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mercredi 15 mai 2013

Kamel CHETTI, victime d'un complot ourdi | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


En dépit de la démonstration de l’absence de valeurs juridiques des fausses accusations portées contre K. Chetti, le Juge du tribunal de Tizi Ouzou l’a condamné à six mois de prison ferme au mépris de toutes les règles d’impartialité prouvant encore une fois que la justice algérienne est une justice aux ordres et au service d’un régime criminel qui amnistie les assassins, relâche les kidnappeurs et laisse libre cours aux magnats du banditisme en Kabylie.
15/05/2013 - 20:56 mis a jour le 15/05/2013 - 21:20 parAmghid
Selon des sources kabyles internes aux services de police, ayant exigé l’anonymat pour des raisons évidentes, le militant kabyle Kamel Chetti a été victime d’un complot ourdi dans les milieux policiers algériens hostiles au MAK .
Vendredi 03 mai à 21h00, Kamel Chetti, militant du Mouvement pour l’Autonomie Kabyle (MAK), a été interpellé au niveau d’un barrage de la police et amené, menotté au commissariat central de Tizi Ouzou. Le fallacieux prétexte avancé pour son arrestation est un imaginaire délit de fuite alors qu’il n’a opposé aucune résistance au dit barrage et aucune plainte n’a été déposée à son encontre.
Au commissariat, n’ayant rien à lui reprocher, les policiers ont voulu lui faire faire une prise de sang pour alcoolémie, un procédé auquel recourent souvent les services algériens pour discréditer des militants, en trafiquant bien sûr les résultats de l’analyse effectuée. Réalisant être victime d’une conspiration visant à le salir à cause de son appartenance politique, Kamel Chetti a refusé d’effectuer le test d’alcoolémie en déclarant : « Je n’ai aucune confiance dans les hôpitaux algériens. D’ailleurs, Bouteflika et ses ministres démontrent eux-mêmes qu’il n’y a pas à faire confiance aux hôpitaux algériens puisqu’ils vont systématiquement se faire soigner à l’étranger » .
Pis encore pour la police algérienne, dans une tentative d’ inventer une raison justifiant son arrestation et sa mise sous mandat de dépôt, Kamel Chetti aurait carrément refusé de « reconnaître » la police algérienne en déclarant « ne pas faire confiance à la police algérienne », tel que cela a été textuellement mentionné dans un Procès Verbal entièrement rédigé en arabe et que K. Chetti a d’ailleurs refusé de signer.
Lundi dernier (13/05/2013), après une semaine passée sous mandat de dépôt, son procès s’est tenu à Tizi-Ouzou. Le tribunal l’a condamné à 6 mois de prison ferme.
La succession « changeante » des chefs d’inculpation, au demeurant sans fondements ni du point de vue de la réalité des faits, ni du point de vue juridiques, relèvent bien plus du domaine politique que du domaine des infractions de droit commun puisqu’aucune des versions présentées par la police n’a pu être prouvée.
Concernant le « refus d’obtempérer », la police avait tous les pouvoirs et pouvait bel et bien contraindre K. Chetti à une prise de sang . Or, il n’y a pas eu d’obligation de prise de sang par la police et aucune partie plaignante n’a actionné ou déposé de plainte auprès de la police contre Kamel Chetti.
Toute l’affaire ne repose que sur la « bonne foi » des policiers ayant arrêtés Kamel Chetti au barrage de police ; précisément le barrage où il a été embarqué manu militari par la police.
L’avocat de Kamel Chetti a démontré que le soi-disant "délit de fuite" évoqué par la police dans le procès verbal n’est tout simplement pas logique. En effet, "délit de fuite" signifie que la personne incriminée ne s’est pas arrêtée alors que Kamel Chetti s’est bel et bien arrêté au barrage de police étant donné que c ’est précisément là qu’il a été embarqué.
En dépit de la démonstration de l’absence de valeurs juridiques des fausses accusations portées contre K. Chetti, le Juge du tribunal de Tizi Ouzou l’a condamné à six mois de prison ferme au mépris de toutes les règles d’impartialité prouvant encore une fois que la justice algérienne est une justice aux ordres et au service d’un régime criminel qui amnistie les assassins, relâche les kidnappeurs et laisse libre cours aux magnats du banditisme en Kabylie. Kamel Chetti paye chèrement ses petites provocations en faisant de l’humour sur les Hôpitaux algériens et la fuite des membres du régime algérien au Val de grâce au moindre petit bobo.
Par ailleurs, concernant cette affaire, une autre source kabyle, cette fois proche du Parquet de Tizi-Ouzou, nous a confié que des ordres avaient été donnés pour monter de toute pièce le dossier fallacieux contre Kamel Chetti en raison de son activisme au sein du MAK. N’ayant pas réussi à décourager les militants du MAK a poursuivre leurs actions, malgré les lourdes répercussions sur leur vie quotidienne : tracasserie administrative, cibles privilégiées du chômage, arrestations systématiques lors des activités publiques, etc ; le pouvoir algérien a, semble-t-il, décidé de passer à une autre forme de répression contre les militants du MAK après la démonstration populaire réussie du 20 avril dernier.
Cette lourde et injuste peine prononcée contre un citoyen connu pour son comportement digne et sage ne peut s’expliquer que par son appartenance politique. Ce n’est pas l’individu qui a été jugé mais son engagement au sein du MAK , un mouvement qui fait trembler le régime raciste d’Alger notamment après les démonstrations de force à l’occasion du 20 avril à Vgayet, Tuvirett, Tizi Wezzu, Paris et au Canada.
Amghid

