Azawad : mise au point du MNLA et du CTEA face à l'éventualité d'une intervention de la CEDEAO
02/11/2012 - 13:08
PARIS ( SIWEL) — Mossa Ag Attaher, coordinateur de l’action diplomatique du MNLA et du CTEA en Europe, affirme que « toute intervention militaire ou politique sans une implication franche et directe du MNLA est vouée à l’échec ». Il réaffirme la « disponibilité du mouvement à participer à la résolution du problème du terrorisme au Sahel», mais qu'il « ne servira en aucun cas de sous-main à une quelconque force étrangère qui niera la légitimité du MNLA et du peuple de l’Azawad à prendre son destin en main».
Dans une déclaration parvenue à notre rédaction, Mossa Ag Attaher, chargé de coordonner l’action diplomatique du MNLA et du CTEA, réagit au « ballet diplomatique » étalé par la presse internationale sur l’imminence d’une intervention militaire dans l’Azawad.
Mossa Ag Attaher replace au centre du débat sur l’Azawad, les premiers concernés par la question, les azawadiens et leur seul représentant légitime, le MNLA, sans qui « toute intervention, qu’elle soit militaire ou politique, sans son implication franche et directe, est vouée à l’échec. » affirme-t-il au nom du MNLA et du CTEA.
La déclaration revient sur les récents massacres commis sur les populations civiles touaregs par l’Armée malienne qui « se sent dans son "bon droit" et semble prendre la décision d’une intervention de la CEDEAO comme une nouvelle caution dans la "mise au pas" des Touaregs, pour ne pas dire leur extermination. » Il rappelle à la communauté internationale « entre les mains de quel monstre elle se prépare à remettre la logistique militaire prise sur les contribuables africains et européens ! »
Le signataire de la déclaration rappelle qu’il s’agit de résoudre le problème de fond de l’Azawad dont la solution ne pourrait être que l’auto-détermination de l’Azawad, « un problème qui dure depuis plus d’un demi-siècle suite à la création des nouveaux Etats nés du découpage colonial! »
Le MNLA revient sur la présence des islamistes sur le territoire de l’Azawad et indexe « certaines entités », qu’il ne nomme pas ouvertement (mais que l’on devine être l’Algérie et le Qatar principalement), dans l’étrange prolifération de groupes islamo-terroristes sur le territoire de l’Azawad ; un territoire dont le MNLA « serait intégralement maitre aujourd’hui si ce n’était la déferlante islamiste qui s’est abattu sur l’Azawad grâce à l’appui occulte de certaines entités » affirme Mossa Ag Attaher.
Le représentant du MNLA et du CTEA affirme en outre que « La lutte contre les groupes islamo-narco-terroriste ne peut absolument pas prétexter à une occultation du fond du problème qui nous (le MNLA) oppose à l’Etat raciste et criminel de Bamako : le droit à l’existence de notre peuple. » et que pour ce qui les concerne (le MNLA) « il n’est désormais plus question de confier la sécurité de leurs concitoyens à qui que ce soit en dehors d’une autorité issue de la volonté du peuple de l’Azawad.
Nb : en pièce-jointe, la décalaration du MNLA
zp,
SIWEL 021308 NOV 12
Mossa Ag Attaher replace au centre du débat sur l’Azawad, les premiers concernés par la question, les azawadiens et leur seul représentant légitime, le MNLA, sans qui « toute intervention, qu’elle soit militaire ou politique, sans son implication franche et directe, est vouée à l’échec. » affirme-t-il au nom du MNLA et du CTEA.
La déclaration revient sur les récents massacres commis sur les populations civiles touaregs par l’Armée malienne qui « se sent dans son "bon droit" et semble prendre la décision d’une intervention de la CEDEAO comme une nouvelle caution dans la "mise au pas" des Touaregs, pour ne pas dire leur extermination. » Il rappelle à la communauté internationale « entre les mains de quel monstre elle se prépare à remettre la logistique militaire prise sur les contribuables africains et européens ! »
Le signataire de la déclaration rappelle qu’il s’agit de résoudre le problème de fond de l’Azawad dont la solution ne pourrait être que l’auto-détermination de l’Azawad, « un problème qui dure depuis plus d’un demi-siècle suite à la création des nouveaux Etats nés du découpage colonial! »
Le MNLA revient sur la présence des islamistes sur le territoire de l’Azawad et indexe « certaines entités », qu’il ne nomme pas ouvertement (mais que l’on devine être l’Algérie et le Qatar principalement), dans l’étrange prolifération de groupes islamo-terroristes sur le territoire de l’Azawad ; un territoire dont le MNLA « serait intégralement maitre aujourd’hui si ce n’était la déferlante islamiste qui s’est abattu sur l’Azawad grâce à l’appui occulte de certaines entités » affirme Mossa Ag Attaher.
Le représentant du MNLA et du CTEA affirme en outre que « La lutte contre les groupes islamo-narco-terroriste ne peut absolument pas prétexter à une occultation du fond du problème qui nous (le MNLA) oppose à l’Etat raciste et criminel de Bamako : le droit à l’existence de notre peuple. » et que pour ce qui les concerne (le MNLA) « il n’est désormais plus question de confier la sécurité de leurs concitoyens à qui que ce soit en dehors d’une autorité issue de la volonté du peuple de l’Azawad.
Nb : en pièce-jointe, la décalaration du MNLA
zp,
SIWEL 021308 NOV 12
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire