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lundi 6 août 2012
Meeting du président du MAK à Ath-Douala : « le peuple kabyle est capable d’assumer son autonomie » | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie
Meeting du président du MAK à Ath-Douala : « le peuple kabyle est capable d’assumer son autonomie »
Dans le cadre de sa poursuite de la campagne de sensibilisation sur l’autonomie de la Kabylie, le président du Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK), M. Bouaziz Aït-Chebib, a animé, hier dans la soirée, un meeting à Ath-Douala. Signalons d’emblée que le premier responsable du MAK n’est pas allée avec le dos de la cuillère pour dénoncer d’abord la politique d’exclusion de la Kabylie menée par le régime d’Alger depuis l’indépendance de l’Algérie à ce jour, celle-là même qui est à l’origine de la revendication de son autonomie par le peuple kabyle et prouver ensuite que le peuple kabyle est capable de prendre sa destinée en main dès lors que sa civilisation véhiculant l’universalisme est l’une des premières à venir au monde.
06/08/2012 - 11:49 mis a jour le 06/08/2012 - 13:13 par Saïd Tissegouine
De Tizi-Ouzou, par Saïd Tissegouine
Le coup de starter de cette rencontre avec la population d’Ath-Douala laquelle était venue en masse a été donné aux environs de 22 heures, soit au moment où les hommes et les femmes peuvent se mettre quelque chose sous la dent sans risque d’être agressés par les « Fous de Dieu » avec la complicité et l’aide du régime maladif d’Alger. Il faut reconnaître que le dernier incident survenu à Ath-Douala où, rappelons-le, des policiers ont torturé un jeune homme pour non-observation de jeun a donné du fil à retordre au président du MAK.
En effet, après avoir fait un dithyrambe à la région d’Ath-Douala qui a enfanté d’illustres personnage à l’image de Mouloud Feraoun, Fadhma Ath Mansour, Rachid Aliche, Lounès Matoub, le premier responsable du MAK reviendra aussitôt sur le cas de ce jeune homme qui a subi la foudre policière parce qu’il a osé étancher sa soif d’un verre d’eau la semaine dernière en plein jour. M. Bouaziz Aït-Chebib ne s’est pas contenté de dénoncer l’extrémisme islamiste « institutionnalisé » mais appelé également les policiers kabyles à faire preuve de vigilance dans l’exercice de leurs fonctions vis-à-vis du régime d’Alger, et ce, en refusant d’obéir aveuglément à ses directives. Le président du MAK a rappelé à l’adresse des policiers kabyles le cas des gardes communaux lesquels, après avoir servi de chair à canon contre le terrorisme, ont fait l’objet d’une ignoble trahison.
« En étant Kabyles, seuls la Kabylie et son peuple reconnaîtront vos mérites et préserveront vos intérêts », souligne encore M. Bouaziz Aït-Chebib à l’endroit des fonctionnaires de la police kabyles avant de leur préciser ensuite : « le peuple kabyle a bonne mémoire. Il se rappellera toujours celles et ceux qui l’ont servi et celles et ceux qui ont œuvré contre son émancipation. Chacun récoltera ce qu’il a semé ». Quant à la victime de l’agression policière, l’orateur l’assura du soutien indéfectible de la famille militante et patriotique du MAK. Ce témoignage de sympathie et de soutien à la victime des « Fous de Dieu » vaudra à son auteur (M. Bouaziz Aït-Chebib) de grandes ovations de la part de l’assistance.
Une fois ce volet terminé, le premier responsable du MAK en abordera un autre ; à savoir la politique d’exclusion menée d’une façon outrancière menée par le régime d’Alger contre la Kabylie. Et pour appuyer le bien-fondé de ses accusations contre « l’oppresseur », l’orateur mettra en avant les réalités économique, sociologique, géographique, historique, linguistique et culturelle vécues par la Kabylie dans son quotidien. « Est-ce normal qu’en Kabylie, le citoyen kabyle soit obligé de s’exprimer en arabe dans un commissariat ou dans un tribunal », s’interroge M. Bouaziz Aït-Chebib pour donner ensuite la réponse : « C’est à ces fonctionnaires venus d’ailleurs en Kabylie qui sont tenus d’apprendre le kabyle et non citoyen kabyle d’être obligé de parler dans la langue qui n’est pas la sienne ».
