faudra y réfléchir. Est-ce que ça sera une totale souveraineté, etc. ? L’idée pour le moment, c’est que l’autonomie de la Kabylie, c’est mon rêve et je crois que c’est le rêve aussi de tous ceux qui militent dans le mouvement pour l’autonomie. Nous souhaitons qu’elle entraine l’autonomie de toutes les régions du pays pour une rénovation, une reconstruction autour de leur identité berbère dans ses différentes dimensions, démocratiques, ouvertes sur le monde et qui retrouvent leurs origines, la veille civilisation qui est la nôtre, qui est celle de la méditerranée occidentale. Maintenant, comment va se faire l’histoire, on ne le sait pas. Dans 10 ans on pourra faire une autre conférence et on aura les éléments de réponse à cette question.

http://www.tamurt.info/l-autonomie-de-la-kabylie-c-est-mon-reve,2233.html?lang=fr

Niedergailbach, Saarland, Allemagne, le 22.01.2012

Transcrite par la rédaction du journal Tamurt

- La conférence sera diffusée prochainement sur Tamurt TV

Des documents de la révolution algérienne détenus par l'Egypte - Le Matin DZ - Les idées et le débat


Des documents de la révolution algérienne détenus par l'Egypte

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Par Le Matin DZ | 24/09/2012 18:25:00 | 2996 lecture(s) | Réactions (6)
La présidence égyptienne détient d'importantes archives de la révolution algérienne.
Djamel Abdenasser a été un soutien important à Ben Bella.
Le chef de service des archives de la bibliothèque d’Alexandrie, Egypte, Khaled Mohamed Azeb, a révélé dimanche à Alger que "la présidence égyptienne détenait une grande partie de documents officiels relatifs aux archives de la révolution algérienne". On savait qu’une délégation de nationaliste algériens, composée notamment de Mohammed Khider, Hocine Aït Ahmed et Ahmed Ben Bella était installée au Caire depuis l’éclatement de l’OS. Au lendemain du déclenchement de la guerre d’indépendance, le FLN avait maintenu une importante représentation dans la capitale égyptienne. On sait par la suite notamment les pressions du président Djamel Abdenasser sur la direction du FLN, la poussant jusqu’à quitter le Caire pour s’installer à Tunis et son soutien à Ben Bella.
Les archives de ces épisodes et bien d’autres encore ne sont pas déclassifiés un demi-siècle après l’indépendance. C’est dire la sensibilité de certains des documents. Mohamed Azeb a indiqué qu’il tentait auprès du nouveau gouvernement de faire déclassifier des documents importants. Sans grand résultat pour le moment. Dans une conférence organisée dans le cadre de la 17e édition du Salon international du livre d’Alger (Sila), le chef de service des archives de la bibliothèque d’Alexandrie a affirmé que la "bibliothèque d’Alexandrie exerçait des pressions pour la déclassification d’une partie importante de ces documents et des archives de l’ancien président égyptien Djamel Abdennasser".
12000 documents
Le responsable a fait savoir que la bibliothèque d’Alexandrie qui compte parmi les plus anciennes du monde arabe détenait un important fonds documentaire sur la révolution algérienne.
L’établissement "renferme 12000 documents, dont certains rares, recueillis durant la guerre de libération sur la base d’enregistrements de presse et de témoignages de personnes qui ont soutenu la cause algérienne", a-t-il dit précisant qu’une série de livres ont été imprimés entre 1928 et 1962. Par ailleurs près de 640 titres dédiés à l’Algérie sont conservés dans cette structure. Des enregistrements audio et vidéo sont aussi sauvegardés en Egypte. On se doute bien que les autorités algériennes n’ignoraient rien de l’existence de ces documents. A la lumière de ces révélations, les autorités réclameront-elles le rapatriement de ces archives ?
Yacine K./APS