Débaptisation de la place Matoub Lounes à Tizi-Wezu : Les citoyens kabyles lancent une pétition

Débaptisation de la place Matoub Lounes à Tizi-Wezu : Les citoyens kabyles lancent une pétition

15/05/2013 - 13:40

KABYLIE (SIWEL) — Un groupe de militants a lancé une pétition de dénonciation de la débaptisation de la place Matoub Lounes à Tizi-Wezu.


Comme si la Kabylie avait des leçons de nationalisme à recevoir, sur instigation de l’ONM de Tizi-Wezu, une soi-disant organisation des moudjahidines, la wilaya de Tizi-Ouzou a décidé d’aller à l’encontre de la volonté populaire en débaptisant la place « Matoub Lounes » pour en faire un pseudo sanctuaire à la mémoire des martyrs de la révolution de 1954. Pour la mère du rebelle « aucun pouvoir ne peut aller à l’encontre de la volonté de la Kabylie et porter atteinte à l’un des symboles de la grande NATION AMAZIGHE, MATOUB LOUNES. Le peuple pour lequel il s’est voué toute sa vie et pour lequel il s’est sacrifié, ne laissera aucun pouvoir bafouer sa mémoire et nous ne laisserons pas faire. » 

Matoub Lounes, adulé par les siens, ne sera pas effacé de si tôt. C'est ce que doit bien comprendre le régime algérien. C'est durant les évènements du tragique printemps noir de Kabylie que le peuple kabyle avait décidé de rendre lui-même hommage au rebelle assassiné en baptisant de son illustre nom une place de Tizi-Ouzou pour faire honneur du combat qu’il avait mené jusqu’à son dernier souffle. 

Située à la sortie de Tizi-Wezu, sur la route d'Alger, la place « Matoub Lounes » avait été imposée par la mobilisation et la pression populaire en 2001. A la suite du printemps noir, le régime raciste d'Alger n'avait pas immédiatement réagit mais n'avait pas pour autant renoncé à effacer le nom du rebelle de cette place. En effet, il a attendu le soi-disant cinquantenaire de l’indépendance algérienne, qui n'aurait jamais vu le jour sans le lourd sacrifice auquel a consenti le peuple kabyle, pour choisir précisément cette place afin d'y mettre, prétendent-ils, un sanctuaire à la mémoire des martyrs de la révolution de 1954 pour rendre hommage à ces martyrs qu'ils ont trahi et cette révolution qu'ils ont usurpé. 