Toujours à propos de cette campagne d’arabisation vaille que vaille de la Kabylie, l’orateur ira jusqu’à puiser des textes officiels de la république algérienne pour appuyer sa thèse. « C’est le cas en effet, dit-il, des délibérations communales que les élus sont tenus de rédiger en arabe ». S’agissant de l’économie désastreuse de la Kabylie, le président du MAK accusera le président de la république, M. Abdelaziz Bouteflika, d’en entre le principal responsable. Nous devons noter que la colère du président du MAK vis-à-vis du chef de l’Etat algérien est telle qu’il fait dans la dérision pour prononcer son nom. En effet, il prononce « Boutklikha » au lieu de Bouteflika. « Boutefklikha » peut être interprété comme « tricheur, menteur, flibustier, homme de mauvaise foi etc. « Pour sa justifier sa politique improductive, Bouteklikha a, lors de son premier mandat, accusé ses ministres d’incompétents.
Lors de son deuxième mandat, il a porté son accusation sur les walis et au cours de ce troisième mandat, il jette la pierre sur les maires ». « Selon Buteklikha, insiste M. Bouaziz Aït-Chebib, si le développement local souffre de graves lacunes, c’est à cause de l’inertie des maires ». A partir de là, l’orateur s’emploie à prouver le pouvoir limité des maires lequel « pouvoir limité » est bien stipulé par le code communal. « Le véritable responsable au niveau local est bien le chef de daïra qui est bien entendu un commis de l’Etat car, conformément aux textes légaux, c’est lui qui décide des missions des élus de l’APC », souligne l’orateur. « Même au niveau de la wilaya, le véritable décideur est le wali et non le président de l’APW », révèle le président du MAK avant de citer l’exemple que voici : « lors des intempéries de l’hiver dernier, l’APW de Tizi-Ouzou dont la délibération a porté sur la reconnaissance de la wilaya de Tizi-Ouzou comme « zone sinistrée » s’est heurtée au refus du wali. En parfait stratège de communication, M. Bouaziz Aït-Chebib abordera à partir de ce moment le sujet relatif aux élections, locales notamment.
« A quoi bon servira l’empressement de devenir maire puisque l’élu à ce poste ne jouera pas pleinement son rôle pour ne pas dire qu’il ne servira que le rôle d’épouvantail », s’interrogera l’orateur. Cette interrogation est en réalité une affirmation. Le président du MAK saisira cette occasion pour lancer un appel « fraternel » aux familles politiques du Front des Forces Socialistes (FFS) et du Rassemblement pour la Culture de la Démocratie (RCD) pour servir d’alibi au pouvoir d’Alger pour détruire la Kabylie. Dans cette même logique, M. Bouaziz Aït-Chebib jugera « irrecevable » l’argument avancé par ces deux formations politiques kabyles selon lequel leur non-participation à la course électorale, les APC de Kabylie tomberont entre les mains du Front de Libération Nationale (FLN) et du rassemblement National Démocratique (RND).
« Si réellement, le FFS et le RCD avaient le souci de faire éviter les griffes du FLN et RND aux Kabyles, ils auraient fait une alliance entre eux et non avec ces deux partis du pouvoir », dénonce l’orateur pour rappeler aussitôt que pour avoir la tête de l’APW de Tizi-Ouzou, le RCD a fait alliance avec le FLN et à Béjaia, le FFS a fait alliance avec le RND. Cependant, M. Bouaziz Aït-Chebib donnera un satisfecit pour le RCD pour avoir boycotté les législatives du I0 mai dernier et manifestera de l’indulgence à l’endroit du FFS. « Même si le FFS a commis une incartade le I0 mai dernier, nous le considérons toujours comme un frère », a affirmé le président du MAK pour manifester ensuite son désir à ce que le RCD affiche la même attitude vis-à-vis des élections locales prochaines et que le FFS ne refasse pas la même chose.
