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jeudi 13 décembre 2012

1/4 - Rachid, un pont entre la Kabylie et le Québec - YouTube


Publiée le 12 déc. 2012
Profil de Rachid Bandou Québécois d'origine kabyle (Algérie), Rachid Bandou vit au Québec avec ses trois enfants depuis plus de 15 ans. Technicien en contrôle de qualité, il travaille dans une compagnie à Boisbriand depuis 1998. Militant auparavant depuis plusieurs années pour les causes linguistique, identitaire et culturelle berbères en Algérie, il adopte d'emblée les valeurs de la société québécoise. Dès son arrivée, il s'engage dans la vie politique et communautaire. Fervent défenseur de la langue française, il devient membre du Conseil général de la Société Saint-Jean-Baptiste et du Comité exécutif de la section lavalloise en 2007. Il est également nommé Vice-président du Mouvement Laval français et Coordonnateur adjoint de la section francophone lavalloise d'Amnistie internationale en 2008. Membre fondateur de l'association Amitié Québec-Kabylie, qui a rejoint le réseau Cap sur l'indépendance, et membre du Parti Québécois, il soutient le mouvement souverainiste en militant au sein du Bloc Québécois depuis 2004 en tant que Conseiller à la Commission de la citoyenneté depuis 2007 et à la Commission de la mobilisation en 2012. Rachid Bandou œuvre pour une pleine participation des Québécois de toutes origines à la vie sociale, économique et culturelle. Pour lui, construire un pays du Québec prospère, fort et dynamique, nécessite la participation de toutes et de tous. Le « Nous » du Québec inclusif comme sociétéouverte et attachée aux droits et libertés de la personne demeure un enjeu crucial. Ce sont ces valeurs et ces convictions qui ont poussé Rachid Bandou à accepter d'être candidat pour le Parti Québécois qui l'avait approché pour défendre ses couleurs dans la circonscription montréalaise Acadie lors des élections législatives québécoises de 2012.

Cinq feuilletons et cinq longs métrages à réaliser en 2013 | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


Tizi-Ouzou : M-Image-Production Cinématographique
Il s’agit pour l’équipe cinématographique de recruter, après sélection, des acteurs des deux sexes pour les besoins de tournage de cinq feuilletons et cinq longs métrages dont les coups de manivelle seront donnés entre janvier et le mois de septembre de l’année prochaine. C’est ce que nous a indiqué le producteur, M. Mouloud Mebarki, que nous avons rencontré sur place.
13/12/2012 - 17:00 mis a jour le 11/12/2012 - 12:48 par Saïd Tissegouine
La maison de production cinématographique, M-Image-Production-Cinématographique occupe depuis aujourd’hui l’espace de la petite salle de la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou pour des casting.
Il s’agit pour l’équipe cinématographique de recruter, après sélection, des acteurs des deux sexes pour les besoins de tournage de cinq feuilletons et cinq longs métrages dont les coups de manivelle seront donnés entre janvier et le mois de septembre de l’année prochaine. C’est ce que nous a indiqué le producteur, M. Mouloud Mebarki, que nous avons rencontré sur place.
Au chapitre feuilleton, le premier, intitulé « Nawal », sera composé de 30 à 40 épisodes. Les scènes seront tournées à Tizi-Ouzou, Béjaia et Batna ou Khenchla. Le coup de cette production, selon notre interlocuteur, est estimé à 15.000.000, 00 DA. Dix acteurs(trices) principaux et une cinquantaine de figurants y joueront.
Le second intitulé « Tinififth (Le croupion) » sera composé de 30 épisodes. L’interprétation sera assurée par huit acteurs(trices) principaux et 33 figurants. Le début de tournage est prévu pour le 1er février prochain et les scènes seront tournées à Tigzirt sur mer, Béjaia et Batna ou Khenchla.
Le troisième intitulé « Imslav » sera composé de 28 épisodes. Vingt-six acteurs(trices) principaux et plusieurs dizaines de figurants y joueront. Le premier coup de manivelle est prévu pour le mois d’avril et les scènes seront tournées entièrement à Tizi-Ouzou.
Le quatrième est intitulé « Imtawen n’tfusut (les larmes du printemps) » sera entièrement tourné à Bouira et le démarrage aura lieu dès le premier janvier prochain. Les différents personnages seront interprétés par sept acteurs(trices) principaux et 45 figurants.
Le cinquième enfin est intitulé « Hrirouche ». Six acteurs(trices) principaux et plusieurs figurants y joueront. Le début de tournage est prévu pour le mois d’avril et les scènes seront tournées à Tigzirt sur/mer, Béjaia et Khenchla ou Batna.
S’agissant du long métrage, le premier est intitulé « Chant des cigales ». Le tournage aura lieu à Tizi-Ouzou et Paris (France). La date du premier coup de manivelle n’est pas encore arrêté mais les vedettes du film seront au nombre de dix dont deux seront des Françaises. Les huit autres sont des comédiens algériens.
Le second long métrage est intitulé « le Dauphin et le requin ». Le tournage aura lieu à Tizi-Ouzou et Alger. D’après le synopsis, il est question d’un Calédonien d’origine kabyle qui se met en quête de retrouver ses origines en venant Kabylie, terre ancestrale. Le producteur nous affirme que le choix de l’acteur principal se portera certainement sur un Calédonien.
Le troisième est une comédie musicale et a pour tire « la Chanson d’amour ». Le rôle principal sera confié au chanteur professionnel Kamel Igmane.
Le quatrième est intitulé « Ashirem ». Il y sera requis la compétence de six acteurs(trices) principaux. D’après le synopsis, c’est une histoire d’amour entre un jeune homme et une jeune femme qui ne sont pas de la même condition sociale. Le tournage aura lieu entièrement dans la campagne de Tizi-Ouzou.
Le cinquième et dernier est intitulé « Yir amekssa (le mauvais berger) ». Il sera également tourné entièrement dans la campagne de la wilaya de Tizi-Ouzou. Et le rôle de ce mauvais berger sera interprété par un adolescent.
Nous devons noter que les responsables du casting n’ont pas chômé hier. En effet, jeunes filles et jeunes gens n’ont pas cessé de défiler devant les sélectionneurs pour tenter leurs chances. Certaines jeunes filles n’avaient rien à envier aux beautés que nous voyons sur les écrans télé. Il reste cependant à vérifier les performances des uns et des autres.
Est-il possible que les écoles algériennes de cinéma puissent engendrer un jour des metteurs en scène et des acteurs de dimension internationale ? « Oui », répond sans la moindre hésitation M. Moud Mebarki. « Il suffit juste, dit-il, d’appliquer une vraie politique du 7ème art. A commencer par réhabiliter les salles de cinéma car la salle de cinéma est le point nodal de toute oeuvre cinématographique ».
Notre interlocuteur a affirmé qu’il milite inlassablement pour l’ouverture d’une école cinématographique à Tizi-Ouzou où tous les métiers de cinéma y seront enseignés.
A la question de savoir si la langue peut constituer un problème pour le cinéma algérien comme le soulignent certains cinéastes, notre interlocuteur souligne qu’en ce qui concerne la langue kabyle, elle ne constitue en aucun cas quelques difficultés dans le dialogue mais en revanche on ne peut pas dire la même chose de l’arabe puisque la question n’est pas encore tranchée entre l’arabe académique et l’arabe parlé, c’est-à-dire le dialectal.
A la question de savoir enfin si M_Image-Production-Cinématographique qu’il dirige jouit du mécénat, M. Mouloud Mebarki répond par la négative. « Jusqu’à maintenant, nous avons toujours travaillé avec nos propres moyens », répond-t-il. Notons enfin que notre interlocuteur partage sa vie entre le cinéma et la physique qu’il enseigne à l’université.
Said Tissegouine

