Meeting du MAK aux At Dwala : « le peuple kabyle exige son droit à l'autodétermination »
05/08/2012 - 16:19
AT DWALA (SIWEL) — C’est une vraie démonstration de force qu’a réussi, hier-soir, le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie aux At Dwala.
Bouaziz Ait Chebib lors d'un meeting en Kabylie. PH/Siwel
Le MAK passe à l'action dans son soutien au non jeûneur d'At dwala tabassé par les agents des services de répression. Il a organisé à cet effet, hier soir à 22h, un meeting populaire au centre d'At Dwala, animé par son président Bouaziz Ait Chebib, Hachim Mohand Ouamer et Hocine Azem Membres de la direction du mouvement.
Le président du MAK qui a entamé son discours par une dénonciation ferme de l'acte infâme perpétré par les policiers contre un citoyen qu'ils sont censés protéger, bafouant ainsi les libertés de culte et de conscience qui fonde l'âme de la Kabylie. « Nous ne laisserons personne nous dicter sa loi ou nous obliger à ignorer nos valeurs. La Kabylie a toujours été le bastion de la laïcité et de la liberté et elle le restera ».
Le président du MAK a relevé que « la famille kabyle est unique dans le monde » du fait qu'elle contient en son sein « des chrétiens, des musulmans et des athées. Ils vivent tous en harmonie en plaçant la Kabylie et son esprit laïc au dessus de leurs différences religieuses ».
Il a lancé un appel en direction des policiers kabyles: « ne vous trompez pas de camps. Ne cautionnez pas ce régime infâme qui veut anéantir la Kabylie dont vous êtes issus. Ce pouvoir, une fois qu'il vous a instrumentalisé contre vos frères, vous lâchera comme il l'a fait avec les gardes communaux. le peuple kabyle qui sait se montrer reconnaissant à l'égard de ceux qui le servent, ne pardonnera aucune trahison ».
Le rejet des élections a été abordé par les animateurs du MAK en insistant sur le fait que les commis de l'Etat, le wali et le chef de Daïra, « ce sont eux qui commandent. Les élus ne sont que de simples fonctionnaires sans prérogatives ».
« Les délibérations de l’assemblée ne sont exécutoires automatiquement qu’après validation du wali », ont-t-ils relevé, en ajoutant que le peuple kabyle « exige son droit à l'autodétermination pour instaurer un Etat kabyle, démocratique, laïc et social ».
Le président du MAK qui a développé un discours percutant sur les valeurs kabyles vantées par de grands philosophes et sociologues à l'image de Ernest, Karl Marx, Pierre Bourdieu, Durkheim, ... a mis en lumière la contribution des amazighs à l'enrichissement de la civilisation universelle à travers des géants comme: Appulé, Térence, Tertullien, Cyprien, st Augustin .... Il n'a pas omis de rendre hommage aux scientifiques kabyles qui font aujourd'hui le bonheur des universités occidentales à l'exemple de: Dr. Hamid Ait Abderrahim, Dr. Rachid Ouyed, Dr Lakhdar Saïs.
Le président du MAK a réitéré en conclusion, le soutien de son mouvement à Rebaine en l'incitant à déposer plainte contre ses agresseurs. Il a renouvelé l'appel fraternel du mouvement autonomiste au RCD et au FFS « afin de boycotter les élections comme seul moyen d'aller dans le sens de la libération du peuple kabyle ».
aai
SIWEl 5 1623 Août12
http://makkabylie.blogspot.fr/
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NEWS : - *14 FEVRIER 2015* EN PREPARATION D'UN NOUVEL ALBUM, ALORS SI JE M'ISOLE C'EST POUR UNE BONNE CAUSE. SOYEZ PATIENT J'Y TRAVAILLE POUR LE PLAISIR DE VOS ...Il y a 14 ans
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dimanche 5 août 2012
Pour dénoncer leur situation : les citoyens d’At Dwala bloquent la route à l’entrée de leur ville
Pour dénoncer leur situation : les citoyens d’At Dwala bloquent la route à l’entrée de leur ville
05/08/2012 - 14:58
AT DWALA- Beni Douala (SIWEL) — Les citoyens des villages At Bouyahia et At Khalfoun dans la région des At Dwala ont bloqué, ce matin, dimanche, l’accès à leur ville. Ils dénoncent le manque d’eau et la situation dont laquelle leur région est plongée depuis quelques années.
La Kabylie vit au rythme des marches, sit-in de protestations. PH/Siwel
Bloquée au niveau du commissariat de police, situé à l’entrée de la ville, les citoyens des villages At Bouyahia et At Khalfoun ne réclament que « la prise en charge par les autorités de leurs revendications ». Elles s’articulent autour notamment « le rétablissement de l’eau potable et l’amélioration du cadre de vie des citoyens ».
« L’eau n’a pas coulé de nos robinets depuis bientôt deux mois », a dénoncé un citoyen interrogé par Siwel. Pour lui, « il est inconcevable que la région est touché de plein fouet par le micro-climat provoqué par le barrage d’eau Taksebt alors que nos robinets sont à sec ».
Déterminés à ne pas reculer, ces citoyens, armés de leur seule volonté de faire entendre leur voix, ne comptent pas baisser les bras pour autant. Ils ont plaidé, par ailleurs, à une prise en charge locale de leur problème, loin de toutes les tergiversations et la bureaucratie de l’administration centrale.
aai
SIWEL 5 1507 Août 12
05/08/2012 - 14:58
AT DWALA- Beni Douala (SIWEL) — Les citoyens des villages At Bouyahia et At Khalfoun dans la région des At Dwala ont bloqué, ce matin, dimanche, l’accès à leur ville. Ils dénoncent le manque d’eau et la situation dont laquelle leur région est plongée depuis quelques années.
La Kabylie vit au rythme des marches, sit-in de protestations. PH/Siwel
Bloquée au niveau du commissariat de police, situé à l’entrée de la ville, les citoyens des villages At Bouyahia et At Khalfoun ne réclament que « la prise en charge par les autorités de leurs revendications ». Elles s’articulent autour notamment « le rétablissement de l’eau potable et l’amélioration du cadre de vie des citoyens ».
« L’eau n’a pas coulé de nos robinets depuis bientôt deux mois », a dénoncé un citoyen interrogé par Siwel. Pour lui, « il est inconcevable que la région est touché de plein fouet par le micro-climat provoqué par le barrage d’eau Taksebt alors que nos robinets sont à sec ».
Déterminés à ne pas reculer, ces citoyens, armés de leur seule volonté de faire entendre leur voix, ne comptent pas baisser les bras pour autant. Ils ont plaidé, par ailleurs, à une prise en charge locale de leur problème, loin de toutes les tergiversations et la bureaucratie de l’administration centrale.
aai
SIWEL 5 1507 Août 12
Lettre ouverte aux « miens » - Si nécessaire, la Kabylie (re)prendra son indépendance par la voie pacifique | Kabyle.com
Lettre ouverte aux « miens » - Si nécessaire, la Kabylie (re)prendra son indépendance par la voie pacifique
dim, 2012-08-05 01:25 -- Stéphane Arrami
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Chères soeurs, chers frères,
Azul,
De prime abord, je tiens à féliciter notre jeunesse pour la création de l'organisme « Jeunesse Révolutionnaire Kabyle » même si je crois que, tôt ou tard, le monème « kabyle », de dénotation et de connotation colonialistes et péjoratives, devrait disparaître de notre dictionnaire, pour laisser place à un toponyme authentiquement amazigh puisé du fond du riche akufi (patrimoine) ancestral de notre patrie. Ce serait un geste hautement symbolique allant dans le sens de la décolonisation. L'essentiel, pour le moment, c'est qu'un organisme indépendant et transpolitique a été lancé (Je l'espère de tout mon coeur car tout déguisement politicien de polichinelle sera voué à l'échec. Ce sera une perte de temps et d'énergie précieux... Comme dirait le poète, nous tournerons en rond et nous retournerons à la case départ. Cela va, aussi, décourager davantage les militants sincères qui ne cherchent qu'une lueur d'espoir.) Le reste peut être, peut-être, relégué à « la division des détails », à régler plus tard en temps et lieu. Quoi qu'il en soit, je crois que c'est un pas encourageant vers la (con)fédération de la
majorité des forces progressistes de Kabylie (Celles qui refusent de voyager dans le train de l'Histoire, ont choisi de s'éjecter elles-mêmes des wagons qui leur sont pourtant réservés...) C'est un geste de bonne volonté de la part des autonomistes. Je pense que la balle est maintenant chez les autres acteurs...
