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vendredi 5 avril 2013

Le MAK dénonce la répression du régime algérien dans le Mzab


Le MAK dénonce la répression du régime algérien dans le Mzab

05/04/2013 - 15:00

Kabylie (SIWEL) — Hier, le mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) a rendu public un communiqué dans lequel il condamnait fermement la « sauvage répression du régime raciste d’Alger » dans la région amazighe de Ghardaïa où une « vingtaine de citoyens ont été violemment tabassés avant d’être incarcérés ». Par la voix de sa secrétaire nationale aux droits de l’Homme, Fatiha Rahmouni, le mouvement kabyle dénonce « La répression des forces saines en Algérie » [..] « inversement proportionnelle aux largesses accordées à des assassins multirécidivistes » faisant allusion aux terroristes repentis de Bouteflika.


Fondé en 1048, Ghardaïa « Taghardaït » est la capitale de la vallée du Mzab.(PH/DR)
Fondé en 1048, Ghardaïa « Taghardaït » est la capitale de la vallée du Mzab.(PH/DR)
Le Mouvement autonomiste kabyle dénonce le fait que « pendant que la corruption, au plus haut sommet de l’Etat, ravage l’Algérie et que les terroristes "repentis" font la loi, les citoyens assoiffés de liberté et de dignité son soumis à la violence de l’Etat ; ils sont interdits de parole, tabassés et traînés en justice » et accuse le régime algérien de chercher « détourner la contestation sociale, aussi bien à Ouargla qu’à Ghardaia, au profit d’une unité nationale qu’il veut construire sur la négation des peuples, le crime et la corruption ». 

La secrétaire nationale aux droits de l’Homme du MAK rappelle que les mozabites constituent une « entité amazighe de rite Ibadite, non conforme au dictat islamiste du régime et de ses assassins, toutes catégories confondues » qui « évolue dans un environnement hostile » où « Régulièrement, des affrontements ont lieu entre les Mozabites et les Châambas qui bénéficient du soutien actif (car racial) de l’Etat contre les Mozabites », accusant ainsi le régime algérien de faire du favoritisme « racial ». 

Madame Rahmouni conclue le communiqué de soutien aux frères amazighs du Mzab en réitérant la « profonde conviction » de son mouvement « que les Amazighs, n’ont pas d’autre voie de salut que le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » du fait que « les Mozabites, comme tous les peuples amazighs d’Algérie, tout comme ceux des faux Etats qui usurpent les territoires de Tamazgha, sont soumis à des politiques d’assimilation ». 

L’intégralité du communiqué est disponible sur le site officiel du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie 

Première édition du Festival international des films berbères | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie



Elle se tiendra du 19 au 21 avril prochain à Paris
Paris, la Ville Lumière, est un endroit idéal pour démarrer ce Festival. Paris est également une ville berbère : les Berbères y sont venus, il y a très longtemps de cela. Paris est un grand carrefour du cinéma mondial : c’est donc ici que les films berbères ont la possibilité de raconter l’Homme libre », peut-on lire sur le site du festival. Les préparatifs vont bon train.
05/04/2013 - 12:55 mis a jour le 28/03/2013 - 22:19 parYouva Ifraouèn
C’est un pas de géant que la culture amazighe vient de franchir. Le festival international du film berbère est né. La première édition aura lieu du 19 au 21 avril à Paris. Le Festival est créé avec l’appui d’Institutions françaises, comme le Ministère de la Culture, la ville de Paris, le CNC, l’ACSE, L’Image à la diversité, l’Ile de France. L’initiative est plus que louable. Les Berbères comptent relever le défi eux mêmes.
Plusieurs productions filmiques d’expression amazighe ne sont pas mises en valeurs. Elles sont marginalisées par les régimes en place des pays de l’Afrique du nord. « A bien des égards, le cinéma berbère reste encore méconnu, ici et là. Pourtant, depuis déjà quelques décennies, des films berbères ont été réalisés et ont eu un succès d’estime fort intéressant.
Le Festival international des films berbères sera une belle halte pour montrer au grand jour les créations des cinéastes berbères. Paris, la Ville Lumière, est un endroit idéal pour démarrer ce Festival. Paris est également une ville berbère : les Berbères y sont venus, il y a très longtemps de cela. Paris est un grand carrefour du cinéma mondial : c’est donc ici que les films berbères ont la possibilité de raconter l’Homme libre », peut-on lire sur le site du festival. Les préparatifs vont bon train.
Plusieurs films et documentaires prendront part à cette manifestation tant attendue par le peuple amazigh, dont la diaspora est fortement présente dans plusieurs pays européens. Un prix sera décerné aux meilleures productions. D’éminentes personnalités du monde du cinéma de divers horizons prendront part à ce festival qui s’annonce d’ores et déjà grandiose.
Seul le Maroc a enregistré une avancée significative dans le domaine du septième art d’expression Amazigh. « Au Maroc, le cinéma berbère a également beaucoup progressé ; il a d’abord commencé il y a deux décennies par la production de films vidéo pour, ensuite, s’améliorer avec des films long métrage. Ce cinéma raconte avec réalisme le vécu du Maroc profond, surtout le Maroc du sud. Ici également, on trouve des cinéastes qui partent à la recherche d’un passé où toute la région de l’Afrique du nord était unifiée. Ainsi les films " Tirukza i Temghart" de Abdelaziz Oussayah, "Anaruz" de Abdellah Abdaoui ou encore "Tabrat" de Ali Ait Bouzid sont des fictions qui apportent un plus certain au cinéma berbère », selon les propos de l’un des organisateur de cet évènement culturel annuel.
Le Festival dit du film amazigh qui a été clôturé hier soir à Tizi Ouzou est une insulte envers la culture berbère. La ministre de la culture a isolé la culture kabyle davantage des autres régions d’Afrique du nord. A vrai dire, ce n’était qu’une occasion pour brader des milliards de centimes.
Youva Ifraouèn