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mardi 18 décembre 2012

Déclaration du Réseau ANAVAD


Déclaration du Réseau ANAVAD

18/12/2012 - 11:44

PARIS (SIWEL) — Le Réseau Anavad nous a fait parvenir une déclaration suite à son premier rassemblement à la place du Trocadéro « Pour sa première action, le Réseau Anavad a réuni plus de 300 personnes. C’est un très bon début et même une réussite au vu du très court délai entre la publication de l’appel à rassemblement et l’affluence enregistrée. »


Rassemblement du Réseau Anavad, le 16 décembre 2012 au parvis des droits de l'Homme du Trocadéro.PH/DR
Rassemblement du Réseau Anavad, le 16 décembre 2012 au parvis des droits de l'Homme du Trocadéro.PH/DR
Déclaration du réseau de l’ANAVAD 

Au nom du réseau ANAVAD, nous tenons à remercier toutes celles et tous ceux qui ont participé au rassemblement sur le parvis des droits de l'homme du Trocadéro à Paris pour : 

1) Dire à la France qu'elle se tromperait lourdement à apporter son soutien au régime assassin d’Alger 

2) Exiger que le droit à l’autodétermination du peuple kabyle soit évoqué par le Président François Hollande avec son homologue algérien 

3) Exprimer notre solidarité avec la Kabylie et son Gouvernement Provisoire en exil, l’Anavad. 

Pour sa première action, le Réseau Anavad a réuni plus de 300 personnes. C’est un très bon début et même une réussite au vu du très court délai entre la publication de l’appel et l’affluence enregistrée. 

Cependant, lors du rassemblement, un étrange évènement s’est produit. 

En effet, au moment de l’intervention du président de l’Anavad, Mass Ferhat Mehenni, un homme portant une barbe (pouvant être un islamiste ou la couverture d’un agent du régime algérien) s’est discrètement rapproché du côté gauche du cercle formé autour du président. Arrivé à proximité l’homme à la barbe échange un regard avec un autre homme, celui-ci en cravate, qui lui fait un signe de la tête signifiant « vas y ». N’était-ce la vigilance de nos jeunes qui se sont interposés entre le « barbu » et le président, on ne sait ce qui se serait passé. Le réseau Anavad tiens à remercier nos jeunes kabyles pour leur vigilance. Aussi, suite à l’interposition de nos jeunes, le barbu a fait demi-tour et a quitté la place. Questionné sur son signe de tête à l’adresse du barbu, l’homme en cravate déclare ne pas le connaître et s’est éloigné à son tour. 

Nous sommes actuellement en train de vérifier des informations sur l’homme en cravate que certaines personnes présentes au rassemblement connaissaient. Un de nos militants a affirmé que cette personne avait publiquement déclaré sur une chaîne de télévision qu’il était du DRS. Cependant, nous ne pouvons pas avons des personnes sans preuves dans des faits ce genre. Nous attendons donc de corroborer toutes nos informations. 

Nous avons longuement réfléchi avant communiquer cette information. Il nous semble cependant important de rendre publique ce type d’informations dans la perspective d’attirer l’attention de nos concitoyens sur l’attitude de vigilance que chacun d’entres-nous devra apporter pour la sécurité de tous. Nous avons toujours su et dit que le DRS se cache derrière les barbus et autres personnes peu recommandables pour éliminer nos hommes de valeur. 

Le cas de Matoub Lounès et de tant d’autres sont édifiants. Tahar Djaout a déclaré savoir qui allait ordonner son assassinat et à travers qui cette lâche besogne allait être exécutée. Nous savons aussi que des crimes, de ce genre, ont été commis à l’étranger, comme ce fut le cas à Paris pour le cas d’Ali-André Mécili et Ameziane Mehenni, fils ainé du président de l'Anavad. 

Notre objectif dans cette troublante histoire est avant tout d’alerter l’opinion kabyle et française sur ce qui pourrait se produire et sur ce que pourrait projeter le DRS pour nous faire taire ainsi que sur le genre de complicité ou de couverture qu’il pourrait se donner dans l’hexagone. 

Bien que le Gouvernement provisoire ne dispose pas des moyens lui permettant d’engager des professionnels de la sécurité, nous demandons néanmoins au président du GPK de se doter d’une protection rapprochée mais nous avons des kabyles militants et de confiances en mesure d’accomplir cette mission. 

Nous reviendrons sur cette affaire dès que nous aurons plus d’informations. 

Notons par ailleurs un autre fait inhabituel : pour la première fois depuis la création du GPK, il y avait un journaliste de l’APS présent sur les lieux. 

Merci à tous 

Le Réseau Anavad, 

SIWEL 181144 DEC 12 

L’Algérie, le pays le plus ennuyeux du monde !


