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jeudi 31 octobre 2013

L'autonomie de la Kabylie expliquée par Bouaziz Ait Chebib, Sec.Nal. Org...

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lundi 28 octobre 2013

Environnement de la Wilaya de Tizi-ouzou: tout le monde pour une action ...

Commission préparatoire de la Conférence nationale des cadres du MAK | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


Commission préparatoire de la Conférence nationale des cadres du MAK


En vue de la prochaine conférence nationale des cadres du MAK, la commission préparatoire a décidé le 27 octobre de créer 3 groupes de travail. Dans une déclaration parvenue à notre rédaction que nous vous proposons dans son intégralité, Hachim Muhand-Waamar, président de la commission revient sur les différentes fonctions de ces 3 sous-commissions.
28/10/2013 - 20:08 mis a jour le 28/10/2013 - 20:08 par La Rédaction

MOUVEMENT POUR AUTODÉTERMINATION DE LA KABYLIE
Commission préparatoire de la Conférence nationale des cadres du MAK
Compte tenu des résolutions consacrant l’évolution stratégique d’inscrire la question kabyle dans le cadre du droit des peuples à l’autodétermination par lequel chaque nation choisit le statut politique qui lui sied, adoptées les 9 et 10 décembre 2011 à Sahel par le second congrès du MAK ;
Compte tenu de la session du Conseil National du MAK, tenue le 04 octobre 2013 à At Hemdoun, consacrée au débat et au vote démocratique qui a consacré le passage effectif de la revendication d’autonomie à celle de l’autodétermination ;
Compte tenu de la mise en place par le Conseil national de la commission préparatoire de la conférence nationale des cadres du MAK en vue d’entériner l’évolution politique et naturelle du passage à l’autodétermination et l’adaptation en conséquence des textes fondateurs du MAK ;
La commission préparatoire de la Conférence nationale des cadres du MAK s’est réunie à Akbou le 27 octobre 2013 et a décidé de se scinder en trois (3) groupes de travail, ou sous commissions, afin que chacun des trois groupes prenne en charge un aspect déterminé de la préparation de la conférence nationale des cadres.
Le 1re groupe, est la sous-commission « Textes » qui aura pour tâche la proposition et l’étude des textes fondamentaux du mouvement en vue de les adapter à la nouvelle donne politique, compte tenu de l’évolution historique du mouvement et de sa nouvelle stratégie ;
Le 2e groupe est la sous-commission « réflexion et stratégie » qui aura pour tâche la réflexion et la préparation de la mise en œuvre effective de la nouvelle stratégie politique du mouvement ;
Le 3e groupe est la sous-commission « logistique » qui aura pour tâche la préparation et la prise en charge de l’ensemble des moyens nécessaires à la tenue de la conférence nationale des cadres du mouvement ;
Enfin, les membres de la Commission préparatoire ont élu le 27 octobre 2013 à Akbou, monsieur Hachim Muhand-Waamar comme président de cette commission. La commission a également décidé d’ouvrir aux militants de la diaspora, en Europe et en Amérique du nord, la participation aux travaux de la conférence nationale des cadres du MAK.
Akbou, le 27 octobre 2013
Pour la Commission préparatoire,
Hachim Muhand-Waamar

mardi 22 octobre 2013

Le message de Mammeri a-t-il été bien entendu et compris ? | Kabyle.com

Le message de Mammeri a-t-il été bien entendu et compris ?

« Pourvu qu’il ne vous arrive point tel le sort de cet arbre lequel, une fois coupé de ses racines, ses feuilles vertes se faneront et dépériront. Un arbre sans racines est condamné à mourir. Ne soyez pas, vous gens d’aujourd’hui, tels des gens sans racines… Faîtes en sorte de ne pas devenir des éternels pauvres de la Connaissance la plus large d’esprit et de cœur. J’ai pensé à toi, génération d’aujourd’hui et de demain… A présent, la Connaissance se puise dans les livres.  C’est pour cette raison, que j’ai écrit ce livre : pour vous tous, pour qu’il vous soit une référence, un exemple à méditer, un fondement sur quoi vous appuyer, construire et transmettre la Connaissance … Nous avons défriché le terrain, à présent, c’est aux autres de continuer.»
(In Poèmes Kabyles Anciens,  Mouloud Mammeri, Editions Laphomic)
Comme je l’ai évoqué dans le n° 39 de la revue Abc Amazigh et rappelé dans mon livre qui porte le même nom, le message de notre Grand Maître Feu Mouloud Mammeri, a-t-il été bien entendu, lu et bien compris ?
Combien de « Mohand Azwaw  et ceux de sa génération », auxquels Mammeri avait adressé ce message,  l’ont-ils lu et compris ? Moi je l’avais bien lu et bien compris. C’était pour cette raison que j’avais fondé une maison d’édition dévouée à la langue et culture amazighe. Ce fut, pour moi, une manière aussi de prendre ma revanche vis-à-vis du pouvoir dictatorial algérien.
Je pensais, naïvement, que le fait de sortir de la clandestinité, de l’époque noire des années 1970, où, avec mes camarades, clandestinement et dangereusement, j’assurais la publication de la revue Idtij (Le Soleil) - même feu Mouloud Mammeri me disait : « Comment tu arrives à faire ça, Smaïl ? » - je pourrais continuer, légalement, librement et aisément, mon combat pour notre noble cause, avec un lectorat tout aussi militant et  suffisant. Hélas ! 

