http://makkabylie.blogspot.fr/

dimanche 28 octobre 2012

Douleur et consternation à Aït Illoul - La Dépêche de Kabylie


Par M.O.B | Il ya 6 heures 23 minutes | 343 lecture(s)

AZEFFOUN - ENTERREMENT JEUDI DERNIER DU JEUNE AGHILES HADJOU

Douleur et consternation à Aït Illoul

     
C’est dans la douleur que le jeune Aghiles Hadjou a été enterré, jeudi dernier, au cimetière du village Aït Illoul, da ns la région d’Azeffoun.
Une foule nombreuse était venue, dès les premières heures, devant la demeure parentale pour compatir au mal que venait de subir sa famille à la veille de l’Aïd. L’information de la mort d’Aghilès, dont le corps sans vie avait été retrouvé la veille, soit mercredi, en début de soirée, avait vite fait le tour de la région et de la Kabylie entière. Jeudi matin, on ne parlait que de ça. On n’en revenait pas. Personne n’arrivait encore à trouver d’explication à un tel crime abject, exécuté à la veille de l’Aïd, de surcroit. Le village natal de la victime, Ait Illoul, a été pris d’assaut par des anonymes venus de divers villages avoisinants, mais aussi d’ailleurs. La localité a fini par s’avérer trop exigüe pour contenir toute cette foule qui a convergé sur les lieux. Jeunes et moins jeunes ont tous voulu signifier leur sympathie à la famille du défunt et rendre un ultime hommage à Aghilès.  Ces villageois, dont certains ont appris sur place que l’enterrement aura lieu dans l’après-midi même, ont tenu à assister aux funérailles. Ils ont ainsi attendu jusqu’à l’heure fatidique pour accompagner la victime à sa dernière demeure. A cette marée d’anonymes, se sont joint des officiels, dont une délégation conduite par la ministre chargée de la Solidarité nationale, Mme Souad Bendjaballah, venue spécialement pour la circonstance. L’indignation et la consternation se lisaient sur tous les visages. Tout le monde a condamné ce crime dans une atmosphère lourde et insoutenable. Les membres de la famille d’Aghilès, ses proches et ses amis étaient inconsolables. Il est vrai, que selon des témoignages, la victime était très estimée par tout le monde. Rappelons qu’Aghilès Hadjou était porté disparu depuis le jeudi 18 octobre dernier. Sa voiture avait été retrouvée le lendemain prés du village Cheurfa, dans la même commune d’Azeffoun. Tout le monde avait cru alors qu’il s’agissait d’un énième kidnapping commis par un des gangs qui sèment la terreur autour des entrepreneurs, cibles privilégiées pour ces malfaiteurs en quête de juteuses rançons. Une cellule de crise a été d’ailleurs installée afin de mener des actions à même d’exiger la libération de l’otage. Une marche et une grève ont été initiées, le dimanche qui a suivi à Azeffoun. Une caravane avait été également organisée pour le même objectif. Mais c’était peine perdue. Aghilès a été malheureusement retrouvé mort dans la soirée de mercredi dernier aux environs de 18 heures. Il s’est avéré, en fait, qu’il ne s’agissait pas d’un rapt. Aghilès a été assassiné par des amis à lui. Ces derniers ont été arrêtés. Ils sont au nombre de trois. Deux d’autre eux ont été appréhendés mercredi. Le troisième a été, quand à lui, arrêté vendredi vers 15 heures. Selon nos informations, c’est ce dernier, âgé de 21 ans, qui serait le cerveau du crime. En tous cas, tout sera certainement élucidé incessamment à partir du moment où les auteurs ont tous été arrêtés. Les trois accusés doivent être présentés dans les tous prochains jours devant le procureur. La gendarmerie nationale poursuit toujours son enquête afin de tirer au clair certains points qui restent encore flous, comme le mobile du crime, notamment.
M.O.B

samedi 27 octobre 2012

Le pouvoir, la Kabylie, le terrorisme et ses kidnappings - Le Matin DZ - Les idées et le débat