Plus de 30.000 anciens combattants « français musulmans  en Algérie. | «Un regard averti sur l'Algérie et le Monde.


Plus de 30.000 anciens combattants « français musulmans » en Algérie.

Le voile se lève doucement sur le tabou des harkis qui vivent toujours en Algérie. C’est une information du Blog Secret Défense du journaliste Jean-Dominique Merchet de la revue Marianne qui l’annonce dans un article intitulé « Exclusif : des milliers d’Algériens demandent à la France leur retraite du combattant… d’Algérie« , près de 30.000 algériens ont demandé à bénéficier de la carte d’ancien combattant aux services de l’ambassade de France à Alger. Il indique que
« entre 2007 et 2010, 16.564 cartes du combattants ont ainsi été attribuées par la France à des Algériens, puis 6821 en 2011 et sans doute autant cette année. Soit environ 30.000. »
carte_du_combattant-8ebb5JD Merchet ajoute  »Et l’on découvre (..) que des milliers d’anciens soldats de l’armée française qui ont combattu le FLN en Algérie y vivaient toujours… Ils réclament aujourd’hui leur droit à la France, dont l’administration est un peu dépassée par l’ampleur de l’affaire. »
Essayons d’y voir plus clair. Tous ceux qui demandent la carte d’ancien combattant ne sont pas des « harkis« , ainsi certains font les démarches au titre de la guerre d’Indochine. Et d’autre part, comme le terme harkis a une connotation péjorative en Algérie et a été galvaudé par différentes utilisations politiciennes en France, il faut rappeler que cela recouvre différentes catégories de combattants musulmans -volontaires ou non- de l’Algérie Française, il y avait des appelés du service obligatoire, des milices paramilitaires ayant des allégeances tribales, des enrôlés de force dans des unités coloniales, des individus qui se sont engagés pour des raisons économiques ou par vengeance suite à des actes de persécutions, etc… comme indiqué dans un article précédent, aucune étude scientifique du dossier ne semble avoir été faite sur les 50 ans de l’Algérie indépendante. D’où le choix fait dans cet article d’utiliser de préférence la dénomination d’anciens combattants français musulmans.
Le nombre d’ayant droits est le double des 30.000 annoncés ci-dessus, il est donné par le site du service des Anciens Combattants de l’ambassade de France en Algérie. Les différentes pensions militaires « concernent aujourd’hui plus de 60 000 personnesen Algérie (anciens combattants ou veuves titulaires d’une pension de réversion) et représentent un coût total annuel de 6,8 milliards de dinars environ. »
Trois types d’indemnités sont ainsi versés aux anciens combattants et aux ayant-droits :
  1. « la retraite du combattant, versée à tous les titulaires de la carte du combattant. Son montant est de 666,76 euros par an (ou 66 600 dinars en Algérie) pour tous les anciens combattants français et algériens. »
  2. « les pensions militaires de retraite – versées aux militaires engagés pour une durée minimum de 15 ans ou à leur veuves – sont, depuis le 1er janvier 2011, identiques quelque soit la nationalité des bénéficiaires. leur montant varie selon les parcours individuels mais est aujourd’hui au minimum de 45000 dinars/mois pour les anciens militaires et de 20000 dinars/mois pour les veuves. »
  3. « les pensions militaires d’invalidité qui compensent les séquelles de blessures ou de maladies contractées en service, sont strictement les mêmes pour les anciens militaires algériens et français depuis le 1er janvier 2007. Leur montant varie selon la gravité des infirmités. »
Le service de l’ambassade de France reconnait un délai de 12 à 14 mois dans le traitement d’une demande de carte du combattant, et il n’est pas rare que des demandeurs très âgés décèdent avant la fin de la procédure. Le surcroît de demandes fait suite à l’application de l’alignement des différentes pensions militaires des étrangers sur celles versées aux français.
Enfin, pour mettre tous ces éléments dans leur contexte, l’indemnité annuelle de « 666,76 euros par an » correspond à moins de 4 mois du salaire mensuel minimal [le Salaire national minimum garanti (SNMG) est de 18.000 dinars depuis le 02 janvier 2012]. Mais cela reste tout de même un montant appréciable pour des personnes âgées ayant souvent des pensions de retraite d’un montant ridicule.
Et pour couper l’herbe sous le pied de ceux qui vont couiner comme à leur habitude, le « coût total annuel de 6,8 milliards de dinars » du service des anciens combattants musulmans français est pour partie couvert par les ressources locales en dinars générées par le service des visas. En 2011, il y a eu 227.201 demandes exprimées pour une taxe individuelle de  6.150 dinars pour un visa de court séjour, et 9.900 dinars pour un visa de long séjour. Cela est loin d’être négligeable au final.