Pourtant, comme l’avait si bien dit, aussi, notre Grand Maître feu Mouloud Mammeri :   « Il était temps de happer les dernières voix avant que la mort ne les happe. Tant qu’encore s’entendait le verbe qui, depuis plus loin que Siphax et que Sophonisbe, résonnait sur la terre de mes pères, il fallait se hâter de le fixer quelque part où il pût survivre, même de cette vie demi-morte d’un texte couché sur des feuillets morts d’un livre. »
Notre langue et notre culture se doivent, par conséquent,  pour survivre, de passer, vite, de l’oral à l’écrit, c’est-à-dire aux livres, « avant que la mort ne les happe ». Il y a donc urgence et péril en la demeure.
Mon défi pour  éditer un livre  chaque mois et pour un millier de lecteurs au moins, était la réponse – militante - que moi, je proposais, en réponse à ce cri d’alarme. Mon défi n’a pas été appliqué, respecté.
Notre langue est-elle condamnée à demeurer une langue orale ? Rezki Issiakhem, dans sa préface de l’œuvre de Saïd Iamrache, « Tasga n tlam ou  l’Obscurantisme en plein jour»  publiée après son décès, a confirmé en lançant ce même cri d’alarme :  « C’est par la lecture de romans comme celui-ci que se développera le goût de lire notre langue et que l’on rejettera l’aberration d’un fatalisme qui voudrait l’enfermer dans une oralité réductrice et décadente… »  Et de refuser à croire « Que les nombreux militants de la cause amazighe et les milliers de manifestants qui défilent lors du printemps amazigh ne seraient pas analphabètes ». Raison évoquée par des maisons d’éditions qui ont refusé de publier cette œuvre posthume « considérant que la rentabilité d’une œuvre en tamazight ne pouvait en être assurée. »
Je le répète aussi : acheter et lire des ouvrages de langue amazighe, c’est un autre militantisme,  c’est  prouver qu’il existe un lectorat de la langue amazighe, c’est prouver que «Ass-a, azekka, tamazight tella, tella » (Aujourd’hui, demain la langue amazighe existe, existera)  n’est pas un slogan creux, vide de sens.
Je re-lance donc mon défi à tous les militants et militantes qui ont scandé ce slogan : y-a-t-il, dans toute l’Amazighie et la diaspora, au moins un millier de lecteurs (trices) du livre amazigh ?
En attendant, dans les librairies, il n’y a pas foule. Les émules de Mouloud Mammeri, quelques rares jeunes poètes qui parviennent à publier – à compte d’auteur -  un petit recueil de poésie, font du porte à porte pour proposer leurs ouvrages. C’est ce que je fais présentement, personnellement, via internet. Sans suite aucune.
Avant, les gens disaient : « Il n’y a pas d’écrivains en langue amazighe ! » A présent, ce sont les écrivains qui disent : « Il n’y a pas de lecteurs de la langue amazighe ! »
« La langue amazighe n’est pas un dialecte archaïque qui ne mérite, comme on le croit généralement, aucune considération, mais un chef-d’œuvre linguistique qu’il faut à tout prix développer et promouvoir. Un jour, le nord-africain sera, j’en suis sûr, fier de sa langue.” C’était ce que souhaitait ardemment mon défunt compagnon de combat, Mohamed Haroun.
Durant les années 1970, pour faire adhérer quelqu’un à notre cause amazighe, il fallait, à sa demande, prouver que notre langue s’écrit. Où en est-on aujourd’hui ?
Que font les réseaux associatifs kabylo-amazigho-berbéros, dans nos Pays respectifs et au sein de la diaspora, hormis de répéter, sans cesse, les mêmes slogans, les mêmes discours, les blas blas, les manifs, les fêtes, les danses,  les sempiternels spectacles ?
Il faudrait d’abord prendre conscience d’un fait : d’où vient ce mal, cette absence de lectorat amazigh ? La question et la réponse sont en chacun et chacune de nous. Comme l’arbre qui dit à la hache : pourquoi tu me frappes ? La hache lui répond : ma main vient de toi.
Abc Amazigh fut, pour moi, une amère déception ; pire : une douloureuse expérience dont j’en souffre jusqu’à aujourd’hui.
Une revue, pourtant bien appréciée par ses quelques lecteurs (trices) et surtout par la presse nationale. Je cite, humblement, quelques extraits : “Le contenu scientifique de ce bulletin - dirigé par Smaïl Medjeber - l’un des pionniers de la revendication de l’identité amazighe de l’après-indépendance de l’Algérie -, confirme qu’aujourd’hui, il ne s’agit pas plus de réhabiliter l’amazigh, mais de produire cette langue…  Cet éventail ouvert prend en charge avec bonheur - ce qui est rare dans ce genre de revue spécialisée - la tri culturalité des lecteurs auxquels la revue s’adresse : le français, l’arabe et l’amazigh se solidarisent pour développer, sans aucune susceptibilité culturelle la question majeure de l’écrit amazigh. ” Le Matin, 09/04/1996.“A distance des sirènes politiciennes : OUF ! Voilà une revue qui aborde la question de la langue  amazighe sans se laisser aspirer par les sirènes politiciennes… Assurément la revue Abc Amazigh a choisi la voie du débat d’idées, de la construction. La plus sûre. ” (D. H.) Libre-Algérie n°13, 1 - 14/3/99. “Abc Amazigh que dirige l’infatigable Medjeber n’arrête pas de nous surprendre. Agréablement s’entend… Dans l’ensemble, Abc Amazigh se maintient. Avec peu de moyens, cette revue ne se laisse pas abattre par un environnement hostile. Que la résistance continue !” (A.L) Libre-Algérie n°33, 6-19/12/99.
Qui a acheté et lu les revues Abc Amazigh, Izuran… ? Qui a acheté et  lu les œuvres de : Si Amar-Ou-Saïd Boulifa, Belaïd Nat-Ali, Mouloud Feraoun, Mouloud Mammeri, Mohand Lechani, Abdallah Mohya, Saïd Iamrache, Ahmed Nekkar, Kamel Naït-Zerrad, Amar Mezdad, Rachid Alliche, Halima Aït-Ali Toudert, Tassadit Tacine, Hassane Ben Amara, Mohand Ouaneche, Mohand-Ouramdane Larab, Yahia Yanes, Salem Chaker, Malek Houd, Youssef Nacib, Mohand Aït-Ighil, Salem Zenia,  Houcine Azergi, Ahmed Adghirni, Brahim Lasri Amazigh, Mohamed Akounad, Rachid Jadal, … (désolé pour les auteurs non cités) ?
J’aimerais bien avoir des réponses à ces questions, par courriel à : défiberbere@hotmail.fr , sur ma page Facebook, memoireamazighe, ou sur : amazigh blog de communication.WordPress.com (un blog qu’une généreuse personne m’a aidé à créer).
Il faut passer notre langue ancestrale de la bibliothèque orale multimillénaire, en voie de disparition, à une bibliothèque livresque immortelle.
Bien sûr, la langue amazighe a le droit naturel et légitime, en Algérie et dans toute l’Amazighie, d’être reconnue  et traitée comme langue d’Etat, nationale, officielle avec tous les attributs et droits y afférents, son enseignement compris. Bien sûr, pour cela, il faut continuer le combat militant et politique jusqu’au bout.
Cependant, il faut exercer notre propre pouvoir personnel, responsable, tout aussi militant. Pour ce faire, nul besoin de décret pour acheter un livre, une revue qui transmet la langue et la connaissance de l’histoire amazighe. La langue amazighe n’a pas besoin du bla bla politicien  et pseudo-militant ! Inutile de faire comme l’autruche. Ne plus utiliser cette cause culturelle et linguistique à des fins politico-personnelles. Que ceux et celles qui prétendent défendre cette noble cause brandissent, au moins, UN livre amazigh, comme preuve.
Le combat pour la langue et culture amazighe, se joue dans les librairies et par nos poches.
Comme je l’avais dit, un jour, à un « militant » que j’avais croisé à Alger, qui s’était soûlé parce qu’on avait empêché un honorable ancien combattant de faire son discours en amazigh, lors d’une conférence organisée à Tizi-Ouzou (en plus !) :
-Si tu es contrarié et choqué par cela, c’est simple, il te suffira d’aller dans la librairie d’en face et acheter un livre amazigh. »
Au lieu de faire comme je lui avais dit, il préféra aller dans le prochain bar pour s’y soûler encore plus.
Promouvoir le livre amazigh, c’est faire survivre notre langue et la transmettre aux générations futures. C’était le message, clair et net, de Feu Mouloud Mammeri.
Le prix d’achat d’un livre ne vaut pas le prix d’une vie, des vies sacrifiées par les militants (tes) et martyrs (yres) de cette noble cause.
La langue amazighe, les auteurs et les éditeurs ont besoin de vous, de nous. Pour reprendre le slogan de Coluche et des Restaurants du Cœur. Soyons des acheteurs et lecteurs de cœur. Pour notre langue. A bon entendeur, azul.