Le pouvoir, la Kabylie, le terrorisme et ses kidnappings

Mots clés : 
Par Le Matin DZ | Il y a 10 heures 2 minutes | 1602 lecture(s) | Réactions(0)
Le meurtre d’Aghiles à Tizi Ouzou soulève de nouveau le problème du kidnapping en Kabylie. En moins de sept ans, 71 personnes ont été enlevées. Le pouvoir algérien est accusé de laisser faire ces pratiques crapuleuses pour déstabiliser la Kabylie.
Le pouvoir de Bouteflika veut régler un vieux compte qui remonte au printemps noir qui entache le règne du président.
L’Algérie et ses kidnappings. Un fléau en Kabylie. En à peine sept ans, pas moins de 70 personnes ont été enlevées. Et c’est à chaque fois le même son de cloche : des dinars ou la mort. Le dernier otage en date était Aghiles Hadjou, 19 ans, fils d’un entrepreneur originaire d’Azzefoune, à 60 kilomètres de Tizi Ouzou. Enlevé le jeudi 18 octobre, le corps inerte d’Aghiles fut retrouvé mercredi dernier, enterré et enveloppé dans un sac en plastique, sur la plage du village Idjeremnan, dans la commune d’Aït Chaffaâ. D’après les médecins légistes, la victime a été assassinée le jour de son enlèvement. Une onde de choc pour la famille de la victime mais aussi pour toute la population d’Azzefoun qui s’était fortement mobilisée pour exiger la libération du jeune homme.
Le commandant de compagnie de la gendarmerie de Tigzirt, Boubekeur Younes, a indiqué, ce jeudi, lors d’une conférence de presse que deux des trois ravisseurs avaient été arrêtés le 22 octobre. Le 21 octobre, l’un des trois ravisseurs est localisé grâce à un coup de fil passé depuis son propre téléphone mais avec la puce de la victime. L’arrestation du troisième suspect n’est plus qu’une question d’heures, selon le commandant Younes. Le comble du drame : l’enquête révèle que la victime n’était autre qu’un ami proche des assassins présumés.
L’industrie du rapt
On situe approximativement à 2005 l’apparition de cette pratique sordide en Kabylie. Malandrins de tout genre, groupes mafieux ou activistes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), tout le monde trouve son compte dans cette pompe à fric. Chaque mois depuis sept ans, un kidnapping est signalé dans cette région. Un chiffre qui fait froid dans le dos quand on sait que la Kabylie est l’une des régions d’Algérie les plus militarisées. Les victimes sont, dans 99% des cas, choisies en fonction de leur situation financière. Les hommes d’affaires, diplomates et politiques, ou encore fils d’Algériens résidents à l’étranger sont des cibles privilégiées.
Le sujet est tabou. Rares sont les victimes de rapt qui racontent leur mésaventure, de peur des représailles. Sous la menace, les familles de victimes ne contactent quasiment jamais les services de sécurité et s’exécutent à verser des sommes vertigineuses. Un silence qui profite aux ravisseurs puisque, à ce jour, aucune affaire de kidnapping n’a pu être élucidée. Dans ce qui est devenu une industrie du rapt, les familles n’ont d’autre choix que de payer au risque de mettre en danger la vie des otages. Quant aux négociations des sommes, les manœuvres sont étroites voire inexistantes pour les familles. Les ravisseurs d’Aghiles avaient exigé 20 millions de dinars (environ 200 000 euros).
Le pouvoir remis en cause
Le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie a estimé dans une déclaration que "les expériences passées ont montré que le pouvoir algérien, allié des islamistes terroristes et des bandits de tout acabit n’a jamais déployé le moindre de ses efforts pour sécuriser la région malgré la présence de plusieurs dizaines de milliers de militaires, de policiers et de gendarmes".
Kabyles.com parle lui de l’indifférence totale des parlementaires algériens qui, "immunisés par la loi, aveuglés par le confort du poste de député, préfèrent regarder ailleurs." Le média en ligne pointe du doigt la précédente et nouvelle Assemblée Populaire Nationale (APN) qui n’a pas "daigné diligenter une commission d’enquête parlementaire pour s’enquérir de cette situation au moment où on assiste à la mise en place d’une véritable industrie du kidnapping."
"La petite Suisse"
Certains vont plus loin encore et affirment que le pouvoir algérien cherche à déstabiliser la région de la Kabylie. L’époque où le Front de libération national (FLN) perpétuait l’idée de faire de l’unité national un élément sacré est révolue ? Entre les groupes islamistes armés au Mali, des frontières avec la Libye compliquées à contrôler, des tensions récurrentes avec le Maroc et une guerre en préparation à quelques kilomètres de ses portes, le FLN a plutôt tout intérêt de continuer à faire vivre, ou de faire renaître de ses cendres, cette idée-là.
Surnommée "la petite Suisse" au début des années 1990, la Kabylie, qui jadis accueillait les intellectuels, les chefs d’entreprises ou encore les opposants à l’islamisme radical, semble avoir cessé d’être un havre de paix. Ce sont de nos jours les terroristes, les ravisseurs ou les faux policiers qu’elle attire. Celle qui était élevée au premier rang lors du "printemps Berbère" pour la reconnaissance de l’identité Amazigh en Afrique du Nord, se vide désormais de ses donneurs d’ordres et de sa jeunesse. La Kabylie d’aujourd’hui est tourmentée.
Fouad Harit pour afrik.com

vendredi 26 octobre 2012

Kidnappings en Kabylie : « Ils refusent de payer, tu es un homme mort » | Rue89


DERNIÈRES NOUVELLES D’ALGÉRIE23/10/2012 à 11h17

Kidnappings en Kabylie : « Ils refusent de payer, tu es un homme mort »