Des photons d'espoir me gagnent comme un soleil-levant illuminant peu à peu une contrée plongée dans les ténèbres de la nuit... Que d'autres organismes libérateurs germent et croissent sur le terrain kabyle! Je n'ai aucun doute que tout ce qui est fédérateur et légitime en Kabylie sera soutenu, avec le temps, par la majorité des Kabyles. À ce propos, j'encourage nos jeunes, notamment les étudiants, jeûneurs et/ou non-jeûneurs, à faire le nécessaire pour lancer « OXFAM – Kabylie » en vue de collaborer, plus tard, avec les 17 ONG au sein de la Confédération « OXFAM International » luttant sur les terrains politique, économique et humanitaire contre la pauvreté et l'injustice dans le monde. Et pourquoi pas une CFDK (Confédération des Forces pour la Décolonisation de la Kabylie)? Il faudrait diversifier les organismes sérieux qui ne font pas que discourir, puis les (con)fédérer... Plus on en aura, mieux ce sera! Si l'on prétend être autonomiste ou indépendantiste, la première chose à faire est d'éviter d'imiter le pouvoir algérien jacobin. Des initiateurs d'un projet devraient se réjouir si celui-ci est adopté et en voie de réalisation par d'autres organismes en dehors du leur.
Chères soeurs, chers frères,
En réalité, les deux seules révolutions effectives en Kabylie, qui se passent d'ailleurs dans le reste du territoire dit algérien, sont la révolution mécanique et la révolution électronique (Usage révolutionnaire de voitures, cellulaires, ordinateurs... venant de l'étranger.) La révolution politique dans son sens le plus large a été théoriquement enclenchée mais reste largement dans le monde virtuel. Pour que le virtuel se concrétise en réel, il faudrait occuper le terrain et donner vie aux idées.
La Nature a horreur du vide, dit-on. Pour ce faire, il y a grand besoin de militants de terrain convaincus et intègres appuyés par la population à l'intérieur et les exilés à l'extérieur. Sinon, nos montagnes n'accoucheront que de souris, encore et encore.
Un collègue québécois que j'ai taquiné relativement à son laxisme et son immobilisme dans la cause souverainiste de sa nation, m'a dit, il y a quelques mois, que si les exilés kabyles avaient des couilles, ils resteraient chez eux pour lutter aux côtés des « leurs ». Il a eu un coup de gueule à chaud... Il sait pertinemment que ce n'est pas une question de couilles mais une question de rouille... et que c'est le grand « tabarnak » au bled des putschistes. La révolution en Algérie est tout sauf tranquille. Nos hurlements disparates se perdent dans les sifflements compacts des balles de kalachnikovs et se noient dans le sang des morts et blessés. Mais bon! Il faut voir pour croire, dit-on.
Au bout du compte, je crois que notre devoir en tant qu'exilés par rapport à notre nation est de simplement soutenir les bonnes actions entreprises en Kabylie. Je crois que personne n'a le droit d'imposer à la Kabylie, directement ou indirectement, quoi que ce soit à partir de l'étranger. Je crois, aussi, que personne n'a le droit de mettre, directement ou indirectement, les enfants de Kabylie en danger à partir de l'étranger pendant que les exilés jouissent de la paix et de la vie.
Chères soeurs, chers frères,
Il est peut-être nécessaire que nous rassurions - ou décevions, devrions-nous dire, les autorités algériennes en leur disant que les Kabyles et toutes les autres nations amazighes n'ont jamais agressé personne - mises à part les agressions internes des uns contre les autres. L'Histoire le confirme.
Aucune contrée au monde n'a été colonisée par les Imazighen et j'en suis fier. Oui, fier d'avoir pris racine de ces Hommes Libres profondément attachés à leur liberté sans priver les autres de la leur, faisant abstraction des dérapages personnels, notamment sur la toile électronique, de révoltés qui ont perdu patience sous le poids de l'oppression qui s'éternise depuis des millénaires. Les Imazighen, ont toujours essayé d'éviter les conflits. Ils ont même laissé leurs plaines fertiles (leur pain) aux envahisseurs et ont préféré trouver la paix dans des régions inhospitalières désertiques ou montagneuses. Mais quand les envahisseurs ont commencé à les comprimer dans leurs derniers remparts, ils étaient contraints à réagir. Les Hommes Libres ont fait la guerre en légitime défense face aux agresseurs qui les ont réduits à l'esclavage. Les Imazighen préfèrent faire l'amour à faire la guerre.
Bref! Tout cela pour rassurer les autorités algériennes que les Kabyles ne vont agresser personne, même pas leurs bourreaux. Mais, qu'elles sachent que notre révolution non-violente, c’est-à-dire le changement radical pacifique orienté vers la sécession, est désormais ré-enclenché et ne s’arrêtera pas si aucune autre solution n'est appliquée. Qu'elles sachent, aussi, au cas où elles ne le savent pas, qu'une Kabylie indépendante va dans le sens de l'Histoire, dans le sens naturel des choses, dans le sens de leurs propres intérêts et de ceux des autres régions. Cela s'appelle en arabe dialectal de ces contrées amazighes arabisées de cet immense territoire tracé à la règle par des administrateurs français et appelé par erreur Algérie: hennini nehennik 1 . En réalité, le seul moyen qui leur reste pour arrêter le processus indépendantiste est l'instauration d'un État kabyle convenablement décentralisé tout en amendant la constitution pour qu'il s'y retrouve parfaitement. On est à deux doigts du point du non retour et un pouvoir averti sera seul responsable, devant les Hommes et devant l'Histoire, des conséquences du processus sécessionniste.
Chères soeurs, chers frères,
Je voudrais assurer à notre jeunesse et à toute ma nation que, si nécessaire, notre région va (re)prendre son indépendance, et ce par la voie non-violente. Le pouvoir algérien fait tout pour pousser les Kabyles à prendre les armes. Nous nous souvenons de ses provocations en 2001 et de son impitoyable répression avec des armes de guerre. Nous nous souvenons aussi qu'il a fait circuler la rumeur de la création d'un mouvement armé (MAK: Mouvement Armé Kabyle). Oui! Nous nous souvenons encore que la Kabylie a été livrée à la destruction et au massacre programmés et exécutés par le pouvoir algérien et qu'elle n'a reçu aucune sorte de soutien d'aucune région ni d'aucun pays... Si la Kabylie prend les armes, elle sera réduite en cendres. Gardons-nous, gardons-nous et gardons-nous de rentrer dans le piège meurtrier du pouvoir algérien. Ses pétrodollars corrupteurs font taire les gendarmes de ce monde et achètent même des soeurs et des frères à l'intérieur de notre réserve. Mais, comme rien n'est éternel, le pétrole et le dollar vont finir par diminuer et finir. Le temps de "ma yenfaa ghair elssah" 2 viendra.
Chères soeurs, chers frères,
On doit, toutefois, admettre que dans certaines situations, les pouvoirs tyranniques ne laissent aucun autre choix aux peuples que les armes pour reconquérir leur dignité et leur liberté confisquées. C'était le cas de presque tous les pays colonisés par les puissances occidentales. C'est le cas, aujourd'hui, en Azawad colonisé par le Mali et les Terroristes Islamistes avec la bénédiction et l'aide des néocolonisateurs et autres suceurs de richesses naturelles et humaines. Eh oui! Malheureusement, souvent les tyrans imposent les révolutions armées. Dans de tels cas, Thomas Jefferson, avait déclaré un jour que « The tree of liberty must be refreshed from time to time with the blood of patriots and tyrants. »
Chères soeurs, chers frères,
La décolonisation de la Kabylie devrait commencer par de p'tites actions pacifiques sur le terrain.
