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jeudi 15 novembre 2012

« Non à la guerre au Mali ! » | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

Louiza Hannaoune à Tizi-Ouzou

« Non à la guerre au Mali ! »

De Tizi-Ouzou, par Saïd Tissegouine
En conformité stricte avec son statut d’ « élément indispensable à la mosaïque politique algérienne mise sur pied par le pouvoir » (dixit : un confrère très réputé pour ses pertinentes analyses et observations du monde politique algérien), la secrétaire générale du Parti des Travailleurs (PT) a bien « joué » du verbe fort aujourd’hui à l’issue d’un meeting qu’elle a animé à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou.
15/11/2012 - 20:44 mis a jour le 15/11/2012 - 19:14 par Saïd Tissegouine
Tizi-Wezzu, Tamurt.info :
Motivée par une campagne électorale en faveur de son parti, Mme Louiza Hannoune n’a pu s’empêcher de profiter de cette occasion pour « éplucher » les dossiers de nature géopolitique et géostratégie. C’est dans ce cadre précis qu’elle a dénoncé Paris, Washington, responsables à ses yeux du conflit malien et « partisans » d’une intervention militaire internationale dans « le but évident » non seulement de vendre leurs armes mais aussi une occasion de faire propager ce conflit armé vers le sud algérien, zone réputée pour ses richesses du sous sol, d’où la finalité est leur accaparement. La secrétaire générale reconnaît l’existence d’ « un grand danger à nos frontières » et de fait, donne raison aux hauts responsables algériens qui ont arrêté la ferme décision de fermer les frontières du pays avec le Mali au cas où celui-ci ne réussirait pas à stopper une intervention militaire internationale.
« Dans ce cas de figure, dira la première dame du PT, nous sommes même favorables à la fermeture des zones aériennes communes entre notre pays et le Mali ». Insistant sur le danger imminent qui guette l’Algérie par la convoitise de ses ressources naturelles du sud, l’oratrice répétera le fait rapporté par la presse nationale qui a eu lieu récemment dans la wilaya de Ouargla, en l’occurrence l’arrivée des terroristes venus du Mali, du Niger et des autres pays partageant les frontières avec l’Algérie qui tentaient de pousser les populations de cette wilaya à déclencher un mouvement insurrectionnel contre Alger.
« Non, s’insurge Mme Louiza Hannoune, l’Algérie ne s’inscrit pas dans le Printemps arabe car nous avons eu notre printemps amazigh ». En entamant ce virage, la secrétaire générale du PT s’attaque, une nouvelle fois, à l’Occident qui « n’arrive toujours pas à comprendre la mentalité de l’Algérien lequel a toujours su, par lui même, ses manques et ses besoins ainsi que la manière de les obtenir ». Comme pour mieux convaincre l’assistance que les conflits suggérés par l’Occident sont toujours négatifs, l’oratrice cite l’exemple de la Libye et la Syrie où il n’y a que mort et désolation à la clef. Toujours au volet « Occident », Mme Louiza Hannoune a fait une véritable diatribe à l’endroit des Français, des Anglais, des Américains, de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), l’Union Européenne (UE), la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International (FMI) qui ne cessent de faire des pressions sur le gouvernement algérien pour adopter une politique leur permettant de s’accaparer « nos richesses ». Sur cette même trajectoire, la secrétaire générale cite l’exemple des pays, pourtant membres de l’UE telle que la Grèce qui ne cessent de faire les frais des lois dictées par le capitalisme financier. « On vient d’imposer, dit-elle, un nouveau plan d’austérité pour la Grèce ».
Ceci en ce qui concerne le volet international. Sur le plan interne, la secrétaire générale a accusé les députés du Front de Libération Nationale (FLN) et du Rassemblement National Démocratique (RND) d’être à l’origine des actuels codes communal et wilayal qui enlèvent toute prérogative aux élus. En plaidant pour plus de prérogatives pour le premier magistrat de commune car « c’est de par ses larges prérogatives qu’il puisse assurer un vrai développement local », Mme Louiza Hannoune cite l’exemple de l’Angleterre où « le statut de maire est plus important que celui du député ». Tout en lançant des fléchettes « empoisonnées » à l’endroit des hauts dirigeants algériens pour « leurs absences d’initiatives en matière de projections futures et incompétences dans la gestion », l’oratrice a plaidé pour la création d’autres communes pour mieux répondre aux besoins des citoyens.
La secrétaire générale du PT a suggéré la création d’une commune pour 3.000 habitants. C’est dans le cadre de la gestion communale qu’elle a également mis en exergue le concept de la démocratie locale et participative. « Il faut considérer, assure-t-elle, une APC comme un mini-Etat ». La première dame du PT n’a pas caché que la démocratie est loin d’être instaurée en Algérie. Avant d’expliquer les raisons de son parti à participer à ces élections, Mme Louiza Hannoune a révélé le secret de Polichinelle à savoir que les élections législatives du 10 mai dernier ont été très entachées de fraude. « Cependant, notre participation aux locales, dit-elle, repose sur le principe selon lequel nous pourrions toujours être à l’origine d’un début de mesures correctionnelles puisque rien n’est inéluctable ». L’oratrice a avoué que même ses participations aux élections de I997, 2002 et 2007, les conditions politiques générales du pays n’étaient pas réunies ». C’est sur cette note que Mme Louiza Hannoune a appelé l’assistance à voter en faveur des candidats de son parti dans la wilaya de Tizi-Ouzou.
En dernier, il y a lieu de souligner que pas une fois à l’issue du meeting d’aujourd’hui, la secrétaire générale du PT ne s’est attaquée à la grande famille militante et patriotique du Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK).
Saïd Tissegouine pour Tamurt.info

Printemps noir, afin que nul n'oublie

Les victimes du printemps noir

AFIN QUE NUL N'OUBLIE
Voici une liste non exhaustive à compléter (prise sur internet) des victimes du printemps noir. Le travail est à l'état de brouillon, certains renseignements peuvent être erronés, aussi les visiteurs sont-ils priés d'apporter le complément ou le correctif là ou il faut.
 