Dernières nouvelles d'Algérie"
Mehdi Benslimane avec Lyes Izri

Le chiffre n’est certes pas exhaustif, mais il fait froid dans le dos : 71 kidnappings en Kabylie depuis moins de sept ans. Le dernier en date ? Celui de Ghilas, 19 ans, fils d’un entrepreneur, originaire de la localité d’Azzefoune, à 60 km à l’est de Tizi Ouzou. Ses ravisseurs, qui ont pris contact avec sa famille, réclament en échange de sa libération pas moins de 20 millions de dinars (près de 200 000 euros). Dans ce qui est devenu une industrie du rapt, les familles des otages n’ont d’autre choix que de payer.
Le rapt de Ghilas est la suite d’une longue série de kidnappings opérés en Kabylie (Tizi Ouzou, Bouira et Béjaia) par des individus armés qui ont trouvé là un moyen de s’enrichir ou de financer les activités des groupes islamistes d’Al Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi).

Bandits, mafias et Aqmi

Depuis 2005, date à laquelle on situe approximativement l’apparition de cette pratique crapuleuse, pas moins de 71 personnes ont été victimes d’enlèvements dans cette région d’Algérie.
Le phénomène est tellement lucratif qu’il s’est transformé en une vraie industrie qui carbure à plein régime. Bandits de grands chemins, groupes maffieux ou activistes liés à Aqmi : tout le monde trouve son compte dans ce business.
C’est qu’il ne se passe pas une semaine, depuis sept ans, sans que l’on signale un kidnapping dans un village ou dans une ville de Kabylie.

Près de 60 millions d’euros empochés

Lucratif parce que les ravisseurs ciblent toujours des personnes aisées. Chefs d’entreprises, industriels, fils d’hommes d’affaires ou enfants de ressortissants algériens établis en France, les victimes sont choisies en raison justement de leurs fortunes supposées ou de celles de leurs familles.
En 2008 déjà, l’ancien ministre de l’Intérieur, Yazid Zerhouni, expliquait devant des membres du Sénat que ces rapts, 375 recensés en 2007 dont 115 liés au terrorisme, avaient rapporté aux ravisseurs pas moins de 6 milliards de dinars (près de 58 millions d’euros). Une vraie fortune.
Depuis, le business est devenu florissant. Très florissant même. Florissant parce que les otages et leurs familles sont soumis, dans la plupart des cas, à deux choix, pas trois : payer pour revoir l’otage sain et sauf. Ou refuser et prendre dès lors le risque de mettre la victime en danger de mort.

Tout le monde, ou presque, paie

Un ancien otage, chef d’une petite entreprise de bâtiment, qui avait vécu une semaine quelque part dans les maquis de Kabylie en 2008, nous expliquait que ses ravisseurs lui avaient signifié, dès son arrivée dans une casemate, ce qui l’attendait :
« Ils paient, tu seras libéré. Ils refusent de payer, tu es un homme mort. »
Et l’homme a fini par payer la rançon pour sa libération. C’est que, souvent, les familles n’ont d’autre choix que de payer.
Certes, la somme exigée au départ fait souvent l’objet de marchandages via les téléphones portables – le seul moyen de contact entre les ravisseurs et les familles des otages –, mais celles-ci finissent par céder aux exigences des kidnappeurs.
« Nous sommes totalement à la merci des ravisseurs », avoue aujourd’hui à DNA le frère d’un ancien otage qui refuse que son nom soit cité.
« Encore peut-on négocier que la somme soit revue à la baisse, mais la marge de négociations est nulle, sinon étroite. Quand ils menacent de tuer ton frère, que peux-tu faire d’autre que d’obéir à ses ravisseurs ? De plus, ils nous menacent de passer à l’acte si jamais nous entrions en communication avec les services de sécurité. »
Résultat : tout le monde, ou presque, paie.
Bien sûr aucun otage, aucune famille ne reconnaîtra ouvertement avoir cédé aux exigences financières de ravisseurs.
Le sujet est doublement tabou parce qu’aussi bien les otages que leurs familles n’acceptent de témoigner, sinon très rarement.