Personnellement, j'aimerais, à titre d'exemple, que toutes les villes appelées "Souk El Tenine" symbolisant la colonisation et l'hégémonie panarabe changent de nom. Souk El Tenine d'à côté de chez moi pourrait s'appeler Ageryun, le nom du célèbre fleuve qui la traverse et qui la sépare de Melbou. D'aucuns diraient que cela n'est qu'un détail superflu... Au contraire, tout acte symbolisant la décolonisation effective de la Kabylie sera un catalyseur révolutionnaire. Ici, je voudrais que les choses soient claires : La décolonisation ne veut pas dire mettre les Arabes ou autres dehors mais, en tant qu'autochtones, nous aimerions retrouver un peu de place pour exister en tant que ce que nous sommes.
L'un de mes meilleurs véritables compagnons est constantinois, amazigh arabisé et musulman pratiquant ce qui lui semble bon de sa religion. Il est en faveur d'une Kabylie indépendante. Il sera toujours le bienvenu sur la plage de ma ville natale, Aokas, et l'un de nos bars où il trouve, dit-il, la paix et la joie de boire un p'tit coup et de savourer notre humour plus beau que Le Sable d'Or... Il pourra même y résider et demander la citoyenneté si la Kabylie devient un pays. Mais, comme il dit, si la Kabylie ne peut pas faire une seule bonne marche nationale un 20 avril, elle sera incapable de fonder un État.
Chères soeurs, chers frères,
Dans un monde parfait où le renard joue avec la poule et ne la mange pas, je souhaiterais qu'il n' y ait ni pays, ni religion, ni guerre, …, ni maux. Tout est beau et tout le monde est content. Mais, malheureusement, l'être humain n'a pas atteint un degré de maturité adéquat – humanisme allais-je dire, pour la concrétisation d'un "Peace and Love" universel. J'espère que le rêve de John Lennon et d'autres idéalistes se réalisera un jour... Je rêvasse souvent avec La Reine du Folk de New York, Le Promeneur Solitaire de Genève, le Troubadour de Bruxelles, La Fleur de la Douceur de Summer, Le Rêveur de Liverpool et d'autres. Mais... Mais quand je sors de mes rêveries, un p'tit coup d’oeil dans la rue me dit que Plaute et les autres qui l'ont repris avaient raison de croire que « Homo homini lupus » et qu'il faut faire avec jusqu'à nouvel ordre. Eh oui!
Pour le moment, tant qu'il y a des agresseurs qui grignotent le pain, la dignité et la liberté des autres, il y aura toujours des réactions qui peuvent être parfois violentes de la part des agressés. On ne leur laisse aucun autre choix. Eh oui! On est encore très loin de la vision cosmique de l'auteur de E = MC2 (Avec l'aide de sa première femme serbe et de ses collaborateurs mathématiciens et physiciens)... Eh oui! Jusqu'à présent, l'humanité applique à la lettre les lois naturelles universelles mises en équation par Isaac Newton et d'autres « fous » géniaux.
Chères soeurs, chers frères,
Le Prêcheur Lounès Matoub, seul, avec ses hauts et ses bas, après avoir tout fait pour que d'autres bougent, a accompli la première étape de notre destinée. Le Maquisard Ferhat Mehenni, presque seul en excluant le combat mené tout au long du siècle dernier, avec ses hauts et ses bas, en a accompli la deuxième. La troisième et dernière sera accomplie collectivement - à l'ancienne: Tiwizi, par les bonnes volontés de Kabylie qui se rallieront aux côtés de guides. Oui! Elle le sera. Assurément. Ces guides seront des femmes. C'est dans l'ordre naturel de notre mode de fonctionnement ancestral. Dans le langage des croyants, on dirait que cela était écrit dans le logiciel originel de l'Intellect Suprême depuis le Big Bang. Des êtres (hyper)sensibles et (hyper)intuitifs, ceux qu'on appelle communément voyants, médiums ou “fous” (Iderwicen), comme Lounès Matoub, ont pu y lire et décoder les lignes de l'algorithme originel.
Des femmes naîtront en Kabylie, des femme incorruptibles, y mûriront, et mèneront pacifiquement la nation kabyle à son sort naturel. La Kabylie connaîtra des Dihya, des centaines de milliers de Dihya, qui ne seront pas gangrenées par nos différents maux rongeant notre unité depuis toujours. D'ici là, gardons notre bougie allumée et préparons-leur le terrain. Elles apprendront à leurs enfants à ne pas se mordre les uns les autres comme des ânes (Les ânes sont bons et tolérants envers tous les autres animaux mais mauvais et impitoyable entre eux! Là où il y a au moins deux ânes, c'est la guerre! Nettemsečay am iɤyal!), La nation kabyle aura, à la fin, un État où tout le monde trouvera sa place, y compris ses membres non-autochtones et les descendants de « Lounis Aït-Menguellet, Le Banni! », dans le respect de nos valeurs ancestrales qui sont, dans le fond, semblables à celles d'autres nations progressistes en devenir comme le nation mohawke. Des générations futures naîtront et vivront libres en Kabylie. Nul doute.
Chères soeurs, chers frères,
Nous sommes à la troisième et dernière étape de ce que Mahatma Gandhi avait résumé en cette petite phrase: “First they ignore you, then they laugh at you, then they fight you, then you win.”
Chères soeurs, chers frères,
Je crois que j'ai (re)dit tout ce que je devais (re)dire. À vrai dire, tout a été dit par nos prédécesseurs.
On est là à ressasser ce qui a été déjà ressassé. S'il y a quelque chose qui vaille la peine d'être ressassé, il sera ressassé sur scène dès le mois d'octobre 2012 dans « Akli, Prend Sa Valise!». Il ne reste qu'à agir à bon escient...
Chères soeurs, chers frères,
Ce bas monde nous impose des luttes qu'on doit mener. C'est ainsi. C'est ainsi même si Jacques Brel avait raison de chanter haut et fort qu' « Aucun rêve ne vaut une guerre. » En définitive, je crois que la finalité des finalités ici-bas se résume à deux p'tits mots anglais commençant avec la lettre « l »: live, laugh. Et Omar Khayyám y aurait ajouté un détail alcoolisé : « Buvez du vin! »
À la fin, il ne restera plus rien sur terre. Plus d'Histoire. Plus d'histoires. Ici-bas repose tout le monde.
That's all folks!
Politically Incorrect,
Anzar Djabri
Oka, QC
Le samedi 4 août 2012
1. ar. Donne-moi tout le confort je t'en ferai profiter
2. ar. Il n'y a de bénéfice qu'en vérité
dim, 2012-08-05 01:25 -- Stéphane Arrami
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Chères soeurs, chers frères,
Azul,
De prime abord, je tiens à féliciter notre jeunesse pour la création de l'organisme « Jeunesse Révolutionnaire Kabyle » même si je crois que, tôt ou tard, le monème « kabyle », de dénotation et de connotation colonialistes et péjoratives, devrait disparaître de notre dictionnaire, pour laisser place à un toponyme authentiquement amazigh puisé du fond du riche akufi (patrimoine) ancestral de notre patrie. Ce serait un geste hautement symbolique allant dans le sens de la décolonisation. L'essentiel, pour le moment, c'est qu'un organisme indépendant et transpolitique a été lancé (Je l'espère de tout mon coeur car tout déguisement politicien de polichinelle sera voué à l'échec. Ce sera une perte de temps et d'énergie précieux... Comme dirait le poète, nous tournerons en rond et nous retournerons à la case départ. Cela va, aussi, décourager davantage les militants sincères qui ne cherchent qu'une lueur d'espoir.) Le reste peut être, peut-être, relégué à « la division des détails », à régler plus tard en temps et lieu. Quoi qu'il en soit, je crois que c'est un pas encourageant vers la (con)fédération de la
majorité des forces progressistes de Kabylie (Celles qui refusent de voyager dans le train de l'Histoire, ont choisi de s'éjecter elles-mêmes des wagons qui leur sont pourtant réservés...) C'est un geste de bonne volonté de la part des autonomistes. Je pense que la balle est maintenant chez les autres acteurs...
