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mercredi 16 janvier 2013

« Le pouvoir algérien est derrière la prise d'otages à In Amenas » (Pr. Jeremy Keenan)


« Le pouvoir algérien est derrière la prise d'otages à In Amenas » (Pr. Jeremy Keenan)

16/01/2013 - 18:50

LONDRES (SIWEL) — L'attaque terroriste de la base de vie Sonatrach-BP de Tiguentourine (In Amenas) serait, d'après un communiqué transmis à l'agence mauritanienne Nouakchott news par des islamistes du groupe des "Moulathamines" (enturbannés), une réponse à l'ouverture de l'espace aérien algérien à l'armée française.


La base de vie Sonatrach-BP-Statoil de Tiguentourine (In Amenas, Algérie). (PH/DR)
La base de vie Sonatrach-BP-Statoil de Tiguentourine (In Amenas, Algérie). (PH/DR)
Le professeur Jeremy Keenan de l'Université de Londres a déclaré à la BBC que la prise des otages est sans doute un "inside job" [une .combine interne] (à l'Algérie, NDLR), avec la complicité du pouvoir algérien (DRS) car les sites gaziers et pétroliers algériens sont très sécurisés, au point où au plus haut de la guerre civile des années 90, les islamistes n'avaient jamais pu les atteindre. C'est que la gente au pouvoir en Algérie sait ce qu'il faut faire lorsqu'il s'agit de préserver ses rentes. 

Le "silence" d'Alger suite à l'intervention militaire française a étonné tous les commentateurs politiques du monde, en rappelant que c'est le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius lui-même qui a annoncé le feu vert de survoler le territoire algérien, et comment le président François Hollande a commenté "l'apparente convergence" entre les deux pays sur le Mali, alors que le président algérien Abdelaziz Bouteflika qui le recevait en décembre, "n'a, lui, pas pipé mot". 

Ce silence traduit, au-delà de l'autisme du régime algérien, le manque d'empressement devant une intervention internationale, Alger a toujours louvoyé ces dernières années pour éviter un engagement musclé contre les groupes terroristes présents dans son arrière-cour, alors que le problème terroriste qui s'est exporté au Sahel est pourtant, à l'origine, purement algérien. Avec cette action spectaculaire des islamistes algériens, Bouteflika a la preuve que sa politique de "réconciliation" nationale est un cuisant échec. 

L'annonce de cette vaste prise d'otages en Algérie a été faite par un communiqué laconique diffusé sur les forums terroristes "djihadistes", revendiquant la détention de 41 otages étrangers de 9 à 10 nationalités différentes, dont 7 américains. 

wbw 
SIWEL 161850 JAN 13

Des terroristes prennent en otages des travailleurs et des expatriés dans une base à In Amenas | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie



Pour sa part, l’Agence Algérie Presse Service (APS), affirme qu’une deuxième personne, un britannique, est morte dans l’attaque après le français tué ce matin, et que six personnes ont été blessées (deux étrangers, deux gendarmes et deux agents de sécurité).
16/01/2013 - 17:57 mis a jour le 16/01/2013 - 17:57 par La Rédaction
Les évènements s’accélèrent à In Amenas, à 1600 km au Sud d’Alger, où des terroristes ont pris en otage 41 travailleurs, dont des Américains, des Français, des Britanniques et des Japonnais dans la base pétrolière Tiguentourine et menacent surtout de faire exploser cette dernière au cas où l’Armée qui encercle cette base tenterait une intervention.
C’est la première attaque du genre depuis l’avènement du terrorisme en Algérie et également la première attaque qui semble être une réaction à l’intervention militaire française au Mali depuis vendredi dernier.
Cette spectaculaire descente serait l’œuvre du groupe terroriste Al Mouwaqain Bi dam (les signataires par le sang), récemment créé et que dirige l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, alias Laouer (le borgne). C’est du moins ce qu’affirme différents sources, notamment le site Sahara Media.
Pour sa part, l’Agence Algérie Presse Service (APS), affirme qu’une deuxième personne, un britannique, est morte dans l’attaque après le français tué ce matin, et que six personnes ont été blessées (deux étrangers, deux gendarmes et deux agents de sécurité). Les six personnes ont été admises à l’hôpital d’In Amenas. Différentes sources indiquent que les otages travaillent pour le compte de la société japonaise JGC Corportion, alors que d’autres travaillent pour la firme britannique BP. Parmi les otages figure également un Norvégien alors qu’un Irlandais a été enlevé.
A l’heure où nous mettions enligne, la situation est restée telle quelle. Aucun développement n’est à signaler selon des recoupements d’informations. Nous ignorons toujours les revendications des preneurs d’otages.
La Rédaction