Marianne et les nouveaux inquisiteurs - AgoraVox le média citoyen


Marianne et les nouveaux inquisiteurs

Vous n'êtes que de pitoyables lâches, vous qui osez contrarier la liberté d'expression ! Vous osez ainsi dénigrer la laïcité ! Il en va du devoir de Charlie Hebdo et de la presse en générale de s'en prendre avec ironie, ou non, aux interdits des religions ou autres spiritualités... Quoi qu'en pensent ces apprentis prophètes qui voudraient délimiter à leur guise le champ des libertés ! 
Bien évidemment, nous devons plus que jamais nous moquer des religions. Bien sur, il faut que ces fanatiques décérébrés comprennent que la France est un pays laïque et que les religions, quelles qu'elles soient, ont toujours été les cibles privilégiées de la dérision, pour la liberté ! Que sans un Montesquieu, sans un Diderot, sans un Galilée, sans Molière et tous ces clowns qui aimaient à contredire et à parodier le pouvoir, le Rabbin, l'Iman ou le Prêtre... Sans le doute, sans la satire, point de lumière !
Alors l'homme se terre dans l'obscurité et son âme se teinte de ce noir qui fait de lui à jamais un damné ! Est-ce cela que vous nous proposez ? Dans ce cas, pleins de bienveillance pour votre sensibilité, nous vous conseillons de vous exiler. Ainsi vous ne vous sentirez point agressés par le païen. Je vous invite en outre à jeter vos télévisions et vos ordinateurs... Il me semble que cela pourrait vous aider à ne point être si horriblement injuriés. D'ailleurs ce n'est pas bien hallal la télévision, internet et toutes ces trouvailles d'occident...
En occident, en 1632 de notre ère, d'autres représentations avaient été considérées comme pas bien hallal et l'auteur de ces hérésies, Galillée, fut alors reconnu coupable de blasphème comme en témoigne ce tableau de Joseph-Nicolas Robert-Fleury. C'est en le regardant que cette question me taraude : A-t-on le droit de clamer que la terre est ronde et tourne autour du soleil ? Je vous demande cela parce que si l'on se plie à votre rage spirituelle, nous devons alors nier cette réalité, renier la réhabilitation de Galilée et pour le scientifique que je suis, c'est un blasphème grave.
D'ailleurs à propos de blasphème, connaissez-vous ce couple d'artistes qui s'appellent Yanowski et Parker ? Non, bien sur. C'est un ensemble malheureusement si peu médiatisé et pourtant si diaboliquement talentueux dans son cirque des mirages, mirages orchestrés par Parker et dessinés par Yan ; un ensemble qui à travers une chanson a su redonner cette place au Saltimbanque : la raillerie du pouvoir, de dieu et du tout ! La fabuleuse histoire du christianisme : magnifique de musicalité et de drôlerie. Jésus en prend pour son grade comme aucun autre prophète. Yanowski et Parker me semblent pourtant être tous deux assujettis à une éducation chrétienne. Peut-on, je vous le demande messieurs les inquisiteurs, se rendre à ce spectacle ?
Bien évidemment, je m'y rendrais ! La laïcité est en marche ! Et vous, sombres abrutis qui n'avez ouvert qu'un seul livre et pensez détenir le savoir ultime, vous, vous voudriez nous priver de cette source de liberté qu'est un Abraham érotomane, un Jésus pédophile ou un Mahomet... Je vous respecte trop peu pour vous donner l'avoine qui nourrit votre connerie...
Je suis d'origine magrhébine, j'ai été élevé dans l'Islam. Mes parents sont deux musulmans convaincus. J'ai été musulman (en même temps, quand tu es rebeu, tu nais musulman, la question ne se pose même pas, c'est génétique). Pourtant, j'ai décidé de ne plus être musulman. Non pas par esprit de contradiction mais par conviction et même davantage : la certitude qu'il n'y a aucun Dieu tel que l'homme le décrit, c'est à dire comme étant le chef d'orchestre de la destinée humaine, le marionnettiste qui fait ce que nous sommes et décide du sort de notre mort. Je suis convaincu que l'homme n'est qu'un animal parmi les autres et que tous, nous irons simplement nourrir les vers de terre lorsque la vie s'en ira. La vie, le voilà votre paradis ! Et vous, vous militez pour la mort.
Pour ma part la religion n'a plus sa place à l'heure où l'on parle d'écologie, à l'heure à laquelle, plus que jamais, la première des urgences intellectuelles serait de remettre l'homme à sa place : celle d'un simple animal qui doit déjà penser à survivre aux caprices de cette nature impassible. Votre religion fait de l'homme le centre d'intérêt de la planète Terre or il en est de plus en plus le principal problème. Voilà ce que je pense et je rêve d'un monde dans lequel les hommes auront oublié vos dieux mais ils sauront le nom des plantes et l'importance de leur rôle sur terre. Un monde de toute les cultures dans lequel le doute serait une règle. Un monde dans lequel la liberté de tous ne se heurterait pas aux délires et aux intérêts de quelques-uns. Un monde dans lequel les desseins fanatiques ne tueraient pas la liberté individuelle.
Il est vrai, j'ai de la chance. Ma mère est une fervente musulmane qui fait sa prière, fait le ramadan et respecte les préceptes de l'Islam dans une démarche purement spirituelle et volontaire. Ainsi ma mère tolère le doute et la contradiction. Il lui est même arrivé de douter. Alors qu'elle n'était pas pratiquante, bien trop préoccupée par le sort de ses enfants, elle a questionné. Sa religion était trop étroite pour l'autoriser à prendre la voiture tous les jours, indépendante, afin de gagner le pain pour nourrir sa famille. Nous avons beaucoup parlé, elle a accepté mes diatribes contre la religion, elle aura essayé de me transmettre sa foi. En vain. Mais son Islam est fait d'humilité. Le vôtre est érigé sur l'autel de la mégalomanie. Son Islam est réfléchi, le votre est fanatique et bestiale. Son Prophète est bon et ne recherche que le respect et la paix, votre Islam est mauvais, il ne recherche que le mépris et la guerre, que le sang...
D'ailleurs vous n'êtes pas vraiment musulmans, vous n'avez pas la foi. Je m'adresse aux quelques-uns encore lucides qui, en bons mercenaires, ont su négocier avec quelques forces obscures des armes, des dollars et le pouvoir à la clef contre l'acquisition et la sécurisation de quelques hectares du carbonifères à exploiter. Donnez-moi quelques millions et je vous monte toute une armée pour la libération de la Lune quelque part en Afrique ou au Moyen-orient... Suivent alors logiquement les quelques milliers de désoeuvrés cérébraux ou autres reclus des sociétés humaines. Et nous voilà devant une ambassade.
On m'a parlé de quelques délicieuses contrées où il fleure bon se balader avec une kalach en balançant des rafales de balles en l'air au nom d'un prophète. Des environnements où vous ne serez point offensés par un nez qui sort, une joue qui se montre.. ou un string qui dépasse. Des foyers où la femme a toute sa place tant la laisse est longue. On n'y moque pas les icônes et la lapidation est encore de mode.
Avec toute l'amitié, la sympathie que j'ai pour vous, je me suis demandé si vous ne vous sentiriez pas mieux dans ces merveilleuses contrées. En effet, vous n'auriez plus à subir ces hérésies, ces injures à votre foi et vous pourriez lapider librement les mécréants païens. Et puis ainsi vous seriez sûr que vos enfants ne s'intéresseront pas à l'art, à l'humour ou, pire, à la science... vous savez aujourd'hui avec internet...