Amazighement vôtre, l’Ambulancier de la langue amazighe,
Smaïl Medjeber

lundi 21 octobre 2013

CONTRIBUTION/ La libération de la Kabylie du joug arabo-islamique est inéluctable ( suite et fin)

CONTRIBUTION/ La libération de la Kabylie du joug arabo-islamique est inéluctable ( suite et fin)

20/10/2013 - 15:45

MARSEILLE (SIWEL) — Dans cette seconde partie de la contribution de M. Kader Dahdah à Siwel sur la Kabylie, il évoque les mouvements politiques qu'a connus la région. Il fait état aussi des activités diplomatiques du Gouvernement provisoire kabyle en exil, le GPK, ANAVAdn dont il est l'un des conseiller du président M. Ferhat Mehenni.


Liberté, espoir de tout kabyle écrit avec le sang d'un martyr. PH/DR
Liberté, espoir de tout kabyle écrit avec le sang d'un martyr. PH/DR
Par : Kader Dahdah
Deuxième partie et fin
.
Nous somme aujourd’hui à la croisée des chemins où nous devons choisir entre deux situations:
Soit de vivre dans un chez soi, même petit et modeste mais dans lequel nous existerons en tant que kabyles, dans la dignité, la liberté et la démocratie, en ayant comme langue première notre propre langue le kabyle.

Ou bien vivre dans un grand ensemble en ruine menacé d’auto destructions récurrentes, en tant que sous Algériens, soumis par la force à l’idéologie wahhabite, obligé à la langue quoreichite et interdits de la notre, mais surtout avec la certitude que nos enfants seront soit des candidats à l’exile vers l’occident ou bien ils seront utilisés comme des mercenaires islamistes au service des grandes puissances.
L’histoire se répète, nous somme pratiquement devant la même crise de 1949 où des nationalistes kabyles partisans de l’Algérie Algérienne ont été rejetés voir même exécutés par des Kabyles partisans de l’Algérie Arabe.