« Le seul bulletin qui intéresse la Kabylie est celui portant sur l’autonomie de la Kabylie », a crié le président du MAK. A partir de là, M. Bouaziz Aït-Chebib entame le second volet qui est, rappelons-le, la capacité du peuple kabyle a assumer pleinement son autonomie. Remonter dans l’histoire, le premier responsable du MAK a cité des cas prouvant que le monde amazigh dont est issue le peuple kabyle a été l’un des premiers à développer une civilisation et l’universalisme. « La civilisation amazighe a vu le jour bien avant notre ère », a clamé l’orateur avant de citer des noms des savants et penseurs berbères qui ont participé aux premiers fondements de la civilisation et de l’universalité. Apulée, Saint-Cyprien, Saint-Augustin, Saint-Donate sont seulement quelques uns de cette multitude de penseurs berbères à avoir jeter les premières pierres de l ‘édifice de la civilisation. « De nos jours, les savants et chercheurs kabyles ne manquent pas non plus », signale l’orateur.
« Ils sont présents dans le monde entier et n’attendent que le moment où la Kabylie sera autonome pour rentrer et la servir », clame B. Bouaziz Aït-Chebib. Aussi, il ne manque pas cette fois-ci encore de citer quelques noms à l’exemple du Dr Hamid Aït-Abderrahim, le savant qui a « atomisé les secrets du nucléaire » et qui fait profiter ses connaissances scientifiques à la Belgique, le Dr Rachid Ouyed en astrophysique, le Dr Lakhdar Saïs, récompensé par un prix international pour ses grands travaux sur « l’intelligence artificielle », etc. « Nous ne disons pas que le peuple kabyle est meilleur que tous les autres mais nous disons seulement que le peuple kabyle est comme tous les autres peuples et, par conséquent, mérite respect comme tous les autres peuples d’où son droit à l’autodétermination », conclut le président du MAK. Une fois posé le micro, M. Mohand-Ouamar le reprend. Celui-ci a également mis en avant une batterie d’arguments, aussi scientifiques que politiques, justifiant la demande du peuple kabyle à obtenir son autodétermination.
Le troisième responsable du MAK à prendre la parole à l’issue de ce meeting d’Ath-Douala est M. Hocine Azem. Celui-ci expliquera surtout le paradoxe existant entre la politique réelle du pouvoir algérien et la panoplie de mécanismes juridiques dont dispose en réalité l’Algérie. « Rien que les conventions internationales, signale M. Hocine Azem, l’Algérie officielle en signé 72 ». « Le problème, ajoute cet intervenant, parfait connaisseur des lois internationales, réside au niveau de l’application ». Après de longues explications dans le détail sur la portée de ces lois, M. Hocine Azem a jeté la pierre dans le camp du Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS). « Au lieu, dit-il, de s’occuper de ses missions républicaines (espionnage et contre-espionnage), il s’investit dans la surveillance et la filature des hommes et des femmes exprimant leurs opinions politiques ». En clair, M. Hocine Azem a dit tout haut ce que beaucoup de personnes, politiques notamment, chuchotent à l’oreille, surtout dans les bars.
Addenda : Selon notre enquête au sujet de ce regrettable incident d’Ath-Douala, le policier qui a agressé le jeune homme pour non observation de jeun est un Arabe et serait originaire de Biskra, pays où enterré le « légendaire » sanguinaire et maître-chanteur, Okka Ibn Nafaâ. Quant au passage à Tabac qui relève de tortures physiques dans le commissariat de police, on ignore combien de policiers qui y ont pris part comme on ignore égalment leurs régions respectives, hormis naturellement cette « petite descendance » d’Okba le sanguinaire.
www.kabyle.com/fr/articles/merveilleuse-kabylie-19983-14072012.html
La Kabylie une merveille du monde à préserver
ven, 2012-07-13 13:47 -- Tassadit Ould H...