Londres frappée par les prières musulmanes illégales !


Londres frappée par les prières musulmanes illégales !

Depuis 3 ans, l’auteur dénonce les prières musulmanes illégales qui se multiplient dans les rues de nombreuses villes françaises. (1)
Dernier exemple en date, il y a une semaine, le samedi 15 septembre 2012, plusieurs dizaines de musulmans fascistes ont prié en public sur les Champs-Élysées, devant des passants ébahis et atterrés. (2)
Comme l’auteur l’a montré dans des vidéos choquantes, de telles prières musulmanes illégales ont aussi lieu dans d’autres capitales occidentales :
– à Athènes :
– à Rome :
– à Moscou :
C’est à présent la capitale du Royaume-Uni, Londres, qui est frappée par ce phénomène inquiétant.
Une amie de l’auteur vient en effet de lui faire parvenir des photos prises avec son téléphone portable, le vendredi 24 août 2012, à 13h40 (heure locale), en plein centre de Londres, dans le célèbre quartier de Soho, dans la rue de Berwick. (3)
Sur ces photos, on peut voir 60 à 80 musulmans priant illégalement dans la rue, sur le trottoir et sur une partie de la chaussée, devant un centre islamique. (4)
Ces photos sont une preuve de plus de l’invasion musulmane dont sont victimes tous les pays occidentaux, et de la démission des autorités face à cette invasion.
Quand donc les dirigeants occidentaux se décideront-ils à lutter contre l’islamisation massive de nos pays ?
Combien de temps encore continueront-ils à trahir les peuples qui les ont élus, et à refuser de les défendre ?
Et combien de temps les peuples occidentaux supporteront-ils d’être trahis par leurs dirigeants, et de voir leurs pays défigurés par l’islam ?
Car ce dont on peut être sûr, c’est que si rien n’est rapidement fait contre l’invasion musulmane, les peuples européens se révolteront, et demanderont des comptes aux dirigeants qui livrent leurs pays à l’islam.
Et alors, comme l’a dit Paul Weston, « nous vous traînerons devant un tribunal du style Nuremberg où vous serez jugés pour haute trahison ». (5)
Maxime Lépante
1) L’auteur a réalisé plus de 40 vidéos montrant des centaines voire des milliers de musulmans priant illégalement dans les rues de notre pays :
Bien qu’aucun média n’ait jamais parlé de ces vidéos, plus de 3 millions de personnes les ont vues, grâce à Internet :
L’auteur a aussi écrit plus de 100 articles sur ce scandale :
3) Adresse complète : 10 Berwick Street, Soho, London, Greater London, W1F 0PH.

