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mercredi 25 mars 2015

Communiqué du président du MAK : "Quelques mises au point"

SIWEL

Communiqué du président du MAK : "Quelques mises au point"

KABYLIE (SIWEL) — "Tout individu qui tient des propos diffamatoires, des insultes, des vulgarités et même des menaces n’a pas sa place au sein du MAK.", "Aussi, en vertu des statuts du MAK et du règlement intérieur, je procède à la suspension de M. Nabil Djelid de toute activité au sein du Mouvement, jusqu'à sa traduction devant la commission de discipline, et charge M. Ramdane Bouakkiz, vice-président du Conseil Régional de Tizi-Ouzou-Boumerdes, pour assurer l’intérim et préparer l’assemblée générale élective de cette instance.", tels sont les maîtres-mots du communiqué du Président du MAK que nous publions dans son intégralité ci-dessous.

Communiqué du président du MAK 

Suite au retentissant succès du rassemblement des énergies kabyles au cours de la conférence nationale kabyle, initiée par le Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie, la riposte des ennemis de la Kabylie, insidieusement infiltrés dans notre propre structure, ne s’est pas faite attendre. En effet, de virulentes menaces et campagnes de dénigrement, venues de l’intérieur, ont ciblé le président du MAK, Bouaziz Ait-Chebib et le secrétaire national aux relations extérieures, Hocine Azem. 

Dans les faits, le président du conseil régional, Nabil Djelid, qui avait applaudit l’initiative de la CNK lors de son élection, au lieu de travailler à sa réussite, a au contraire déployé tous ses efforts pour la saboter. Pire encore, n’ayant pas d’arguments à faire valoir en plénière, il a préféré quitter les travaux après avoir essayé vainement de les perturber. Il est allé ensuite s’acharner contre Hocine Azem et moi-même en tant que président du MAK, sur les réseaux sociaux. Dans sa campagne de diffamation, il prétend être en possession d’un enregistrement d’une de mes discussions privées où j’aurais insulté une région de la Kabylie. Quant à Hocine Azem, il a subi des insultes et de graves menaces par le biais de nombreux appels anonymes. 

Quelques points d’éclaircissements s’imposent : 

1- Procéder aux enregistrements des discussions privées relève des pratiques particulières à la police politique, ce qui confirme la thèse du complot contre la CNK qui a pu, malgré toutes les entraves, mettre la première pierre de l’édifice de l’union des kabyles. 

2- Je milite pour le peuple kabyle, et à ce titre, je ne me permettrai jamais d’insulter une région de Kabylie. Lors de mon meeting à Iwadiyen, j’ai exprimé tout le respect que je porte à cette région de Tizi-Ouzou qui a donné, à elle seule, 5 colonels à l’ALN, lors de la lutte contre le colonialisme français ; 

3- Tout individu qui tient des propos diffamatoires, des insultes, des vulgarités et même des menaces n’a pas sa place au sein du MAK. 

Aussi, en vertu des statuts du MAK et du règlement intérieur, je procède à la suspension de M. Nabil Djelid de toute activité au sein du Mouvement, jusqu'à sa traduction devant la commission de discipline, et charge M. Ramdane Bouakkiz, vice-président du Conseil Régional de Tizi-Ouzou-Boumerdes, pour assurer l’intérim et préparer l’assemblée générale élective de cette instance. 

Kabylie, le 5 novembre 2014 
Bouaziz Ait Chebib, Président
 

SIWEL 051305 NOV 14

Le salafisme servit en terrasse | Tamurt.info

Le salafisme servit en terrasse

Samia R.Lequin pour Tamurt.info
VGAYET ( Tamurt.info ) - Un RESTAURANT à Bejaia, dans un angle bien situé au cœur de la ville, non loin de la place Gueydon ; un « restaurateur » distribue des dépliants et autres supports médias, gratuitement,  portant sur plusieurs thèmes qui traite tous de l’islam. Comment se comporter avec ses filles et SES femmes, les interdits et la conduite à tenir dans une mosquée en passant par la diabolisation de la fête des amoureux.  Sur un support audio le «  cheikh » dira que «  cette fête est considérée comme l’un des plus grands péchés, cela va de soi que c’est interdit en islam ».
25/03/2015 - 01:10 mis a jour le 25/03/2015 - 07:20 par Samia R. Lequin
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Restaurant : nom masculin, établissement public où l’on sert des repas moyennant payement. Ceci est la définition du mot restaurant retranscrite d’après le dictionnaire LAROUSSE.
Un RESTAURANT à Bejaia, dans un angle bien situé au cœur de la ville, non loin de la place Gueydon ; un « restaurateur » distribue des dépliants et autres supports médias, gratuitement, portant sur plusieurs thèmes qui traite tous de l’islam. Comment se comporter avec ses filles et SES femmes, les interdits et la conduite à tenir dans une mosquée en passant par la diabolisation de la fête des amoureux. Sur un support audio le « cheikh » dira que « cette fête est considérée comme l’un des plus grands péchés, cela va de soi que c’est interdit en islam ».
Sur les nombreuses pages des dépliants, on peut se rendre compte que le gérant ne veut rien d’autre que la « salafisation » de sa clientèle. J’ai relevé les plus frappantes d’entre les « leçons » d’abrutissement de la société. 
Oui Bien sûr, pour eux (Les salafistes) la terre ne tourne pas. S’appuyant sur des textes religieux le rédacteur du document nous « enseigne » que si elle bouge (Tremblement de terre) c’est « dieu qui lui ordonne pour rappeler à l’ordre les créatures qui y vivent » et manifester la puissance divine.
Un autre classique des salafistes : la femme n’est pas digne de confiance. Dans un document que je suis navrée de vous faire part, « la femme est un être faible dotée de fortes envies » auxquelles elle succombera facilement sans « la surveillance du père ou du mari ». Et de conseiller aux hommes de fournir à leurs « femmes, filles ou même des proches une garde rapprochée ». « De ne pas les quitter d’une semelle jusqu’à arriver à destination » !
 Habituellement, tout cela est « pimenté » (pas les plats, les documents) par un discours de terreur en utilisant une terminologie bien spécifique, le sort des contrevenants aux orientations données dans lesdits documents est présenté à la fin de chaque sujet « traité ».
A noter que tous les supports portent la mention « s’offre et ne se vend pas » et sont en quasi majorité en provenance de Riyad, la capitale du royaume d’Arabie saoudite. Ces documents obscurantistes atterrissent-ils entre les mains de la police politique ? De ceux chargés de censurer l’édition des livres ? 
Les Interdits, la fête des amoureux, fête de la naissance du prophète Mahomet sont autant de sujet sur lesquels le support audio s’étale sur plus de 15 heures de prêche.
Bejaia est la cible des politiques d’islamisation massive ; rien n’y échappe associations, cafétérias, librairies …
Samia R.Lequin