TV5MONDE : actualites : Algérie: deux étrangers tués, 41 occidentaux otages sur un site gazier


Algérie: deux étrangers tués, 41 occidentaux otages sur un site gazier

ALGER (AFP) - 16.01.2013 16:14 - Par Béatrice KHADIGE

Deux étrangers, dont un Britannique, ont été tués mercredi, selon Alger, lors d'une attaque menée sur un site gazier dans l'est de l'Algérie par des islamistes armés disant venir du Mali et affirmant avoir pris en otages 41 Occidentaux.
voir le zoom : Photo non-datée du site de BP, dans le désert du Sahara en Algérie, où plusieurs personnes ont été enlevées le 16 janvier 2013Photo non-datée du site de BP, dans le désert du Sahara en Algérie, où plusieurs personnes ont été enlevées le 16 janvier 2013
BP Pétroleum Company/AFP -
voir le zoom : Carte de localisation du site BP d'In Amenas en Algérie attaqué par des islamistesCarte de localisation du site BP d'In Amenas en Algérie attaqué par des islamistes
AFP -
Deux étrangers, dont un Britannique, ont été tués mercredi, selon Alger, lors d'une attaque menée sur un site gazier dans l'est de l'Algérie par des islamistes armés disant venir du Mali et affirmant avoir pris en otages 41 Occidentaux.
Un combattant contacté par l'AFP a affirmé que les attaquants avaient agi en représailles à l'intervention militaire française menée depuis vendredi au Mali pour repousser une offensive de groupes islamistes armés.
L'attaque a débuté mercredi à l'aube sur un site gazier exploité par l’entreprise nationale Sonatrach avec les compagnies britannique British Petroleum et norvégienne Statoil à Tigantourine, à 40 km d’In Aménas, non loin de la frontière libyenne.
Selon l'agence officielle algérienne APS, citant une source préfectorale, deux étrangers, dont un Britannique, ont été tués dans l'attaque.
Interrogé par l'AFP, le ministère britannique des Affaires étrangères a indiqué qu'il n'était pas en mesure de confirmer la mort d'un de ses ressortissants. Dans un communiqué, il a seulement "confirmé que des Britanniques ont été pris dans l'incident" actuellement "en cours près de la ville d'In Aménas".
Le ministère algérien de l'Intérieur avait auparavant annoncé un mort étranger, six blessés dont deux étrangers, et plusieurs personnes prises en otages par un "groupe terroriste" non identifié.
Un porte-parole des ravisseurs islamistes, cité par deux sites d'informations mauritaniens, Agence Nouakchott information et Sahara Medias, a assuré que "41 ressortissants occidentaux, dont 7 Américains, des Français, des Britanniques et des Japonais", avaient été pris en otages.
Il a précisé que cinq otages sont retenus dans l'usine alors que les 36 autres se trouvent sur un "site d'hébergement".
Membres d'al-Qaïda
Un combattant joint par téléphone par l'AFP a affirmé que les attaquants étaient des membres d'al-Qaïda, venus du Mali.
"Nous sommes des membres d'al-Qaïda et nous sommes venus du nord du Mali. Nous appartenons à la brigade Khaled Aboul Abbas, Mokhtar Belmokhtar", a-t-il dit, en rappelant que Belmokhtar avait "menacé de riposter à toute intervention militaire au Mali".
Belmokhtar, surnommé "le Borgne", est l'un des chefs historiques d'al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qu'il a introduit dans le nord du Mali.
Alger avait annoncé mardi fermer sa frontière avec le Mali, après avoir exprimé son soutien "sans équivoque" aux autorités de transition au Mali.
Dans un communiqué, le ministère algérien de l'Intérieur a expliqué qu'"un groupe de terroristes, fortement armé, arrivé à bord de trois véhicules, a investi mercredi à 05H00 (04H00 GMT), la base-vie de Sonatrach à Tigantourine".
"L’attaque a porté d’abord sur un bus qui quittait cette base et transportait des étrangers vers l’aéroport d’In Aménas", a ajouté le ministère, en précisant qu'elle avait "été repoussée par les unités d’escorte".
"Le groupe terroriste, après cette tentative avortée, s’est dirigé vers la base vie dont il a investi une partie et y a pris en otage un nombre indéterminé de travailleurs, dont des ressortissants étrangers", a-t-il poursuivi.
Une cellule de crise a été mise en place, selon APS.
L'Irlande a indiqué qu'un de ses ressortissants, originaire de la province britannique d'Irlande du Nord, faisait partie des personnes kidnappées, tandis que Tokyo évoquait "un certain nombre de Japonais détenus".
L'épouse d'un employé norvégien a indiqué au journal local Bergens Tidende (BT) que son mari faisait aussi partie des otages. "Mon mari m'a appelée ce matin. Il m'a dit qu'il avait été pris en otage".
Elle a précisé que son époux lui avait fourni un numéro de téléphone à transmettre à la police, apparemment celui des ravisseurs selon elle. "Il y avait quelqu'un qui lui dictait ce qu'il devait dire en anglais. La police a appelé le numéro qu'il m'a donné. La conversation a été coupée après quelques secondes", a-t-elle dit.
Un porte-parole de l'ambassade de France à Alger a indiqué ne pas être en mesure de confirmer la présence de Français parmi les otages.
© 2013 AFP