18.4.2001    Guermah Massinissa, 19 ans, lycéen à Béni Douala, est grièvement blessé à la brigade de gendarmerie. Succombe à ses blessures le lendemain à l’hôpital Mustapha d’Alger.
25.4.2001    Arab Noureddine (ou Nacereddine), 25 ans, tué par balles à El Kseur (Bgayet).
25.4.2001    Boukhedad Kamel, 15 ans, tué de trois balles dans le dos, tirées par le chef de brigade de gendarmerie de Seddouk (Bgayet).
25.4.2001    Haddad Nadir, 26 ans, tué par balles à Ouzellaguen (Bgayet)
25.4.2001    Mokdaden Djamel, 16 ans, tué à Seddouk (Bgayet).
25.4.2001    Saïdi Akli, 35 ans, originaire d’Aokas, routier de profession, tué d’une balle dans la tête à Ouzellaguen (Bgayet).
26.4.2001    Asbaï Yahia, 19 ans, tué par balles à El Kseur (Bgayet).
26.4.2001    Belhouane Azzeddine, 25 ans, tué par une balle explosive  à Larbaâ Nath Irathen (Tizi-Ouzou).
26.4.2001    Brahmi Saddek, 35 ans tué par balles à Ouzellaguen (Bgayet).
26.4.2001    Chaïbet Hocine, 16 ans, tué  à Aït Yahia Moussa (Draa El Mizan) par un milicien de la garde communale. Selon le témoignage de sa famille, le père de la victime avait été également tué par le même milicien en 1996.
26.4.2001    Chilla Farid, 28 ans, tué par balles à Ouzellaguen (Bgayet).
26.4.2001    Chilla Nacer, 16 ans, tué  à Ouzellaguen (W. Bgayet).
26.4.2001    Hassan Noureddine, 17 ans, tué par balles  à Ighzer Amokrane (Bgayet).
26.4.2001    Medjane Farid, 11 ans, tué  à Seddouk (Bgayet).
26.4.2001    Mimoun Charf Eddine Mourad, 15 ans, originaire de Boukhlifa, tué  à Tichy (Bgayet).
26.4.2001    Saddek Brahim, 38 ans, tué par balles à Ouzellaguen (Bgayet) par des gendarmes.
26.4.2001    Yahia Chérif Karim, 31 ans, tué par balles  à El Kseur (Bgayet).
27.4.2001    Aghadir Ahcène, 20 ans, originaire de Tizi Bouchène, tué  à Azazga (Tizi-Ouzou) de trois balles au thorax et à l’abdomen.
27.4.2001    Amghar Tahar, 29 ans, tué  d’une balle dans la tête à Fréha (Tizi-Ouzou).
27.4.2001    Bouguerra Rachid, 25 ans, originaire de Maâtkas (Tizi Ouzou), bénévole au Croissant Rouge Algérien, blessé par balle par des policiers de la BMPJ à Boghni, selon le témoignage de son frère, a succombé à ses blessures à l’hôpital de Tizi-Ouzou.
27.4.2001    Djebbar Mourad, tué à Azazga (Tizi Ouzou).
27.4.2001    Guendoud Amar, 23 ans, tué  à Maâtkas (Tizi-Ouzou).
27.4.2001    Hamoudi Yahia, 60 ans, tué d’une rafale de kalachnikov à Béni Mohli (Sétif).
27.4.2001    Heddad Hamza, tué aux Ouadhias (Tizi-Ouzou).
27.4.2001    Irchane Kamel, 27 ans, originaire d’Aït Aïssi (Yakouren), tué  à Azazga (Tizi-Ouzou) par balles au niveau du thorax par des gendarmes postés sur des terrasses, alors qu’il portait secours à un blessé.
27.4.2001    Mehadi Mustapha, 30 ans, cuisinier de profession, tué d’une balle dans le thorax à Azazga (Tizi-Ouzou).
27.4.2001    Mokhtari Amar, tué aux Ouadhias (Tizi-Ouzou).
27.4.2001    Mouter Sofiane, 21 ans, tué d’une balle au thorax à Azazga (Tizi-Ouzou).
27.4.2001    Ouahab Rachid, 17 ans, lycéen, tué à Maâtkas (Tizi-Ouzou) par des gendarmes d’une balle dans la tête.
27.4.2001    Sadet Youcef, 20 ans, originaire de Tamassert (commune d’Aghribs), grièvement blessé d’une balle dans la tête à Azazga (Tizi-Ouzou). Mort à l’hôpital Mustapha trois jours plus tard.
28.4.2001    Ahmane Mourad, 33 ans, tué d’une balle dans la tête à Tizi Rached (Tizi-Ouzou) par un gendarme.
28.4.2001    Alkama Djamel, 19 ans, tué à Larbaâ Nath Irathen (Tizi-Ouzou).
28.4.2001    Alouane Hocine, 22 ans, tué à Mekla (Tizi-Ouzou).
28.4.2001    Amir Aïssa, 21 ans, écrasé par un camion lors des manifestations à El Asnam (Bouira).
28.4.2001    Arkam Salem, 17 ans, lycéen, originaire du village Issaradjène, tué par des gendarmes à Boudjima (Tizi-Ouzou).
28.4.2001    Azouani Saïd, 24 ans, originaire du village d’Aït Azouane, tué d’une balle dans la tête à Bouzeguène (Tizi-Ouzou).
28.4.2001    Bélaïd Ouramdane, 15 ans, tué à Addekar (Bgayet)
28.4.2001    Belkacem Mouloud, 31 ans, tué à Larbaâ Nath Irathen (Tizi-Ouzou) par un gendarme alors qu’il tentait de porter secours à un blessé.
28.4.2001    Belkacemi Djamel, 31 ans, tué à Larbaâ Nath Irathen (Tizi-Ouzou).
28.4.2001    Bensalem Mourad, 31 ans tué d’une balle dans la tête à Larbaâ Nath Irathen (Tizi– Ouzou).
28.4.2001    Bouarab Samir, tué aux Ouadhias (Tizi-Ouzou).
28.4.2001    Daïd Mebarek, 42 ans, marié et père de 03 enfants, tué d’une balle dans le cou à Irdjen (Tizi-Ouzou).
28.4.2001    Feddi Lamara, 25 ans, tué aux Ouadhias (Tizi-Ouzou).
28.4.2001    Hamache Arezki, 32 ans, tué par des gendarmes à Larbaâ Nath Irathen (Tizi-Ouzou).
28.4.2001    Hamened Youcef, 18 ans, lycéen en classe de terminale, originaire de Timizart, tué à Mekla (Tizi-Ouzou) par des gendarmes.
28.4.2001    Harfi Mokrane, 25 ans, originaire du village Takhourt Neldjir, tué par des gendarmes à Boudjima (Tizi-Ouzou) .
28.4.2001    Kennache Aziz, 27 ans, tué à Larbaâ Nath Irathen (Tizi-Ouzou).
28.4.2001    Khorsi Hamza, tué aux Ouadhias (Tizi-Ouzou).
28.4.2001    Madjane Mehdi, 35 ans, originaire de Béni Djelil, tué à Seddouk (Béjaïa).
28.4.2001    Meziani M’Henni, 19 ans, lycéen, originaire d’Iloula, tué à Boubhir, près de Bouzeguène (Tizi-Ouzou).
28.4.2001    Mokrab Oulbane, dit Azeddine, 23 ans, tué par balle par des gendarmes à Larbaâ Nath Irathen (Tizi-Ouzou).
28.4.2001    Naït Amara Omar, 29 ans, tué par balles par des gendarmes à Aïn El Hammam (Tizi-Ouzou), alors qu’il participait à l’évacuation de Mme Aït Aba Nadia, mortellement blessée.
28.4.2001    Raab Slimane, 23 ans, originaire de Bouzeguène (Tizi-Ouzou), grièvement blessé au cou par des tirs de gendarmes, décédé le 12 mai à l’hôpital de Tizi-Ouzou suite à ses blessures.