Des photons d'espoir me gagnent comme un soleil-levant illuminant peu à peu une contrée plongée dans les ténèbres de la nuit... Que d'autres organismes libérateurs germent et croissent sur le terrain kabyle! Je n'ai aucun doute que tout ce qui est fédérateur et légitime en Kabylie sera soutenu, avec le temps, par la majorité des Kabyles. À ce propos, j'encourage nos jeunes, notamment les étudiants, jeûneurs et/ou non-jeûneurs, à faire le nécessaire pour lancer « OXFAM – Kabylie » en vue de collaborer, plus tard, avec les 17 ONG au sein de la Confédération « OXFAM International » luttant sur les terrains politique, économique et humanitaire contre la pauvreté et l'injustice dans le monde. Et pourquoi pas une CFDK (Confédération des Forces pour la Décolonisation de la Kabylie)? Il faudrait diversifier les organismes sérieux qui ne font pas que discourir, puis les (con)fédérer... Plus on en aura, mieux ce sera! Si l'on prétend être autonomiste ou indépendantiste, la première chose à faire est d'éviter d'imiter le pouvoir algérien jacobin. Des initiateurs d'un projet devraient se réjouir si celui-ci est adopté et en voie de réalisation par d'autres organismes en dehors du leur.
Chères soeurs, chers frères,
En réalité, les deux seules révolutions effectives en Kabylie, qui se passent d'ailleurs dans le reste du territoire dit algérien, sont la révolution mécanique et la révolution électronique (Usage révolutionnaire de voitures, cellulaires, ordinateurs... venant de l'étranger.) La révolution politique dans son sens le plus large a été théoriquement enclenchée mais reste largement dans le monde virtuel. Pour que le virtuel se concrétise en réel, il faudrait occuper le terrain et donner vie aux idées.
La Nature a horreur du vide, dit-on. Pour ce faire, il y a grand besoin de militants de terrain convaincus et intègres appuyés par la population à l'intérieur et les exilés à l'extérieur. Sinon, nos montagnes n'accoucheront que de souris, encore et encore.
Un collègue québécois que j'ai taquiné relativement à son laxisme et son immobilisme dans la cause souverainiste de sa nation, m'a dit, il y a quelques mois, que si les exilés kabyles avaient des couilles, ils resteraient chez eux pour lutter aux côtés des « leurs ». Il a eu un coup de gueule à chaud... Il sait pertinemment que ce n'est pas une question de couilles mais une question de rouille... et que c'est le grand « tabarnak » au bled des putschistes. La révolution en Algérie est tout sauf tranquille. Nos hurlements disparates se perdent dans les sifflements compacts des balles de kalachnikovs et se noient dans le sang des morts et blessés. Mais bon! Il faut voir pour croire, dit-on.
Au bout du compte, je crois que notre devoir en tant qu'exilés par rapport à notre nation est de simplement soutenir les bonnes actions entreprises en Kabylie. Je crois que personne n'a le droit d'imposer à la Kabylie, directement ou indirectement, quoi que ce soit à partir de l'étranger. Je crois, aussi, que personne n'a le droit de mettre, directement ou indirectement, les enfants de Kabylie en danger à partir de l'étranger pendant que les exilés jouissent de la paix et de la vie.
Chères soeurs, chers frères,
Il est peut-être nécessaire que nous rassurions - ou décevions, devrions-nous dire, les autorités algériennes en leur disant que les Kabyles et toutes les autres nations amazighes n'ont jamais agressé personne - mises à part les agressions internes des uns contre les autres. L'Histoire le confirme.
Aucune contrée au monde n'a été colonisée par les Imazighen et j'en suis fier. Oui, fier d'avoir pris racine de ces Hommes Libres profondément attachés à leur liberté sans priver les autres de la leur, faisant abstraction des dérapages personnels, notamment sur la toile électronique, de révoltés qui ont perdu patience sous le poids de l'oppression qui s'éternise depuis des millénaires. Les Imazighen, ont toujours essayé d'éviter les conflits. Ils ont même laissé leurs plaines fertiles (leur pain) aux envahisseurs et ont préféré trouver la paix dans des régions inhospitalières désertiques ou montagneuses. Mais quand les envahisseurs ont commencé à les comprimer dans leurs derniers remparts, ils étaient contraints à réagir. Les Hommes Libres ont fait la guerre en légitime défense face aux agresseurs qui les ont réduits à l'esclavage. Les Imazighen préfèrent faire l'amour à faire la guerre.
Bref! Tout cela pour rassurer les autorités algériennes que les Kabyles ne vont agresser personne, même pas leurs bourreaux. Mais, qu'elles sachent que notre révolution non-violente, c’est-à-dire le changement radical pacifique orienté vers la sécession, est désormais ré-enclenché et ne s’arrêtera pas si aucune autre solution n'est appliquée. Qu'elles sachent, aussi, au cas où elles ne le savent pas, qu'une Kabylie indépendante va dans le sens de l'Histoire, dans le sens naturel des choses, dans le sens de leurs propres intérêts et de ceux des autres régions. Cela s'appelle en arabe dialectal de ces contrées amazighes arabisées de cet immense territoire tracé à la règle par des administrateurs français et appelé par erreur Algérie: hennini nehennik 1 . En réalité, le seul moyen qui leur reste pour arrêter le processus indépendantiste est l'instauration d'un État kabyle convenablement décentralisé tout en amendant la constitution pour qu'il s'y retrouve parfaitement. On est à deux doigts du point du non retour et un pouvoir averti sera seul responsable, devant les Hommes et devant l'Histoire, des conséquences du processus sécessionniste.
Chères soeurs, chers frères,
Je voudrais assurer à notre jeunesse et à toute ma nation que, si nécessaire, notre région va (re)prendre son indépendance, et ce par la voie non-violente. Le pouvoir algérien fait tout pour pousser les Kabyles à prendre les armes. Nous nous souvenons de ses provocations en 2001 et de son impitoyable répression avec des armes de guerre. Nous nous souvenons aussi qu'il a fait circuler la rumeur de la création d'un mouvement armé (MAK: Mouvement Armé Kabyle). Oui! Nous nous souvenons encore que la Kabylie a été livrée à la destruction et au massacre programmés et exécutés par le pouvoir algérien et qu'elle n'a reçu aucune sorte de soutien d'aucune région ni d'aucun pays... Si la Kabylie prend les armes, elle sera réduite en cendres. Gardons-nous, gardons-nous et gardons-nous de rentrer dans le piège meurtrier du pouvoir algérien. Ses pétrodollars corrupteurs font taire les gendarmes de ce monde et achètent même des soeurs et des frères à l'intérieur de notre réserve. Mais, comme rien n'est éternel, le pétrole et le dollar vont finir par diminuer et finir. Le temps de "ma yenfaa ghair elssah" 2 viendra.
Chères soeurs, chers frères,
On doit, toutefois, admettre que dans certaines situations, les pouvoirs tyranniques ne laissent aucun autre choix aux peuples que les armes pour reconquérir leur dignité et leur liberté confisquées. C'était le cas de presque tous les pays colonisés par les puissances occidentales. C'est le cas, aujourd'hui, en Azawad colonisé par le Mali et les Terroristes Islamistes avec la bénédiction et l'aide des néocolonisateurs et autres suceurs de richesses naturelles et humaines. Eh oui! Malheureusement, souvent les tyrans imposent les révolutions armées. Dans de tels cas, Thomas Jefferson, avait déclaré un jour que « The tree of liberty must be refreshed from time to time with the blood of patriots and tyrants. »
Chères soeurs, chers frères,
La décolonisation de la Kabylie devrait commencer par de p'tites actions pacifiques sur le terrain.
Personnellement, j'aimerais, à titre d'exemple, que toutes les villes appelées "Souk El Tenine" symbolisant la colonisation et l'hégémonie panarabe changent de nom. Souk El Tenine d'à côté de chez moi pourrait s'appeler Ageryun, le nom du célèbre fleuve qui la traverse et qui la sépare de Melbou. D'aucuns diraient que cela n'est qu'un détail superflu... Au contraire, tout acte symbolisant la décolonisation effective de la Kabylie sera un catalyseur révolutionnaire. Ici, je voudrais que les choses soient claires : La décolonisation ne veut pas dire mettre les Arabes ou autres dehors mais, en tant qu'autochtones, nous aimerions retrouver un peu de place pour exister en tant que ce que nous sommes.