Pour terminer, la présence de dizaines de milliers d’ayant-droits en Algérie ne surprendra que ceux qui ont été trompés par le mythe mensonger du massacre de 150.000 harkis au lendemain de l’indépendance. Depuis 50 ans, la mort naturelle a emportée une partie des harkis qui sont restés après l’indépendance, sans oublier ceux qui n’ont pas pu faire de demande de pension française faute d’avoir gardé les documents requis, et ceux qui n’ont pas souhaité déposer leur dossier pour une raison ou une autre.

Les armes chimiques syriennes : un arsenal mystérieux | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


13/12/2012 - 12:58 mis a jour le 13/12/2012 - 12:55 par AFP
WASHINGTON - L’arsenal chimique syrien existe depuis plusieurs décennies et est considéré comme l’un des plus importants au Moyen-Orient. Mais il continue à faire l’objet de supputations, tant les données non-classifiées sont rares.
Les données publiques sont quasi-inexistantes car la Syrie est l’un des rares pays à ne pas avoir signé la Convention sur l’interdiction des armes chimiques et n’est donc pas membre de l’Organisation chargée de contrôler son application, l’OIAC.
Les services de renseignements restent peu diserts. Chaque année devant le Sénat, le patron de l’Agence de renseignement militaire américaine (DIA), le général Ronald Burgess, affirme que "le programme syrien est bien établi et comprend des stocks d’agents neurotoxiques, qui peuvent être répandus par avion ou des missiles balistiques". Damas recherche cependant l’aide étrangère pour lui fournir l’expertise et les précurseurs chimiques nécessaires à la fabrication de ses armes, selon lui.
Les stocks syriens sont de l’ordre de "centaines de tonnes" d’agents chimiques divers, selon Leonard Spector, expert au centre d’études sur la non-prolifération à l’Institut Monterey (Etats-Unis).
Pour Olivier Lepick, spécialiste français de l’armement chimique à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS), "leur panoplie d’agents chimiques est assez robuste". Les Syriens "ont réussi à maîtriser la synthèse des organophosphorés : c’est la dernière génération la plus efficace et la plus toxique des armements chimiques. Dans cette famille, on trouve le Sarin et le VX", ainsi que des "agents beaucoup plus anciens comme le sulfure d’éthyle dichloré, c’est-à-dire le gaz moutarde", avait-il expliqué en juillet.
Le régime syrien avait reconnu le 23 juillet pour la première fois posséder des armes chimiques. "Aucune arme chimique ou non conventionnelle ne sera utilisée contre nos propres citoyens (...), ces armes ne seront utilisées qu’en cas d’agression étrangère", avait dit le porte-parole du ministère, Jihad Makdessi, dont les propos avaient immédiatement été nuancés par un communiqué du ministère évoquant ces armes "si elles existent".
Un responsable américain sous couvert de l’anonymat a confié que la Syrie était en train de mélanger des précurseurs chimiques" du sarin, habituellement stockés séparément par sécurité. Le fait de les mélanger constitue une étape vers sa militarisation. Incolore et quasiment inodore, le gaz sarin est considéré comme un des poisons les plus toxiques jamais mis au point par l’homme. La secte japonaise Aum y a eu recours lors d’une attaque en juin 1994 dans la ville de Matsumoto, dans la préfecture de Nagano (nord de Tokyo), qui avait tué sept personnes et entraîné l’hospitalisation de 200 autres à la suite des émanations du gaz mortel, puis le 20 mars 1995 dans le métro de Tokyo, faisant 13 morts et intoxiquant plus de 6.000 voyageurs.
Le programme d’armement chimique syrien a été lancé dans les années 1970 avec l’aide de l’Egypte puis de l’URSS. La Russie dans les années 1990 puis l’Iran depuis 2005 lui ont également fourni un soutien, selon la Nuclear Threat Initiative (NTI), une organisation indépendante recensant les données "ouvertes" sur les armes de destruction massive.
Le programme syrien d’armes chimiques semble dirigé depuis le Centre d’études et de recherches scientifiques (CERS) situé à Damas, selon le NTI. Les principaux centres de production et de stockage sont concentrés dans des sites à Safira, près d’Alep, à Damas, Hama, Lattaquié et Homs, rapporte le Centre de recherches du Congrès américain. Quant aux vecteurs, ils vont des missiles balistiques de type Scud aux bombes aériennes et obus d’artillerie, selon la littérature "ouverte".
AFP