Pour vos vacances d'été il n'y a pas de lieu aussi paradisiaque que la Kabylie. Tout est là : la mer bleue, le sable doré, le soleil et la montagne. Un panorama dont on ne pourra jamais se lasser.
La Kabylie maritime garde son charme
Azeffoun et sa plage "Le petit paradis" offre un cadre des plus ensorcelant. Des vacanciers viennent des quatre coins du pays passer des moments merveilleux, sans stress, profiter du soleil et du calme serein de cette belle region. Pour les fans de montagne; les collines se dressent juste devant permettant aux amateurs de se promener, de respirer l'air pur et de se detendre sous un arbre et profiter du calme de cette fôret interminable. Dans la petite ville d Azeffoun on a vraiment l'impression d'être dans l'une de ces petites villes touristiques des plus grands pays. Rien de comparable à certaines villes du pays que j'ai visité où les femmes sont devenues des momies noires à faire peur aux personnes qui osent se promener tête nue.
Tigzirt-Sur-Mer offre un cadre touristique des plus agréables. Avec ses plages, son fort et ses fôrets, on a l'impression d'être dans un rêve. Une chose que je trouve aberrante : Pourquoi une brigade de gendarmerie armée jusqu aux dents en pleine plage familiale. En prenant des photos; j'ai été interpelée par l'un d'eux m'interdisant toute photographie du coté de la brigade. Je trouve choquant les vas-et-vient de "ces hommes de loi" entre les enfants.
Le courage des habitants de Makouda
La Kabylie est une merveille du monde qu'il faut preserver. C'est à chacun de nous d'apporter sa touche pour qu elle garde son authenticité, ses valeurs et tout ce qui fait d'elle ce qu'elle est aujourd hui. J'aimerai saluer tous les artisants-exposants du port de Tigzirt. J'aimerai aussi saluer le courage des Kabyles de la région de Makouda qui ont eu l'idee de mettre à l'entree de leur village plusieurs drapeaux kabyles fixés sur des poteaux.
Tizi infernale
Tizi-Ouzou a beaucoup changé : trop de blocs de batiments, trop de monde, des rues trop serrées, pas d'espaces verts, une chaleur infernale et des mariages tous les jours. Avec l'arrivee imminente du Ramadhan; les gens célèbrent durant tous les jours de semaine. Les salles des fêtes privées de la ville ne suffisent plus pour répondre à la demande de la population tizi-ouzienne. Ces salles qui coûtent excessivement chères ne sont pas du tout à la portee du "petit peuple". On se demande pourquoi la Wilaya ne vient pas en aide en construisant plusieurs salles qui seront plus accessibles afin d'arrêter ce fléau dont profitent les riches de la ville.
La ville qu'on appelait jadis "Le petit Paris" n'a rien gardé de sa splendeur; elle est devenue des blocs de ciment et de briques dont ne profitent que les riches et les fonctionnaires gradés ou ayant des "entrées passe-partout". Un simple salarié ne peut plus rien acheter dans la ville des genets ni logement ni terrain. S'il arrive à nourrir ses enfants; c'est déja un exploit.
Un vendredi à Tizi-0uzou
Tizi-ouzou devient ville morte le vendredi : Tout est fermé. Les rues sont désertées. On n'entend que la voix des imams incitant les gens à suivre la voie de l'islam. Les mosquées sont pleines à craquer.
Ma ville laique d'antan n'existe plus. La ville ouverte sur les cultures du monde célebre maintenant les festivals arabes. Une question aux autorités de la ville : Pourquoi pas un "FESTIVAL DU MONDE KABYLE" puisque nous sommes bien en Kabylie ?
Tout est mis en oeuvre pour arabiser et islamiser "Tamurt n Iqbaylyen" sans que les Kabyles ne prennent conscience..... et la vie continue.... : quelle tristesse.