L'un de mes meilleurs véritables compagnons est constantinois, amazigh arabisé et musulman pratiquant ce qui lui semble bon de sa religion. Il est en faveur d'une Kabylie indépendante. Il sera toujours le bienvenu sur la plage de ma ville natale, Aokas, et l'un de nos bars où il trouve, dit-il, la paix et la joie de boire un p'tit coup et de savourer notre humour plus beau que Le Sable d'Or... Il pourra même y résider et demander la citoyenneté si la Kabylie devient un pays. Mais, comme il dit, si la Kabylie ne peut pas faire une seule bonne marche nationale un 20 avril, elle sera incapable de fonder un État.
Chères soeurs, chers frères,
Dans un monde parfait où le renard joue avec la poule et ne la mange pas, je souhaiterais qu'il n' y ait ni pays, ni religion, ni guerre, …, ni maux. Tout est beau et tout le monde est content. Mais, malheureusement, l'être humain n'a pas atteint un degré de maturité adéquat – humanisme allais-je dire, pour la concrétisation d'un "Peace and Love" universel. J'espère que le rêve de John Lennon et d'autres idéalistes se réalisera un jour... Je rêvasse souvent avec La Reine du Folk de New York, Le Promeneur Solitaire de Genève, le Troubadour de Bruxelles, La Fleur de la Douceur de Summer, Le Rêveur de Liverpool et d'autres. Mais... Mais quand je sors de mes rêveries, un p'tit coup d’oeil dans la rue me dit que Plaute et les autres qui l'ont repris avaient raison de croire que « Homo homini lupus » et qu'il faut faire avec jusqu'à nouvel ordre. Eh oui!
Pour le moment, tant qu'il y a des agresseurs qui grignotent le pain, la dignité et la liberté des autres, il y aura toujours des réactions qui peuvent être parfois violentes de la part des agressés. On ne leur laisse aucun autre choix. Eh oui! On est encore très loin de la vision cosmique de l'auteur de E = MC2 (Avec l'aide de sa première femme serbe et de ses collaborateurs mathématiciens et physiciens)... Eh oui! Jusqu'à présent, l'humanité applique à la lettre les lois naturelles universelles mises en équation par Isaac Newton et d'autres « fous » géniaux.
Chères soeurs, chers frères,
Le Prêcheur Lounès Matoub, seul, avec ses hauts et ses bas, après avoir tout fait pour que d'autres bougent, a accompli la première étape de notre destinée. Le Maquisard Ferhat Mehenni, presque seul en excluant le combat mené tout au long du siècle dernier, avec ses hauts et ses bas, en a accompli la deuxième. La troisième et dernière sera accomplie collectivement - à l'ancienne: Tiwizi, par les bonnes volontés de Kabylie qui se rallieront aux côtés de guides. Oui! Elle le sera. Assurément. Ces guides seront des femmes. C'est dans l'ordre naturel de notre mode de fonctionnement ancestral. Dans le langage des croyants, on dirait que cela était écrit dans le logiciel originel de l'Intellect Suprême depuis le Big Bang. Des êtres (hyper)sensibles et (hyper)intuitifs, ceux qu'on appelle communément voyants, médiums ou “fous” (Iderwicen), comme Lounès Matoub, ont pu y lire et décoder les lignes de l'algorithme originel.
Des femmes naîtront en Kabylie, des femme incorruptibles, y mûriront, et mèneront pacifiquement la nation kabyle à son sort naturel. La Kabylie connaîtra des Dihya, des centaines de milliers de Dihya, qui ne seront pas gangrenées par nos différents maux rongeant notre unité depuis toujours. D'ici là, gardons notre bougie allumée et préparons-leur le terrain. Elles apprendront à leurs enfants à ne pas se mordre les uns les autres comme des ânes (Les ânes sont bons et tolérants envers tous les autres animaux mais mauvais et impitoyable entre eux! Là où il y a au moins deux ânes, c'est la guerre! Nettemsečay am iɤyal!), La nation kabyle aura, à la fin, un État où tout le monde trouvera sa place, y compris ses membres non-autochtones et les descendants de « Lounis Aït-Menguellet, Le Banni! », dans le respect de nos valeurs ancestrales qui sont, dans le fond, semblables à celles d'autres nations progressistes en devenir comme le nation mohawke. Des générations futures naîtront et vivront libres en Kabylie. Nul doute.
Chères soeurs, chers frères,
Nous sommes à la troisième et dernière étape de ce que Mahatma Gandhi avait résumé en cette petite phrase: “First they ignore you, then they laugh at you, then they fight you, then you win.”
Chères soeurs, chers frères,
Je crois que j'ai (re)dit tout ce que je devais (re)dire. À vrai dire, tout a été dit par nos prédécesseurs.
On est là à ressasser ce qui a été déjà ressassé. S'il y a quelque chose qui vaille la peine d'être ressassé, il sera ressassé sur scène dès le mois d'octobre 2012 dans « Akli, Prend Sa Valise!». Il ne reste qu'à agir à bon escient...
Chères soeurs, chers frères,
Ce bas monde nous impose des luttes qu'on doit mener. C'est ainsi. C'est ainsi même si Jacques Brel avait raison de chanter haut et fort qu' « Aucun rêve ne vaut une guerre. » En définitive, je crois que la finalité des finalités ici-bas se résume à deux p'tits mots anglais commençant avec la lettre « l »: live, laugh. Et Omar Khayyám y aurait ajouté un détail alcoolisé : « Buvez du vin! »
À la fin, il ne restera plus rien sur terre. Plus d'Histoire. Plus d'histoires. Ici-bas repose tout le monde.
That's all folks!
Politically Incorrect,
Anzar Djabri
Oka, QC
Le samedi 4 août 2012
1. ar. Donne-moi tout le confort je t'en ferai profiter
2. ar. Il n'y a de bénéfice qu'en vérité
Forza Mezghenna : corriger l'histoire d'Alger | Kabyle.com
Forza Mezghenna : corriger l'histoire d'Alger
dim, 2012-08-05 03:19 -- Awerwari
Qu'on veut tuer un peuple ou le dominer, il faut détruire son histoire et le rendre amnésique. C'est ainsi que le pouvoir illégitime d'Alger a procédé au cours de ces cinquante dernières années. Et le comble c'est qu'il continue et mène une course contre la montre tant que les Algérois sont encore dans un coma profond !
Ainsi, il a utilisé les fanatiques islamistes pour détruire les mausolées des saints d'Alger. Avec sa propagande contre les Kabyles, il a réussi à inculquer aux Algérois ''la haine du Kabyle''. On se souvient de la répression contre les manifestants pacifiques Kabyles de juin 2001 à Alger (le pouvoir a même utilisé des prisonniers de droits communs de la prison de Sarkadji pour poignarder du Kabyle.
On sait aussi que ce régime va construire à Alger une mé-gamosquée pour caresser dans le sens du poil tous les fanatiques islamistes et les pays du monyen orients. Alors que les Algériens méritant sont effacés de l'histoire, et n'ont droit à aucun égard.
La Fondation Forza Mezghenna entend fermenent réalisé son programme élaboré pour stopper les dérives du régime. La priorité est donnée à la réécrire de l'histoire et à la réhabilitation du patrimoine.
Manifeste de Forza Mezghenna
Considérant que les At (ou Beni) Mezghenna était une tribu berbère qui appartient aux Sanhadjas, selon Ibn Khaldoun. Ils habitaient toutes les pleines d'Alger et les environs (Mitidja); Considérant qu'Alger fut fondé en 960 sur les ruines de l'ancienne ville au nom romain Icosium par Bologhine ibn Ziri qui lui donne le nom de Ziri pour honorer son père. Alger vient de l'anthroponyme Ziri, qui signifie en kabyle la Lune.