Les conditions d'une nouvelle révolution en Algérie | Vous avez dit


Les conditions d'une nouvelle révolution en Algérie


Les conditions d’une nouvelle révolution Algérienne sont désormais réunies et il ne manque plus que les événements et les leaders qui doivent catalyser cette révolution. Les événements extérieurs et intérieurs sont imminents et les leaders ne manqueront pas d’apparaître le moment venu.
Le système policier a prouvé ici comme ailleurs ses limites pour endiguer les révoltes.Le système policier a prouvé ici comme ailleurs ses limites pour endiguer les révoltes.
Quelles sont ces conditions objectives qui permettent une telle affirmation ?
La condition numéro un est la fracture béante entre d’un côté un pouvoir archaïque et fossilisé, sans aucune perspective, bâti sur un clientélisme douteux et épars, et d’un autre côté une population à majorité très jeune, bouillante de vie et de projets, ouverte sur le monde grâce à la télévision et aux nouvelles technologies et qui souffre terriblement de la paupérisation économique, sociale et culturelle. Cette fracture est devenue, sous Bouteflika, un gouffre béant que reconnaît d’ailleurs le président en disant "Tab Jnenna !".
La condition numéro deux est l’occasion historique ratée par le pouvoir de se réformer en douceur suite aux soulèvements populaires de 2011 en Algérie et dans les pays arabes. En mentant effrontément aux Algériens et en ne tenant pas ses promesses d’établissement de la démocratie, le pouvoir s’est définitivement aliéné la population qui est désormais totalement convaincue que le seul but de ce pouvoir est de se maintenir à tout prix et que seule une révolution violente peut le déraciner.
La troisième condition est constituée par les limites financières de l’Etat prébendier,distributeur d’argent, acheteur de la paix civile. Ces limites financières liées au rétrécissement inéluctable de la rente pétrolière sont exacerbées par le pillage de plus en plus effréné des ressources du pays par les barons et clients du régime qui tentent de se prémunir contre la chute, qu’ils savent proche, de ce régime. Les Algériens suivent d’ailleurs de près les affaires de corruption massive qui atteignent des sommets jamais atteints et qui malgré les tentatives du pouvoir de les cacher sont révélées et dénoncées à l’étranger.
La quatrième condition est le rétrécissement de la base de soutien du régime. Corollaire de la troisième condition puisqu’il n’y a plus assez d’argent pour arroser tout le monde, elle est renforcée par les désillusions des cadres supérieurs de l’administration et de l’armée, la défiance des milieux d’affaires et des industriels et les inquiétudes des responsables qui ont jusque-là privilégié la modération et les fragiles équilibres au nom de l’intérêt de la nation et qui ne veulent pas arriver au point de fracture qui remettrait en cause cet intérêt.
La cinquième condition est la fin du mythe du péril islamiste. En voulant manipuler l’opinion, le régime a lui-même mis à nu l’inanité du danger de prise du pouvoir par les intégristes dans le cas où le régime s’effondrait. Le fameux "ni ni" d'Aït Ahmed peut aujourd’hui être appliqué sur le terrain. Les situations libyenne, tunisienne et même égyptienne qui avaient alimenté les arguments du pouvoir pour clamer son "Nous ou le chaos !" sont en train d’évoluer vers une déroute de l’islamisme politique. La collaboration des Frères musulmans avec les sionistes et les intérêts US ont complètement disqualifié cette mouvance et sa prétention à diriger les révolutions populaires. L’épouvantail du terrorisme ne fait plus recette en Algérie et les groupes terroristes, en s’alliant aux narcotrafiquants et en menaçant le Sahel ont signé leur arrêt de mort. Le pouvoir ne peut plus les manipuler à sa guise sous les regards fronceurs des grandes puissances sans irriter celles-ci.
Avant le grand soir
La sixième condition est la fin du soutien inconditionnel des grandes puissances au régime parce que ce régime n’a plus grand-chose à leur donner qu’ils n’aient déjà obtenu. La récupération des Frères Musulmans en Egypte et leur intégration dans un axe sunnite avec la Turquie, l’Arabie Saoudite et même le Hamas contre l’Iran au service des intérêts Israéliens rend inutile l’utilisation de l’Algérie. Même la reconnaissance d’Israël ne pourrait pas infléchir la position des USA et de l’Europe vis-à-vis d’un régime qu’ils considèrent comme obsolète.