28.4.2001    Rahim Karim, 20 ans, employé à l’hôtel Thiniri de Boghni (Tizi-Ouzou), poignardé par un manifestant lors du saccage de l’établissement.
28.4.2001    Sennour Boudjemaâ, 14 ans, collégien, originaire d’Aït Abdelkrim (Ouadhias), tué aux Ouadhias (Tizi-Ouzou).
28.4.2001    Yagouni Noureddine, 34 ans, père de 2 enfants, tué de plusieurs balles par des gendarmes à Chemini, près de Sidi Aïch (Bgayet).
28.4.2001    Aït Aba née Aït Ouslimane Nadia, 30 ans, enseignante à Sidi Ali Ouyahia (Aïn El Hammam), tuée par des gendarmes à Aïn El Hammam alors qu’elle était au domicile d’une amie,. Un jeune citoyen qui participait à son évacuation sera tué par les gendarmes (Naït Amara Omar).
25.4.2001    Makhmoukhen Kamal, 18 ans, tué de deux balles dans le dos tirées par des gendarmes à Ighzer Amokrane (Béjaïa) selon le témoignage de sa famille.
27.4.2001    Malek Kamel, 24 ans, journalier, originaire de Timézouine Chorfa, tué d’une balle dans le thorax à Azazga (Tizi-Ouzou).
22.5.2001    Laadlani Saïd, 50 ans, agent du PMU, mort à Maâtkas (Tizi-Ouzou), suite à une asphyxie par gaz lacrymogènes.
23.5.2001    Benaïssa Hamza, 18 ans, tué par balles au niveau du thorax à Feraoun (Tizi-Ouzou).
23.5.2001    Hamza Rachid, tué à Feraoun (Tizi-Ouzou).
23.5.2001    Slimani Nafaâ, 23 ans, originaire du village Ikoussa, est tué par balles au thorax par des gendarmes à Bouzeguène (Tizi-Ouzou).
25.5.2001    Agri Ali, 31 ans, marié et père de 3 enfants, tué par balles par les brigades anti-émeutes, près de la daïra de Tazmalt (Bgayet).
25.5.2001    Aribi Abdelkader, 81 ans, demeurant à la cité Rabia de Bgayet, mort dans la nuit du 25 mai 2001 à son domicile, suite à une asphyxie par gaz lacrymogènes.
25.5.2001    Aribi Yamina, 71 ans, épouse d’Aribi Abdelkader, demeurant à la cité Rabia de Bgayet, morte dans la nuit du 25 mai 2001 à son domicile, suite à une asphyxie par gaz lacrymogènes.
25.5.2001    Menad Benabderrahmane, 32 ans, marié et père d’un enfant, grièvement blessé d’une balle dans la tête à Tazmalt (Bgayet), succombera à ses blessures le dimanche 27 mai à l’hôpital d’Akbou.
25.5.2001    Messalti Hafid, 13 ans, tué par balles par un gendarme devant la porte du domicile familial à Takrietz (Bgayet).
26.5.2001    Benhamidi El Hadj, 31 ans, tué par balles à Chorfa (Bouira).
28.5.2001    Akkouche Abderrahmane (ou Abdelaziz), 19 ans, demeurant à Tadmaït (Tizi-Ouzou), tué par balles par des gendarmes.
28.5.2001    Bayou Idir, 19 ans, lycéen de terminale, demeurant à Tadmaït (Tizi-Ouzou), grièvement blessé par balles à la tête le 28 mai 2001, succombe à ses blessures le 9 juin à l’hôpital de Tizi-Ouzou, après 12 jours de coma.
28.5.2001    Boughrara Arezki, 28 ans, tué d’une balle dans le thorax à Draâ Ben Khedda  (Tizi-Ouzou).
28.5.2001    Hameg Nacer, demeurant à Draâ Ben Khedda (Tizi-Ouzou), mort par asphyxie suite aux jets de grenades lacrymogènes le lundi 28 mai 2001.
28.5.2001    Hamidechi Mohamed, grièvement blessé par balles à la tête à Tadmaït (Tizi– Ouzou), succombe à ses blessures.
29.5.2001    Hamouda Mohamed, 26 ans, tué par balles à Tadmaït. (Tizi-Ouzou)
31.5.2001    Hanniche Hamid, 19 ans, lycéen originaire de Frikat, près de Draâ El Mizan (Tizi-Ouzou), grièvement blessé d’une balle dans la tête par un militaire, en faction devant l’Amirauté d’Alger, à la fin de la manifestation pacifique du 31 mai 2001, (alors que la victime se trouvait dans un camion s’apprêtant à rejoindre son village) succombe à sa blessure à l’hôpital Mustapha.
34.5.2001    Harem Slimane, 34 ans, originaire du village d’Aït Mesbah, milicien de la garde communale de Béni Douala (Tizi-Ouzou) grièvement blessé lors de l’assaut donné par les manifestants au siège de la garde communale le 24 mai 2001, succombe à ses blessures le 6 juin 2001.
6.6.2001    Ifis Ramdane, originaire d’Ighram (Bgayet) tué le 6 juin 2001.
11.6.2001    Zekkar Fatiha, épouse Remadni mère de famille, demeurant à Khenchela, tuée d’une balle dans le thorax  alors qu’elle se trouvait sur son balcon, observant les manifestations.
14.6.2001    Becha Massinissa, 25 ans, originaire de Béni Douala (Tizi-Ouzou), Grièvement blessé par arme blanche par des inconnus lors de la marche du 14 juin 2001 à Alger. A succombé à ses blessures le 15 juin.
14.6.2001    Cherat Ali, dit Noureddine, 36 ans, originaire de Ait-Yenni et demeurant à Aïn Benian (Alger), disparu lors de la marche du 14 juin 2001 à Alger, découvert mort à la morgue de l’hôpital de Aïn Naâdja d’Alger.
14.6.2001    Hettak Youcef, 22 ans, originaire de Bouzeguène (Tizi-Ouzou), disparu lors de la marche du 14 juin  à Alger. Son cadavre est retrouvé à la morgue de l’hôpital d’El Harrach.
14.6.2001    Merzouki Arezki, 75 ans, père de 4 enfants, demeurant à Tala N’Chebiha, près de Tigzirt (Tizi– Ouzou), grièvement blessé lors de la marche du 14 juin 2001 à Alger, succombe à ses blessures le 25 juin à l’hôpital de Tizi-Ouzou.
14.6.2001    Naâmane Tewfik, 25 ans, originaire d’Aït Toudert (Tizi-Ouzou), mortellement blessé par un véhicule banalisé au Hamiz (Boumerdés), alors qu’il se dirigeait à la marche du 14 juin à Alger.
14.6.2001    Nedjma Fadhila, 26 ans, journaliste au quotidien Echourouk, écrasée par un bus, lors de l’incendie du dépôt de la RSTA de la rue Hassiba Benbouali (Alger) par des émeutiers le 14 juin 2001. Elle succombera à ses blessures à l’hôpital Mustapha.
14.6.2001    Saïdani Djamel, 39 ans, originaire de Bgayet, grièvement blessé lors de la marche du 14 juin à Alger, succombe à ses blessures le 18 juin.