Le 10 novembre, tous à Paris contre le fascisme islamiste


Le 10 novembre, tous à Paris contre le fascisme islamiste

Va-t-on entendre le chœur des vierges effarouchées accuser l’association Résistance Républicaine de « jeter de l’huile sur le feu », comme on a entendu les Fabius, Cohn-Bendit, Boutin, Boniface  et nombre de journalistes aux ordres le reprocher à Charlie Hebdo, suite à quelques caricatures par ailleurs assez infantiles contre Mahomet, la semaine dernière ?
En ayant déposé à la préfecture une demande de manifestation*, le 10 novembre prochain, à 14 heures, de la place de la Concorde jusqu’aux Champs-Elysées, devant la plaque commémorant la manifestation des étudiants parisiens contre l’occupant nazi, le 11 novembre 1940,Résistance républicaine et sa présidente, Christine Tasin, ont offert à tous les patriotes de ce pays l’occasion que des milliers d’entre eux attendaient : exprimer enfin, dans la rue, l’exaspération d’un peuple face aux provocations répétées, sur notre territoire, des petits soldats d’Allah.
Il faut être aveugle, sot ou complice pour ne pas constater, au quotidien, que cohabitent dans notre pays deux logiques incompatibles : celle des défenseurs des lois communes et celle des adeptes de la charia. Ces derniers ont un projet politique précis, contenu dans leur livre sacré : la conquête du pays, qui, aujourd’hui « dar el harb » maison de la guerre, doit devenir « dar el islam » maison d’islam. Il suffit de bien regarder, dans la vidéo de notre ami Guy Sauvage (plus de 400.000 visites en une semaine), l’attitude de la « nounou voilée agréée » et la haine qu’on lit dans le regard des prieurs de rues pour bien comprendre ce dont ils rêvent : faire la loi en France, et y imposer l’islam à l’ensemble des populations non-musulmanes, condamnées à se convertir ou à devenir dhimmis.
Dans ce contexte, chaque agression de policier, d’enseignant, de pompier ou de médecin, chaque violence, souvent gratuite, parfois mortelle, contre des patriotes, chaque émeute qui vandalise un quartier, chaque voile imposé dans l’espace public, chaque voile intégral qui défie nos lois, chaque nouveau restaurant halal qui s’ouvre, chaque nouvel abattoir halal qui se met en place, chaque entreprise où le stupide ramadan impose ses codes à l’ensemble des salariés, chaque nouvelle mosquée, que Erdogan qualifiait de caserne, qui se construit, et qu’un ministre collabo comme Valls inaugure, chaque revendication communautariste satisfaite, chaque recul de la République est compris par les fanatiques d’Allah comme un acte de guerre victorieux, qui en appelle d’autres.
Bien évidemment, nous avons droit, au lendemain des faibles mobilisations musulmanes, au refrain des musulmans modérés et des imams exemplaires ! Quelle candeur !Nous rappelons à ceux qui ne connaissent pas la takkya que les revendications communautaristes, à l’école notamment, ne sont pas exigées par des intégristes, mais par des musulmans qu’on présente comme modérés. Nous voyons que lorsque Charlie Hebdo, de manière pourtant fort prudente par rapport à ses provocations contre la religion catholique, ose, dans le foulée du film« l’Innocence des musulmans », ironiser sur le prophète, c’est l’ensemble de la communauté musulmane qui nous joue, de manière agressive, la partition des agressés. Nous constatons que les représentants dits modérés de la communauté musulmane, les ineffables Moussaoui-Boubakeur, voire Tariq Ramadan, réclament de l’Etat français, relayant l’offensive des 57 pays de l’OCI, des dispositions juridiques réintroduisant, au profit de l’islam, le délit de blasphème. Les représentants de l’islam en France ne sont pas nos amis, mais se comportent systématiquement comme de véritables ennemis intérieurs qui, avec la complicité d’un gouvernement d’islamo-collabos, sapent quotidiennement l’édifice laïque de notre pays.
Il y a pourtant, des raisons d’espérer. D’abord, dans le milieu des artistes, souvent caricatural de la bobocratie, des failles importantes apparaissent. La courageuse Véronique Genest a osé se dire islamophobe, ce qui lui a valu, bien évidemment, le lynchage des cerbères gauchisants comme Mathieu Kassovitz, mais aussi de nombreux appuis, sur les réseaux sociaux, et des textes élogieux – et magnifiques – de Caroline Alamachère et d’Alain Dubos.
Nous avons également remarqué le remarquable plaidoyer pour la liberté d’expression, interpellant Moussaoui-Boubakeur, de l’acteur de la comédie française Philippe Torreton, pourtant socialiste engagé.
Nous avons enfin entendu, sur RTL, à l’émission de Stéphane Bern, les propos du chanteur Dany Brillant: « Je crois qu’il y a un nouveau fascisme qui est en train d’arriver … Il ne faut pas avoir peur de ces gens là … Je fais vraiment un parallèle entre la montée du nazisme et la montée de ce fascisme qui est d’ordre religieux … ». De quoi être ajouté à la liste des « néo-fachos » que celui que Paul Le Poulpe a appelé le journaliste-vopo Renaud Dely a dressé dans Le Nouvel Observateur.