La septième et ultime condition est la lutte intestine au sein du pouvoir entre clans, familles et mafias caractéristique d’un "fin de règne" classique qui produit ses métastases jusqu’au niveau de la clientèle communale. Plus aucun responsable, ministre, wali ou député ne parie un kopeck sur ce régime et chacun s’active à amasser le maximum avant le grand soir. Et tous le disent en privé à leurs relations et même aux chancelleries étrangères. Le roi est mort et on ne pourra même plus crier "vive le roi" parce que tous sont convaincus que l’ére des monarques et des zaims est définitivement révolue.
Maintenant voyons quels sont les événements qui peuvent à tout moment déclencher la tempête de la Révolution.
Pour nous référer à la "Théorie du Chaos" popularisée par la notion d'"effet papillon", nous dirons que n’importe quel événement perturbateur peut déclencher cette révolution en devenant la goutte qui fait déborder le vase. L’immolation d’un jeune Tunisien n’a pas à elle toute seule provoqué la chute de Ben Ali mais elle est survenue à un moment et dans des conditions qui ont fait déborder le vase tunisien. Chez nous, les conditions sont réunies et attendent de coïncider avec un moment et un événement. Si on ne peut pas prédire avec exactitude ce moment qui est potentiellement très proche, nous pouvons lister les types d’événements candidats à cet effet papillon et ils sont nombreux.
Une catastrophe naturelle comme un séisme ou des inondations majeures dans une grande ville peut déclencher des émeutes comme peut le faire une défaite humiliante de l’équipe nationale en coupe d’Afrique ou du monde. Des dépassements des services de sécurité dans la répression d’une manifestation locale pour le logement peut facilement dégénérer sur des troubles au niveau d’une wilaya puis au niveau national. D’autres exemples peuvent être trouvés à foison mais ces types d’événements seront encore plus catalyseurs de révolution lorsqu’ils coïncideront avec des conditions plus objectives et indépendantes de la volonté des gouvernants.
Ces conditions sont surtout exogènes comme une chute brutale des prix des hydrocarbures qui obligeront l’Etat à réduire les importations alimentaires ou à augmenter les prix des produits de première nécessité. Il peut aussi y avoir des conditions politiques comme l’intervention de troupes algériennes au Mali avec des conséquences graves en nombre de morts algériens et d’attentats de représailles d'Aqmi en Algérie particulièrement dans le grand sud. Elles peuvent aussi concerner des réductions de visas ou d’augmentation d’expulsions d’Algériens d’une Europe en crise économique aiguë.
Mais n’oublions pas les stratégies des puissances qui peuvent nous créer volontairement des conditions d’explosion sociale. Une paralysie du réseau électrique ou du réseau de télécommunication, une pénurie aggravée d’essence ou de mazout, le naufrage d’un bateau de voyageurs ou une catastrophe aérienne peuvent facilement dégénérer en révolution finale.
Ces événements potentiels feront logiquement et certainement émerger des meneurs et des leaders qui n’auront rien à voir avec les leaders des partis croupions et des personnalités proches du pouvoir. Ceux qui essaieront de prendre le train en marche n’auront aucune chance même s’ils sont soutenus par l’Occident comme cela a été parfaitement illustré en Egypte. Ces meneurs et ces leaders et derrière eux le petit peuple et ce qui reste de la classe moyenne sauront reconnaître ceux qui seront appelés à prendre la relève de ce régime corrompu. Quelles seront ces personnalités saines dans lesquels le peuple se reconnaîtra ? Nous ne le savons pas mais nous parions que le pouvoir actuel le sait.
Et ce pouvoir qui essaye de les corrompre à son service ferait mieux de leur transférer dès maintenant et pacifiquement le pouvoir et d’éviter ainsi le sang et la souffrance aux Algériens et surtout en ce qui concerne ce pouvoir, d’éviter à ses membres et à leurs familles des fins violentes et honteuses.
Les images de Mouammar Kadhafi lynché à 70 ans et de Hosni Moubarak derrière des barreaux sur un brancard, malgré leur mainmise totale sur l’armée et la sécurité, doivent hanter nos dirigeants. Espérons que la peur ne paralyse point leur esprit logique et leur instinct de survie. Il n’est peut-être pas encore trop tard et l’effet papillon travaille aussi dans l’autre sens que les catastrophes et le chaos.
Ali Fodil Chérif, cadre à la retraite

De Gérard Longuet à Gilbert Collard, les bras d'honneur à l'Algérie - Afrik.com : l'actualité de l'Afrique noire et du Maghreb - Le quotidien panafricain

ALGÉRIE - FRANCE - CONFLIT - GUERRE - POLITIQUE -COLONISATION
De Gérard Longuet à Gilbert Collard, les bras d’honneur à l’Algérie
Gerard Longuet et son bras d’honneur à l’Algérie
En 48 heures, deux politiques français ont adressé un bras d’honneur à l’Algérie qui souhaite la reconnaissance par la France des crimes commis durant la colonisation. Qui sera le troisième ?