Considérant que la confédération des At Mezghenna fut chassée par les Taalibis, une des nombreuses tribus qui forment les peuplades des Beni Hilal et des Beni Suleim qui avaient envahi l'Afrique du Nord vers 1050. (Il existe dans les environs de Tablat une locallité appelée Beni Mezghana. La famille de Hadj Cherchali, membre de la direction du PPA, puis du PPA-MTLD et du FLN est appelée Dar Mezghena);
Considérant qu'à l'invasion française, la très grande majorité des Algérois parlaient encore le kabyle, le reste l'arabe derja ou le turc;
Considérant la guerre non-déclarée aux Kabyles par le régime algérien depuis l'indépendance;
Nous les Algérois de souche, fiers descendants des At Mezghenna, et les Kabyles de la diaspora du Grand d'Alger (arabophones ou amazighophones) avons décidé la création de l'organisation Forza Mezghenna ayant pour mission de :
1. Fédérer les membres de la grande famille Kabyle d'Alger (Mezghenna) en vue de constituer un puissant lobbye;
2. Établir des alliances stratégiques en réseautant les différents acteurs ayant à coeur la sauvegarde de la dimension Amazigh de Mezghenna;
Les principaux objectifs de Forza Mezghenna sont :
1. Appuyer tous les mouvements militants en faveur du respect de la dimension amazigh d'Alger et du pays tout entier.
2. Apporter un soutien aux organisations Kabyles oeuvrant pacifiquement pour l'autonomie régionale et/ou le fédéralisme à l'échelle du pays.
3. Transformer le paysage linguistique du Grand Alger pour en faire une vraie capitale trilingue respectant la diversité linguistique du pays ( tamazight, arabe, français).
4. En finir avec le racisme anti-kabyle savamment entretenu depuis le Beylicat Turc d'Alger, et amplifié depuis le coup d'état contre le GPRA en 1962 par la clique de Oujda.
Programme d'actions de Forza Mezghenna
A. Réhabiliter les qoba, mausolées d'Alger
Patrimoine d'une période allant du 12ème au 15ème siècle. Les Qouba de ces saints d'Alger ont été pour la plupart profanées et saccagées récemment par les fanatiques.
1. Le plus connu est incontestablement Sidi Abderahmane Et-thaâlabi qui se trouve à la rue Ben Cheneb (rond point de la rampe Valée en allant vers Djamâa Lihoud).
Ce mausolée est un lieu poétique, empreint de sérénité et de quiétude.
Dans ce même site, on trouve également Sidi Wali Dadda et Sidi Flih
2. Sidi Ben Ali (cimetière des 2 princesses: la légende que les deux soeurs enterrées en ce lieu moururent de chagrin d'amour)
3. Sid M'Hamed Bouqabrine (le saint aux 02 tombres, une à Belcourt et l'autre en Kabylie)
4. Sidi Brahim ("gardien de la mer") , son tombeau se trouve à l'Amirauté
5. Sidi H'lal (rue de Bab el Oued) connu surtout par ouled el kasba
6. Sidi Bougueddour (situé en plein centre de la Casbah)
7. Sidi Medjbar (perché sur les hauteurs d'Alger du côté de Zghara)
8. Sidi M'hamed Chérif (Casbah) On dit que pour apaiser ses angoisses, il suffit de boire 3 gorgées d'eau de ce lieu de culte
9. Sidi Ramdane (Casbah) très beau monument, ce quartier est aussi connu pour son Hammam d'une architecture remarquable
10. Sidi yahia à hydra
11. Sid lek'hal à bab el oued
12. Lala Setti Taklit, une maraboute à bab el oued
13. Sidi Fredj, à l'entré du port qui porte son nom
14. Stawali
15. Âssas El Kadous, son tombeau est situé près de oued el kadous, derrière le parc zoologique mais je ne connais pas son nom.
B. Construire un monument à la mémoire du fondateur d'Alger : Bologhine Ibn Ziri
Elle fût construite sur le territoire de la confédération de Mezghanna. A cette époque, tout le monde parlait tamazight à Alger. Certains endroits parlent encore cette langue vernaculaire tels que les toponymes Telemly (vient de Tala melal, fontaine blanche), Tamentefoust (vient de Tamenyefust, le rive droite), Bologguin (nom du chef ziride, fondateur d’Alger), etc...
On sait maintenant que ce sont les Kabyles (les Ketama) qui furent à l’origine de la création du 3ème Khalifat musulman : le Khalifat Fatimide.
En effet, les Imazighen d’Afrique du Nord se sont alliés vers l’an 900 aux shiites Perses pour mettre fin à la tyrannie des Khalifes abbasside de Baghdad et Omeiyade de Damas. Ibn Khaldoun écrit "...Quand les Fatimides furent parvenus à établir leur domination en Ifrikia, Ziri (fils de Menad, gouverneur de Tamazgha sous l’autorité Abbasside) passa de leur côté à cause des liens de clientèle qui attachaient sa famille à celle d’Ali Ibn Abi Taleb, et, dès lors, il se montra un de leurs partisans les plus dévoués...".
Ziri devint chef des Sanhadja et bâtit la ville d’Achir sur le flanc de la montagne du Titeri. Il reçut le commandement de la ville d’Achir et de la province de Tahert. Ibn Khaldoun écrit : "...Quelques temps après, Ziri autorisa son fils Bologguin à fonder trois villes, l’une sur le bord de la mer et appelée Djazaïr-Beni-Mezghanna (les îles des enfants de Mezghanna), et l’autre sur la rive orientale du Chélif et appelée Miliana ; la troisième porta le nom de Lemdia (Médéa). Bologguin fut investi par son père du gouvernement de ces trois places, qui sont encore aujourd’hui (à l’époque de Khaldun) les villes les plus importantes de Tamazgha centrale.
Ziri perdit la vie en juillet 971 dans un combat qui opposait les Fatimides aux Maghraoua (des partisans des Oméïades d’Espagne).
Son fils Bologguin lui succèda et réussit à assoir son autorité sur toute Tamazgha et à faire disparaître la domination des Omeyyades. Après avoir établi leur autorité sur toute l’Afrique du Nord, les Ketama s’emparent de la Sicile et conquirent l’Égypte pour établir leur capitale au Caire en 973.
Ils laissent le gouvernement de Tamazgha (Afrique du Nord) à leur lieutenant Bologguin, fils de Ziri, fils de Menad. Bologguin mourut en mai 984 , à Ouarekcen, localité située entre Sidjilmessa et Tlemcen, pendant qu’il rentrait d’une longue expédition. En 1045, les Zirides rejetèrent l’autorité du Khalifat Fatimide et proclamèrent la souveraineté de Tamazgha avec un retour à l’orthodoxie sunnite.
Gabriel Camps écrit "...Pour punir cette sécession, le Khalife fatimide "donna" Tamazgha aux tribus arabes, trop turbulentes, qui avaient été cantonnées dans le Saïs, à l’est du Nil, en Haute Egypte. Ces tribus, Djochem, Atbej, Zoghba, Riyah, Rebia et Adi, se rattachaient à un ancètre commun, Hilal, d’où le nom de l’invasion hilalienne ; les Beni Hilal, bientôt suivis des Beni Solaïm et des Beni Mâqil, pénètrent en Tamazgha vers 1051...". Ibn Khaldoun avait dépeint ces Arabes bédouins comme une armée de sauterelles détruisant tout sur son passage. En tout leur arrivée devait transformer radicalement le visage de Tamazgha et l’arabiser en grande partie. C’est de cette époque du Khalifat Fatimide que nous vient la célébration, jusqu’à maintenant, de l’Achoura (taâchurt)d’un bout à l’autre de Tamazgha. Dans les pays shiites, le 10 Moharram commémore l’anniversaire de la bataille de Kerbala en l’an 60 de l’Hégire (680 de notre ère) au cours de laquelle tomba Sidna l-Hocein fils de Sidna Ali Abu Thaleb et petit-fils du Prophète. La veille est marquée par le jeûne des ascètes shiites et le jour de l’achoura est un jour de deuil pour la shiaâ. Ce dernier élement est de très loin celui qui contribue le le plus à donner à cette fête, dans les populations rurales de Tamazgha, un caractère de gravité, inchangé depuis les Fatimides.