Tassadit Ould Hamouda
ven, 2012-07-13 13:47 -- Tassadit Ould H...
Pour vos vacances d'été il n'y a pas de lieu aussi paradisiaque que la Kabylie. Tout est là : la mer bleue, le sable doré, le soleil et la montagne. Un panorama dont on ne pourra jamais se lasser.
La Kabylie maritime garde son charme
Azeffoun et sa plage "Le petit paradis" offre un cadre des plus ensorcelant. Des vacanciers viennent des quatre coins du pays passer des moments merveilleux, sans stress, profiter du soleil et du calme serein de cette belle region. Pour les fans de montagne; les collines se dressent juste devant permettant aux amateurs de se promener, de respirer l'air pur et de se detendre sous un arbre et profiter du calme de cette fôret interminable. Dans la petite ville d Azeffoun on a vraiment l'impression d'être dans l'une de ces petites villes touristiques des plus grands pays. Rien de comparable à certaines villes du pays que j'ai visité où les femmes sont devenues des momies noires à faire peur aux personnes qui osent se promener tête nue.
Tigzirt-Sur-Mer offre un cadre touristique des plus agréables. Avec ses plages, son fort et ses fôrets, on a l'impression d'être dans un rêve. Une chose que je trouve aberrante : Pourquoi une brigade de gendarmerie armée jusqu aux dents en pleine plage familiale. En prenant des photos; j'ai été interpelée par l'un d'eux m'interdisant toute photographie du coté de la brigade. Je trouve choquant les vas-et-vient de "ces hommes de loi" entre les enfants.
Le courage des habitants de Makouda
La Kabylie est une merveille du monde qu'il faut preserver. C'est à chacun de nous d'apporter sa touche pour qu elle garde son authenticité, ses valeurs et tout ce qui fait d'elle ce qu'elle est aujourd hui. J'aimerai saluer tous les artisants-exposants du port de Tigzirt. J'aimerai aussi saluer le courage des Kabyles de la région de Makouda qui ont eu l'idee de mettre à l'entree de leur village plusieurs drapeaux kabyles fixés sur des poteaux.
Tizi infernale
Tizi-Ouzou a beaucoup changé : trop de blocs de batiments, trop de monde, des rues trop serrées, pas d'espaces verts, une chaleur infernale et des mariages tous les jours. Avec l'arrivee imminente du Ramadhan; les gens célèbrent durant tous les jours de semaine. Les salles des fêtes privées de la ville ne suffisent plus pour répondre à la demande de la population tizi-ouzienne. Ces salles qui coûtent excessivement chères ne sont pas du tout à la portee du "petit peuple". On se demande pourquoi la Wilaya ne vient pas en aide en construisant plusieurs salles qui seront plus accessibles afin d'arrêter ce fléau dont profitent les riches de la ville.
La ville qu'on appelait jadis "Le petit Paris" n'a rien gardé de sa splendeur; elle est devenue des blocs de ciment et de briques dont ne profitent que les riches et les fonctionnaires gradés ou ayant des "entrées passe-partout". Un simple salarié ne peut plus rien acheter dans la ville des genets ni logement ni terrain. S'il arrive à nourrir ses enfants; c'est déja un exploit.
Un vendredi à Tizi-0uzou
Tizi-ouzou devient ville morte le vendredi : Tout est fermé. Les rues sont désertées. On n'entend que la voix des imams incitant les gens à suivre la voie de l'islam. Les mosquées sont pleines à craquer.
Ma ville laique d'antan n'existe plus. La ville ouverte sur les cultures du monde célebre maintenant les festivals arabes. Une question aux autorités de la ville : Pourquoi pas un "FESTIVAL DU MONDE KABYLE" puisque nous sommes bien en Kabylie ?
Tout est mis en oeuvre pour arabiser et islamiser "Tamurt n Iqbaylyen" sans que les Kabyles ne prennent conscience..... et la vie continue.... : quelle tristesse.
Tassadit Ould Hamouda
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