Malaise à droite. Fureur à gauche. Le sénateur Gérard Longuet, ancien ministre de la Défense et des anciens combattants a assumé jeudi le bras d’honneur qu’il a adressé au gouvernement algérien. Un geste qu’il a qualifié de « mauvaise humeur typiquement populaire ». Invité de l’émission "Preuves par 3", sur la chaîne Public Sénat, Gérard Longuet fait un bras d’honneur lors du générique de fin. Le son était coupé mais pas l’image. Il a affirmé avoir réagi à la question hors antenne d’une journaliste sur la demande du ministre algérien des Anciens combattants, Mohamed Cherif Abbas, qui souhaite de la France une « reconnaissance franche des crimes perpétrés à leur encontre (des Algériens) par le colonialisme français ».
Le geste a déclenché l’indignation du parti au pouvoir et le silence de son camp. « C’est un sujet sensible pour moi », a-t-il déclaré jeudi sur France Inter. « L’Algérie ravive une plaie non pas tellement avec l’Algérie, mais aussi entre nos compatriotes, nos compatriotes pieds-noirs, qui ont l’impression d’être collectivement jugés et condamnés, et nos compatriotes métropolitains qui se disent : qu’est-ce que c’est que ces gens qui étaient au fond des criminels ».

Collard ajoute son bras à celui de Longuet
En signe de soutien, le député du Front national (FN), Gilbert Collard, a commis, ce jeudi en direct sur LCI, le même geste que Longuet. Mais à la différence du sénateur UMP qui ne savait pas qu’il était encore filmé, le député FN a commis son geste en pleine interview. Alors que le journaliste l’interroge sur le geste de Longuet, le député a répondu : « J’en pense ça, voilà... », en faisant le même geste que Gérard Longuet. « Il a bien fait, il a enfin un peu d’honneur au bout du bras », a lancé sur LCI l’avocat Gilbert Collard. Et d’ajouter : « J’espère que ce bras d’honneur a été tellement amplifié par les médias que ceux qui nous demandent de nous repentir l’ont reçu en pleine figure ».

Le geste de Longuet « ne peut qu’entretenir la guerre des mémoires », selon le président PS du Sénat Jean-Pierre Bel. Un bras d’honneur fait quelques semaines avant le voyage en Algérie du président français François Hollande.

Le comité autonome pour la défense et la promotion de l’enseignement de tamazight exige réparation | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


