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lundi 5 novembre 2012

Algérie : les souverainistes kabyles appellent au rejet des élections du 29 novembre


Algérie : les souverainistes kabyles appellent au rejet des élections du 29 novembre

05/11/2012 - 13:12

KABYLIE (SIWEL) — Le Gouvernement provisoire kabyle en exil (Anavad) ainsi que le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) ont conjointement appelé dimanche le peupe kabyle au boycott des élections municipales programmées par le pouvoir algérien le 29 novembre prochain.


Marche du MAK le 20 Avril 2012 à Tizi-Wezu. (PH/AMAYAS-K)
Marche du MAK le 20 Avril 2012 à Tizi-Wezu. (PH/AMAYAS-K)
A l'occasion du début officiel de la campagne électorale en vue des élections locales du 29 novembre prochain, l'Anavad et le MAK réintèrent leur appel au rejet de ce rendez-vous électoral, marquée par un désintérêt total de la part de la population en Kabylie. 

Pour ces formations souverainistes kabyles, « le vote est avant tout un droit qui ne peut être exercé que dans la liberté, la confiance et la sérénité. Terrorisé, racketté, appauvri, muselé, nié dans son existence, le peuple kabyle est sous un régime d’occupation qui ne dit pas son nom et ne peut décemment pas servir de caution démocratique à ses oppresseurs. Comment reconnaître un pouvoir qui ne reconnaît pas les droits les plus élémentaires d’un peuple ? ». 

Dans le communiqué transmis à Siwel, on peut lire « Ces élections qui ne changeront rien, comme d’ailleurs toutes le précédentes, reposent une nouvelle fois sur le constat que les municipales et les wilayales ne relèvent pas de la volonté populaire ; elles ne sont que des cautions à un nouveau contrat de mise au pas et de répression contre la Kabylie. Un contrat passé entre le pouvoir assassin et ceux qui mettront en application le sort réservé par le régime d’Alger à la Kabylie. Ceux qui iront mettre leurs voix dans les urnes de Bouteflika porteront une très lourde responsabilité ». 

« De quelles prérogatives jouissent donc les APC et les APW pour qu’elles puissent se targuer d’être issues de la volonté populaire ? ». « Les candidats ne sont que des soldats qui n’ont pour unique devoir que d’exécuter des directives destinées à prendre en otage la population. Il est par ailleurs, tout à fait significatif qu’un ex leader local ait qualifié le nouveau Code communal et Wilayal de "Code Pénal Bis" pour les élus qui ne disposent réellement d’aucune prérogative, hormis celle d’obéir au Wali, comme au Chef de Daïra, nommés par le régime d’Alger et non pas élus par le peuple ». 

« La Kabylie n’est dupe de rien. La Kabylie sait que l’opération " vote " ne consiste pas à réduire la bureaucratie dont se nourrit la corruption, le corps administratif est déjà gangrené et manifeste ouvertement son racisme anti kabyle, notamment à travers l’interdiction des prénoms amazighs au cœur même de la Kabylie » 

« Quand vous mettez votre bulletin dans l’urne, vous ne votez pas pour la liste de votre choix, vous votez pour Bouteflika, vous votez pour le règne des généraux, vous votez pour l’arabisation, vous votez pour les gendarmes et la construction de nouvelles casernes et de nouvelles prisons en Kabylie », est-il ajouté. 

Etablissant le fait que « cette énième mascarade électorale ne sert qu’à apporter la caution du peuple kabyle à son propre anéantissement ». l'appel conclue par rappeler que « la seule consultation à laquelle le peuple kabyle aspire est le référendum sur l’autodétermination de la Kabylie ». 


wbw/lo/tamurt 
SIWEL 051312 NOV 12

Le Soleil d'Algerie: Algérie: Qui cherche à abattre Ahmed Ouyahia, et pourquoi ?


Algérie: Qui cherche à abattre Ahmed Ouyahia, et pourquoi ?


                           
Ouyahia a toujours été l'homme du régime par excellence, son pur produit, et sa façade la plus emblématique. Il était dans les petits papiers du DRS, et figurait en bonne place dans la liste très réduite des présidentiables.