14.6.2001    Zerrouk Adel, 25 ans, journaliste au quotidien El Bilad, meurt écrasé par un bus, lors de l’incendie du dépôt de la RSTA de la rue Hassiba Benbouali (Alger) lors de la marche du 14 juin 2001.
15.6.2001    Serraye Hafnaoui, 30 ans, demeurant à Bgayet, circulant en moto avec son compagnon, fut violemment percuté par une voiture banalisée de la police lors de la reprise des manifestations, le vendredi 15 juin 2001. Ses amis accusent le policier surnommé Ali Bab El Oued d’être l’auteur de ce meurtre. Selon le témoignage de son frère, la moto aurait été ensuite incendiée par des policiers.
18.6.2001    Arezoug Slimane, 28 ans, demeurant à Akbou (Bgayet), tué par balles à hauteur de l’hôtel Le Palace.
18.6.2001    Ayad Ramdane, grièvement blessé par une grenade lacrymogène à Aïn Legradj (Ait Ouartilane, Sétif), succombe à ses blessures le 22 juin à l’hôpital de Sétif.
18.6.2001    Mesbah Abdelkrim, dit Krimo, 20 ans, originaire de Guendouz, près d’Ighil Ali (Bgayet), tué par balles près de l’hôpital d’Akbou par le policier Ali Belhbib, selon le témoignage de sa famille et de ses amis.
18.6.2001    Nekali Abderrahmane, 27 ans, demeurant à Akbou (Bgayet), tué par balles à hauteur de l’hôtel Le Palace.
18.6.2001    Sidhoum Karim, 17 ans, originaire de Chellata, grièvement blessé par balles Akbou (Bgayet), succombe à ses blessures à l’hôpital de Sétif.
19.6.2001    Chirani Ali, gardien à la direction de l’action sociale (DAS) de Khenchela, mort suite à un traumatisme crânien. Il avait reçu un pavé sur la tête lors des émeutes dans la ville.
19.6.2001    Ghorab Djamel (ou Djallal), 13 ans, demeurant à Aïn M’lila (Oum El Bouaghi), tué par balles par un responsable d’une société nationale (SNLB), suite à l’attaque de son domicile par des manifestants.
19.6.2001    Haya Noureddine, 27 ans, demeurant à Helouane, près d’Ighzer Amokrane (Bgayet), grièvement blessé par balles, succombe à ses blessures de 20 juin à l’hôpital d’Akbou.
19.6.2001    Lamini Samir, 19 ans, meurt écrasé par un camion de la gendarmerie à Larbaâ Nath Irathen (Tizi-Ouzou) lors des affrontements qui ont eu lieu dans la ville.
20.6.2001    Yakoub Lyès, 13 ans, demeurant à Guenzet (Sétif), grièvement blessé par balles lors des émeutes du 20 juin 2001, succombe à ses blessures le jour même lors de son transfert à l’hôpital de Bordj Bou Arréridj.
21.6.2001    Didouche Ferhat, 14 ans, demeurant à Draa El Mizan (Tizi Ouzou) tué par balles par des gendarmes suite aux émeutes provoquées dans la ville.
21.6.2001    Khelfouni Kamal, 28 ans, demeurant à Draa El Mizan (Tizi-Ouzou), tué par balles par des gendarmes.
26.6.2001    Adara Fouad, 28 ans, demeurant à Sidi Aïch (Bgayet), tué d’une balle dans la tête par un policier en civil, alors qu’il était attablé dans un café.
19.6.2001    Chekal Rachid, 24 ans, originaire de Tigrine (Bgayet), tué par balles lors d'affrontements près de l’hôpital d’Akbou.
28.7.2001    Yahiaoui Habib, 34 ans, demeurant à Dahra (Chlef), tué par balles par le maire du village, suite à un mouvement pacifique de protestation devant le siège de la mairie.
4.10.2001    Morsli Baghdad, demeurant à Labiod Sidi Cheikh (El Bayadh), tué d’une balle dans la nuque par un policier selon le témoignage de ses proches lors des émeutes qui avaient éclaté dans cette localité.
24.3.2002    Bellahcène Rachid, 14 ans, collégien, grièvement blessé par un tir de grenade lacrymogène lors des émeutes de Seddouk (Bgayet) succombe à ses blessures lors de son transfert à l’hôpital
24.3.2002    Benattou Idriss, 30 ans, marié, grièvement blessé par une grenade lacrymogène, avant d’être violemment heurté par un camion de police lors des émeutes de Seddouk (Bgayet), succombe à ses blessures de 30 mars à l’hôpital de Tizi-Ouzou.
26.3.2002    Rihane Mohamed, 18 ans, originaire d’Almabouamane, près de Timizart (Tizi-Ouzou), grièvement blessé à la tête lors d’un tabassage par les services de sécurité le 26 mars 2002 à Fréha (Tizi-Ouzou),  succombe le lendemain à ses blessures (hémorragie cérébrale).
28.3.2002    Naït Lamara Mohand El Hocine, 19 ans, lycéen, originaire du village d’Abouhassant, près d’Aïn El Hammam (Tizi-Ouzou) est tué par balle lors d’affrontements près de la brigade de gendarmerie d’Abi Youcef (Aïn El Hammam).
29.3.2002    Yousfi Azzeddine, 36 ans, marié et père de 2 enfants, demeurant à Tassaft, près de Ait-Yenni (Tizi-Ouzou), tué par un tir de grenade lacrymogène près de la brigade de gendarmerie de Tassaft.
21.3.2002    Bettar Lyés, 17 ans, originaire de Tiliouacadi, près de Sidi Aïch (Bgayet), grièvement blessé à la tête d’une balle de Seminov, lors des émeutes de Chemini (Bgayet), succombe à ses blessures à l’hôpital de Tizi-Ouzou où il a été transféré.
1.4.2002    Tounsi Djamel, 25 ans, originaire de Mizrana, est tué par arme blanche à Tigzirt (Tizi Ouzou) suite aux affrontements avec les gendarmes.
30.5.2002    Sebas Lahcène, 15 ans, lycéen, demeurant à Tizi N’Braham, commune de Bouandas (Sétif) tué par balles, lors des manifestations de rejet des élections législatives.
8.10.2002    Amini Karim, jeune citoyen de Maatkas (Tizi-Ouzou), est tué par balle par un commerçant du village suite à une manifestation pour protester contre les élections communales.
9.10.2002    Bouremoua Zahir dit Djamel, 21 ans est mortellement blessé par balle par un policier à Toudja (Bgayet) à la veille des élections communales.
4.11.2002    Ait Mansour Saddek dit Nabil, grièvement blessé par balles à la tête par les services de sécurité à Seddouk (Bgayet) succombe à ses blessures le 14 février 2003 à l’hôpital de Tizi-Ouzou après 105 jours de coma.
1.12.2002    Abdou Mdouad, 19 ans, tué par balles par un policier à Azzaba (Skikda) lors d’une manifestation de protestation.


