La police enquête sur les activités des autonomistes kabyles à Alger
Mots clés : Alger, MAK, Police, Enquête, Militants, Ferhat Mehenni, Autonomistes Kabyles, GPK
Les tags réalisés par des militants autonomistes kabyles à Alger ont suscité de l’inquiétude chez les services de sécurité algériens, qui ont lancé, aussitôt l’information rendue publique, une enquête.
La police est sur les dents à Alger. Cette fois, non pas pour cause d'une éventuelle menace d'attentat terroriste, mais pour les tags appelant au boycott des élections locales signés des militants du Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie.
L’information concernant le lancement d'une enquête des services de sécurité a été rendue publique aussi bien par des citoyens de la cité Puits des Zouaves à Bouzarèah (banlieue d'Alger), que par des titres de presse réputés proches du pouvoir et des services de sécurité.
Ces sources précisent que depuis le début de la campagne électorale, plusieurs jeunes Kabyles d’Alger font objet de surveillance de la part des policiers. "La police ne veut pas avoir affaire à des militants autonomistes en plein cœur d’Alger", souligne un des résidents de ce quartier. Autrement dit, Alger est la cité interdite à toute protestation.
Ce jeune militant a ajouté : "Nous sommes déterminés à mener le combat de la Kabylie même ici à Alger pour dire que les Kabyles résidant en dehors de la Kabylie adhérent à l’idée d’un statut particulier pour la région".
Concernant cette enquête des services de sécurité, ces militants estiment que "ça sera un cou)p d’épée dans l’eau", étant donné que "les vrais enjeux résident ailleurs" et que le pouvoir "ne pourra jamais faire taire un mouvement aussi fort que le MAK et le GPK". Ces militants ont tenu, en fin de discussion à rendre un vibrant hommage à M. Ferhat Mehenni, président du GPK.
Avec Siwel
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire