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mardi 13 novembre 2012

Propagande : les Kabyles ne sont pas dupes devant l'intox du pouvoir arabo-islamiste algérien

 

Propagande : les Kabyles ne sont pas dupes devant l'intox du pouvoir arabo-islamiste algérien

12/11/2012 - 23:46

KABYLIE (SIWEL) — La campagne de sensibilisation initiée par le mouvement autonomiste en Kabylie pour le rejet des élections locales qu’organise le pouvoir algérien continue de faire sortir ses relais locaux de leurs gonds, allant jusqu'à prétendre que l'auteur du célébre chant "Pouvoir assassin" roulerait pour le parti de l'ancien premier ministre Ouyahia au niveau de la municipalité d'Ighil Ali.


Le chanteur kabyle engagé Oulahlou (PH/DR)
Le chanteur kabyle engagé Oulahlou (PH/DR)
Le pouvoir arabo-islamiste algérien ne sait plus quoi inventer pour leurrer les citoyens kabyles qui ne se sentent aucunement concernés par les élections locales du 29 novembre, énième mascarade électorale dont la gent d'Alger se sert de faire-valloir, de caution démocratique pour maintenir vis-à-vis du monde entier une démocratie de façade, dont plus personne n'est dupe. Ainsi, appliquant à la lettre la recommandation du funeste Joseph Goebbels, compagnon d'Adolf Hitler, passé es-maître dans l'art de la propagande : « Plus le mensonge est gros, plus il passe. Plus souvent il est répété, plus le peuple le croit »; les officines algériennes n'hésitent plus, hier, après qu'elles aient fait circuler de fausses informations relatant que plusieurs animateurs du mouvement autonomiste kabyle étaient annoncés comme candidats sur des listes électorales, elles avaient osé faire croire que le militant des droits de l'Homme, l'autonomiste Hocine Azem, serait candidat sur une liste d’un nouveau parti agréé récemment par le pouvoir, alors qu'il n'en est rien. Aujourd'hui, elles ont fait circuler une information indiquant que le militant infatigable de la cause kabyle, le chanteur engagé à qui l'on doit notamment "Pouvoir assassin" en hommage aux martyrs du Printemps noir de 2001, Oulahlou lui-même, serait en rude campagne pour le compte du parti d'Ahmed Ouyahia, le RND. Information immédiatement démentie par les proches d'Oulahlou, dont Bouaziz Ait Chebib, le président du mouvement pour l'autonomie de la Kabylie (MAK) qui a déclaré : « nous venons d'avoir Oulahlou au téléphone, il dément catégoriquement cette rumeur visant à le salir. Oulehlou ne roule que pour la Kabylie qu'il porte dans son coeur » Oulahlou, de son vrai nom Abderrahmane Lahlou, est né le 09 août 1963 à Takorabt, un petit village de Kabylie. Il fait ses premières études à l’école primaire du village puis au collège Jean Amrouche à Ighil-Ali. Après des études secondaires au lycée d’Akbou, il obtient son baccalauréat en 1982. wbw SIWEL 122346 NOV 12

Mali : de quelles forces disposent les jihadistes ? | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