Aujourd’hui des kabyles algérianistes partisans d’une Kabylie Algérienne s’opposent à leurs frères défenseurs du projet d’une Kabylie Kabyle. Sous le prétexte de tenir à leur Algérie qu’il pensent être la leur, ces Kabyles algérianistes ne se rendent même pas compte que déjà la Kabylie ne nous appartient plus du fait qu’elle est gérée et administré par un pouvoir arabe raciste qui recrute des kabyles de services pour qu’ils tiennent le même rôle que les bachaghas de l’époque coloniale Française.

Si nous étions libre et maitre de nous même en Kabylie personne ne nous interdirait d’enseigner notre langue à nos enfants comme on le voudrait, personne ne nous interdirai de donner des prénoms Amazighs à nos enfants, personne ne nous interdirait la transcription de notre langue avec ses propres caractères, personne ne nous imposerait une autre langue dans les tribunaux les mairies les daïras, les commissariats. Si nous étions maitres de nous même en Kabylie nos noms seraient écrits avec notre langue sur nos passeports et cartes d’identités.
Nos parents ont refusés d’êtres des indigènes de l’Algérie Française nous avons le devoir sinon l’obligation de relever le défi comme eux pour refuser l’indigénat que nous impose aujourd’hui une Algérie Arabe.

Pour rester kabyles et mettre fin à la dépersonnalisation par l’idéologie wahhabite en cours, nous sommes appelés à faire valoir notre droit l’autodétermination, afin que le sacrifice de Matoub, de Mammeri de Djaout et des 128 jeunes ne soient pas vains.
Le rejet par le pouvoir Arabe Algérien des solutions alternatives comme le fédéralisme prôné par le FFS (Front des forces socialistes) ou la régionalisation préconisée par le RCD (Rassemblement pour la culture et la démocratie) ou encore l’autonomie régionale défendue par le MAK (Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie devenu Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie) montre bien que ce pouvoir n’est pas prés de reconnaitre nos droits élémentaires et fondamentaux et que seule l’indépendance pourra nous prémunir de la dépersonnalisation mais aussi des exactions récurrentes de l’état Algérien. Cette indépendance de la Kabylie permettra non seulement de rétablir plus tard des relations de confiance et de fraternité basées sur l’intérêt mutuel avec les autres régions d’Algérie mais aussi de servir de model pour qu’elles accèdent elles aussi à la liberté et la dignité.

Le grand artiste IDIR qui a soutenu récemment le combat de la Kabylie en reconnaissant notre condition de sous Algériens a redonné un immense courage à la jeunesse Kabyles gagnée par le désespoir.
L’événement du déjeuner républicain contre l’inquisition qui a eu lieu le 3 aout 2013 dans deux villes Kabyles Tizi Wezzou et Aokas a fait le tour du monde et a donc fait connaitre la Kabylie sur la scène internationale.

L’octroi du prix international de la paix (le Gusi pece internationale fondation) au Président de l’ANAVAD Monsieur Ferhat MEHENNI pour ses efforts inlassables à la recherche d’une solution pacifique malgré l’assassinat de son fils et les 12 incarcérations qu’il a subit de la part du pouvoir arabe Algérien, démontre bien qu’il est un grand homme de paix comme Nelson MANDELA.
L’admission de la Kabylie parmi les Etats Africains Emergents luttant pacifiquement pour leur autodétermination est un atout pour la suite du combat pour la liberté.

En occident en général et en France en particulier beaucoup d’Arabes Algériens se font passer pour des citoyens Kabyles quand ils postulent pour un travail ou pour un logement.
Tous ces éléments démontrent bien que le peuple Kabyle gagne de l’estime et de la reconnaissance auprès des autres peuples du monde entier et que la Kabylie avec ses valeurs de tolérance et son projet de société universaliste jouit d’une grande visibilité et d’une meilleure respectabilité sur la scène internationale.

K.D, conseiller du président de l’ANAVAD.
SIWEL 20 1545 OCT 13

jeudi 17 octobre 2013

islamisation et soif de pouvoir - Culture - El Watan

Gouverner au nom d’Allah de Boualem Sansal

islamisation et soif de pouvoir

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le 17.10.13 | 10h00

| © D. R.

Ni un pamphlet ni une enquête, une sorte d’objet éditorial non identifié d’une lucidité glaçante, le dernier livre de Boualem Sansal
Gouverner au nom d’Allah est à la fois revigorant et désespérant.