Or, pratiquement du jour au lendemain, il est devenu l'objet d'une disgrâce qui ne prend même plus la peine de se faire discrète, comme à l'accoutumée, dans ce genre de situation.
Il a été brutalement limogé de ses charges de Premier Ministre, effacé des tablettes des faiseurs de rois, et depuis quelques semaines, dénoncé avec une rare virulence au sein du RND, ce parti fantôme dont il avait été l'un des principaux fondateurs, et qu'il avait hissé, en un tournemain au rang de premier parti du pays, avec une majorité ecrasante au Parlement, après une fraude électorale que beaucoup ont qualifié de record, depuis l'indépendance du pays.
Aujourd'hui, ceux-là mêmes qu'il avait lui-même installés aux postes clés du RND se liguent contre lui, et parlent de le bouter hors de ce parti. Ils ont vraisemblablement reçu une feuille de route, pour finir de l'évincer de ce dernier bastion politique qui lui était resté, et qui aurait pu lui servir à un éventuel redéploiement.
Il n'y a donc plus de doute. Les deux clans qui tiennent le pays, le DRS et le clan des Boutef, rejoints par de nombreux généraux du Haut Commandement, ont décidé de débarquer Ahmed Ouyahia. Il semble bien qu'un consensus ait été réalisé autour de cette liquidation.
La grande question est de savoir pourquoi. Est-ce là le résultat du forcing des lobbies d'argent, ceux-là qui se servent de la presque totalité des ressources financières du pays, pour les dilapider dans l'importation débridée de produits de toute sorte ? Ouyahia les avait publiquement dénoncés comme étant le plus grand péril qui menace le pays, sa stabilité, et même son avenir.
Ou bien est-ce pour évacuer un homme qui en sait trop, sur tous les principaux décideurs actuels ? Parce que ses avertissements deviennent gênants ? Parce que sa présence au coeur de la mafiocratie pourrait devenir dangereuse ?
Ahmed Ouyahia n'est pas un ange, et il est lui-même mouillé dans des forfaitures immenses, et ce n'est pas pour rien qu'il porte le peu glorieux qualificatif de "l'homme des sales besognes",  mais ses sorties sur l'assassinat programmé de l'économie algérienne, sur l'extrême nuisance des lobbies d'argent, et sur l'inéluctable catastrophe qui se profile à moyen terme, ne doivent pas être balayés d'un simple revers de la main. Il est ce qu'il est, mais il a eu le mérite d'avoir tiré, avec fracas, la sonnette d'alarme.
Une autre explication de cette soudaine et brutale éviction est tout aussi plausible, même si elle peut sembler quelque peu invraisemblable. Les clans au pouvoir se seraient mis d'accord sur un bien étarnge scénario. Préparer un nouvel homme, pour un destin national, comme on dit. Mais la candidature de ce personnage, pourtant très connu des Algériens, s'est révélée particulièrement difficile à vendre. Parce que le futur candidat, sorti du chapeau, se trouve être le propre frère de l'actuel Chef de l'Etat. P'tit Saïd, comme l'appellent ses compatriotes. Cette candidature est devenue d'autant plus improbable après l'explosion du printemps arabe. Et il semble même qu'elle ait été abandonnée, considérée comme extrêment périlleuse pour tout le régime. Ouyahia aurait lui-même rué dans les brancards, et aurait même menacé de combattre ces ambitions familiales, et claniques.
Le calme qui règne en Algérie, fruit d'une corruption de masse, dans un pays où l'argent coule à flots, aurait-il rassuré le régime au point de l'inciter à déterrer le projet P'tit Saïd ? Et de virer Ouyahia de la scène, par la même occasion ?
En l'absence d'informations sérieuses sur cette question, les spéculations de toute sorte fusent içi et là. Rien que de bien normal. Pour forcer le black-out, et susciter l'interet autour de ce qui se passe dans la Maison de l'Ogre. Là où on se prépare à nous manger en salade.