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Le Soleil d'Algerie: Algérie: CORRUPTION ET BLANCHIMENT D’ARGENT : MODE D’EMPLOI

Algérie: CORRUPTION ET BLANCHIMENT D’ARGENT : MODE D’EMPLOI




Dans le sillage de ces nombreux scandales de corruption étalés ici et là, dans la presse nationale, il m’est venu à l’esprit d’exposer à mes compatriotes quelques réflexions relatives à ce sujet.
Je me suis rapporté à la notion d’accumulation primitive de capital. Notion bien argumentée et qui trouve un très opportun champ d’application dans notre pays.

En effet, de ces révélations à répétition, qui ne sont que la partie visible du phénomène, nous avons appris qu’une poignée de gens, au moyen de ces pratiques honteuses et frauduleuses, sans état d’âme, sont parvenus à amasser des fortunes considérables. A peine imaginables. Aussi ne les dirais-je pas.

Que vont-ils faire de tout cet argent ? Acquis illégalement, rappelons-le ! Une fois volé, comment le faire fructifier cet argent ? Et comment le protéger ? Par la loi ! Rappelons que sans la complicité active de certains décideurs et la déliquescence de l’Etat, rien de tout cela n’aurait eu lieu, parce que la loi ne l'aurait pas permis. Dans un contexte "normal". 

Subsidiairement, nous sommes en droit de nous poser la question suivante : S’agit-il seulement de complicité et de déliquescence, ou plutôt d’une prédation savamment orchestrée par le Pouvoir en place ? Personnellement, je suis enclin à soutenir la deuxième approche.
Car un capital cumulé, une richesse extorquée de cette manière, est appelé à être fructifié, conformément à la théorie ci-dessus évoquée.