Des proches qui préfèrent se taire

Durant la séquestration, les familles et les proches refusent de communiquer avec les journalistes de peur de compromettre les négociations et de mettre la vie de l’otage en danger. Et quand celui-ci est remis en liberté, le secret est encore plus gardé, notamment sur le montant de la rançon.
Un ex-otage, pourtant longuement interrogé et à plusieurs reprises par DNA après sa libération en 2011, refuse maintenant de témoigner dans le cadre de cet article de peur de subir des représailles.
Représailles de la part des ravisseurs, de la part des services de sécurité ou de la justice, hantise d’avouer devant l’opinion avoir payé de fortes sommes, volonté de ne pas revenir sur un épisode traumatique : toujours est-il qu’otages et familles refusent de parler.

La crainte des hommes d’affaires

Mais la multiplication de ces kidnappings provoque un effet papillon désastreux sur le tissu économique de la région dans la mesure où elle fait fuir industriels, hommes d’affaires autant qu’elle dissuade les investisseurs de s’y installer.
« Depuis au moins trois ans, j’ai vu partir plus de 70 grands industriels qui ont décidé de quitter la région de Tizi Ouzou », avoue à DNA, Mahfoud Bellabes, élu du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et président de l’assemblée populaire de « wilaya » [division administrative, ndlr] de Tizi Ouzou.
Explications de cet élu : les hommes d’affaires craignent désormais pour leurs vies et pour celles de leurs proches. De crainte de faire l’objet de kidnappings, ils ont ainsi décidé de délocaliser leurs activités pour s’installer dans d’autres régions d’Algérie.
Et c’est notamment le cas de cette grosse imprimerie dans la localité de Tizi Ouzou qui emploie plus de 300 personnes et dont le patron a récemment décidé de mettre la clé sous le paillasson parce que son fils a fait l’objet d’un kidnapping.

Les explications du patron de la police

« J’ai tenté de le convaincre de rester, mais il m’a fait comprendre qu’il préfère délocaliser de peur de subir encore un autre rapt », explique M. Bellabes.
« Lui est impuissant, nous le sommes encore plus, nous élus, face à ce phénomène. Pourtant, la Kabylie est l’une des régions les plus militarisées d’Algérie… »
Avec quelque 14 000 membres des forces de sécurité (policiers, gendarmes et militaires), la Kabylie reste en effet l’une des régions les plus quadrillées d’Algérie.
Parce que la Kabylie reste frondeuse, parce qu’elle connaît depuis presque vingt ans une forte activité terroriste, les autorités ont mis le paquet en terme d’effectifs sécuritaires.
Mais comment expliquer alors que ce phénomène touche uniquement la Kabylie ? Comment comprendre que les services de sécurité demeurent impuissants face à ces individus ?
Lors d’une rencontre avec des élus de Tizi Ouzou au printemps 2011, le patron de la police algérienne, le général Hamel, avance ses explications : la région étant montagneuse, il est difficile pour les services de sécurité de traquer toutes les bandes armées qui sévissent dans ses localités.
Les familles des otages, explique-t-il encore, refusent de coopérer avec les forces de l’ordre.

samedi 20 octobre 2012

Le MAK appelle à la mobilisation et à une participation massive | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


Marche demain à Azeffoun pour exiger la libération de l’otage
Le MAK qui constate qu’en « Kabylie qui enregistre son 71e kidnapping, les quelques entrepreneurs, qui y restent sont la cible permanente du délit du même genre » et de poursuivre : « Armés de leur seule convictions et fidélité à la région, ils tentent tant bien que mal de résister face à la déferlante des intégristes, de l’Administration et des ravisseurs ».
20/10/2012 - 18:34 mis a jour le 20/10/2012 - 18:34 par Lounès O.
Fidèle à ses engagements et ses dénonciations de la situation délétère imposée à la Kabylie par le climat d’insécurité vaillamment entretenu, le Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK), a appelé aujourd’hui, dans une déclaration-appel, la population à se mobiliser et à participer massivement à la marche à laquelle ont appelé les comités de villages de la région d’Azeffoun et la cellule de crise mise en place au lendemain de l’enlèvement de l’enlèvement du jeune Hadjou Ghilas, âgé de 19 ans, et fils d’une entrepreneur des travaux publics, très connu dans la région.
Le MAK qui constate qu’en « Kabylie qui enregistre son 71e kidnapping, les quelques entrepreneurs, qui y restent sont la cible permanente du délit du même genre » et de poursuivre : « Armés de leur seule convictions et fidélité à la région, ils tentent tant bien que mal de résister face à la déferlante des intégristes, de l’Administration et des ravisseurs ». Le constat établi est alarmant : « La plupart des entrepreneurs kabyles ont délocalisé depuis quelques années. Près d’une centaine a déjà quitté la région pour s’installer ailleurs. Ils ont quitté la région sous la menace de la mort, de la faillite programmée par les impôts et surtout la pression exercée sur eux par le pouvoir ».
Ceci donc avant de rappeler que « pas loin qu’avant-hier, un entrepreneur d’Azeffoun est kidnappé, il est depuis en captivité et que La quasi-majorité des kidnappings sont suivi de payement de fortes rançons ». Le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie souligne également dans sa déclaration que « les expériences passées ont montré que le pouvoir algérien, allié des islamistes terroristes et des bandits de tout acabit n’a jamais déployé le moindre de ses efforts pour sécuriser la région malgré la présence de plusieurs dizaines de milliers de militaires, de policiers et de gendarmes ».
C’est pourquoi, le MAK se dit convaincu que « face à cette situation, seule la mobilisation citoyenne kabyle est à même de venir à bout de ce phénomène qui met à genoux la région, avec la complicité, bien évidente, du pouvoir algérien ». il est bien évident que le Mak condamne avec la plus « les kidnappings qui touchent la Kabylie, et prend pour responsable le pouvoir algérien qui, à travers ses forces de répression fortement présentes en Kabylie, n’arrive toujours pas à endiguer un phénomène ». Il est à rappeler que la marche s’ébranlera demain, dimanche, à 10 h devant le siège de la mairie et se terminera devant ce lui de la daïra d’Azeffoun, à 70 km au nord de Tizi Ouzou. Cette marche sera appuyée par une grève générale de deux heures, soit de 10 h à midi.
Lounes O.