D’autre part, toute la semaine dernière, le taux de visite du site Riposte Laïque a progressé d’environ 30 %, par rapport à ses résultats habituels. Enfin, ce midi, nous avons entendu le présentateur de RMC, Eric Brunet, essayer d’expliquer à ses auditeurs que les investissements du Qatar étaient une chance pour la France. Sans doute convaincus par les excellents arguments de Florian Philippot, invité, les auditeurs lui ont répondu à 75 % qu’ils n’étaient absolument pas d’accord avec lui, comprenant qu’il s’agissait d’un véritable Cheval de Troie islamique qui se mettait en place.
C’est dans ce contexte que la proposition de Marine Le Pen d’interdire le voile islamique dans la rue (qu’elle avait déjà formulée lors d’uneinterview à Riposte Laïque) a fait l’effet d’une bombe. Les pleureuses habituelles nous ont joué l’air des heures les plus sombres de notre Histoire. Le pantin Mélenchon, qui, rappelons-le, comme Hitler, regrette que Charles Martel ait gagné la bataille de Poitiers, qualifie Marine Le Pen de « doberman qui aboie sur les arabes et les musulmans »… sans dire un mot sur le voile islamiste. Le bénêt Bayrou reproche à la famille Le Pen de vouloir « provoquer une guerre civile »… sans dire un mot sur le voile islamiste ! La commissaire Fourest, à peine remise de son carton rouge de la Fête de l’Huma, reprend du service et glapit que c’est une proposition liberticide… sans dire un mot sur le voile islamiste. Le triste Peillon qualifie l’auteur de cette proposition d’intégriste… sans rien dire sur le voile islamiste. L’héritière de Bertrand Delanoé à la mairie de Paris, Anne Hidalgo, a vu, elle, dans cette proposition la preuve que le FN – créé en 1972 – était bien un parti qui avait prôné la collaboration avec l’occupant nazi ! Quant à l’islamo-collobo Valls, avant d’aller inaugurer la mosquée de Strasbourg en compagnie d’Ayrault, et après avoir assisté à une béatification, il dit que « les juifs peuvent porter avec fierté leur kippa », histoire de paraître se démarquer à bon compte des propos de Marine Le Pen, sans prendre la peine de répondre, lui non plus, sur le voile islamique. Nombre de religieux juifs, à l’instar de l’inévitable rabbin Bernheim, comme pour le kasher, prennent stupidement les patins des musulmans – qui crient pourtant à leur égorgement dans les rues de Paris - pour défendre leur fonds de commerce.
Ce débat est pourtant capital. Le voile islamique n’a rien à voir avec la kippa ou avec tout autre signe religieux. C’est tout simplement, comme le qami porté par les hommes, l’uniforme des soldats et soldates d’Allah, sur notre territoire, pour nous signifier leur volonté de marquer l’espace public, et d’y imposer l’islam. Le voile est d’autre part une injure faite aux combats féministes des années 1970, et un formidable retour en arrière des principes égalitaires de notre République. Il est en outre une insulte à la mémoire de toutes les femmes, qui, de l’autre côté de la Méditerranée, comme Katia Bengama en Algérie, à l’âge de 16 ans, ont payé de leur vie leur volonté de refuser de porter ce marqueur infâme imposé aux femmes par les islamistes. Il signifie enfin que la femme voilée n’est réservée qu’aux seuls musulmans. Alors, oui, cent fois oui, Marine Le Pen a raison de demander l’interdiction, en France, de ce symbole sexiste et raciste, uniforme de guerre et de conquête contre notre pays et nos valeurs, qui n’a rien à faire sur le territoire national.
C’est ce débat que Fanny Truchelut, en refusant, en 2006, dans son gite une militante islamiste voilée, avait impulsé, ce qui lui avait valu, bien évidemment, un procès ruineux des associations dites anti-racistes, l’opprobe de toute la mouvance laïque, excepté Riposte Laïque, les injures de Caroline Fourest, qui avait qualifié cette athée d’intégriste catholique, et le mépris des féministes, excepté Anne Zelensky et Annie Sugier, qui avaient témoigné pour elle. C’est ce débat que poursuivent, dans nos colonnes, Jean Pavée, qui voit dans la proposition de la présidente du Front national l’esprit de l’article 28 de la loi de 1905, l’avocat Karim Ouchikh et Maurice Vidal, qui, avec d’autres arguments, répondent aux détracteurs bien-pensants qui ont oublié la notion de sphère privée et de sphère publique, et préfèrent fermer les yeux sur la réalité du voile, et sa symbolique.
Nous avons remarqué, sans surprise, dans ce contexte où les animateurs de Riposte Laïque auraient eu, nous semble-t-il, la légitimité d’intervenir sur les plateaux, que seule la radio-télévision suisse a donné la parole à un membre de la rédaction, Pierre Cassen.
Pour être objectif, signalons tout de même France 24, pour un débat en anglais où Radu Stoenescu faisait face, seul, à trois adversaires, dont Tariq Ramadan…