Or il se trouve que chez-nous, nos gouvernants ont tout fait pour permettre d’abord une corruption pratiquée a large échelle. Ensuite ils ont légiféré de sorte à ce que ces barons de la corruption puissent jouir du fruit de leur extorsion de la manière la plus légale qui soit. Et en bonus, que la loi fassent de lurs fortunes des créneaux inévitables d'investissement.

C’est ainsi que l’on a procédé en deux étapes : la première a consisté à décréter que tout investisseur étranger désireux de s’installer en Algérie (dans le cadre des IDE) doit obligatoirement s’associer avec une entreprise algérienne qui détiendra la majorité des parts (fameuse règle des 51/49 soutenue mordicus par les pouvoirs publics depuis 2009).
La seconde, à assurer à ces « accumulateurs de capitaux » l‘accès à de tels partenariats en aménageant le code des marchés publics dans le sens qui les arrange.

Rien de plus éloquent que cet article du code des marchés publics en vigueur, que je reprends, in extenso, ci-après (par la magie du copier-coller, en espérant que je ne serais pas taxé de plagiaire !) :

« Art. 24. . Les cahiers des charges des appels d’offres internationaux doivent prévoir l’obligation, pour les soumissionnaires étrangers, d’investir dans le cadre d’un partenariat, dans le même domaine d’activité, avec une entreprise de droit algérien, dont le capital est détenu majoritairement par des nationaux résidents.

Le dossier d’appel d’offres doit contenir une liste non limitative d’entreprises, telles que définies à l’alinéa précédent, susceptibles de concrétiser une opération de partenariat avec le soumissionnaire étranger.

L’offre du soumissionnaire étranger doit comporter, sous peine de rejet de son offre, son engagement à satisfaire l’obligation citée à l’alinéa 1er ci-dessus.

Le non-respect, par le soumissionnaire étranger, de l’engagement suscité, entraîne :
- la résiliation du marché si, avant sa concrétisation, le partenariat n’est pas mis en œuvre ;
- le cas échéant, l’application de pénalités financières pouvant aller jusqu’a vingt pour cent (20 %) du montant du marché ;
- l’inscription de l’entreprise étrangère, ayant failli à son engagement, sur une liste d’entreprises interdites de soumissionner aux marchés publics.

Sont concernés par ce dispositif les marchés de travaux, de fournitures, d’études et de services. » (Code des marchés publics, JO numéro 58, 2010)

J’ai délibérément fait ressortir en surbrillance l’alinéa 2 afin d’attirer l’attention du lecteur sur cet asservissement de l’outil législatif au profit de ces prédateurs. Que peut contenir « cette liste, non limitative, d’entreprises susceptibles de concrétiser ce partenariat » ? Seront-elles uniquement publiques ou y aura-t-il des entreprises privées ? Mais la plus importante question est : pourquoi suggérer une telle liste ?
Pour ma part, et connaissant la destruction des entreprises publiques, je dirai que la liste des candidats au partenariat ne sera alimentée que de certaines entreprises privées (suivez mon regard, si je puis m’exprimer ainsi).
De plus, si je me mets dans les savates de l’investisseur étranger, j’aurais tendance à choisir  celui ou ceux que m’auront proposés les initiateurs de l’appel d’offre, pragmatisme capitaliste oblige, même s’il m’est permis de voir ailleurs vu que la liste n’est pas imitativité.

Nous voyons ainsi que la junte au pouvoir a anticipé, sachant pertinemment que le recours aux pratiques du pot de vin et autres commissions et ristournes ne pourrait perdurer éternellement et qu’il y a lieu de se prémunir en s’inscrivant dans la légalité.

C’est comme ça que ces gens entendent réaliser leurs objectifs à savoir : s’enrichir, blanchir et pérenniser. C’est connue, dans ce genre de situation. Et elle trône sur le haut du panier, puisqu’elle a reçu la bénédiction des américains, des français et autres chinois.

N’est-ce pas là tous les éléments constitutifs d’une mafiocratie ?

Note pour le lecteur : Ce n’est pas un épisode du film « le Parrain » que vous venez de suivre, c’est la triste réalité d’un pays qui s’appelait autrefois l’ALGERIE.

Alger le 15 Novembre 2012

Lamine-Khaled BOUFEDJI

ONU : Romano Prodi appelle à une réunion internationale sur la crise malienne | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

