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samedi 9 mars 2013

l’ONU saisit le gouvernement algérien - Actualité - El Watan


Refus d’enregistrement de prénoms amazighs

l’ONU saisit le gouvernement algérien

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le 09.03.13 | 10h00 Réagissez
l’ONU saisit le gouvernement algérien
| © D. R.

Le Comité de lutte contre la discrimination raciale de l’ONU a, pour l’élimination de cette pratique, examiné le rapport présenté par le gouvernement algérien et rendu publiques ses recommandations dans lesquelles il fixe les chantiers sur lesquels il faut travailler avant la prochaine session. Et la première question est celle de tamazight. Le comité revient, dans son rapport, sur l’interdiction de certains prénoms amazighs par l’administration de l’état civil. «Le Comité est préoccupé du fait que dans certaines communes, les officiers de l’état civil refusent de procéder à l’enregistrement des prénoms amazighs sous prétexte qu’ils ne figurent pas sur ‘‘la liste des prénoms à caractère algérien’’», lit-on dans ce rapport.L’Algérie doit fournir des efforts supplémentaires pour satisfaire les exigences onusiennes sur la lutte contre la discrimination raciale.

Tout en prenant acte de l’engagement de l’Etat de procéder à la révision de ladite liste pour y inclure plus de 500 prénoms amazighs, les rédacteurs de ce rapport lui recommandent de respecter, tout simplement, le droit et la volonté de tous les Algériens. «Le Comité lui recommande de prendre les mesures nécessaires pour assurer qu’en faits et en droits, tous les Algériens aient le libre choix des prénoms de leurs enfants et puissent les inscrire auprès de l’officier de l’état civil sans discrimination aucune», exige l’instance onusienne. Ce rapport regrette également le fait que la langue amazighe ne soit pas encore reconnue comme langue officielle. Ce qui l’exclut, explique-t-on, de la sphère publique telle que l’administration ou l’appareil judiciaire malgré son statut de langue nationale.
«Le comité prend note de la déclaration de l’Etat partie sur les efforts supplémentaires qui seront entrepris et l’encourage ardemment à assurer l’enseignement de la langue amazighe à tous les niveaux d’éducation et instituer la langue amazighe comme langue officielle en vue de renforcer sa promotion sur toute l’étendue du territoire», souligne-t-on dans le même rapport. Le comité demande également au gouvernement algérien de fournir des données sur la composante ethnique du pays.
«Le comité note l’absence, dans le rapport de l’Etat partie, de données statistiques de la composition de la population. Il relève aussi l’absence d’indicateurs socioéconomiques pertinents sur l’exercice des droits garantis par la Convention par les membres de divers groupes, en particulier les Amazighs et les non- ressortissants, ces données étant utiles pour déterminer les progrès accomplis et les difficultés rencontrées dans l’application des dispositions de la Convention», précise-t-on encore dans le document.   
Madjid Makedhi

Avec « la bénédiction » de Khalida Toumi ! | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


La 13e édition du festival du cinéma Amazigh aura lieu du 23 au 28 mars à Tizi-wezzu
La 13e édition du Festival du film amazigh aura lieu du 23 au 28 mars à Tizi-wezzu et qui sera dédiée cette année à feu Abderahmane Bougermouh est placé sous le sceau « vive le cinéma des hommes libres ». Une manifestation organisée sous « la bénédiction » de Khalida Toumi, ministre de la culture !
09/03/2013 - 12:14 mis a jour le 09/03/2013 - 13:56 parMohand T.
Dans un communiqué émanant du commissariat du festival, il est écrit : « cela, nous le devons aux encouragements du Ministère de la Culture ». Des encouragements, dites-vous !, au même moment où la ministre redouble de férocité pour fermer l’Institut supérieur des métiers des arts du spectacle et de l’audiovisuel. Malgré cette « volonté » de fermer l’ISMAS, les étudiants viennent d’obtenir gain de cause et les cours reprendront dès demain après une lutte acharnée au prix de leur santé.
Le festival « confirmera encore une fois sa légende naissante : ville d’initiatives culturelles, espace artistique privilégié, rayonnant et audacieux, en matière littéraire, théâtrale et cinématographique. Une semaine entière faite d’émotions issues des écrans qui vont éclairer nos vies et enrichir nos mémoires » ajoute-t-on.
Une mémoire confisquée et des espaces culturels bâillonnés, mis aux services du pouvoir central d’Alger et gérer pas un seul clan, celui de Khalida Toumi.
Le portrait de « Bouteflika » viendra sans doute « embellir » les façades des établissements culturels de Tizi-wezzu à la veille du mois d’avril et à quelques jours de la célébration d’une date fatidique, celle du printemps noir avec 126 jeunes kabyles tués par les gendarmes et de rappeler à chaque projection des 33 films en compétition que Tizi Ouzou ne « pourra rien faire sans eux ».
Franchement, Dda Lmulud, Djaout, Lwenas Matoub, Dda Abderahmane Bougermouh, et tant d’autres qui ont rejoint l’au-delà, doivent maudire ces vendus, qui pour une miserable poignet d’argent, s’acharnent à détruire leurs belles œuvres . . . . A savoir, s’ils n’ont pas aussi pitié de nous...
Tizi Wezzu (Tamurt), Mohand T