Le MAK et l’Anavad appellent au rejet des élections du 29 novembre | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


Alors que la campagne électorale a débuté hier
Alors que la campagne électorale en vue des élections locales du 29 novembre prochain, a débuté hier, dans un climat d’agitation et d’appréhensions de ces candidats qui auront à affronter une dure réalité du terrain marquée par un désintérêt d’hypothétiques électeurs à convaincre, le Mouvement pour l’Automne de la Kabylie (MAK) et l’Anavad, Gouvernement Provisoire Kabyle (GPK), viennent de réitérer leur appel au rejet de ce rendez-vous électoral.
05/11/2012 - 00:32 mis a jour le 05/11/2012 - 00:23 parLounès O.
« Les organisations politiques s’agitent pitoyablement autour des élections locales du 29 novembre 2012 » indique-t-on dans le document appelant au rejet et qui ajoute : « Totalement absentes le reste du temps, en particulier dans les moments les plus durs pour les citoyens, comme lors des intempéries ou des feux de forêts, ces formations politiques ne se rappellent des difficultés de la population qu’à l’approche d’une élection ».
Le mouvement fait un constat sans appel : « Mais la Kabylie n’est dupe de rien. Elle sait que l’enjeu n’est pas de " faire gagner " les meilleurs candidats qui tenteront de sauvegarder le foncier, d’autant plus qu’il est déjà dilapidé et de manière parfaitement visible. La Kabylie sait que l’opération " vote " ne consiste pas à réduire la bureaucratie dont se nourrit la corruption, le corps administratif est déjà gangrené et manifeste ouvertement son racisme anti kabyle, notamment à travers l’interdiction des prénoms amazighs au cœur même de la Kabylie ».
Ces élections qui ne changeront rien, comme d’ailleurs toutes le précédentes, reposent une nouvelle fois tant que questionnement qui selon l’appel justifient ce rejet. « De quelles prérogatives jouissent donc les APC et les APW pour qu’elles puissent se targuer d’être issues de la volonté populaire ? », se demande le mouvement avant de les qualifier de « soldats qui n’ont pour unique devoir que d’exécuter des directives destinées à prendre en otage la population. Il est par ailleurs, tout à fait significatif qu’un ex leader local ait qualifié le nouveau Code communal et Wilayal de « Code Pénal Bis » pour les élus qui ne disposent réellement d’aucune prérogative, hormis celle d’obéir au Wali, comme au Chef de Daïra, nommés par le régime d’Alger et non pas élus par le peuple ».
L’Anavad et le MAK estiment aussi dans cet appel qui s’inscrit dans l’esprit de rejet de toute élection que « les municipales et les wilayales ne relèvent pas de la volonté populaire ; elles ne sont que des cautions à un nouveau contrat de mise au pas et de répression contre la Kabylie. Un contrat passé entre le pouvoir assassin et ceux qui mettront en application le sort réservé par le régime d’Alger à la Kabylie. Ceux qui iront mettre leurs voix dans les urnes de Bouteflika porteront une très lourde responsabilité ».
« Quand vous mettez votre bulletin dans l’urne, vous ne votez pas pour la liste de votre choix, vous votez pour Bouteflika, vous votez pour le règne des généraux, vous votez pour l’arabisation, vous votez pour les gendarmes et la construction de nouvelles casernes et de nouvelles prisons en Kabylie », est-il ajouté. Pour le mouvement autonomiste « le vote est avant tout un droit qui ne peut être exercé que dans la liberté, la confiance et la sérénité. Terrorisé, racketté, appauvri, muselé, nié dans son existence, le peuple kabyle est sous un régime d’occupation qui ne dit pas son nom et ne peut décemment pas servir de caution démocratique à ses oppresseurs. Comment reconnaître un pouvoir qui ne reconnaît pas les droits les plus élémentaires d’un peuple ? ».
C’est pourquoi, il est ajouté dans le même document qu’en « attendant la seule consultation à laquelle nous aspirons, le référendum sur l’autodétermination de la Kabylie » il est établi que « cette énième mascarade électorale ne sert qu’à apporter la caution du peuple kabyle à son propre anéantissement ».
Lounes O. pour Tamurt.info