14/11/2012 à 12h:38
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L'envoyé spécial de l'ONU pour le Sahel, Romano Prodi, le 23 octobre 2012 à Berlin. L'envoyé spécial de l'ONU pour le Sahel, Romano Prodi, le 23 octobre 2012 à Berlin. © AFP
L'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU pour le Sahel, Romano Prodi, a indiqué, mardi 13 novembre, qu'il allait appeler à une réunion internationale en décembre pour tenter de résoudre la crise au Mali. De leur côté, les dirigeants de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) ont insisté sur l'imminence d'une intervention militaire pour reprendre le Nord du pays aux islamistes armés.
L'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU pour le Sahel, l'Italien Romano Prodi, souhaite la convocation d'une réunion internationale, dans le courant de décembre, pour tenter de résoudre la crise au Mali. Le diplomate, qui s'est entretenu avec Ban Ki-moon, n'a pas précisé de date. Il a simplement déclaré à la presse qu'il voulait réunir les représentants des pays concernés et ceux des nations ou groupes régionaux impliqués (dont l'Union Africaine, l'Union européenne, la France, la Grande-Bretagne...), pour une réunion qui se tiendra à Rome.
L'ancien Premier ministre italien a également indiqué qu'il essayait de mettre en place une aide humanitaire pour la région du Sahel. Romano Prodi a été chargé au début d'octobre de coordonner les efforts de l'ONU pour mettre au point une stratégie sur le Sahel.
Du côté de la Cedeao, les dirigeants ouest-africains ont insisté, mardi, sur l'imminence d'une intervention pour reprendre le nord du Mali aux islamistes armés, affirmant que l'armée malienne et les pays de la zone étaient « prêts » pour cette opération qui soulève pourtant des interrogations. « La force est tout à fait prête. Lorsque l'ONU donnera son feu vert, le déploiement pourra commencer immédiatement », a affirmé à des journalistes Kadré Désiré Ouedraogo, président de la Commission de la Cedeao (Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest), en marge d'une table ronde sur le Niger à Paris.
Volontarisme
Dimanche, à Abuja, les dirigeants d'Afrique de l'Ouest ont approuvé l'envoi d'une force militaire internationale de 3 300 soldats pour une durée d'un an afin de reconquérir le nord du Mali, passé sous la coupe de groupes islamistes armés. Leur plan doit être transmis, via l'Union africaine (UA) et avant la fin de novembre, au Conseil de sécurité de l'ONU qui doit ensuite autoriser l'intervention armée par le vote d'une résolution.
Le commissaire à la Paix et à la Sécurité de l'UA, Ramtane Lamamra, a quant à lui annoncé mardi que l'organisation panafricaine approuvait cette opération. Il a ajouté que l'UA recommandait vivement au Conseil de sécurité des Nations unies « d'autoriser ce plan de déploiement de la force pour une durée d'un an ».
« Je ne peux pas parler de délai de rigueur pour le déploiement » de la force, a cependant déclaré, mardi à Ouagadougou, le représentant de l'ONU en Afrique de l'Ouest, Saïd Djinnit. « L'option préférée par tous, aussi bien par la Cedeao et par l'Union africaine que par les Nations unies, c'est l'option du dialogue, et nous souhaitons qu'il ait lieu le plus rapidement possible », a-t-il dit.
Car en dépit du volontarisme militaire qui est affiché, de nombreuses questions subsistent sur les délais nécessaires à la mise sur pied de la force, sur sa composition, son financement et sur le consensus réel des pays de la zone concernant la nécessité d'une intervention armée au Mali. Kadré Désiré Ouedraogo et le président nigérien Mahamadou Issoufou se sont évertués à balayer les interrogations. « On n'a pas le choix, il faut intervenir », a réitéré Issoufou, dont le pays pourrait envoyer plus de 500 soldats au Mali voisin. « Il y a une convergence parfaite au niveau de la Cedeao, de l'Afrique, et de toute la communauté internationale sur ce qu'il faut faire pour résoudre la crise. Ce n'était pas le cas il y a quelques mois, et c'est une grande victoire », a-t-il assuré à des journalistes.
Intervention "par phases"
Puissance régionale incontournable mais réticente à une intervention internationale à ses portes, l'Algérie a elle-même promis qu'elle « fermerait ses frontières » en cas d'opération, pour priver les groupes armés de toute base arrière, a affirmé Ouedraogo. Alger a indiqué mardi soir qu'il prendrait « les mesures appropriées » pour assurer la défense de ses intérêts et la protection « maximale » de ses frontières.
Pays africains et occidentaux pensent avoir obtenu si ce n'est le soutien, du moins l'accord d'Alger à une intervention militaire, malgré les déclarations répétées de responsables algériens sur la possibilité d'une solution politique à la crise. Concernant le calendrier, « les États sont prêts à envoyer leur contingent », a assuré Issoufou, citant notamment le Nigeria, le Niger, le Burkina Faso, le Sénégal, le Togo et le Bénin. L'armée malienne « peut être rapidement en mesure de combattre », a renchéri Ouedraogo.
Selon lui, l'intervention se fera « par phases ». « On n'a pas besoin de déployer toute la force en même temps, ce n'est pas une guerre classique. Il y aura des opérations spéciales », a-t-il dit. Concernant le soutien logistique des pays occidentaux, et notamment de la France, il a déclaré : « Nous avons demandé un soutien aérien. Tous nos partenaires, la France entre autres, ont promis leur soutien ». L'éventualité de frappes aériennes « dépendra des difficultés sur le terrain », a-t-il précisé.
Mais, à Paris, le président François Hollande a écarté cette éventualité. La France n'interviendra « en aucun cas » elle-même au Mali, a affirmé le président français lors d'une conférence de presse. Il a rappelé que Paris s'était engagé à « soutenir logistiquement » les pays africains pour mettre un terme à l'occupation du nord du Mali par d

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Qu'est-ce qui donne à Israël le droit de se défendre? • Armée de Défense d'Israël

Qu’est-ce qui donne à Israël le droit de se défendre?

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«Aucune disposition de la présente Charte ne porte atteinte au droit naturel de légitime défense, individuelle ou collective, dans le cas où un Membre des Nations unies est l’objet d’une agression armée “, Art. 51 de la Charte des Nations unies. Les terroristes du Hamas ont déjà tué des centaines d’hommes, de femmes et d’enfants en Israël et 12000 roquettes ont été tirées en 12 ans de Gaza. Tsahal a le devoir de protéger sa population et de combattre les terroristes de Gaza.
 
Le Hamas a déclaré la guerre contre l’État d’Israël et refuse de reconnaître sont droit à l’existence.
“Israël survivra jusqu’à ce que l’Islam en décide autrement”, extrait de la Charte du Hamas (1998).
Les leaders spirituels encouragent les les attentats-suicides au nom de la religion. Dans leurs sermons, ils incitent les fidèles à la haine d’Israël et des Juifs.
“L’anéantissement des Juifs en Palestine est l’une des bénédictions les plus magnifiques pour la Palestine”, Muhsen Abu ‘Ita, July 13, 2008.
Quand aux leaders politiques du Hamas, ils ne cachent leur volonté de détruire Israël.
“Le mouvement du Hamas mènera intifada sur intifada jusqu’à la libération de la Palestine – toute la Palestine – selon la volonté d’Allah,” Ismail Haniyeh, 14 décembre 2011.
Israël, mais aussi l’Union Européenne, les États-Unis, le Canada et le Japon reconnaissent le Hamas comme organisation terroriste.
Et pour cause. Les kamikazes du Hamas ont déjà tué des centaines d’hommes, de femmes et d’enfants dans les hôtels, les bus, les boîtes de nuit et les restaurants du pays.
Alors oui, Israël a le droit de se défendre.
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Ahmed Jabari, le visage de la terreur éliminé par Tsahal