Mais cette censure ne change rien. Trop de compatriotes, dans leur quotidien, vivent dans leur chair, cruellement, la réalité de l’islam, et de ses disciples, leur violence et leur logique de conquête et de guerre. Chacun comprend de plus en plus que, dans ce contexte, vouloir, comme l’a promis Valls à l’Algérie et au Maroc, faciliter et augmenter l’immigration, c’est implanter sur le territoire français encore davantage le cancer islamiste. Chacun comprend que, dans ce contexte, comme l’a promis le candidat Hollande, comme le réclament 75 députés socialistes, dont l’ineffable Razzy Hammadi, et l’hystérique ministre Cécile Duflot, donner le droit de vote aux étrangers, c’est aggraver le pouvoir électoral des soldats d’Allah, et leur capacité de peser sur la politique française, quand déjà à 93 % ils ont fait élire le président de la République actuelle, qui leur est redevable de sa victoire. De plus en plus de Françaçis comprennent donc que ceux qui nous dirigent, et ceux qui font semblant de s’opposer à eux, sont des traîtres à la France.
Il y a maintenatn plus de deux années que l’apéro saucisson-pinard avait défrayé la chronique. Il est d’ailleurs amusant de voir que ceux qui qualifiaient cette initiative de « provocation raciste » n’ont rien dit quand les jeunes femmes de Femen se sont promenées seins nus dans le quartier de la Goutte d’Or. Il y aura bientôt deux années que  les inoubliables « Assises internationales sur l’islamisation de nos pays »se sont tenues, espace Charenton, à Paris. Il était donc temps de lancer une troisième initiative forte, la première manifestation française contre le fascisme islamiste. Nous savons que nombre de nos compatriotes, mais aussi de nés-musulmans qui ont rejeté l’islam, attendaient cela.
Comme le disait l’appel de Résistance républicaineTous unis, quelles que soient nos divergences éthiques, politiques, idéologiques, quelles que soient nos prises de position sur le libéralisme, le communisme, l’avortement, le mariage homosexuel, la République, la royauté, le bonapartisme, la révolution, les Lumières, le régionalisme, le jacobinisme…
Bien sûr, Résistance républicaine a écrit à tous les partis politiques, associations ou organisations se réclamant patriotes, et à de nombreuses personnalités. Nous vous tiendrons au courant, dans les prochains numéros, de l’évolution de la situation, et vous informerons du nom de ceux qui rejoignent l’initiative.
Le 11 novembre 1940, des jeunes étudiants parisiens défiaient l’occupant nazi, et réussissaient une première manifestation de Résistants. 72 ans après, inspirons-nous de leur exemple.
Le 10 novembre 2012, Tous à Paris, tous dans la rue, à 14 heures, place de la Concorde, marchons contre le fascisme islamiste.
* Organisationcommuniqué de Résistance républicaine : on va essayer d’organiser du co-voiturage, voire effectuer un ramassage en bus si c’est possible et s’il y a beaucoup de demandes (on va faire faire des devis). Ecrivez-nous pour dire si vous souhaitez conduire, être passager, où vous habitez, si vous pouvez vous déplacer de quelques dizaines de km pour rejoindre un point de départ collectif sur Paris…
- Pour la Bretagne uniquement, envoyer un courriel à
covoituragedesresistants@gmail.com   
- Pour le reste de la France         contactmarche10novembre@gmail.com
AGENDA RL
Samedi 6 octobre, à 12 heures, à Nîmes, à l’invitation de Résistance Républicaine Languedoc-Roussillon, banquet républicain sur le thème : défense de notre école et lutte contre la généralisation du halal. Inscriptions avant le 29 septembre : resistancerepublicaine@hotmail.fr
Samedi 20 octobre, à Hayange (57), à partir de 18 h 30. A l’invitation de Résistance Républicaine Lorraine, Réunion publique, suivie d’un apéro saucisson-pinard, sur le thème : Tout ce qu’il faut savoir sur la viande halal, avec Christine Tasin et Pierre Cassen.
Café du Centre, 44, rue Foch 57 Hayange
(Participation aux frais 5 euros).
Samedi 3 novembre
Maxime interviendra à Londres, à l’invitation de l’association « Passion for freedom ».
UNIT24 Gallery, 20 Great Guildford Street, London SE1 0FD. http://www.passionforfreedom.co.uk/
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D’abord, bien les connaître, ce que permet cette présentation.
Commande d’un exemplaire de La faute du bobo Jocelyn, 19 euros pour un exemplaire, 30 euros pour deux exemplaires, 50 euros pour 4 exemplaires, frais de port compris (pensez à vos cadeaux de Noël mais pensez aussi que c’est peut-être l’occasion ou jamais d’offrir autour de vous, à tous ceux qui n’ont pas encore compris ce qui se passait, un roman qui peut les éclairer en douceur, par le biais de la fiction).
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Autres ouvrages de Riposte Laïque : Les dessous du voile, La colère d’un Français, Résistance républicaine, Les Assises sur l’islamisation de nos pays : 10 € pour 1 livre, 16 € pour 2 livres, 20 € pour 3 livres (frais de port compris).
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Sinon, merci d’envoyer les commandes accompagnées des chèques correspondants libellés à l’ordre de Riposte Laïque, BP 10001, 78570 Chanteloup-les-Vignes.
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Des dégâts considérables - La Dépêche de Kabylie