Pour la mère de Lounes Matoub « aucun pouvoir ne peut aller à l’encontre de la volonté de la kabylie et porter atteinte à l’un des symboles de la grande nation Amazighe, MATOUB LOUNES. Le peuple pour lequel il s’est voué toute sa vie et pour lequel il s’est sacrifié, ne laissera aucun pouvoir bafouer sa mémoire et nous ne laisserons pas faire. » 

Le lien pour signer la pétition 

SIWEL 151340 MAI 13

Kabylie : Les Kabyles pallient à l'insécurité instaurée par l'état algérien (cas d'école)


Kabylie : Les Kabyles pallient à l'insécurité instaurée par l'état algérien (cas d'école)

15/05/2013 - 10:45

KABYLIE (SIWEL) — Depuis deux semaines le village d’Aït Aïssa Mimoun vivait dans la terreur. Chaque famille angoissait à l’idée de laisser sortir leurs enfants, et plus particulièrement leurs filles, face à la menace de rapt du mystérieux rôdeur à la 404 bâchée. Grâce à la vigilance citoyenne, des jeunes dont un responsable du MAK ont su et pu défendre leur honneur


Village de la commune d'Aït Aïssa Mimoun, Kabylie (PH/DR)
Village de la commune d'Aït Aïssa Mimoun, Kabylie (PH/DR)
Pour pallier à l'insécurité encouragée par l'état algérien en Kabylie, voici un reportage d'une action entreprise par des citoyens Kabyles épris de justice et de défense de leur honneur : 

Création de la première force de police indépendante Kabyle : 
Arrestation du kidnappeur d’Aït Aïssa Mimoun 

VICTOIRE POUR LA KABYLIE ! 

Cet homme, âgé d’une quarantaine d’années, abordait ces jeunes proies juvéniles en feignant de rechercher la poste de la commune d’Ait Aïssa Mimoun. Il essayait de les mettre en confiance en leur montrant son alliance, se faisant ainsi passer pour un bon père de famille ayant perdu son chemin. Puis, comme nous l’a exposé une des victimes, ce pervers tentait de les saisir violemment et de les forcer à monter dans son véhicule. 
Son perfide mode opératoire a été mis en œuvre à trois reprises. 

Les 03 jeunes filles, qui ont malheureusement croisé la route de ce kidnappeur, ont fait preuve d’un courage exemplaire. Elles ont, à chaque fois, été sauvées par l’intervention fortuite des vieilles femmes du village qui sont sorties de chez elles alarmées par les cris de ces jeunes filles. 

Face à ces tentatives de kidnapping à répétition, quelques citoyens du village d’Aït Aïssa Mimoun se sont alors rendus au commissariat d’Ath Ouaguenoun. La police n’a donné aucune suite à leur demande. Face à ce déplorable désintérêt des autorités algériennes, les jeunes hommes du village d’Aït Aïssa Mimoun, âgés de 13 à 25 ans et comptant parmi eux un responsable du MAK, se sont réunis dimanche 12 mai pour mettre en place la première force de protection des citoyens Kabyles. 

Un plan d’actions efficace qui a permis de neutraliser, lundi 13 mai 2013, la menace que représente ce multirécidiviste. 

Lundi 13 mai au matin, leur dispositif de surveillance et de contrôle est opérationnel. A 14 heures, le suspect est repéré. En effet, la 404 bâchée, correspondant aux signalements des victimes, stationne dans un endroit stratégique, lieu donnant à l’agresseur un large champ de vision sur le chemin qui mène aux villages et qu’empruntent ses jeunes proies. Le suspect serait ainsi resté à l’affût, plus d’une heure, sans sortir de son véhicule et assis sur le siège passager, donnant l’illusion qu’il attendait le conducteur. 