Ne pas se fier à ce sage fou qui balance des vérités comme d’autres cherchent des lauriers ou de la reconnaissance. Son regard jette le trouble à force de lucidité. Il évacue d’emblée toute prétention au titre «d’expert en islamisme», ces spécialistes qui courent sur tous les plateaux de télévision pour répéter au mot près la dernière dépêche de l’AFP, en guise d’analyse. «Mon texte n’est pas un traité académique, je ne suis ni historien ni philosophe, il n’est pas davantage une investigation journalistique, encore moins un rapport d’expert en islamisme, et pas du tout un essai d’islamologie. Il est la réflexion d’un témoin, d’un homme dont le pays, l’Algérie en l’occurrence, a été très tôt confronté  à l’islamisme, un phénomène inconnu de lui jusque-là».
D’où viennent donc les islamistes et l’islamisme ? En Algérie, ils étaient regardés avec condescendance, tous ces outaz venus d’Orient pour arabiser tout un peuple. L’ancien président Houari Boumediène visait à museler sa gauche progressiste. Il a donc fait appel à tous ces enseignants du Machraq, diplômés ou pas, adeptes des Frères musulmans. «Nous les avons accueillis avec sympathie, un brin amusés par leur accoutrement folklorique, leur bigoterie empressée, leurs manières doucereuses et leurs discours pleins de magie et de tonnerre, ils faisaient spectacle dans l’Algérie de cette époque, socialiste, révolutionnaire, tiers mondiste, matérialiste jusqu’au bout des ongles, que partout dans le monde progressiste on appelait avec admiration ‘‘la Mecque des révolutionnaires’’.Quelques années plus tard, nous découvrîmes, presque à l’improviste, que cet islamisme qui nous apparaissait si pauvrement insignifiant s’était répandu dans tout le pays», se souvient l’auteur du Serment des Barbares.
Sa crainte ? La disparition de l’Islam, remplacé par l’islamisme, érigé en religion. Les coupables ? Les Etats prosélytes, les élites, les intellectuels, les médias, la rue… Boualem Sansal n’a jamais caché le peu d’estime dans lequel il tient ses confrères. «(…) Les intellectuels musulmans, dans leur immense majorité, se tiennent dans une attitude de retrait assez incompréhensible, mélange de peur, d’indifférence, de soumission. Il ne semble pas que le temps de l’émancipation soit venu pour ces élites. Dans leur pays, elles sont prisonnières de l’ordre traditionnel qui se resserre sur elles, et dans l’émigration, où pourtant elles jouissent d’une certaine liberté, elles se confinent dans la marginalité, volontairement peut-être ou parce que la société ne les intègre pas ou le fait simplement par le biais économique».
Et d’enfoncer le clou : «Le problème est que leur silence assourdissant est préjudiciable, il apparaît comme une
adhésion et un soutien aux thèses islamistes (…). En vérité, beaucoup n’arrivent tout simplement pas à se déterminer, ils n’adhèrent pas aux thèses des islamistes, mais comprennent leur révolte contre l’Occident et les dictatures qui gouvernent leurs pays, et ils adhèrent aux valeurs de l’Occident mais lui reprochent le ‘‘deux poids, deux mesures’’ et l’ambiguïté qu’il pratique à l’encontre des peuples arabes, musulmans et africains, soutenant une fois la dictature, une fois les islamistes, tout en prêchant la démocratie et les droits de l’homme».
Au jeu de qui manipule l’autre, il n’est pas certain que les «régimes frères» aient le dernier mot.Le plan se retourne contre ceux qui l’avaient conçu, les islamistes leur échappaient. «Tous les Etats musulmans ont, à un moment ou un autre, été des vecteurs de propagation de l’islamisme. Ils l’ont fait en connaissance de cause, pour faire barrage à l’idéologie communiste, venue de Moscou, qui au final a quand même pu prendre pied et s’installer dans plusieurs pays musulmans, ou pour briser la montée des revendications démocratiques inspirées par l’Occident, dont les idées ont pu également pénétrer la société et accrocher certains milieux (femmes, professions libérales, intellectuels, syndicats, étudiants).
Les Etats musulmans ont fait de l’Islam la ‘‘religion d’Etat’’ et ainsi l’ont géré comme un programme de propagande de masse mis en œuvre par les apparatchiks du parti et de la police politique». Une conclusion, plutôt des interrogations. Le pire n’est pas certain. «Toutes les questions, les toutes peurs, tous les espoirs également sont possibles. Jusque-là, dans le monde arabe, nous n’avons connu les islamistes que dans l’opposition, pacifique ou armée. A présent, ils sont au pouvoir. C’est réellement une nouvelle ère qui commence pour les pays ‘‘arabes’’. Pour le monde aussi, peut-être.» Pour le meilleur ou le pire ?

Gouverner au nom d’Allah : islamisation et soif de pouvoir dans le monde arabe, Boualem Sansal
Rémi Yacine

La libération de la Kabylie du joug arabo islamique est inéluctable (Part. 2)

PARTIE 2

La libération de la Kabylie du joug arabo islamique est inéluctable (Part. 2)