C. Construire un monument à la mémoire de roi d'Alger de 1520 à 1527
Sidi Ahmed ou el Kadhi fut le fondateur de la dynastie des Seigneurs puis rois du royaume de Koukou[1] qui a duré pendant deux siècles[2] et il sera roi d'Alger de 1520 à 1527. Sidi Ahmed ou el Kadhi symbolise la résistance kabyle à la colonisation turque.
En 1518, Aroudj trouvera la mort à Tlemcen, Kheireddin Barberousse, frère de ce dernier, prendra alors la tête de l’armée turque et accusera Sidi Ahmed ou el Kadhi de trahison. Touché dans son amour propre, Sidi Ahmed ou el Kadhi se réfugiera dans sa forteresse de Koukou en attendant le moment propice pour laver ce que toute la Kabylie considérait comme un affront[évasif].
En 1520, Kheireddine décide de mener une expédition contre Sidi Ahmed ou el Kadhi. La bataille aura lieu dans la plaine des Issers. La victoire des Kabyles sera sans équivoque et c'est avec beaucoup de chance que Kheireddin aura la vie sauve en ayant pris la fuite au bon moment[précision nécessaire]. Victorieux, Sidi Ahmed ou el Kadhi s'empare d'Alger et régnera jusqu'en 1527.
Kheireddine reviendra à l'improviste[précision nécessaire], débarquant à l'embouchure du Oued Sebaou, il vaincra quelques contingents kabyles à Bougdoura près de Draâ Ben Khedda (Mirabeau). Apprenant le retour de l'ennemi, Sidi Ahmed el ou Kadhi, fort d'une grande armée, prendra position au col d'Aït Aïcha des Issers. Cernés dans la plaine, Kheireddin et ses partisans allaient être anéantis, mais la veille du combat Sidi Ahmed ou el Kadhi fut, dans la nuit, assassiné dans son propre camp, d'une main que l'or turc avait soudoyée
D. Construire un monument à la mémoire des 20 000 guerriers Kabyles qui avaient défendu Alger lors de l'invasion coloniale francaise en 1830
Qu'ont fait les Turcs pour défendre l'Algérie face à l'invasion française? L'histoire rapporte que le dey n'avait distribué que deux balles à ses soldats qui en revendiquaient 100, de peur que ces derniers ne se retournent contre lui.
Il a fallu que 20.000 guerriers arrivent à la rescousse de Kabylie pour défendre Alger alors que le dey avait chargé ses trésors pour partir à Livourne en Italie.
Avant la France il y a eu donc l'Empire ottoman. Passons sur les sévices commis par les janissaires contre les populations algériennes. Les historiens sont unanimes à soutenir que la présence des Turcs en Afrique du Nord n'a pas fait de l'Algérie une Andalousie. Ils n'ont pas construit le château de Séville ou de l'Alhambra.
A part quelques forts, ils s'étaient limités à contrôler les grandes villes et laisser la gestion locale aux tribus. Le dramaturge Slimane Benaïssa a résumé ainsi les trois siècles de la présence turque en Algérie: «Ils ont ramené le bain maure, la zorna et les cubes de baklawa.».
dim, 2012-08-05 03:19 -- Awerwari
Qu'on veut tuer un peuple ou le dominer, il faut détruire son histoire et le rendre amnésique. C'est ainsi que le pouvoir illégitime d'Alger a procédé au cours de ces cinquante dernières années. Et le comble c'est qu'il continue et mène une course contre la montre tant que les Algérois sont encore dans un coma profond !
Ainsi, il a utilisé les fanatiques islamistes pour détruire les mausolées des saints d'Alger. Avec sa propagande contre les Kabyles, il a réussi à inculquer aux Algérois ''la haine du Kabyle''. On se souvient de la répression contre les manifestants pacifiques Kabyles de juin 2001 à Alger (le pouvoir a même utilisé des prisonniers de droits communs de la prison de Sarkadji pour poignarder du Kabyle.
On sait aussi que ce régime va construire à Alger une mé-gamosquée pour caresser dans le sens du poil tous les fanatiques islamistes et les pays du monyen orients. Alors que les Algériens méritant sont effacés de l'histoire, et n'ont droit à aucun égard.
La Fondation Forza Mezghenna entend fermenent réalisé son programme élaboré pour stopper les dérives du régime. La priorité est donnée à la réécrire de l'histoire et à la réhabilitation du patrimoine.
Manifeste de Forza Mezghenna
Considérant que les At (ou Beni) Mezghenna était une tribu berbère qui appartient aux Sanhadjas, selon Ibn Khaldoun. Ils habitaient toutes les pleines d'Alger et les environs (Mitidja); Considérant qu'Alger fut fondé en 960 sur les ruines de l'ancienne ville au nom romain Icosium par Bologhine ibn Ziri qui lui donne le nom de Ziri pour honorer son père. Alger vient de l'anthroponyme Ziri, qui signifie en kabyle la Lune.
Considérant que la confédération des At Mezghenna fut chassée par les Taalibis, une des nombreuses tribus qui forment les peuplades des Beni Hilal et des Beni Suleim qui avaient envahi l'Afrique du Nord vers 1050. (Il existe dans les environs de Tablat une locallité appelée Beni Mezghana. La famille de Hadj Cherchali, membre de la direction du PPA, puis du PPA-MTLD et du FLN est appelée Dar Mezghena);
Considérant qu'à l'invasion française, la très grande majorité des Algérois parlaient encore le kabyle, le reste l'arabe derja ou le turc;
Considérant la guerre non-déclarée aux Kabyles par le régime algérien depuis l'indépendance;
Nous les Algérois de souche, fiers descendants des At Mezghenna, et les Kabyles de la diaspora du Grand d'Alger (arabophones ou amazighophones) avons décidé la création de l'organisation Forza Mezghenna ayant pour mission de :
1. Fédérer les membres de la grande famille Kabyle d'Alger (Mezghenna) en vue de constituer un puissant lobbye;
2. Établir des alliances stratégiques en réseautant les différents acteurs ayant à coeur la sauvegarde de la dimension Amazigh de Mezghenna;
Les principaux objectifs de Forza Mezghenna sont :
1. Appuyer tous les mouvements militants en faveur du respect de la dimension amazigh d'Alger et du pays tout entier.
2. Apporter un soutien aux organisations Kabyles oeuvrant pacifiquement pour l'autonomie régionale et/ou le fédéralisme à l'échelle du pays.
3. Transformer le paysage linguistique du Grand Alger pour en faire une vraie capitale trilingue respectant la diversité linguistique du pays ( tamazight, arabe, français).
4. En finir avec le racisme anti-kabyle savamment entretenu depuis le Beylicat Turc d'Alger, et amplifié depuis le coup d'état contre le GPRA en 1962 par la clique de Oujda.
Programme d'actions de Forza Mezghenna
A. Réhabiliter les qoba, mausolées d'Alger
Patrimoine d'une période allant du 12ème au 15ème siècle. Les Qouba de ces saints d'Alger ont été pour la plupart profanées et saccagées récemment par les fanatiques.
1. Le plus connu est incontestablement Sidi Abderahmane Et-thaâlabi qui se trouve à la rue Ben Cheneb (rond point de la rampe Valée en allant vers Djamâa Lihoud).
Ce mausolée est un lieu poétique, empreint de sérénité et de quiétude.
Dans ce même site, on trouve également Sidi Wali Dadda et Sidi Flih
2. Sidi Ben Ali (cimetière des 2 princesses: la légende que les deux soeurs enterrées en ce lieu moururent de chagrin d'amour)
3. Sid M'Hamed Bouqabrine (le saint aux 02 tombres, une à Belcourt et l'autre en Kabylie)
4. Sidi Brahim ("gardien de la mer") , son tombeau se trouve à l'Amirauté
5. Sidi H'lal (rue de Bab el Oued) connu surtout par ouled el kasba
6. Sidi Bougueddour (situé en plein centre de la Casbah)
7. Sidi Medjbar (perché sur les hauteurs d'Alger du côté de Zghara)
8. Sidi M'hamed Chérif (Casbah) On dit que pour apaiser ses angoisses, il suffit de boire 3 gorgées d'eau de ce lieu de culte
9. Sidi Ramdane (Casbah) très beau monument, ce quartier est aussi connu pour son Hammam d'une architecture remarquable
10. Sidi yahia à hydra
11. Sid lek'hal à bab el oued
12. Lala Setti Taklit, une maraboute à bab el oued
13. Sidi Fredj, à l'entré du port qui porte son nom
14. Stawali
15. Âssas El Kadous, son tombeau est situé près de oued el kadous, derrière le parc zoologique mais je ne connais pas son nom.