Par Ferhat Zaafane | Il ya 1 heure | 69 lecture(s)

KABYLIE LA SEMAINE A ÉTÉ MARQUÉE PAR LE RETOUR DES FEUX

Des dégâts considérables


Les feux de forêt ne cessent, depuis le début de la saison estivale, de ravager des centaines d’hectares de patrimoine forestier et d’arbres fruitiers. 

Après une accalmie qui aura duré quelques jours à peine voilà que les feux de forêts ont repris cette semaine à la faveur des températures qui ont à nouveau gagné en degrés, particulièrement depuis le week-end dernier. Plusieurs foyers d’incendie ont été observés, en effet vendredi dernier, dans le dense massif forestier de Mizrana. Une localité distante de trente Kms à l’Est du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou. Les foyers étaient localisés au lieu dit Bururu, un lieu fortement boisé où plus d’une quarantaine d’hectares de chênes lièges et de sous bois sont partis en fumée et réduits en cendres. Les feux ont été aggravés par le vent du sud qui soufflait ce jour là. Alertés, les éléments de la brigade forestière de la crête, dite Thabourt Tvarnoust, et les éléments de la protection civile se sont vite déployés sur les lieux pour circonscrire les incendies. Cependant, le feu ne put être maîtrisé à défaut d’accès en ces lieux fortement boisés et accidentés. 
Des ruches et des oliviers partis en fumée à Sidi Ali Bounab
A Sidi Ali Bounab, d’autres foyers n'ont pu être maîtrisés durant toute la matinée de dimanche. De grandes colonnes de fumées étaient visibles de très loin. Les dégâts sont importants : une grande superficie de maquis, non encore évaluée, trois poulaillers, une étable dont les 25 bovins ont pu être heureusement évacués, cinq ruches et un grand nombre d'oliviers sont partis en fumée. Devant l'ampleur des flammes, il est heureux qu'aucune perte de vie n'eût été signalée. Selon les renseignements recueillis, ce sont six jeunes du village des Aït Ouarzedine, à 5 km du chef-lieu de la commune de Tadmaït, qui,  procédant au défrichage de leurs parcelles respectives en mettant le feu aux mauvaises herbes, ont provoqué ces incendies. Ils n’avaient pas tenu compte du vent assez fort annoncé par les services météorologiques. Contacté par nos soins, le P/APC de Tadmaït nous donne les explications suivantes: « Un plan ORSEC a été mis sur pied immédiatement après le départ du feu. C'était l'alerte générale ! La Protection civile n'a pas tardé à arriver sur les lieux. Les citoyens se sont mobilisés. Une quarantaine de sapeurs pompiers ont même été pris en charge par les habitants du village durant la nuit de jeudi à vendredi. Ils avaient sauvé in extremis un bébé qui fut évacué à l’hôpital par ambulance! ». Le danger éloigné du village, les habitants ont décidé de se réunir en Assemblée générale pour prendre des mesures adéquates à l'encontre des jeunes imprudents.
La Soummam n’a pas été épargnée
Une multitude d’incendies a été enregistrée également, ces trois derniers jours, dans la vallée de La Soummam. La commune de Chemini, qui a vécu un été infernal, a replongé dans la fournaise subséquemment à un gigantesque incendie qui s’est étalé sur un front de plusieurs kilomètres. Le brasier a happé, sur son passage, de vastes parcours verdoyants, composés essentiellement d’oliviers, d’essences forestières et de buissons. « N’était-ce l’intervention de courageux citoyens pour circonscrire les flammes, les dégâts auraient été autrement plus importants », témoigne un citoyen de Souk Oufella, région proche du lieu du sinistre.
La région d’Ouzellaguen, qui a été, elle aussi, malmenée par les incendies à répétions, a comptabilisé ces derniers jours pas moins de trois départs de feu. Le lit majeur de l’Oued Soummam et le massif montagneux situé au nord de la ville d’Ighzer Amokrane ont été également durement affectés. Attisées par le vent, les flammes ont réduit à néant de larges zones de maquis, de buissons, de chênes et d’oliviers centenaires. Une conjonction de facteurs naturels, comme la persistance de la chaleur en cette fin septembre et l’assèchement de la flore ont, sans nul doute, concouru à la promptitude de ces incendies récurrents. La pratique de l’écobuage dans de si mauvaises conditions climatique est aussi évoquée comme étant à l’origine de bon nombre de sinistres. D’aucuns ne manquent pas de voir derrière ces incendies, la main indélicate de bergers, qui par la pratique du brulis, comptent régénérer les pâturages.
ça a brûlé aussi à M’Kira…
Un poulailler de quelques centaines de volailles, un hangar plein de madriers, une dizaine d'habitations ainsi que plusieurs hectares d'oliviers et de chênes-lièges ont été la proie d’un grand incendie qui s'est déclaré à un kilomètre de Tighilt Bougueni, chef-lieu communal de M'Kira, au lieu dit "Iaouichathène", aux environs de midi et demi, lors de la première journée d'automne. En effet, le feu est parti des environs d’un lit d’oued pour remonter, non seulement, le versant d’Iaouichathène, mais également celui de Akharouche Oufella, emportant tout sur son passage d'autant plus que durant toute cette journée, les fortes températures ont été propice à la propagation des flammes aidées par un vent léger. Aussitôt, les secours se sont organisés, en attendant l'arrivée de la protection civile de Draâ El Mizan, par l’engagement de camions citernes de l'APC et des tracteurs de particuliers. Il est à rappeler que durant cet été, la localité de M'Kira a enregistré plusieurs incendies qui ont causé des dégâts très importants.