Kader DAHDAH, conseiller du président de l’ANAVAD
Si nous étions libres et maîtres de nous même en Kabylie, personne ne nous interdirait d’enseigner notre langue à nos enfants comme on le voudrait, personne ne nous interdirait de donner des prénoms amazighs à nos enfants, personne ne nous interdirait la transcription de notre langue avec ses propres caractères, personne ne nous imposerait une autre langue dans les tribunaux les mairies les dairas, les commissariats. Si nous étions maîtres de nous même en Kabylie, nos noms seraient écrits avec notre langue sur nos passeports et cartes d’identité.
17/10/2013 - 13:45 mis a jour le 17/10/2013 - 13:46 parKader Dahdah
Nous somme aujourd’hui à la croisée des chemins où nous devons choisir entre deux situations :
* Soit de vivre dans un chez soi, même petit et modeste mais dans lequel nous existerons en tant que kabyles, dans la dignité, la liberté et la démocratie, en ayant comme langue première notre propre langue le kabyle.
* ou bien vivre dans un grand ensemble en ruine menacée d’une auto-destruction, en tant que sous Algériens, soumis par la force à l’idéologie wahhabite, obligé à la langue quoreichite et interdits de la notre, mais surtout avec la certitude que nos enfants seront soit des candidats à l’exile vers l’occident ou bien ils seront utilisés comme des mercenaires islamistes au service des grandes puissances.
L’histoire se répète, nous sommes pratiquement devant la même crise de 1949 où des nationalistes kabyles partisans de l’Algérie Algérienne ont été rejetés voir même exécutés par des Kabyles partisans de l’Algérie Arabe.
Aujourd’hui des kabyles Algérianistes partisans d’une Kabylie Algérienne s’opposent à leurs frères défenseurs du projet d’une Kabylie Kabyle. Sous le prétexte de tenir à leur Algérie qu’il pensent être la leur, ces Kabyles Algérianistes ne se rendent même pas compte que déjà la Kabylie ne nous appartient plus du fait qu’elle est gérée et administré par un pouvoir arabe raciste qui recrute des kabyles de services pour qu’ils tiennent le même rôle que les bachaghas de l’époque coloniale Française.
Si nous étions libres et maîtres de nous même en Kabylie, personne ne nous interdirait d’enseigner notre langue à nos enfants comme on le voudrait, personne ne nous interdirait de donner des prénoms amazighs à nos enfants, personne ne nous interdirait la transcription de notre langue avec ses propres caractères, personne ne nous imposerait une autre langue dans les tribunaux les mairies les dairas, les commissariats. Si nous étions maîtres de nous même en Kabylie, nos noms seraient écrits avec notre langue sur nos passeports et cartes d’identité.
Nos parents ont refusé d’être des indigènes de l’Algérie Française, nous avons le devoir sinon l’obligation de relever le défi comme eux pour refuser l’indigénat que nous impose aujourd’hui une Algérie Arabe.
Pour rester kabyles et mettre fin à la dépersonnalisation par l’idéologie wahhabite en cours, nous sommes appelés à faire valoir notre droit l’autodétermination, afin que le sacrifice de Matoub, de Mameri de Djaout et des 128 jeunes ne soient pas vains.
Le rejet par le pouvoir Arabe Algérien des solutions alternatives comme le fédéralisme prôné par le FFS (front des forces socialistes) ou la régionalisation préconisée par le RCD (rassemblement pour la culture et la démocratie) ou encore l’autonomie régionale défendue par le MAK (mouvement pour l’autonomie de la Kabylie devenu mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie) montre bien que ce pouvoir n’est pas prés de reconnaitre nos droits élémentaires et fondamentaux et que seule l’indépendance pourra nous prémunir de la dépersonnalisation mais aussi des exactions récurrentes de l’état Algérien. Cette indépendance de la Kabylie permettra non seulement de rétablir plus tard des relations de confiance et de fraternité basées sur l’intérêt mutuel avec les autres régions d’Algérie mais aussi de servir de modèle pour qu’elles accèdent elles aussi à la liberté et la dignité.
Le grand artiste IDIR qui a soutenu récemment le combat de la Kabylie en reconnaissant notre condition de sous Algériens a redonné un immense courage à la jeunesse Kabyles gagnée par le désespoir.
L’événement du déjeuner républicain contre l’inquisition qui a eu lieu le 3 août 2013 dans deux villes Kabyles Tizi Wezzu et Aokas a fait le tour du monde et a donc fait connaitre la Kabylie sur la scène internationale.
L’octroi du prix international de la paix (le Gusi pece internationale fondation) au Président de l’ANAVD, Monsieur Ferhat MEHENNI, pour ses efforts inlassables à la recherche d’une solution pacifique malgré l’assassinat de son fils et les 12 incarcérations qu’il a subit de la part du pouvoir arabe algérien, démontre bien qu’il est un grand homme de paix comme Nelson MANDELA.
L’admission de la Kabylie parmi les Etats Africains Emergents luttant pacifiquement pour leur autodétermination est un atout pour la suite du combat pour la liberté.
En occident en général et en France en particulier beaucoup d’Arabes Algériens se font passer pour des citoyens Kabyles quand ils postulent pour un travail ou pour un logement.
Tous ces éléments démontrent bien que le peuple Kabyle gagne de l’estime et de la reconnaissance auprès des autres peuples du monde entier et que la Kabylie avec ses valeurs de tolérance et son projet de société universaliste jouit d’une grande visibilité et d’une meilleure respectabilité sur la scène internationale.
Kader DAHDAH, conseiller du président de l’ANAVAD.