Par   | décembre 17, 2012 2:56
Ennui photo
L’ennui est devenu une constante nationale en Algérie. Nous en avons beaucoup parlé et l’avons soutenu à maintes reprises : en Algérie la vie routinière est si étouffante qu’il devient impossible de s’épanouir. Dans notre pays, l’ennui est devenu dès lors une maladie chronique. Une maladie que la sécurité sociale ne peut guère rembourser. Des salles de cinémas qui se comptent sur les doigts d’une main, des concerts et des spectacles aussi rares que certaines pierres précieuses, des animations culturelles épisodiques, des tournois sportifs et des matchs de foot insipides,  l’Algérie offre chaque jour à ses habitants un tableau maussade qui déprimerait le plus optimiste et jovial des hommes.
Rythmée par les mêmes et sempiternelles tâches, la vie quotidienne enfonce encore davantage les Algériens dans une spirale de stress. Embouteillages, bureaucratie, problèmes de stationnement, des réseaux de transports en commun catastrophiques, une présence policière disproportionnée et suffocante, des institutions publiques inhospitalières, toutes ces raisons, et d’autres encore, contribuent à rendre la vie morose. Les conséquences de cette sombre situation ne se sont pas fait attendre : un sentiment de malaise national et une qualité de vie des plus piètres dans le monde. Les classements mondiaux et les rapports internationaux confirment ce constat amer d’une année à une autre : en Algérie, il ne fait pas bon vivre !
De leur côté, les opérateurs privés ne font rien pour développer aussi une industrie du loisir en Algérie. Rares sont encore les investisseurs qui osent défricher ce créneau pourtant prometteur. Et pourtant, certaines expériences sont encourageantes à l’image des Piscines Kiffan Club à Bordj El Kiffan, Alger, qui sont devenues en l’espace de quelques années un pôle d’attraction notamment durant l’été. Le parc de loisir et d’attractions des Pins Maritimes à Alger, géré lui aussi par un opérateur privé, draine également une foule nombreuse notamment durant les Week-end. Ces exemples de réussite devraient inciter d’autres investisseurs à s’intéresser au secteur des loisirs. Un secteur qui demeure, au grand dam des algériens, vierge et inexploité.
Peu importe donc les milliards détenus dans nos réserves de change. L’argent ne fait pas notre bonheur et le pétrole encore moins. Un peuple heureux ne s’achète pas. Une société ouverte et joyeuse ne s’importe pas. Et l’épanouissement des citoyens ne se mesure certainement pas par les subventions accordées à tel ou tel produit alimentaire. Aujourd’hui, l’Algérie n’a pas besoin uniquement d’un plan de relance économique. Son état désespérant nécessite aussi un plan national de lutte contre l’ennui dont elle est victime depuis des années. Construire des logements et des autoroutes, c’est bien. Mais procurer le sentiment de bonheur et de plaisir à ses concitoyens, c’est mieux. De grâce, chers gouvernants, libérez-nous de cet ennui mortel…