Kidnappings en Kabylie : Marche demain à Azeffoun pour exiger la libération de H. G


Kidnappings en Kabylie : Marche demain à Azeffoun pour exiger la libération de H. G

20/10/2012 - 15:50

AZEFFOUN (SIWEL) — Les habitants de la localité d’Azeffoun, à une soixantaine de kilomètres au nord-ouest de Tizi-Wezu, marcheront demain, dimanche, à l’appel de la cellule de crise, créée au lendemain du kidnapping d’un jeune homme de 19 ans, H.G, fils d’un entrepreneur, natif de la localité.


La Kabylie enregistre son 71e rapt. PH/DR
La Kabylie enregistre son 71e rapt. PH/DR
La victime a été enlevée dans la soirée de jeudi dernier, 18 octobre, alors qu'elle se rendait à son village à bord de sa voiture de marque Peugeot Partner. Depuis, aucune nouvelle de la victime n'est parvenue à ses proches. 

En réaction à cet enlèvement, la population a décidé de se mobiliser et de demander la libération immédiate du jeune enlevé. Seule la mobilisation citoyenne est à même de venir à bout de cette terreur érigée en mode de fonctionnement en Kabylie, depuis quelques années. A rappeler que c’est le 71ème enlèvement enregistré en Kabylie depuis l’année 2005. 

De son coté, le Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie, MAK, a appelé les citoyens à se joindre massivement à la marche. 

dans une déclaration rendue publique, le mouvement kabyle a rappelé que la Kabylie enregistre son 71e kidnapping. Les quelques entrepreneurs, qui y restent sont la cible permanente du délit du même genre. 

Armés de leur seule convictions et fidélité à la région, ils tentent tant bien que mal de résister face à la déferlante des intégristes, de l’Administration et des ravisseurs. La plupart des entrepreneurs kabyles ont délocalisé depuis quelques années. Près d’une centaine a déjà quitté la région pour s’installer ailleurs. Ils ont quitté la région sous la menace de la mort, de la faillite programmée par les impôts et surtout la pression exercée sur eux par le pouvoir. 

Les expériences passées ont montré que le pouvoir algérien, allié des islamistes terroristes et des bandits de tout acabit n’a jamais déployé le moindre de ses efforts pour sécuriser la région malgré la présence de plusieurs dizaines de milliers de militaires, de policiers et de gendarmes. Face à cette situation, seule la mobilisation citoyenne kabyle est à même de venir à bout de ce phénomène qui met à genoux la région, avec la complicité, bien évidente, du pouvoir algérien. 

Le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie, MAK, condamne avec la plus grande force les kidnappings qui touchent la Kabylie, et prend pour responsable le pouvoir algérien, qui à travers ses forces de répression fortement présentes en Kabylie, n’arrivent toujours pas à endiguer un phénomène. 

aai/tt 
SIWEL 201550 OCT12

Colère et climat de psychose en Kabylie | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