La libération de la Kabylie du joug arabo islamique est inéluctable (Part. 2)

PARTIE 2

La libération de la Kabylie du joug arabo islamique est inéluctable (Part. 2)

Kader DAHDAH, conseiller du président de l’ANAVAD
Si nous étions libres et maîtres de nous même en Kabylie, personne ne nous interdirait d’enseigner notre langue à nos enfants comme on le voudrait, personne ne nous interdirait de donner des prénoms amazighs à nos enfants, personne ne nous interdirait la transcription de notre langue avec ses propres caractères, personne ne nous imposerait une autre langue dans les tribunaux les mairies les dairas, les commissariats. Si nous étions maîtres de nous même en Kabylie, nos noms seraient écrits avec notre langue sur nos passeports et cartes d’identité.
17/10/2013 - 13:45 mis a jour le 17/10/2013 - 13:46 parKader Dahdah
Nous somme aujourd’hui à la croisée des chemins où nous devons choisir entre deux situations :
* Soit de vivre dans un chez soi, même petit et modeste mais dans lequel nous existerons en tant que kabyles, dans la dignité, la liberté et la démocratie, en ayant comme langue première notre propre langue le kabyle.
* ou bien vivre dans un grand ensemble en ruine menacée d’une auto-destruction, en tant que sous Algériens, soumis par la force à l’idéologie wahhabite, obligé à la langue quoreichite et interdits de la notre, mais surtout avec la certitude que nos enfants seront soit des candidats à l’exile vers l’occident ou bien ils seront utilisés comme des mercenaires islamistes au service des grandes puissances.
L’histoire se répète, nous sommes pratiquement devant la même crise de 1949 où des nationalistes kabyles partisans de l’Algérie Algérienne ont été rejetés voir même exécutés par des Kabyles partisans de l’Algérie Arabe.
Aujourd’hui des kabyles Algérianistes partisans d’une Kabylie Algérienne s’opposent à leurs frères défenseurs du projet d’une Kabylie Kabyle. Sous le prétexte de tenir à leur Algérie qu’il pensent être la leur, ces Kabyles Algérianistes ne se rendent même pas compte que déjà la Kabylie ne nous appartient plus du fait qu’elle est gérée et administré par un pouvoir arabe raciste qui recrute des kabyles de services pour qu’ils tiennent le même rôle que les bachaghas de l’époque coloniale Française.
Si nous étions libres et maîtres de nous même en Kabylie, personne ne nous interdirait d’enseigner notre langue à nos enfants comme on le voudrait, personne ne nous interdirait de donner des prénoms amazighs à nos enfants, personne ne nous interdirait la transcription de notre langue avec ses propres caractères, personne ne nous imposerait une autre langue dans les tribunaux les mairies les dairas, les commissariats. Si nous étions maîtres de nous même en Kabylie, nos noms seraient écrits avec notre langue sur nos passeports et cartes d’identité.
Nos parents ont refusé d’être des indigènes de l’Algérie Française, nous avons le devoir sinon l’obligation de relever le défi comme eux pour refuser l’indigénat que nous impose aujourd’hui une Algérie Arabe.
Pour rester kabyles et mettre fin à la dépersonnalisation par l’idéologie wahhabite en cours, nous sommes appelés à faire valoir notre droit l’autodétermination, afin que le sacrifice de Matoub, de Mameri de Djaout et des 128 jeunes ne soient pas vains.
Le rejet par le pouvoir Arabe Algérien des solutions alternatives comme le fédéralisme prôné par le FFS (front des forces socialistes) ou la régionalisation préconisée par le RCD (rassemblement pour la culture et la démocratie) ou encore l’autonomie régionale défendue par le MAK (mouvement pour l’autonomie de la Kabylie devenu mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie) montre bien que ce pouvoir n’est pas prés de reconnaitre nos droits élémentaires et fondamentaux et que seule l’indépendance pourra nous prémunir de la dépersonnalisation mais aussi des exactions récurrentes de l’état Algérien. Cette indépendance de la Kabylie permettra non seulement de rétablir plus tard des relations de confiance et de fraternité basées sur l’intérêt mutuel avec les autres régions d’Algérie mais aussi de servir de modèle pour qu’elles accèdent elles aussi à la liberté et la dignité.
Le grand artiste IDIR qui a soutenu récemment le combat de la Kabylie en reconnaissant notre condition de sous Algériens a redonné un immense courage à la jeunesse Kabyles gagnée par le désespoir.
L’événement du déjeuner républicain contre l’inquisition qui a eu lieu le 3 août 2013 dans deux villes Kabyles Tizi Wezzu et Aokas a fait le tour du monde et a donc fait connaitre la Kabylie sur la scène internationale.
L’octroi du prix international de la paix (le Gusi pece internationale fondation) au Président de l’ANAVD, Monsieur Ferhat MEHENNI, pour ses efforts inlassables à la recherche d’une solution pacifique malgré l’assassinat de son fils et les 12 incarcérations qu’il a subit de la part du pouvoir arabe algérien, démontre bien qu’il est un grand homme de paix comme Nelson MANDELA.
L’admission de la Kabylie parmi les Etats Africains Emergents luttant pacifiquement pour leur autodétermination est un atout pour la suite du combat pour la liberté.
En occident en général et en France en particulier beaucoup d’Arabes Algériens se font passer pour des citoyens Kabyles quand ils postulent pour un travail ou pour un logement.
Tous ces éléments démontrent bien que le peuple Kabyle gagne de l’estime et de la reconnaissance auprès des autres peuples du monde entier et que la Kabylie avec ses valeurs de tolérance et son projet de société universaliste jouit d’une grande visibilité et d’une meilleure respectabilité sur la scène internationale.
Kader DAHDAH, conseiller du président de l’ANAVAD.