TV5MONDE : actualites : Mali: les soldats français "au corps à corps" contre les islamistes


Mali: les soldats français "au corps à corps" contre les islamistes

MARKALA (Mali) (AFP) - 16.01.2013 14:03 - Par Michel MOUTOT à Markala et Serge DANIEL à Bamako

Les soldats français engagés pour la première fois au sol au Mali, affrontaient mercredi "au corps à corps" à Diabali (ouest) des combattants islamistes liés à Al-Qaïda, qui affirment avoir mené le même jour une attaque contre un site pétrolier en Algérie.
voir le zoom : Des soldats français quittent Bamako le 15 janvier 2013 pour le nord du MaliDes soldats français quittent Bamako le 15 janvier 2013 pour le nord du Mali
AFP - Eric Feferberg
voir le zoom : Photo non datée du site gazier d'In Amenas, dans le centre-est de l'AlgériePhoto non datée du site gazier d'In Amenas, dans le centre-est de l'Algérie
BP Petroleum/AFP -
voir le zoom : Carte du Mali et localisation de Diabali bombardé par les forces aériennes françaisesCarte du Mali et localisation de Diabali bombardé par les forces aériennes françaises
AFP -
voir le zoom : Des soldats français quittent Bamako le 15 janvier 2013 en direction du nord du MaliDes soldats français quittent Bamako le 15 janvier 2013 en direction du nord du Mali
AFP - Issouf Sanogo
Les soldats français engagés pour la première fois au sol auMali, affrontaient mercredi "au corps à corps" à Diabali (ouest) des combattants islamistes liés à Al-Qaïda, qui affirment avoir mené le même jour une attaque contre un site pétrolier en Algérie.
"Les forces spéciales françaises sont actuellement à Diabali, au corps à corps avec les islamistes. L'armée malienne est également sur les lieux", a expliqué une source de sécurité malienne. L'information a été confirmée par une source de sécurité régionale.
Diabali, à 400 km au nord de Bamako, a été prise lundi par lesislamistes, qui seraient dirigés par l'Algérien Abou Zeid, un des chefs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
La localité a été bombardée à plusieurs reprises mardi par l'aviation française, mais les islamistes ne l'ont pas pour autant totalement quittée et, selon divers témoignages, ils cherchent à se fondre dans la population dont ils se servent comme bouclier.
Dans cette zone, "nous avons les groupes les plus durs, les plus fanatiques, les mieux organisés, les plus déterminés et les mieux armés", selon le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian. "On a affaire à plusieurs centaines, plus d'un millier - 1.200, 1.300 -, de terroristes dans la zone, avec peut-être des renforts demain", a-t-il ajouté.
Plus de 800 soldats français sont d'ores et déjà déployés au Mali, et leur nombre devrait à terme s'élever à 2.500.
Mais c'est en Algérie, au Sahara, que des jihadistes affirmant venir du Mali ont riposté mercredi matin.
Le site gazier d'In Amenas, dans le centre-est, près de la frontière libyenne, à environ 1.300 kilomètres d'Alger, exploité par le groupe britannique BP, le norvégien Statoil et l'algérien Sonatrach, a été attaqué par des hommes armés.
L'attaque "terroriste" a fait deux morts et 6 blessés, dont deux étrangers, a rapporté l'agence de presse algérienne APS.