Un jeune enlevé à Azeffoun et le corps d’un autre otage retrouvé près du barrage de Taksebt
En Kabylie maritime, au nord de Tizi Wezu, le fils d’un entrepreneur de travaux publics, très connu dans la région, Ghilas Hedjou, âgé de 19 ans habitant le village Melata, a été enlevé jeudi soir. Son véhicule a été retrouvé par ses proches au lieudit Cheurfa, sur les hauteurs de la ville d’Azeffoun, 70 km au nord de Tizi Wezu.
20/10/2012 - 14:19 mis a jour le 20/10/2012 - 14:27 par Izem Irath
La situation sécuritaire ne cesse de se dégrader en Kabylie. Aucune région n’est épargnée. Les services de sécurité, omniprésents, n’arrivent ni assurer la sécurité des citoyens ni celle de leurs biens. Les actes de terrorismes et de banditisme ont attient une étape plus qu’inquiétante. Aucun responsable militaire ni politique ne semble être inquiété de cette situation explosive. Leur silence n’argue rien de rassurant. Un véritable climat de psychose règne à Tizi Wezu.
Les groupes islamiques armés et des groupes de forbans et de bandits de tout acabit règnent sur son territoire en chef des lieux sans être aucunement inquiétés. Enlèvements, assassinats, braquage en plein jour de bijoutiers, faux barrages, vols, agressions, cambriolage, toxicomanie…tels sont les phénomènes et les maux qui constituent le quotidien de ces populations, triturées, malaxées, broyées par une misère qui ne dit pas son nom. La population est livrée à elle-même. Le crime organisé est banalisé. Une réalité que les officiels ne veulent guère assumer. Ils développent des discours aux antipodes de la réalité du terrain. Qu’ils distillent à travers des actions trompe-l’œil. Les vies humaines se perdent au quotidien. Chaque jour a son lot de « mauvaises nouvelles ». Même la presse locale est presque contrainte au silence. Un père de famille âgé d’une cinquantaine d’années, D.Makhlouf, frère du propriétaire d’une importante fabrique de lingerie à Larbaâ Nath Irathen, 25 km au sud est- de Tizi Wezu, n’a pas donné signe de vie depuis le 15 d’octobre dernier. Son corps a été retrouvé hier soir par des passants à proximité du barrage de Taksebt. Il a été assassiné. Selon des proches de la victime, aucun contact n’a été pris par les ravisseurs avec la famille de la victime, qui est au fait, un simple fonctionnaire à l’agence de Tazal. Une nouvelle qui a fait plonger toute la région de haute Kabylie dans l’émoi et la consternation. La victime est de village Agouni Tighermine. Les citoyens de la région, afin de dénoncer l’insécurité qui prévaut dans la région, sont sortis dans la rue. Ils ont fermé, le lendemain de la disparation de cette énième victime, le chemin qui mène vers la ville de Larbaâ Nath Irathen au niveau de grand village Azzoua, mais personne ne leur a prêté attention.
Mobilisation : Marche et grève demain
En Kabylie maritime, au nord de Tizi Wezu, le fils d’un entrepreneur de travaux publics, très connu dans la région, Ghilas Hedjou, âgé de 19 ans habitant le village M’lata, a été enlevé jeudi soir. Son véhicule a été retrouvé par ses proches au lieudit Cheurfa, sur les hauteurs de la ville d’Azeffoun, 70 km au nord de Tizi Wezu. La piste d’un kidnapping par les groupes islamiques armés est la plus plausible pour le moment. C’est la 70 ème victime d’enlèvement enregistrée à Tizi Wezu depuis 2006. Les services de sécurité ne sont jamais intervenus dans les cas d’enlèvements. Les victimes sont contraintes à verser des fortes rançons s’élevant à plusieurs milliards de centimes contre leur libération. Certaine personne enlevées ont même été exécutées. Aucune affaire n’a été élucidée pour le moment. La question qui taraude les esprits : pourquoi ce phénomène du kidnapping n’existe qu’en Kabylie cette région écrasée politiquement, socialement, économiquement etc, et qui est aujourd’hui au phénomène de l’insécurité, du terrorisme, et son corollaire, le grand banditisme, avec qui il fait bon ménage dans cette région où la situation, ne peut être qualifiée que de grave, de dangereuse, de complexe et de compromise.
Le salafisme, le wahhabisme, le banditisme et autres réseaux mafieux constituent un maillage bien ficelé, financés et entretenus agissant dans l’impunité totale et finissent le boulot comme missionnaires pour les uns et agents de déstabilisation pour les autres. C’est ainsi que cette Kabylie déchirée, mise à rude épreuve, continue de subir toutes les affres que l’on puisse imaginer. Il est aujourd’hui donc établi que les interconnexions entre ces deux phénomènes qui sont le terrorisme sous toutes ses formes et le grand banditisme ne font que contribuer, en maintenant ce sentiment d’insécurité à fragmenter les forces vives de cette région et à semer l’effroi et, la peur et la psychose et partant à lui donner le coup de grâce en venant à bout du peu qui lui reste ?
C’est dans cette optique que l’on peut placer cette série noire des kidnappings qui n’en finit pas avec un régime autiste qui ne bouge pas le petit doit devant le cauchemar de tant de personnes, de familles etc, bien qu’il ait fait de cette Kabylie une sorte de garnison.
Izem Irath