Des feux en plein centre urbain à Barbacha 
Par ailleurs, un incendie qui s’est déclaré, dans la matinée d’avant-hier, dans une forêt de pins d’Alep située dans le sud de Barbacha, a failli ravager le chef-lieu communal, n'eut été la lutte acharnée des sapeurs-pompiers et la vigilance et la mobilisation de dizaines de citoyens qui sont intervenus pour stopper l’avancée des flammes. La densité de la végétation et le vent très fort ont aidé les flammes à se propager rapidement, transformant, en quelques heures, plusieurs hectares de pin d’Alep en cendres. La proximité des habitations, situées à la lisière de cette forêt, a fait que plusieurs maisons furent cernées par les feux, et les flammes ont poursuivi leur avancée jusqu’à atteindre le cœur du centre urbain communal. Les équipes de la protection civile de la wilaya, qui luttaient sur plusieurs fronts vu les nombreux foyers d’incendie déclarés çà et là, n’ont pu intervenir sur les lieux que dans l’après-midi. Les citoyens, seuls et avec des moyens rudimentaires, étaient obligés de faire face aux feux qui menaçaient plusieurs habitations. A leur arrivée, les sapeurs pompiers déployèrent tous les moyens dont ils disposaient, et ce n’est qu’hier, vers deux heures du matin, qu’ils ont pu vaincre les dernières flammes. Les habitants les plus menacés ont d’ailleurs choisi de passer la nuit à la belle étoile de peur de voir les feux toucher leurs maisons. Mis à part les dégâts occasionnés aux champs d’arbres fruitiers, aucune victime n’est à déplorer, en dépit de l’intensité des flammes.  En plus de la peur et du cauchemar vécu par les citoyens de Barbacha, cet incendie, qualifié de très violent, interpellent encore une fois, les pouvoirs publics sur la nécessité et l’urgence de l’implantation d’une unité de protection civile au niveau de ce chef-lieu de daïra. 
Des maisons calcinées à Abi Youcef 
La journée de dimanche dernier restera aussi pendant longtemps dans les esprits de la population d’Abi Youcef. Des feux se sont manifestés dès la matinée. Tous les villages de la localité ont été touchés par cette gigantesque vague de feux. Les pompiers de Aïn El Hammam se sont immédiatement déplacés sur les lieux, néanmoins, la situation s’est vite compliquée lorsque les feux ont atteint l’intérieur des demeures, notamment aux villages Thakhlidjth et Thabouhsente. Le premier responsable de la commune, Rachid Hami, que nous avons joint par téléphone nous a informé que des convois d’aides ont été dépêchés par les communes voisines, et que même des pompiers de la wilaya de Tizi-Ouzou s’y sont déplacés. « Quatre maisons ont été touchées par le feu dans deux villages, heureusement sans pertes humaines ». Concernant  les dégâts matériels, le P/APC nous a confirmé que d’énormes dégâts ont été enregistrés, consistant dans leur majorité en des centaines d’arbres fruitières, notamment d’oliviers, ravagés, ainsi que quelques maisons partiellement détruites.
Des centaines d'oliviers ravagés à Agouni Gueghrane
La localité d’Agouni Gueghrane, relevant de la daïra de Ouadhias, n’a elle aussi pas échappé au sinistre, ces deux derniers jours. Un gigantesque feu de forêt a été enregistré. Une dizaine d’hectares ont été ravagés par le feu à quelques encablures du chef-lieu. Un autre feu a été enregistré le même jour au village d’Aït El Kaid dans la même commune. Le pire y a été évité de justesse, lorsque les services de la protection civile  s’y sont rendus en masse de Ouadhias, Ouacif, Tizi-Ouzou et même de Boumerdès pour éteindre  les incendies qui menaçaient les habitations. Plusieurs hectares de forêts ont été ravagés, des oliviers, figuiers, chênes et autres arbres fruitiers sont partis en fumée. La mobilisation des citoyens, des autorités locales et de la protection civile a heureusement pu venir à bout de ces incendies. Reste à rappeler que l’imprudence de certains citoyens est à l’origine de la plupart de ces sinistre, ils sont appelés à faire preuve de prudence et de vigilance, surtout que la vague de chaleur est revenue de plus belle ces derniers jours. 
Gigantesque incendie avant-hier à Saharidj
Un autre gigantesque incendie qui a sévi samedi et dimanche a engendré d’incalculables dégâts sur toute une variété de cultures au niveau des trois villages, Ath Hamadh, Ath Ali Outhemim et Ivelvaren dans la région de Saharidj.Les flammes ont pris le départ samedi au lieudit  Thissighit, en bordure de la RN30 dans le village Ath Hamad. Des centaines de figuiers, d’oliviers et de pieds de vignes ont été réduits en cendre. En un clin d’œil, les cultures de deux autres villages, Ath Ali Outhemim et Ivelvaren seront dévastées. 
Le brasier parcourera environ 5km en moins d’une heure. La determination de la population locale ne suffira pas pour venir à bout des flammes. Heureusement qu’arrivera un orage d’une violence exceptionnelle, qui étouffa netl’incendie en moins d’un quart d’heure, en lâchant un rideau de pluie sur les flammes qui s’approchaient dangereusement du site touristique de Tala Rana. Le lendemain, dimanche, dans l’après midi, le feu a subitement été « réactivé », à proximité de Vou Fenzar, et ce n’est que tard dans la nuit qu’il a été éteint par les pompiers et les propriétaires des terrains, après avoir dévasté 30 hectares supplémentaires de cultures.