12/11/2012 à 17h:22
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Photo distribuée par Aqmi, montrant un camp d'entraînement au Mali en novembre 2010. Photo distribuée par Aqmi, montrant un camp d'entraînement au Mali en novembre 2010. © Mohamed Sifaoui/Sipa
Alors que la Cedeao n'attend plus qu'un feu vert de l'ONU pour déployer une force d'intervention et de reconquête au Nord-Mali, les jihadistes se préparent à se replier dans le désert. Jeune Afrique passe en revue leurs capacités militaires.
Même si quelques volontaires, notamment français, rallient les rangs des jihadistes, rien ne confirme vraiment l'arrivée massive de combattants en provenance de l’étranger au Mali. Bien au contraire, tandis que la coalition en gestation n'attend plus qu'un mandat de l'ONU pour signer son certificat de naissance, l'alliance entre les mouvements islamistes se fragmente.
Ainsi, le prudent « recul stratégique » d'Ansar Eddine, qui, le 6 novembre, dit rejeter le terrorisme, change-t-il radicalement la donne entre les groupes armés et les forces promises à intervenir dans le septentrion malien. Les observateurs attendent toutefois de voir cette déclaration confirmée par des actes, d'autant que pour l'heure, Ag Aharib, porte-parole de l'organisation, affirme que son organisation n'affrontera pas Aqmi.
Les manoeuvres de Iyad Ag Ghali
Quoi qu'il en soit, il suffit que son groupe reste à l'écart de probables affrontements pour mettre en difficulté Aqmi et le Mujao. À Tombouctou, les éléments d'Aqmi sont d'ailleurs face à un dilemme : se retirer de la ville, dans laquelle les Touaregs disposent de la supériorité numérique, ou s'en prendre directement à eux, ce qui transformerait les salafistes algériens en agresseurs et légitimerait ainsi une riposte d'Ansar Eddine contre Aqmi ! Fidèle à lui-même, Iyad Ag Ghali a su manœuvrer politiquement.
L'armement des jihadistes

- Fusils semi-automatiques : SKS (et copies chinoises Type 56), quelques fusils de précisions SVD Dragunov (Aqmi)
- Fusils d'assaut : Kalashnikov (dont des modèles chinois, roumains), quelques AK-103
- Fusils-mitrailleurs : RPD, RPK
- Mitrailleuses : SGM, PKM, quelques FN MAG
- Lance-roquettes-antichars : RPG-7
- Mortiers : quelques-uns de 60 et de 82 mm
- Véhicules légers armés :  4x4 avec DShK, ZPU-1 et 2 ou ZU-23/2 ainsi que LRM Type 63, au moins un 4x4 avec canon sans recul M40A1 et un 4x4 avec tourelle de BRDM-2 à Gao
- Chars légers : 6 PT-76 à Gao (capacité opérationnelle douteuse et peu ou pas de munitions)
- Véhicules blindés : quelques BRDM-2 et BTR-60PB, au moins 1 BTR-152 à Gao (capacité opérationnelle douteuse)
- Lance-roquettes-multiples : quelques BM-21 (capacité opérationnelle douteuse)
Enfin Aqmi dispose probablement de quelques missiles sol-air SA-7b et SA-14 et éventuellement de quelques SA-24 sans crosse de tir ni affût pour les tirer. Mais l'approvisionnement en munitions constitue aussi un des points faibles de tous les groupes qui occupent le Nord.
Mais quels sont les effectifs jihadistes que pourrait rencontrer une éventuelle intervention africaine armée ? L'ensemble des groupes fondamentalistes représente de 4 à 6 000 hommes, selon les sources. Composante principale, Ansar Eddine regroupe jusqu'à 4 000 hommes : transfuges du MNLA et déserteurs touaregs de l'armée malienne, recrues locales… Aqmi et le Mujao alignent quant à eux jusqu'à 2 000 hommes, dont environ 700 appartiennent aux « noyaux » de chaque organisation : les combattants les plus fanatiques et les mieux entraînés. Le reste se compose d'auxiliaires recrutés pour de l'argent, dont de nombreux adolescents, vaguement formés au maniement des armes légères.
Il importe de considérer que ces noyaux ne sont pas d'une solidité à toute épreuve : la défection de Bilal Hicham, qui dénonce les dérives du Mujao, ou encore, la situation confuse qui règne à propos de Mokhtar Belmokhtar et de sa place au sein d'Aqmi, l'illustrent parfaitement, tout comme l'arrestation d'un jihadiste français, Gilles Le Guen, par ses pairs d'Aqmi qui l'accusent d'espionnage, les déclarations fantasques d'Oumar Ould Hamaha qui appartient tantôt à un groupe, tantôt à un autre, avant de se réclamer « chargé de sécurité pour le jihad au Nord-Mali »...
Crainte des attentats
Toutefois, si le retournement de veste du mouvement d'Iyad Ag Ghali et cette fébrilité réduisent les capacités militaires des jihadistes, leur capacité de nuisance reste intacte. Les terroristes vont probablement revenir à leurs « fondamentaux » : en délaissant les villes et en s'évaporant dans le désert comme semble déjà s'y préparer le Mujao.
Sans un « plan de paix » efficace de la part de la communauté internationale, il leur suffira d'attendre que s'use toute la belle détermination de la coalition, en survivant grâce aux trafics, tout en « punissant », si possible, à coups d'attentats ceux qui seront déployés. Et aucun pays impliqué dans le processus de libération n'est à l'abri d'un attentat.