Lettre ouverte de Ferhat Mehenni à François Hollande | Vous avez dit


Lettre ouverte de Ferhat Mehenni à François Hollande

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Par Le Matin | 17/12/2012 10:34:00 | 3220 lecture(s) | Réactions (5)
Le président du gouvernement provisoire kabyle interpelle dans cette lettre ouverte le président français à l'occasion de sa venue en Algérie.
Ferhat Mehenni, président du GPKFerhat Mehenni, président du GPK
Monsieur François Hollande
Président de la République française
Monsieur le Président,
Vous allez effectuer un voyage officiel en Algérie. Vous savez que vous aurez des partenaires difficiles qui, pour des raisons de politique interne, cultivent une opposition quasi systématique à la France depuis 50 ans. L’identité de vue sur des questions d’actualité internationale que vous avez avec le voisin marocain est plus problématique avec ceux que vous allez rencontrer. Ceci sera d’autant plus vraisemblable que vous aurez pour interlocuteurs non pas ceux qui représentent la réalité du pouvoir, mais son apparence, et ce, quelles que soient leurs fonctions officielles. Vos conseillers et vos experts ont dû vous en prévenir déjà.
Monsieur le Président,
Je vous écris en tant que président de l’Anavad, le Gouvernement provisoire kabyle. J’ai pour devoir et honneur, comme vous, la défense des intérêts de mon peuple, le peuple kabyle. L’exercice de son droit à l’autodétermination fera bientôt partie de l’actualité internationale. Par conséquent, serait-il heureux que la France distingue enfin nettement la Kabylie de l’Algérie. 
C’est d’ailleurs cette confusion des peuples et des pays qui a été à l’origine de la guerre d’Algérie. La Kabylie n’a jamais admis son annexion forcée à l’ensemble algérien. Elle continue de le faire. Depuis 1962, la Kabylie reste le sujet brûlant de la dramatique actualité algérienne. On peut en juger par les faits : 
1. Conflit armé du 29 septembre 1963 au 16 mars 1964. 
2. 1977 : Affront kabyle fait au dictateur Boumediene dans le plus grand stade d’Alger. 
3. Soulèvement populaire en avril 1980 (appelé Printemps berbère). 
4. 1985 : Création de la 1ère Ligue algérienne des droits de l’homme par des Kabyles dont la plupart des membres se sont retrouvés devant la Cour de sûreté de l’État qui les a condamnés. 
5. Septembre 1985 : manifestations violentes en faveur des prisonniers militants des droits de l’homme. 
6. Octobre 1988 : Grève générale en Kabylie pour laquelle le chanteur Matoub Lounes avait reçu à l’abdomen une décharge de kalachnikov de la part d’un gendarme algérien. 
7. Décembre 1991- janvier 1992 : Le FIS rafle les législatives partout en Algérie, à l’exception de la Kabylie où il n’avait obtenu aucun siège, ni réussi ne serait-ce qu’à être en ballottage. L’arrêt du processus électoral par le pouvoir algérien serait dû uniquement, selon le Général Nezzar, à la situation de dissidence nationale dans laquelle se retrouvait la Kabylie laïque.
8. 1994-95 : Boycott scolaire en Kabylie du primaire aux universités.
9. 1996 : Accord entre le pouvoir et les terroristes de l’Armée islamique du Salut ayant eu pour conséquence le transfert du terrorisme en Kabylie où, jusque-là, il était inexistant et y demeure toujours sans base sociale.
10. 1998 : Assassinat du chanteur Matoub Lounes et révolte populaire pendant plus d’un mois.
11. 2001-2003 : Révolte populaire durant trois ans (150 morts). Création du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie ayant débouché sur la mise sur pied de l’Anavad au nom duquel j’ai l’honneur de vous adresser cette lettre.
Depuis l’arrivée de Bouteflika en 1999 à la présidence, la situation se caractérise par une tension plus accrue qu’elle ne l’a jamais été. En plus des trois ans de bras de fer quotidien du Printemps noir (2001-2003), il est bon de rappeler ces données : la Kabylie boycotte toutes les élections. La seule consultation qu’elle attend est le référendum pour son autodétermination.
Bouteflika n’a jamais été élu par les Kabyles contre lesquels il se venge par des propos indignes. Il se sent en revanche dans l’obligation de nommer à chaque fois un premier ministre kabyle pour mener une sévère politique antikabyle. Les budgets alloués à la Kabylie sont réduits à leur portion congrue. N’eût été la communauté kabyle installée en France, évaluée à 2 millions d’âmes, les Kabyles mourraient de faim. Les ressources minières et hydrauliques kabyles profitent au régime et nullement à la Kabylie.
Le déploiement militaire en Kabylie, décidé après la fronde de 2001-2003, a atteint des chiffres que la France n’avait pas engagés durant la guerre d’Algérie. Et dire que nous sommes en temps de paix ! Cela s’est traduit par une insoutenable insécurité : 80 kidnappings d’entrepreneurs kabyles en 6 ans, insalubrité publique, drogue et fléaux en tous genres et une politique salafiste digne des Ben Laden. Rien qu’en 2010, pas moins de 147 terroristes "repentis" ont été nommés comme imams pour fanatiser les Kabyles. Leur produit sera votre danger de demain. Depuis 2004, nos oliveraies et nos forêts sont systématiquement incendiées volontairement par des militaires qui en ont reçu l’ordre. Ce crime contre la nature est aussi un crime contre l’humanité. L’avancée du désert qu’il provoque va inexorablement atteindre la France.
Monsieur le Président,
La rencontre entre la France et la Kabylie a certes été violente, mais leur relation s’est apaisée au fil du temps. Nous ne voudrions en retenir que les aspects positifs et mutuellement bénéfiques. À l’exception de la condition coloniale qui nous était insupportable, le Kabyle a su acquérir auprès du Français bien des savoirs et des techniques. La France a trouvé en lui un ouvrier et un fonctionnaire, un cadre et un chercheur d’une rare qualité. Ils ont en commun des valeurs qu’ils veulent universelles comme la laïcité et la liberté. Cela s’est enrichi de pratiques et de besoins réciproques. Le Kabyle est devenu un élément positif dans la lutte contre l’islamisme dans les banlieues françaises. La langue et la culture françaises sont intégrées dans les facteurs de résistance que la Kabylie a développés contre son oppression identitaire et linguistique.
Il serait donc plus que jamais temps que la France admette la Kabylie dans la défense de ses intérêts. Elle aura un allié sans précédent dans son environnement Sud méditerranéen.
Durant cette visite que vous allez effectuer en Algérie, même si le Sahel et l’AQMI (le bras armé de nos généraux), l’Azawad et la Syrie seraient les points sur lesquels vous insisteriez, notre souhait est que vous feriez autrement que l’un de vos prédécesseurs. En effet, en 2003, M. Chirac avait ignoré à tort la douleur des dizaines de mères kabyles qui venaient d’être endeuillées par ceux-là mêmes qui lui déroulaient le tapis rouge. Rouge du sang de nos pacifiques jeunes manifestants qui venaient d’être assassinés par le pouvoir raciste algérien. 
Défendre la francophonie en Kabylie sera, à coup sûr, profitable à la France. Son admission au sein de l’Organisation Internationale de la Francophonie est l’une des aspirations du peuple kabyle. En attendant la reconnaissance internationale de son gouvernement provisoire, il serait pour le moins positif que vous fassiez admettre à vos interlocuteurs algériens la nécessité de la réouverture du Consulat de France à Vgayet (ex-Bougie) et du Centre culturel français à Tizi-Ouzou. 
Dans l’espoir que votre voyage, associant la cause kabyle aux intérêts de la France, soit couronné de succès, veuillez croire Monsieur le Président en ma très haute considération.
Ferhat Mehenni
Président du gouvernement kabyle provisoire