La libération de la Kabylie du joug arabo islamique est inéluctable (Part. 2)

PARTIE 2

La libération de la Kabylie du joug arabo islamique est inéluctable (Part. 2)

Kader DAHDAH, conseiller du président de l’ANAVAD
Si nous étions libres et maîtres de nous même en Kabylie, personne ne nous interdirait d’enseigner notre langue à nos enfants comme on le voudrait, personne ne nous interdirait de donner des prénoms amazighs à nos enfants, personne ne nous interdirait la transcription de notre langue avec ses propres caractères, personne ne nous imposerait une autre langue dans les tribunaux les mairies les dairas, les commissariats. Si nous étions maîtres de nous même en Kabylie, nos noms seraient écrits avec notre langue sur nos passeports et cartes d’identité.
17/10/2013 - 13:45 mis a jour le 17/10/2013 - 13:46 parKader Dahdah
Nous somme aujourd’hui à la croisée des chemins où nous devons choisir entre deux situations :
* Soit de vivre dans un chez soi, même petit et modeste mais dans lequel nous existerons en tant que kabyles, dans la dignité, la liberté et la démocratie, en ayant comme langue première notre propre langue le kabyle.
* ou bien vivre dans un grand ensemble en ruine menacée d’une auto-destruction, en tant que sous Algériens, soumis par la force à l’idéologie wahhabite, obligé à la langue quoreichite et interdits de la notre, mais surtout avec la certitude que nos enfants seront soit des candidats à l’exile vers l’occident ou bien ils seront utilisés comme des mercenaires islamistes au service des grandes puissances.
L’histoire se répète, nous sommes pratiquement devant la même crise de 1949 où des nationalistes kabyles partisans de l’Algérie Algérienne ont été rejetés voir même exécutés par des Kabyles partisans de l’Algérie Arabe.
Aujourd’hui des kabyles Algérianistes partisans d’une Kabylie Algérienne s’opposent à leurs frères défenseurs du projet d’une Kabylie Kabyle. Sous le prétexte de tenir à leur Algérie qu’il pensent être la leur, ces Kabyles Algérianistes ne se rendent même pas compte que déjà la Kabylie ne nous appartient plus du fait qu’elle est gérée et administré par un pouvoir arabe raciste qui recrute des kabyles de services pour qu’ils tiennent le même rôle que les bachaghas de l’époque coloniale Française.
Si nous étions libres et maîtres de nous même en Kabylie, personne ne nous interdirait d’enseigner notre langue à nos enfants comme on le voudrait, personne ne nous interdirait de donner des prénoms amazighs à nos enfants, personne ne nous interdirait la transcription de notre langue avec ses propres caractères, personne ne nous imposerait une autre langue dans les tribunaux les mairies les dairas, les commissariats. Si nous étions maîtres de nous même en Kabylie, nos noms seraient écrits avec notre langue sur nos passeports et cartes d’identité.
Nos parents ont refusé d’être des indigènes de l’Algérie Française, nous avons le devoir sinon l’obligation de relever le défi comme eux pour refuser l’indigénat que nous impose aujourd’hui une Algérie Arabe.
Pour rester kabyles et mettre fin à la dépersonnalisation par l’idéologie wahhabite en cours, nous sommes appelés à faire valoir notre droit l’autodétermination, afin que le sacrifice de Matoub, de Mameri de Djaout et des 128 jeunes ne soient pas vains.
Le rejet par le pouvoir Arabe Algérien des solutions alternatives comme le fédéralisme prôné par le FFS (front des forces socialistes) ou la régionalisation préconisée par le RCD (rassemblement pour la culture et la démocratie) ou encore l’autonomie régionale défendue par le MAK (mouvement pour l’autonomie de la Kabylie devenu mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie) montre bien que ce pouvoir n’est pas prés de reconnaitre nos droits élémentaires et fondamentaux et que seule l’indépendance pourra nous prémunir de la dépersonnalisation mais aussi des exactions récurrentes de l’état Algérien. Cette indépendance de la Kabylie permettra non seulement de rétablir plus tard des relations de confiance et de fraternité basées sur l’intérêt mutuel avec les autres régions d’Algérie mais aussi de servir de modèle pour qu’elles accèdent elles aussi à la liberté et la dignité.
Le grand artiste IDIR qui a soutenu récemment le combat de la Kabylie en reconnaissant notre condition de sous Algériens a redonné un immense courage à la jeunesse Kabyles gagnée par le désespoir.
L’événement du déjeuner républicain contre l’inquisition qui a eu lieu le 3 août 2013 dans deux villes Kabyles Tizi Wezzu et Aokas a fait le tour du monde et a donc fait connaitre la Kabylie sur la scène internationale.
L’octroi du prix international de la paix (le Gusi pece internationale fondation) au Président de l’ANAVD, Monsieur Ferhat MEHENNI, pour ses efforts inlassables à la recherche d’une solution pacifique malgré l’assassinat de son fils et les 12 incarcérations qu’il a subit de la part du pouvoir arabe algérien, démontre bien qu’il est un grand homme de paix comme Nelson MANDELA.
L’admission de la Kabylie parmi les Etats Africains Emergents luttant pacifiquement pour leur autodétermination est un atout pour la suite du combat pour la liberté.
En occident en général et en France en particulier beaucoup d’Arabes Algériens se font passer pour des citoyens Kabyles quand ils postulent pour un travail ou pour un logement.
Tous ces éléments démontrent bien que le peuple Kabyle gagne de l’estime et de la reconnaissance auprès des autres peuples du monde entier et que la Kabylie avec ses valeurs de tolérance et son projet de société universaliste jouit d’une grande visibilité et d’une meilleure respectabilité sur la scène internationale.
Kader DAHDAH, conseiller du président de l’ANAVAD.