Le RCD fait un clin d’œil au mouvement associatif | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

Campagne électorale à Tizi-Ouzou

Le RCD fait un clin d’œil au mouvement associatif

De notre bureau, Saïd Tissegouine
Quand enfin l’espoir de l’un et les attentes des autres firent promesse d’épousailles, les participants à cette rencontre « voulue » comme « réunion de famille » se retrouvèrent autour d’une table pour une collation.
13/11/2012 - 11:23 mis a jour le 13/11/2012 - 11:14 par Saïd Tissegouine
A Tizi-Ouzou, l’époque des grands meetings pour haranguer les foules est révolue. Même un « Cicéron » du verbe ne réussirait pas à retenir plus d’une minute près de lui un groupe de citoyens quand il s’agit de promesse électorale par les temps qui courent. Et les premiers à l’avoir compris sont les stratèges des partis politiques. C’est pourquoi, ils ont changé de stratégie dans la « drague » à l’électorat.
C’est dans ce sens même que le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) qui convoite l’APC de Tizi-Ouzou a décidé de faire un clin d’œil au mouvement associatif. En effet, M. Ouahab Aït-Menquellet, tête de liste RCD pour l’APC de Tizi-Ouzou, s’est réuni, hier en milieu d’après-midi, au siège même de son parti avec pas moins dune trentaine d’associations pour connaître leurs besoins et leurs aspirations. Après avoir écouté tous les intervenants qui, l’un après l’autre, ont exposé leurs cas, M. Ouahab Aït-Menguellet, fils de Chahid et industriel de son état, a préféré jouer carte sur table. « Je suis très sensible à vos difficultés puisque moi-même, je suis issu du mouvement associatif que j’ai intégré dès l’année I969. Je suis également un fervent partisan de la gestion participative. Aussi, c’est à vous qu’il appartient aujourd’hui le pouvoir d’élire l’homme en qui vous avez confiance à la tête de l’APC de Tizi-Ouzou où il me semble qu’il n’est pas nécessaire de vous rappeler qu’un travail colossal l’attend. En ce qui me concerne, je vous dis aujourd’hui même que si vous me faites confiance pour diriger les affaires de la commune, je me ferai l’honneur de travailler avec vous, vous qui êtes les piliers de la société », a déclaré le candidat du RCD pour l’APC de Tizi-Ouzou.
Dès l’entente de cette promesse, les représentants des associations ont redoublé d’interventions et de « plaintes » à l’endroit de candidat Ouahab Aït-Menguellet. Celui-ci, à son tour, reprend la parole. Il a promis de faire de son mieux et d’user de tout son pouvoir en cas d’admission de s’attaquer au problème d’insalubrité que connaît la ville depuis très longtemps, à la question cruciale portant sur l’état-civil, à la problématique du foncier et tant d’autres questions faisant le calvaire du citoyen de Tizi-Ouzou, voilà plus de 20 ans. Quand enfin l’espoir de l’un et les attentes des autres firent promesse d’épousailles, les participants à cette rencontre « voulue » comme « réunion de famille » se retrouvèrent autour d’une table pour une collation. Notons enfin que M. Ouahab Aït-Menguellet a su, tout au long de la réunion, contrôler ses émotions. Doit-il cette maîtrise de soi à sa longue pratique du judo ?
S.T.