Ahmed Jabari, le visage de la terreur éliminé par Tsahal

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Le premier responsable du Hamas ciblé par Tsahal dans le cadre de l’opération Pilier de Défense est Ahmed Jabari, véritable visage du terrorisme palestinien dans la bande de Gaza et chef de la branche militaire du Hamas.
Ahmed Jabari a notamment supervisé la captivité de l’otage Gilad Shalit, capturé par des terroristes palestiniens en 2006 en territoire israélien.
Lorsqu’un celui-ci fut relâché en l’échange de la libération de 1027 prisonniers palestiniens en octobre 2011, Ahmed Jabari a personnellement escorté Gilad Shalit au point de passage de Rafah, à la frontière égyptienne. Il s’agissait de l’une de ses rares apparitions devant les médias.
Ahmed al-Jabari escorte le soldat Shalit lors de sa libération
Ahmed al-Jabari escorte le soldat Shalit lors de sa libération
Au cours d’une interview, Jabari avait confirmé que dans leur grande majorité, les 477 terroristes palestiniens libérés dans le cadre de la première étape de l’échange étaient responsables de la mort de 569 civils israéliens.
Les activités de Jabari au cours des 15 dernières années montrent pourquoi il peut être considéré comme le “visage de la terreur”.
En raison de son implication dans les activités terroristes du Hamas à Gaza, Jabari avait été arrêté par les forces de sécurité de l’Autorité palestiniennes en 1998 avant d’être libéré en 1999.
En 2002, en pleine Seconde Intifada et alors que les sanglants attentats contre les civils israéliens se multiplient, Jabari prend la tête de la branche armée du Hamas.
En 2007, Jabari joue un rôle central dans la prise de pouvoir du Hamas par la force dans la bande de Gaza. L’opération avait coûté la vie à des dizaines de Palestiniens jugés ennemis du Hamas.
En 2010, Jabari menace d’accentuer les attaques contre Israël afin de faire échouer les négociations de paix israélo-palestiniennes.
Aujourd’hui, Tsahal a ciblé un personnage clé dans la structure du Hamas et entend continuer à viser les chefs terroristes dans la bande de Gaza.

Le MAK rend hommage au militant Slimane Rahmani | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

La délégation a été conduite par Mouloud Mebarki

Le MAK rend hommage au militant Slimane Rahmani

Aziz Ait-Amirouche pour Tamurt.info
Poursuivant ses activités de proximité, le Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK), a dépêché, durant la journée d’hier, une délégation qui a rendu hommage au militant de la cause Amazighe, Slimane Rahmani. La délégation du MAK, conduite par le président du conseil national, M. Mouloud Mebarki, accompagné par Me lkini Jamel, responsable de la coordination d’Aokas (Vgayet) et de Vurouchou Samir, Vuhala Hocine, les membres de la coordination de Tizi n Berber, s’est rendue sur la tombe de ce militant infatigable, en cette journée qui coïncide avec la date de sa disparition, le 14 novembre 1964.
15/11/2012 - 00:05 mis a jour le 14/11/2012 - 23:02 par Aziz Ait-Amirouche
Slimane Hadj Rahmani, est écrivain et militant de la cause identitaire. Né en 1893 à Aokas (Vgayet), il était surtout connu pour ses œuvres et écrits dédiés à la culture kabyle et les traditions de sa région natale, Aokas. Slimane était considéré comme l’un des pionniers du combat identitaire. Il est décédé le 14 novembre 1964, à l’âge de 71 ans.
Lors de le cérémonie de recueillement devant sa tombe, les membres de la délégation du MAK, se sont inclinés à la mémoire de cet intellectuel kabyle, tout en rappelant son parcours politique et culturel, ainsi que ces qualités humaines. Le président du conseil national du MAK, M. Mouloud Mebarki, a souligné le grand talent de Dda Slimane, qui reste, malheureusement méconnu, explique-t-il. Ceci avant d’ajouter que le défunt, est un grand nom de la littérature kabyle et universelle, en léguant à la postérité des œuvres dans lesquelles la Kabylie tirera toujours fierté et honneur. Le président du CN du MAK, conclut sur le fait, que le parcours de Slimane Rahmani, est un " véritable engagement qui nous servira de repère dans notre quête de liberté".
Cette commémoration était l’occasion pour le MAK d’exiger à travers ses sections locales d’Aokas et de Tizi n Berber, à ce que le centre culturel et la bibliothèque d’Aokas soient baptisés au nom de Slimane Rahmani.
Sollicité par Tamurt.info, M. Mouloud Mebarki, nous dira que "rien n’est à attendre d’un régime qui s’inscrit dans l’extinction du peuple Kabyle" et d’ajouter que c’est aux "Kabyles désormais, de veiller à la préservation de leur histoire et mémoire, tout en luttant pour l’avènement de leur État".
Aziz Ait-Amirouche pour Tamurt.info
Addenda :
Slimane Rahmani a légué une dizaine d’œuvres littéraires, d’une grande portée sociologique. Avant de réussir son doctorat en lettres en 1954 à l’université d’Aix (Marseille), Rahmani Slimane obtint – entre 1936 et 1940 – un diplôme de langue berbère. Ses écrits et travaux ethnologiques et sociologiques chez les populations d’Oued Marsa lui valurent une distinction en 1942 : le grand prix littéraire de l’Algérie.
Ses principales œuvres :
Coutumes des labours chez les Béni-Amrous, 1933 Le mois de mai chez les Kabyles, 1935 La grossesse et la naissance au Cap-Aokas, 1937 L’enfant chez les Kabyles jusqu’à la circoncision, 1938 Le mariage chez les Kabyles du Cap-Aokas, 1939 Le divorce chez les Kabyles, 1940 Le tir à la cible et le « nif » en Kabylie, 1949.