Vidéos: documentaire sur la collaboration entre Islam et Nazisme | Europe Israel - analyses, informations sur Israel, l'Europe et le Moyen-Orient


Vidéos: documentaire sur la collaboration entre Islam et Nazisme

Grand-Mufti-Hitler
"Pour un enfant juif le mot Mufti était synonyme de haine, de mort et d'assassinat…". Un documentaire sur le Grand Mufti de Jérusalem, allié d'Hitler.  "Jusqu'à l'arrivée de ce Mufti juifs et arabes s'entendaient bien…". L'argent nazi finance le soulèvement arabe et le Grand Mufti lève une armée pour combattre avec Hitler. Le Grand Mufti taxe les juifs de "rebus de la terre et de microbes véhiculant la peste".
Islam et nazisme un lien un peu trop occulté en France et qui illustre la singularité de l'islam seule religion a avoir donner a Hitler des soldats pret a mourrir pour Allah.
Le Grand Mufti de Jérusalem Amin Al-Hussaini est antisémite et prèche une doctrine proche de celle des nazis. Grand amis d'Hitler il est mis dans la confidence sur l'avancée de "la solution finale", l'extermination des juifs. Il envoie une délégation visiter les camps d'extermination nazis afin de s'en inspirer… Il voulait envoyer les enfants juifs dans les camps de Pologne.
Il crée une unité SS musulmane pour combattre au coté d'Hitler.
Leila Shaïd, déléguée en France de l'Autorité Palestinienne, est sa petite fille. Elle a été formée aux idées de son grand-père islamo-nazi et antisémite.
Islam et nazisme 1/6 :
Islam et nazisme 2/6 :
Islam et nazisme 3/6 :
Islam et nazisme 4/6 :
Islam et nazisme 5/6 :
Islam et nazisme 6/6 :

vendredi 19 octobre 2012

Voix des Kabyles Libres (VKL) : « Les acolytes du pouvoir ne doivent pas oublier qu’ils ne sont pas à l’abri d’une tempête »


Voix des Kabyles Libres (VKL) : « Les acolytes du pouvoir ne doivent pas oublier qu’ils ne sont pas à l’abri d’une tempête »

19/10/2012 - 13:13

KABYLIE (SIWEL) — Dans une déclaration parvenue à notre rédaction, la Voix des Kabyles libres (VKL) revient sur les événements qui ont secoué la Kabylie. Les animateurs de ce mouvement ne cachent plus leurs convictions révolutionnaires. Ils mettent en garde, notamment, les acolytes du pouvoir algérien, comme ceux qui manipulent la mémoire de Matoub Lounes, ceux qui refusent d'inscrire des prénoms amazighs à l'APC de Tizi-Ouzou. La déclaration que nous reproduisons intégralement revient aussi sur plusieurs aspects de la politique coloniale du régime algérien en Kabylie.


En temps de révolution, prenez garde à la première tête qui tombe, avertir la VKL. PH/DR
En temps de révolution, prenez garde à la première tête qui tombe, avertir la VKL. PH/DR
La Kabylie a été comme chaque été la destination préférée du régime Algérien, le loisir indicible de ce régime c’est d’incendier les forêts kabyles. A travers ces incendies criminels, le peuple Kabyle a été touché dans son âme, car une forêt qui est brulée, c’est le kabyle lui-même qui est brulé. 

La politique d’arabisation menée en Kabylie à travers l’école algérienne, c’est l’identité kabyle qui est visée .L’islamisation à travers le rôle néfaste des mosquées et la meute grandissante d’Imams terroristes, c’est le principe même de laïcité et de liberté de penser qui sont en danger. Les incendies perpétrés chaque été par l’armée Algérienne, c’est la richesse forestière et l’avenir économique kabyle qui sont mis en péril. 

A présent, la question que chaque kabyle doit se poser est la suivant : 

Jusqu’où le régime Algérien est capable d’aller dans sa haine et sa politique coloniale chez nous? 
La repense est évidente. L’unique but ce pouvoir arabo-islamique, c’est l’anéantissement pur et simple du kabyle où qu’il soit à l’intérieur ou à l’extérieur de la Kabylie. Les exemples ne manquent pas. 