Les attaquants ont pris des otages, notamment de nationalités britannique, norvégienne et japonaise, selon des sources diplomatiques occidentales, qui font aussi état d'une opération de l'armée algérienne en cours contre les assaillants. Un Irlandais d'origine britannique figure parmi les otages, a précisé Dublin.
"Nous sommes des membres d'Al-Qaïda et nous sommes venus du nord du Mali", a affirmé l'un des combattants, joint par téléphone, à l'AFP.
Il a a affirmé être sous les ordres de Mokhtar Belmokhtar, dit "le borgne", un des chefs historiques d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qu'il a introduit dans le nord du Mali. Il aurait cependant été récemment écarté du groupe jihadiste.
La frontière malienne se trouve à plus de 1.200 km d'In Amenas.
Au Mali, la progression vers le Nord des troupes françaises et les combats au sol constituent une nouvelle étape dans l'engagement de Paris après des raids aériens menés depuis le 11 janvier dans le centre et le nord du pays pour empêcher une avancée des islamistes vers la capitale Bamako (sud) et les déstabiliser.
"Jusqu'à présent, nous avions fait en sorte qu'il y ait quelques forces terrestres à Bamako, pour sécuriser d'abord nos populations, nos ressortissants, les ressortissants européens et la ville de Bamako. Maintenant les forces terrestres françaises sont en train de remonter vers le nord", a déclaré mercredi matin à la radio RTL Jean-Yves Le Drian, ministre français de la Défense.
"Détruire" les terroristes
Des centaines de soldats maliens et français ont quitté mardi la ville de Niono, à 350 km au nord de Bamako, pour se rendre à Diabali.
Selon des témoins interrogés par l'AFP depuis Bamako, de nouveaux renforts français sont arrivés mercredi dans la zone "avec tout le matériel nécessaire" pour en déloger les jihadistes.
Une centaine de soldats français circulant dans une quinzaine de blindés qui avaient quitté Bamako mardi, sont par ailleurs arrivés mercredi à Markala, près de Ségou, à 235 km au nord-est de Bamako, afin d'y sécuriser un pont sur le fleuve Niger et en empêcher l'accès aux jihadistes qui se trouvent à 80 km plus au nord, a constaté un journaliste de l'AFP.
Dans la zone de Konna (centre), à 700 km au nord-est de Bamako, les islamistes qui avaient pris la ville le 10 janvier, déclenchant l'intervention française, sont toujours présents, contrairement aux affirmations de l'armée malienne, selon M. Le Drian.
"Que faire des terroristes? Les détruire. Les faire prisonniers? si possible", a martelé mardi le président français François Hollande à Dubaï.
Il a cependant affirmé que la France n'avait pas "vocation à rester au Mali". Une force militaire ouest-africaine de 3.300 hommes doit prendre le relais des troupes françaises.
Les chefs d'état-major de la région réunis à Bamako devaient mercredi procèder aux "derniers réglages" de cette force mise en place conformément à une résolution de l'ONU.
L'Allemagne a promis mercredi de lui fournir deux avions de transport et l'Italie s'est dite prête à apporter un soutien logistique.
© 2013 AFP