B. Construire un monument à la mémoire du fondateur d'Alger : Bologhine Ibn Ziri
Elle fût construite sur le territoire de la confédération de Mezghanna. A cette époque, tout le monde parlait tamazight à Alger. Certains endroits parlent encore cette langue vernaculaire tels que les toponymes Telemly (vient de Tala melal, fontaine blanche), Tamentefoust (vient de Tamenyefust, le rive droite), Bologguin (nom du chef ziride, fondateur d’Alger), etc...
On sait maintenant que ce sont les Kabyles (les Ketama) qui furent à l’origine de la création du 3ème Khalifat musulman : le Khalifat Fatimide.
En effet, les Imazighen d’Afrique du Nord se sont alliés vers l’an 900 aux shiites Perses pour mettre fin à la tyrannie des Khalifes abbasside de Baghdad et Omeiyade de Damas. Ibn Khaldoun écrit "...Quand les Fatimides furent parvenus à établir leur domination en Ifrikia, Ziri (fils de Menad, gouverneur de Tamazgha sous l’autorité Abbasside) passa de leur côté à cause des liens de clientèle qui attachaient sa famille à celle d’Ali Ibn Abi Taleb, et, dès lors, il se montra un de leurs partisans les plus dévoués...".
Ziri devint chef des Sanhadja et bâtit la ville d’Achir sur le flanc de la montagne du Titeri. Il reçut le commandement de la ville d’Achir et de la province de Tahert. Ibn Khaldoun écrit : "...Quelques temps après, Ziri autorisa son fils Bologguin à fonder trois villes, l’une sur le bord de la mer et appelée Djazaïr-Beni-Mezghanna (les îles des enfants de Mezghanna), et l’autre sur la rive orientale du Chélif et appelée Miliana ; la troisième porta le nom de Lemdia (Médéa). Bologguin fut investi par son père du gouvernement de ces trois places, qui sont encore aujourd’hui (à l’époque de Khaldun) les villes les plus importantes de Tamazgha centrale.
Ziri perdit la vie en juillet 971 dans un combat qui opposait les Fatimides aux Maghraoua (des partisans des Oméïades d’Espagne).
Son fils Bologguin lui succèda et réussit à assoir son autorité sur toute Tamazgha et à faire disparaître la domination des Omeyyades. Après avoir établi leur autorité sur toute l’Afrique du Nord, les Ketama s’emparent de la Sicile et conquirent l’Égypte pour établir leur capitale au Caire en 973.
Ils laissent le gouvernement de Tamazgha (Afrique du Nord) à leur lieutenant Bologguin, fils de Ziri, fils de Menad. Bologguin mourut en mai 984 , à Ouarekcen, localité située entre Sidjilmessa et Tlemcen, pendant qu’il rentrait d’une longue expédition. En 1045, les Zirides rejetèrent l’autorité du Khalifat Fatimide et proclamèrent la souveraineté de Tamazgha avec un retour à l’orthodoxie sunnite.
Gabriel Camps écrit "...Pour punir cette sécession, le Khalife fatimide "donna" Tamazgha aux tribus arabes, trop turbulentes, qui avaient été cantonnées dans le Saïs, à l’est du Nil, en Haute Egypte. Ces tribus, Djochem, Atbej, Zoghba, Riyah, Rebia et Adi, se rattachaient à un ancètre commun, Hilal, d’où le nom de l’invasion hilalienne ; les Beni Hilal, bientôt suivis des Beni Solaïm et des Beni Mâqil, pénètrent en Tamazgha vers 1051...". Ibn Khaldoun avait dépeint ces Arabes bédouins comme une armée de sauterelles détruisant tout sur son passage. En tout leur arrivée devait transformer radicalement le visage de Tamazgha et l’arabiser en grande partie. C’est de cette époque du Khalifat Fatimide que nous vient la célébration, jusqu’à maintenant, de l’Achoura (taâchurt)d’un bout à l’autre de Tamazgha. Dans les pays shiites, le 10 Moharram commémore l’anniversaire de la bataille de Kerbala en l’an 60 de l’Hégire (680 de notre ère) au cours de laquelle tomba Sidna l-Hocein fils de Sidna Ali Abu Thaleb et petit-fils du Prophète. La veille est marquée par le jeûne des ascètes shiites et le jour de l’achoura est un jour de deuil pour la shiaâ. Ce dernier élement est de très loin celui qui contribue le le plus à donner à cette fête, dans les populations rurales de Tamazgha, un caractère de gravité, inchangé depuis les Fatimides.
C. Construire un monument à la mémoire de roi d'Alger de 1520 à 1527
Sidi Ahmed ou el Kadhi fut le fondateur de la dynastie des Seigneurs puis rois du royaume de Koukou[1] qui a duré pendant deux siècles[2] et il sera roi d'Alger de 1520 à 1527. Sidi Ahmed ou el Kadhi symbolise la résistance kabyle à la colonisation turque.
En 1518, Aroudj trouvera la mort à Tlemcen, Kheireddin Barberousse, frère de ce dernier, prendra alors la tête de l’armée turque et accusera Sidi Ahmed ou el Kadhi de trahison. Touché dans son amour propre, Sidi Ahmed ou el Kadhi se réfugiera dans sa forteresse de Koukou en attendant le moment propice pour laver ce que toute la Kabylie considérait comme un affront[évasif].
En 1520, Kheireddine décide de mener une expédition contre Sidi Ahmed ou el Kadhi. La bataille aura lieu dans la plaine des Issers. La victoire des Kabyles sera sans équivoque et c'est avec beaucoup de chance que Kheireddin aura la vie sauve en ayant pris la fuite au bon moment[précision nécessaire]. Victorieux, Sidi Ahmed ou el Kadhi s'empare d'Alger et régnera jusqu'en 1527.
Kheireddine reviendra à l'improviste[précision nécessaire], débarquant à l'embouchure du Oued Sebaou, il vaincra quelques contingents kabyles à Bougdoura près de Draâ Ben Khedda (Mirabeau). Apprenant le retour de l'ennemi, Sidi Ahmed el ou Kadhi, fort d'une grande armée, prendra position au col d'Aït Aïcha des Issers. Cernés dans la plaine, Kheireddin et ses partisans allaient être anéantis, mais la veille du combat Sidi Ahmed ou el Kadhi fut, dans la nuit, assassiné dans son propre camp, d'une main que l'or turc avait soudoyée
D. Construire un monument à la mémoire des 20 000 guerriers Kabyles qui avaient défendu Alger lors de l'invasion coloniale francaise en 1830
Qu'ont fait les Turcs pour défendre l'Algérie face à l'invasion française? L'histoire rapporte que le dey n'avait distribué que deux balles à ses soldats qui en revendiquaient 100, de peur que ces derniers ne se retournent contre lui.
Il a fallu que 20.000 guerriers arrivent à la rescousse de Kabylie pour défendre Alger alors que le dey avait chargé ses trésors pour partir à Livourne en Italie.
Avant la France il y a eu donc l'Empire ottoman. Passons sur les sévices commis par les janissaires contre les populations algériennes. Les historiens sont unanimes à soutenir que la présence des Turcs en Afrique du Nord n'a pas fait de l'Algérie une Andalousie. Ils n'ont pas construit le château de Séville ou de l'Alhambra.
A part quelques forts, ils s'étaient limités à contrôler les grandes villes et laisser la gestion locale aux tribus. Le dramaturge Slimane Benaïssa a résumé ainsi les trois siècles de la présence turque en Algérie: «Ils ont ramené le bain maure, la zorna et les cubes de baklawa.».
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