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dimanche 29 juillet 2012

Un paradoxe nommé eau potable - La Dépêche de Kabylie

COMMENT... TAIRE ?
Un paradoxe nommé eau potable
           
par M. O. Benmokhtar:


Les années passent et se ressemblent pour certains villages de la wilaya de Tizi-Ouzou, pour qui l’été est synonyme de soif. C’est le cas de la dire pour les communes du versant nord de la wilaya. Tigzirt, Boudjima, Makouda… attendent toujours l’eau du barrage de Taksebt qui n’arrive toujours pas. Le raccordement de ces contrées à ce barrage est annoncé pour le moisde septembre prochain. La population espère, toutefois, que cette fois sera la bonne. Le projet est à la traîne depuis déjà des années. En attendant, ces municipalités doivent passer l’été et le Ramadhan avec, en puisant dans les puits et on achetant l’eau des citernes qui revient très cher. Cela dit, d’autres villages souffrent aussi de ce problème de pénurie d’eau à travers les quatre régions de la wilaya. A Maâtkas, l’eau est servie une fois par semaine. A Ait Yahia Moussa, l’attente pour qu’une goutte d’eau coule des robinets peut aller jusqu’à 20 jours. Pourtant, ce versant sud de la wilaya est raccordé au barrage Koudiet Acerdoune. Un problème se pose parfois malgré la disponibilité de ce précieux liquide, il s’agit de la vétusté du réseau. Une vétusté qui fait que les conduites éclatent régulièrement du fait qu’elle supporte mal la forte pression de l’eau. On assiste, en parallèle, à un autre phénomène. Il s’agit de celui relatif aux fuites d’eau importantes. Des fuites qui peuvent durer plusieurs jours avant leur prise en charge. Certains estiment qu’il fallait refaire le réseau AEP avant le raccordement des villages aux barrages Koudiet Acerdoune et Taksebt, connus pour  leur fort débit. La charrue avant les bœufs, qui a fait que des régions ont soif tandis que d’énormes quantités d’eau partent dans la nature chaque jour. 

Ferhat Imazighen Imula - Ta3rabt - YouTube