Appel à tous les Kabyles - Kabyles.Net


 Appel à tous les Kabyles
Appel à tous les Kabyles

Appel à tous les Kabyles

dimanche 7 octobre 2012, par Admin
Cet appel nous a été transmis par un groupe qui s’est constitué sur facebook : « Tudrin n iqvayliyen - Villages Kabyles ».
La situation en Kabylie empire du jour en jour. Les villages, dans l’attente d’une disparition programmée par le pouvoir algérien, sont maintenus dans un état de névrose, de panique perpétuelle. Tous les fléaux y ont élu domicile. Et les partis politiques, les « mouvements » pèsent bien trop peu pour y changer grand-chose.
Le constat est alarmant. Après des décennies de guerre sous toutes les formes, l’ennemi frappe cette fois au cœur même de la Kabylie : il s’attaque à la structure même du village, en commençant par tajmaεt, le noyau, le centre de décision. La structure ancestrale qui a permis aux anciens de gérer dans la démocratie, dans la transparence. Tajmaεt, ce joyau qui a su rassembler, faire face aux dangers, qui a permis de vaincre des adversaires bien plus puissants, mieux armés, plus nombreux.
Tajmaεt a su conserver, gérer, renforcer « tagmatt ».
Tajmaεt a défendu l’honneur.
C’est grâce à tajmaεt que l’orphelin, la veuve, le démuni étaient pris en charge par taddart.
Qu’un mendiant en Kabylie était toujours un non-kabyle.
Que ce mendiant non-kabyle trouvait toujours à manger en Kabylie. Eh oui, les Kabyles avaient des surplus à donner aux… non-kabyles ! C’était avant le pétrolarabe.

Que les Kabyles se sont levés comme un seul homme un certain avril 80, en septembre 94, juin 98, en 2001.
Le pouvoir arabe d’Alger a fait le plan d’anéantir, de détruire taddart avec tous les moyens de l’Etat. L’armée, la gendarmerie, la police, l’alcool et la drogue, l’insécurité et l’appauvrissement… En somme la part du Kabyle dans l’argent du pétrole est dépensée pour le détruire ! Car Alger l’arabe est convaincue que sa survie dépend de la destruction de la Kabylie.
Qui peut nier l’évidence : les incendies, les enlèvements, les services de « sécurité » qui encouragent tous les fléaux au lieu de les combattre, l’armée à chaque tournant qui fait régulièrement des bavures, cette présence hostile d’un Etat colonial, cette haine que l’Etat arabe ne cache plus et qui justifie toutes formes d’humiliation contre le Kabyle, cet ennemi congénital… tout ce génocide en marche ne peut réussir sans la destruction du village kabyle.
Alger sait qu’une fois le système politique ancestral mort, le village kabyle ne sera plus qu’un amas de maisons sans chefs de famille, c’est-à-dire des familles sans tête dans des villages sans structure dirigeante. Les hommes kabyles deviendront, grâce aux moyens de l’Etat, des clochards, des drogués et les femmes des péripatéticiennes à la disposition des serviteurs de l’Etat en service commandé. Le peuple kabyle ne sera plus qu’un troupeau d’individus sans défense livrés pieds et poings liés aux hordes de pillards et de violeurs venus d’ailleurs. L’Etat arabe aura réussi : il pourra perdurer !

C’est clair, entre la Kabylie et les assassins d’Alger c’est une question de vie ou de mort. L’un doit disparaître pour que l’autre vive.
Peuple kabyle,
Afin que la Kabylie ne disparaisse pas, qu’elle ne serve pas de bouc émissaire aux marchands de drogue et aux assassins de nos frères, nous devons préserver taddart et sa structure sociopolitique. Elles sont irremplaçables.