Nagib El Kolli Maire FLN de Tizi-Ouzou interdit la transcription de nouveau-nées kabyles avec les prénoms choisis par leurs parents, pour la simple raison qu’ils ne figurent pas dans la liste préétablie par l’état coloniale. Cet acte est un acte raciste et d’ailleurs EL Kolli ne doit pas oublier qu’il n’est pas à l’ abri d’une tempête. 

Lorsque le polichinelle Ould Ali El Hadi piétine sur la mémoire de Matoub, en improvisant un hommage ineffable pour le 9 octobre date où les gendarmes algérienne ont volontairement tiré sur Matoub 5 balles de kalachnikov. EL hadi doit savoir qu’un homme avertit habituellement vaut deux. 

« En temps de révolution, prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit ». Nous invitons toutes et tous les acolytes du pouvoir Algérien, à l’instar de cet individu à méditer cette citation. 

La voix des kabyles libres appelle l’ensemble des kabyles toutes générations confondues où qu’ils se trouvent, dans les villes comme dans les villages, au fin fond des plaines comme dans les hauteurs des montagnes à serrer les rangs et à être toujours en mouvement, Car le prix de la liberté, c’est la résistance. 

Alors, peuple kabyle révoltez-vous ! 

« La liberté du peuple kabyle est un droit, la défendre est notre devoir.» 
VKL le 19/10/2012. 


SIWEL 191313 OCT12

« Le harcèlement judicaire visant les défenseurs des droits de l'Homme est systématique en Algérie » (FIDH et OMCT)



« Le harcèlement judicaire visant les défenseurs des droits de l'Homme est systématique en Algérie » (FIDH et OMCT)

19/10/2012 - 13:51

YAMOUSSOUKRO (SIWEL) — Dans une contribution commune à la 52ème session ordinaire de la Commission africaine des droits de l'Homme et des peuples qui se déroule du 9 au 22 octobre dans la capitale administrative de la Côte d'Ivoire, la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) et l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) ont jugé « inacceptables les entraves à la liberté d’expression et de réunion, pourtant garanties par la Constitution algérienne et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, ratifiés par l’Algérie ».


« Le harcèlement judicaire visant les défenseurs des droits de l'Homme est systématique en Algérie » (FIDH et OMCT)
Dans le cadre de l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme, les deux ONG (FIDH et OMCT) expriment une nouvelle fois leurs graves préoccupations concernant la situation des défenseurs en Afrique. « Depuis la dernière session de cette Commission en mai 2012, l’Observatoire n’a pas enregistré d’amélioration de leur situation sur le continent. Bien au contraire, les violations des droits de l’Homme à leur encontre se sont poursuivies, notamment le harcèlement judiciaire, les menaces, les intimidations, les détentions arbitraires et les condamnations injustifiées » 

La FIDH et l'OMCT déclarent conjointement que « Dans certains pays, comme en Algérie, ce harcèlement vise tant de défenseurs qu’il peut être incontestablement qualifié de systématique. La simple participation de défenseurs d’ONGs réputées telles que la LADDH (Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme, NDLR), le MJIC, le RDLD et du SNAPAP à un sit-in pacifique en avril 2012 pour dénoncer le harcèlement judiciaire de Abdelkader Kherba, membre du CNDDC et de la LADDH, leur vaut d’être poursuivis pour "incitation à attroupement non armé" et les expose à une peine d’un an d’emprisonnement. Le 25 septembre 2012, le Tribunal de Bab el Oued s'est déclaré incompétent et a renvoyé cette affaire au Parquet. » 

Abdelkader Kherba avait, lui aussi, été condamné le 3 mai à un an de prison avec sursis et à 20.000 dinars d'amende après avoir été arrêté en avril lors d'une manifestation de greffiers devant le palais de justice à Alger. Il doit être jugé en appel le 4 novembre. La condamnation à des peines assorties de sursis en Algérie semble ainsi viser à intimider les défenseurs des droits de l'Homme. 

Yacine Zaid, syndicaliste, membre de la LADDH et bloggeur, fait l’objet depuis plus de deux ans de multiples tracasseries policières et judiciaires en raison de son militantisme. Le 1er octobre, il a de nouveau été arrêté par la police, insulté, tabassé et maintenu en détention jusqu'à sa condamnation le 8 octobre par le Tribunal de Ouargla à six de prison avec sursis et 10 000 dinars d'amende pour « outrage à un agent de police dans l'exercice de ses fonctions ». 

D’autre part, la grâce présidentielle qui a permis la libération du défenseur Mohamed Smaïn, ne doit pas faire oublier qu’il avait été condamné pour « diffamation », « outrage » et « dénonciation de crimes imaginaires » alors qu’il s’est inlassablement battu pour que la lumière soit faite sur les victimes du conflit civil en Algérie dans les années 90. 

wbw avec fidh/omct 
SIWEL 191351 OCT 12