Entraves à l’enseignement de tamazight à Bouira et à Azazga
L’enseignement de tamazight, même dans les wilayas de la Kabylie, ne cesse de connaître des entraves de la part de personnes dont le zèle n’a d’égal que ce désir d’exécuter les ordres de leurs maîtres à qui ils « renvoient l’ascenseur » pour mieux chauffer leurs chaises en montrant leur haine envers cet enseignement qu’ils essaient de bloquer en ayant recours aux méthodes les plus viles et les plus honteuses.
13/12/2012 - 11:00 mis a jour le 13/12/2012 - 10:45 par Lounès O.
L’enseignement de tamazight, même dans les wilayas de la Kabylie, ne cesse de connaître des entraves de la part de personnes dont le zèle n’a d’égal que ce désir d’exécuter les ordres de leurs maîtres à qui ils « renvoient l’ascenseur » pour mieux chauffer leurs chaises en montrant leur haine envers cet enseignement qu’ils essaient de bloquer en ayant recours aux méthodes les plus viles et les plus honteuses.
Devant ce qui vient de se passer ces derniers jours, notamment au lycée Sahoui Aldjia d’Azazga, le comité autonome pour la défense et la promotion de l’enseignement de tamazight n’est pas resté les bras croisés. Dans un communiqué émanant de ce comité, composé d’enseignants de tamazight, de parents d’élèves et autres acteurs de la société civile, et dont une copie nous a été transmise, les signataires constatent d’emblée que « les responsables administratifs chargés de l’éducation et de la formation en Algérie ne finissent pas avec leurs pratiques discriminatoires et méprisantes envers la langue tamazight ». Pour étayer leurs dires, il citent le cas, en particulier, du directeur de l’éducation de Bouira (DE) et du proviseur du lycée Sahoui Aldjia d’Azazga.
Pour le premier, le DE de Bouira, ajoute le communiqué « il tient la place de leader dans cette démarche, il n’a même pas daigné exprimer la demande en postes budgétaires pour la langue tamazight, de ce fait, aucun concours de recrutementdes enseignants n’est organisé depuis deux ans dans cette wilaya malgré la demande pressante des parents et des élèves ». Ceci, constatent encore les rédacteurs bien que, Benbouzid, ex-ministre de l’éducation nationale, ait déclaré lors de sa visite à Bouira en juin dernier, que « les postes pour tamazight sont systématiquement ouverts à condition qu’ils soient demandés par les directions d’éducation ».
Ils ajoutent, à titre d’information que, interpellé par le Collectif autonome pour la défense de l’enseignement de tamazight de Bouira en date du 26/09/2012, ce DE a tenu à répondre par une conférence de presse animée au siège de sa direction en disant que « pour le cas de tamazight, celle-ci ayant un caractère facultatif, il n’était pas possible de l’inscrire lors de ce concours ouvert pour les matières qui en ont un caractère obligatoire ».
« Quelle discrimination ! Nous ne savons pas d’où ce responsable a tiré cette loi interdisant, encore une fois, d’inclure tamazight dans la nomenclature des concours à pourvoir ? Les DE de Béjaia, Tizi-Ouzou, Bordj Bouareridj et Boumerdes sont-ils aussi bêtes pour l’ignorer ? Toutefois, ce DE s’est engagé, pendant sa conférence, à organiser un concours à part pour l’ouverture de 15 postes pour tamazight dans les prochains jours » est-il ajouté et d’annoncer qu’à « ce jour, et nous sommes à quelques jours de la fin du premier trimestre, aucun concours n’est organisé ».
Pour ce qui est du deuxième, le proviseur du lycée Sahoui d’Azazga, les rédacteurs du communiqué précisent que ce dernier « n’a pas trouvé mieux pour satisfaire le vœu d’un ou deux parents dont leurs enfants ont obtenu de très mauvaises notes dans le 1er devoir de tamazight que de passer en tournée dans toutes les classes de 1er AS, et tenez-vous, en pleine composition de tamazight, pour leur annoncer ce qui suit : « Ecoutez, ne vous inquiétez pas, si vous arrivez à obtenir 10/20 ou plus, la note vous sera comptabilisée, dans le cas contraire, elle ne sera pas prise en compte ».
Ils se demandent aussi si ce responsable avait « mesuré au préalable la gravité des conséquences avant de commettre sa bourde » en joutant « s’avait-il qu’il peut semer le doute même parmi les élèves dévoués quant au sérieux et l’intérêt d’apprendre leur langue maternelle ? ». « En plus de ce dépassement gravissime, ce responsable est le seul sur le territoire de la wilaya de Tizi-Ouzou à ne pas respecter le volume hebdomadaire octroyé à tamazight qui est de trois heures » dénoncent-ils encore.
Devant ces faits gravissimes du reste, les membres du collectif ont, en plus d’avoir condamné avec la plus grande fermeté les agissements des deux responsables, réclamé réparation par « l’organisation d’un concours pour le recrutement des enseignants à Bouira dans les meilleurs délais », « la prise en compte de toutes les notes de tamazight obtenues aux devoirs et aux compostions par les élèves du lycée d’Azazga quitte à refaire l’examen à ceux qui ont rendu des copies vierges après le forfait du proviseur » et « la prise de sanction à l’encontre des tout responsable transgressant les textes réglementaires régissant l’enseignement de tamazight, notamment la dernière circulaire portant sur la progression pédagogique datant de mai 2009 ». Ceci avant de lancer un appel à tous les militants de la cause amazighe à participer aux actions qui seraient programmées en cas de non satisfaction de des revendications.
Lounes O.

Le MAK appelle à un rassemblement à At-Dwala le 15 décembre | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


Le mouvement autonomiste kabyle appelle à un rassemblement de protestation « contre la normalisation de la Kabylie par les mascarades électorales et l’infamie des alliances contre-nature » Ce rassemblement aura lieu le 15 décembre et précédera de quatre jours celui qui a été prévu pour la venue de François Hollande qui sera en visite officielle en Algérie le 19 décembre.
12/12/2012 - 16:06 mis a jour le 12/12/2012 - 12:42 par Siwel
chaque élection algérienne, les partis kabyles s’enlisent un peu plus dans les alliances contre nature. Cette année la prime revient au FFS qui a d’ailleurs été dénoncé, y compris, par les anciens membres de sa direction qui désespèrent de voir le plus vieux parti d’opposition arriver à un tel point de reniement.
Pour les autonomistes kabyles, à défaut de boycotter des élections truquées d’avances, ces deux partis auraient pu au moins s’unir pour mettre hors d’état de nuire le RND et le FLN ; mais au lieu de cela ils cherchent à contracter des alliances contre nature pour présider des APC et les deux APW (Tizi-Ouzou et Vgayet), les seules où ils sont en mesure de briguer la présidence pour cause d’un électorat exclusivement kabyle.
Pour rappel, en 2007, le RCD s’était allié au FLN à Tizi-Ouzou, tandis que le FFS s’était allié au RND à Vgayet.
Cette année, le FFS s’est même permis le luxe d’officialiser une alliance avec le FLN et le RND dans une réunion tenue dans son propre siège, pendant que son premier secrétaire, ancien militant actif de l’UNJA, appelait publiquement le pouvoir algérien à neutraliser le MAK.
Or, comme l’engagement pris et la parole donnée ne sont pas, à proprement parler, des valeurs en vogue dans les élections algériennes,le RND, après avoir signé un protocole d’accords avec le FFS, renie les engagements pris avec ce dernier et donne ses voix aux RCD pour lui permettre d’accéder à la tête de la mairie de Tizi Ouzou. La dernière voix manquante a été gracieusement donnée par le FLN de Belkhadem...
Avec Siwel

Le réseau Anavad inaugure son action par un appel à un rassemblement le 15 décembre au Trocadero | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