Le « nif » des jeunes d’Ait Aïssa Mimoun comme seul arme 

A 15h50, l’homme à la 404 bâchée se met en chasse, il reprend la route. L’alerte est donnée par les jeunes. Un des véhicules de la première force de protection des citoyens Kabyles le suit à distance. Entretemps les sentinelles confirment l’immatriculation de la 404 bâchée, alors que le kidnappeur approche une mère de famille, qui s’enfuit chez elle sous les yeux des jeunes présents dans le véhicule de surveillance. Quand le véhicule des jeunes d’Ait Aïssa Mimoun arrive à sa hauteur, l’homme s’enfuit. Depuis leur voiture, ils lui demandent de s’arrêter pour vérifier son identité. Pour seule réponse, le suspect accélère de plus belle. A un moment, le pervers fait mine de s’arrêter. Attendant que les jeunes sortent de leur véhicule, il redémarre. Il ne savait pas que les jeunes de la première force de protection des citoyens Kabyles avaient coupé la route plus en amont. Le suspect est enfin pris au piège. 

Ainsi immobilisé, les jeunes sans agressivité et non armé l’abordent pour lui réclamer à nouveau son identité et les raisons de son refus d’obtempérer. L’homme dégaine alors un tournevis et tente de les agresser. Le groupe de jeunes réussit à le désarmer. Les trois victimes qui seront ensuite amenées sur place confirmeront, sans aucune hésitation, que cet homme est bien celui qui a tenté de les kidnapper. 

L’agresseur après quelques hésitations finira par avouer qu’il voulait seulement terroriser ces jeunes femmes. Pire, il ajoutera qu’il guettait ses victimes en fumant de la drogue. Les « vieux du village » alertés emmèneront l’individu à la gendarmerie de Sidi Naâmane. 

L’homme à la 404 bâchée mis hors d’état de nuire par les jeunes Kabyles d’Ait Aïssa Mimoun mais une nouvelle épreuve attend les victimes : la gendarmerie de Sidi Naâmane 

Dans l’enceinte de la gendarmerie, les fonctionnaires Algériens prennent en charge le multirécidiviste en exprimant face aux victimes et leur parent que cet homme ne présente aucun antécédent, qu’il « n’a pas l’air méchant », lui trouvant presque des circonstances atténuantes. Ils lui rédigeront un certificat médical alors que le kidnappeur ne présente, selon nos sources, aucune ecchymose ou blessures apparentes. 

Cependant, le comportement des militaires algériens sera tout autre vis-à-vis des courageuses victimes qui se verront interroger avec agressivité, cris et intimidations. Paralysée par la peur l’une des jeunes victimes ne sortira de son mutisme qu’encouragée par ses parents, l’autre tiendra tête aux agents algériens arabophones en ne s’exprimant qu’en kabyle. 

Notons que la famille du kidnappeur présente dans l’enceinte de la gendarmerie de Sidi Naâmane ne semblait pas étonner de l’arrestation de leur fils. Elle a même demandé pardon alors que l’agresseur, lui n’a exprimé aucun regret ou remords. 

Alors même que ces jeunes femmes ont formellement reconnu leur agresseur, les autorités algériennes remettent le kidnappeur en liberté le soir même. 

Retenons de cette affaire que les agresseurs agrées par l’Algérie ne sont pas invulnérables. La Kabylie n’a pas besoin d’Algérie pour se défendre et pour protéger ses citoyens. Il est nécessaire que tous les villages kabyles s’approprient cette affaire et suivent l’exemple de jeunes d’Ait Aïssa Mimoun. 

GLOIRE ET RESPECT A LA JEUNESSE D’AIT AISSA MIMOUN 

VIVE LA KABYLIE INDEPENDANTE. 

ECA/14052013 
SIWEL 151045 MAI 13

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