François Hollande se rendra à Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011 et du clan d'Oujda


François Hollande se rendra à Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011 et du clan d'Oujda

17/12/2012 - 14:43

PARIS (SIWEL) — François Hollande, qui consacre la première visite d’Etat de son mandat à l’Algérie officielle, celle de Bouteflika et des généraux, se rendra en Algérie les 19 et 20 décembre. Il rendra visite au gouvernement algérien à Alger, capitale de la culture arabe 2007, puis se rendra à Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011, également capitale du clan d'Oujda. Y a-t-il lieu de comprendre que « la messe est dite » ?


François Hollande et Abdelaziz Bouteflika. PH/DR
François Hollande et Abdelaziz Bouteflika. PH/DR
La visite de François Hollande au régime de Bouteflika les 19 et 20 décembre est qualifiée d’historique et « intervient alors que l’Algérie célèbre le cinquantième anniversaire de son indépendance» selon l’Elysée, Soit. On se demande alors pourquoi dans le séjour présidentiel il n’est pas prévu une visite du président Hollande dans les Aurès ou en Kabylie, les 2 plus importants bastions de la guerre de libération algérienne. 

La Kabylie, une région qui, selon l’expression du célèbre Kateb Yacine, a pris comme « tribu de guerre » la langue française au colonialisme du même nom est décrétée « zone interdite » en raison soi-disant problèmes sécuritaires. Admettons que le président Français ne puisse pas faire autrement que d’éviter la région, évoquera-t-il pour autant l’opposition du gouvernement despotique d’Alger à l’ouverture d’un Centre culturel français à Tizi-Ouzou ? 

François Hollande qui honorera de sa présence la capitale islamique du clan d’Oujda, apportera-t-il une nouvelle caution au régime de Bouteklika ? Un régime qui a érigé en constante nationale le racisme antikabyle. Un racisme qu’il exprime concrètement sur le terrain par la coexistence d’une sur militarisation du territoire kabyle, un terrorisme « résiduel » qui ne survit que dans la seule région qui rejette la doctrine islamiste , un banditisme qui n’a jamais existé en Kabylie et un étouffement social et économique sans précédent. 

Cette visite, que François Hollande voudrait inscrire dans la «durée» et la «cohérence» s’annonce plus comme une visite d’affaire que comme une visite visant à établir une « relation apaisée » entre l’Algérie réelle et la France et l'on se demande quelle Algérie François Hollande compte-t-il visiter. Le président français sera en effet accompagné d’une importante délégation d’hommes d’affaires. Cela laisse présager qu’il s’agira plus d’une visite à l’Algérie des contrats plutôt qu’à l’Algérie des peuples. Il est fort probable que la France officielle n’évoque pas la gouvernance catastrophique du régime algérien. Une gouvernance qui se caractérise par une déliquescence de l’Etat, une aggravation de la corruption, l’encouragement de l’islamisme à travers notamment sa politique dite de réconciliation nationale_ une pseudo réconciliation établie sur le dos des victimes du terrorisme islamique) et le déni des droits et des libertés fondamentales. 

zp, 
SIWEL 171443 DEC 12