Le 08 décembre dernier, dans les locaux de l’association Taferka, aimablement mis à la disposition de l’Anavad, s’est tenue la première rencontre qui a consacré la création du Réseau Anavad et de l’Association de Solidarité Kabyle. A l’issue de cette rencontre fondatrice, la décision de tenir un rassemblement le 16 décembre sur la place du Trocadéro a été prise. Organisé en prévision de la visite de François Hollande en Algérie, le Réseau Anavad compte prévenir la France contre toute forme de caution ou de soutien au régime assassin d’Alger, exiger le droit à l’autodétermination du peuple kabyle et exprimer sa solidarité avec le gouvernement provisoire kabyle. En un mot, exprimer la détermination de la Kabylie à assurer son existence.
13/12/2012 - 00:01 mis a jour le 12/12/2012 - 23:08 par Siwel
Avant le début de travaux de structuration du réseau Anavad, AZEṬṬA N UNAVAD, le président de l’Anavad, Ferhat Mehenni, a tenu a délivrer un message dans lequel il a en quelque sorte résumé le cheminement du combat pour la Kabylie, partie d’une revendication linguistique et culturelle basique à une revendication de simple autonomie pour aboutir à une revendication pour l’autodetermination du peuple kabyle.
Une revendication entérinée par le dernier congrès du MAK qui considère désormais que « seule la mise en place d’un Etat Kabyle pourra garantir les droits du peuple kabyle ». Ferhat Mehenni rappellera à l’assistance le triste sort des peuples sans Etat pour lesquels « force est de constater que dans le monde moderne, un peuple sans Etat est un peuple sans existence officielle [...] Cest un peuple annexé, assimilé, colonisé [...] c’est dramatiquement que nous en avons pris conscience, en 2001, après le bain de sang du printemps Noir » dit-il.
Ferhat Mehenni a ensuite mis l’accent sur le fait que « l’opinion générale en Kabylie sait que l’avenir ne peut se réaliser que dans et avec nos propres institutions » et que c’était là l’objectif que s’était assigné le Gouvernement provisoire kabyle dont la mise en place lui avait valu de coriaces tentatives de déstabilisations internes, aussi bien en Kabylie que dans la diaspora établie en France. Aussi dira-t-il « Après les dégâts occasionnés au MAK-France par les déstabilisations orchestrés par les adversaires de l’Anavad, ayant agi par le biais d’infiltrés à la solde du régime algérien, et qui ont fait quelques victimes parmi nos éléments, il nous faut rebâtir une organisation à la mesure des défis qui nous attendent ».
Le président de l’Anavad a ensuite exposé les objectifs de la réunion fondatrice du 8 décembre 2012 qui aura à mettre sur pied 2 départements importants, qui seront statutairement organisés sous forme associative :
Il y a le département politique : Réseau Anavad
Il y a le département financier : Solidarité kabyle
Les objectifs du département politique : travailler en réseau afin de mobiliser et d’informer tous les kabyles et les amis de la Kabylie où qu’ils soient. Son action aura pour mission de soutenir l’Anavad, de relayer sa communication et ses mots d’ordre, de mobiliser et de renforcer les rangs de la cause kabyle aussi bien par les kabyles eux-mêmes que par tout citoyen du monde épris de justice et de liberté. Le département politique devra continuellement étendre son réseau, informer, diffuser, convaincre et ramener l’ensemble des kabyles et des amis de la Kabylie à prendre conscience du fait que la Kabylie ne peut avoir d’avenir en dehors de la mise en place de ses propres institutions, les seules qui puissent lui garantir la pérennité de son existence. Le cas échéant, la Kabylie ira inexorablement vers sa disparition. Il est nécessaire que la Kabylie prenne massivement conscience de la gravité de la situation et de l’urgence d’y remédier.
Les objectifs du département financier : la mise en place d’un fond de solidarité destiné à renforcer les rangs de la cause kabyle en Kabylie, a venir en aide aux villages en détresse, aux quartiers en difficulté, aux associations et aux enseignants de kabyle. Il ne faudra plus que l’on soit pris au dépourvu par la survenue d’un drame ou d’une catastrophe. Il ne s’agit plus de réagir mais bien d’agir. Or, ce n’est pas peu de dire que l’argent est le nerf de la guerre. Ferhat Mehenni a fait un appel solennel à tous les kabyles, des plus grosses fortunes kabyles aux plus modeste citoyen kabyle, et s’est porté garant de la transparence la plus absolue autant pour la collecte que pour l’affectation des budgets à toute opération sensible et vitale pour la cause que nous défendons, comme nous l’avons fait pour la levée du fond de solidarité lors des intempéries de l’Hivers dernier.
La première action politique du Réseau Anavad ne s’est pas faite attendre. En effet, la décision de tenir un rassemblement le 16 décembre sur la place du Trocadéro a été prise, immédiatement à la clôture de la réunion de mise en en place de la structure.
AZEṬṬA N UNAVAD, le Réseau Anavad, en prévision de la visite de François Hollande en Algérie, organise un rassemblement sur la place du parvis des droits de l’Homme du Trocadéro. Le Réseau Anavad compte ainsi exprimer la détermination de la Kabylie à prendre son destin en main, seule garantie de la pérennité de son existence.
Avec Siwel