Nous devons nous mettre au travail tant qu’il en est encore temps. L’appel est lancé à tous les Kabyles sans exception.
Il nous faut
– faire revivre et moderniser les lois qui régissent le village sous tous ses aspects
– réinstaurer la démocratie kabyle par le retour de tajmaεt
– organiser (comme dans le temps) des fédérations de villages.

Le travail est à notre portée.
Il permettra d’éviter la mort programmée de la Kabylie en faisant échouer les plans diaboliques d’Alger et de ses alliés.

De rendre à la Kabylie sa gloire au sein de Tamazɣa, la patrie-mère.
De faire participer une Kabylie forte au noble combat des Imaziɣen partout en Afrique et ailleurs.

D’assurer à nos enfants un avenir de liberté et de prospérité, un avenir de dignité sur les terres de leurs ancêtres. Un avenir AMAZIGH et non arabo-islamique.
D’éviter qu’un jour nos enfants deviennent des esclaves, des sujets de deuxième classe dans un sultanat arabe.
Mettons-nous à l’œuvre pour recenser, travailler, moderniser nos lois, nos traditions, nos valeurs.
Nous les remettrons en vigueur, elles nous éviteront la destruction.
Toutes les contributions, toutes les adhésions sont les bienvenues, individuelles ou collectives.


Yeḥzen Lwad Aεisi
Mi gevda imenɣi
Yebbweḍ-iten lεeskeṛ deg iḍ
Tuddar slant irkwelli
Ṣubbent ɣer Tizi
Yal avrid a yettfeggiḍ
Aayen a yettfeggiḍ
Ur telli d tisselvi
Neḥwağ tilelli
Uqvel a ɣ-ḥeṛṛen ɣer lhiḍ

“MATUB”

Pour tout renseignement, contacter :
kabylien000@gmail.com
aqvayliamnek@gmail.com

Tanemmirt nwen.

Mali : les militaires français se déploient au sol | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique


16/01/2013 à 09h:23
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Des soldats français quittent Bamako le 15 janvier 2013 en direction du nord.Des soldats français quittent Bamako le 15 janvier 2013 en direction du nord. © AFP
Après cinq jours de raids aériens contre les positions des islamistes radicaux, la France a pour la première fois engagé, mardi 15 janvier, des troupes au sol au Mali. Cette intervention sur le terrain vise notamment à reprendre la petite ville de Diabali (ouest) tombée la veille aux mains des jihadistes.
Pour la première fois depuis le début de l'opération Serval, la France a engagé, mardi 15 janvier,  des troupes au sol sur le territoire malien. Objectif : reprendre Diabali, petite localité de l'Ouest du pays tombée la veille aux mains des islamistes radicaux.
Des forces terrestres françaises engagées au Mali « sont en train de remonter vers le nord » du pays, a annoncé mercredi matin le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. « Jusqu'à présent, nous avions fait en sorte qu'il y ait quelques forces terrestres à Bamako, pour sécuriser d'abord nos populations, nos ressortissants, les ressortissants européens et la ville de Bamako. Maintenant les forces terrestres françaises sont en train de remonter vers le Nord », a-t-il déclaré sur la radio française RTL.
Dans l'attente de l'arrivée de la force ouest-africaine, la France a également poursuivi mardi ses frappes aériennes contre les combattants islamistes et annoncé le déploiement à terme de 2 500 soldats au Mali. « Plusieurs centaines de militaires maliens et français ont quitté Niono (environ 50 km au sud de Diabali) pour prendre Diabali », a déclaré un élu de Niono, ce qu'ont confirmé un habitant de cette ville et une source de sécurité malienne, qui a précisé : « d'ici à demain, nous allons reprendre Diabali avec les Français ». À Bamako, un vidéaste de l'AFP a vu en fin d'après-midi une trentaine de véhicules blindés français quitter la capitale en direction du Nord.
Konna toujours aux mains des jihadistes
Diabali, à environ 400 km au nord de Bamako, est tombée mardi aux mains de jihadistes commandés par Abou Zeid, un émir algérien d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Autre résistance inattendue, celle des islamistes radicaux dans la ville de Konna (centre, 700 km de Bamako) dont ils ont pris le contrôle le 10 janvier. Jean-Yves Le Drian a reconnu mardi que Konna n'avait pas encore été reprise, contrairement aux affirmations maliennes. La zone n'est pas accessible à des observateurs indépendants. La chute de Konna avait déclenché l'intervention militaire de la France, qui redoutait une percée des jihadistes vers Bamako.
Un porte-parole d'Ansar Eddine (défenseurs de l'islam), Aboul Habib Sidi Mohamed, a confirmé que ses compagnons d'armes contrôlaient toujours Konna, dans une vidéo datée de lundi et mise en ligne mardi sur le site mauritanien Sahara Media. Il a apporté une justification à l'offensive surprise des combattants islamistes sur Konna, alors que le front entre armée malienne et groupes jihadistes était gelé depuis des mois. « C'est après avoir échoué à convaincre le gouvernement malien à négocier et dialoguer pour une solution pacifique négociée que nous avons pris notre initiative, qui n'a de but que le devoir de protéger les populations », assure en arabe Aboul Habib Sidi Mohamed, barbu et portant un chèche. Un habitant de Konna, qui a fui la ville lundi , a précisé que l'armée malienne se trouvait « à une vingtaine de kilomètres de Konna » et que les islamistes, cachés dans les environs, « viennent souvent se ravitailler en nourriture à Konna ».
Des bébés "Hollande"
Plus de 800 soldats français sont déjà déployés au Mali. En déplacement dans les Émirats arabes unis, le président français François Hollande a rappelé que l'intervention militaire française avait trois objectifs : « Arrêter l'agression terroriste », « sécuriser Bamako » et permettre au Mali de préserver son « intégrité territoriale ». « La France n'a pas vocation à rester au Mali, mais nous avons un objectif, c'est de faire en sorte que lorsque nous partirons il y ait une sécurité au Mali, des autorités légitimes, un processus électoral et plus de terroristes », a-t-il souligné.
L'intervention française a suscité l'enthousiasme à Bamako, où les commerçants ont même signalé mardi une « pénurie » de drapeaux français. Plusieurs médias maliens ont même rapporté que des enfants nés ces derniers jours ont été prénommés « Hollande ».
Inquiétude des ONG
De leur côté, les chefs d'état-major ouest-africains se sont réunis mardi à Bamako pour préparer la « libération » du nord du Mali en formant une force internationale africaine. Ils poursuivront leur réunion mercredi matin, afin de procéder aux « réglages de dernière minute », selon un participant. La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) doit préparer une force d'intervention de 3 300 soldats, conformément à une résolution de l'ONU. Baptisée Misma (Mission internationale de soutien au Mali), cette unité sera dirigée par le général nigérian Shehu Abdulkadir. Le Nigeria doit fournir 900 hommes, le Niger, le Burkina Faso, le Togo et le Sénégal 500 hommes, le Bénin 300, la Guinée et le Ghana une centaine chacun.
Le secrétaire général de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), Ekmeleddin Ihsanoglu, a appelé mardi à un « cessez-le-feu immédiat » au Mali, membre de l'organisation, et à un retour aux négociations avec les islamistes. Selon l'ONU, près de 150 000 personnes fuyant le conflit se sont réfugiées dans les pays voisins et le nombre de personnes déplacées dans le pays est proche de 230 000. Une réunion sur la situation humanitaire et des droits de l'homme au Mali est prévue jeudi au centre de crise du Quai d'Orsay à Paris en présence d'ONG, au moment où plusieurs d'entre elles exprimaient des inquiétudes en matière de défense des droits de l'homme et de risques d'exactions accrus.
(Avec AFP)


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