COMBATTRE (tous) LES TYRANS
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ROBERT GIL
Mercredi 26 Septembre 2012
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Il n’y a pas si longtemps, nous recevions en France, en grande pompe, Kadhafi et Bachar El Assad. A l’époque ils étaient des hommes respectables. Puis, en une paire d’années, ils sont devenus des tyrans sanguinaires, qui oppressent leur population. Comment un tel changement a-t-il pu avoir lieu ? Le basculement est-t-il intervenu après leur passage en France ? Y ont-ils eu de mauvaises fréquentations et de mauvais conseils ? Ou alors comme de véritables comédiens, ils avaient parfaitement cachés leur jeu et nous avons été bernés ! On apprend maintenant que Kadhafi avait même des esclaves sexuelles, chez nous on se contente des frasques de DSK ou des demandes de petites gâteries de Sarkozy à certaines élues. S’ils avaient les pleins pouvoirs comme Kadhafi, en abuseraient-ils ?
J’espère que pour les Bachar et consorts, ce n’est pas leur passage à l’Elysée qui est responsable de ce retournement de comportement, sinon je me fais du souci pour le peuple africain, dont nous recevons régulièrement nombres de ses dirigeants. Dirigeants particulièrement sensibilisés aux droits de l’homme, comme chacun sait. Nous organisons même des sommets africains en France. D’ailleurs, si une opposition malveillante s’oppose à nos « protégés », nous n’hésitons pas à envoyer la troupe pour les secourir ! Nous savons ce que valent les dirigeants des pays auxquels nous accordons notre confiance, et nous savons qu’elle est bien placée, intérêts en plus !
Au moyen et proche Orient, royaume de la liberté d’expression et du respect des droits humains, nous entretenons de bonnes relations avec la plupart des états démocratiques comme l’Arabie Saoudite, le Qatar, Le Bahreïn, le Koweït, et tous ces pays portés par le vent de la démocratie. C’est pour cela que nous ne pouvons tolérer l’attitude de la Syrie qui compromet la sécurité de la région. Peut-être devrons-nous intervenir militairement comme nous avons été obligés de le faire pour libérer le peuple irakien d’un dictateur musulman, secondé par un premier ministre chrétien, pluralité religieuse d’ailleurs très suspecte ! Maintenant les chrétiens sont obligés de se cacher, les femmes n’ont plus accès à de nombreux postes, la mortalité enfantine a explosé ainsi que les cancers suite à l’utilisation massive d’armes à l’uranium appauvri ; il y a eu plus de morts civils que lors des 50 dernières années, mais la liberté n’a pas de prix et lorsque nous l’apportons, nous ne regardons pas à la dépense.
Certains désinformateurs prétendent que nos interventions ne sont pas désintéressées, la Libye et l’Irak sont riches en pétrole ; et la chute de la Syrie ouvrirait les portes de l’Iran, fragiliserait le Hezbollah et permettrait le remodelage du Liban. Moi je pense plutôt que, si la Syrie tombe, nous aurons l’opportunité d’aller libérer le peuple iranien et Israël pourra apporter la sécurité au peuple libanais. Evidement, avant cela, nous pourrions simplement aller aider le peuple palestinien qui est agressé et dépossédé de sa terre, jour après jour dans une indifférence généralisée. C’est d’ailleurs un des grands mystères de notre époque : si n’importe quel pays faisait à autrui le dixième de ce que fait Israël aux palestiniens, on lui enverrait des dizaines de bombardiers pour lui apprendre à respecter les décisions de l’ONU…
Ne vous méprenez pas, je serais le premier heureux si des dictateurs comme Kadhafi ou Assad étaient renversés par des forces démocratiques et populaires, mais dans ce cas là, elles ne seraient jamais soutenues par l’occident. Ne croyez surtout pas que ceux qui chaque jour luttent pour vous déposséder de votre protection sociale et ne pensent qu’à vous précariser davantage, se soucient un tant soit peu des peuples libyens ou syriens. Derrière les bonnes paroles, il ne s’agit que d’intérêts économiques et géopolitiques. D’ailleurs, lors de la révolution tunisienne, la seule sans doute à ne pas avoir été téléguidée de l’extérieur, la première réaction de nos dirigeants a été de proposer d’aider le régime en place ! Et lorsque le Bahreïn a tenté lui aussi de se révolter, on l’a vite calmé, sans que nos médias n’en fassent trop de pub ! Pour finir, voici une info qui n’a rien à voir : l’on a découvert d’importants gisements pétroliers et gazeux au large de la Syrie …
J’espère que pour les Bachar et consorts, ce n’est pas leur passage à l’Elysée qui est responsable de ce retournement de comportement, sinon je me fais du souci pour le peuple africain, dont nous recevons régulièrement nombres de ses dirigeants. Dirigeants particulièrement sensibilisés aux droits de l’homme, comme chacun sait. Nous organisons même des sommets africains en France. D’ailleurs, si une opposition malveillante s’oppose à nos « protégés », nous n’hésitons pas à envoyer la troupe pour les secourir ! Nous savons ce que valent les dirigeants des pays auxquels nous accordons notre confiance, et nous savons qu’elle est bien placée, intérêts en plus !
Au moyen et proche Orient, royaume de la liberté d’expression et du respect des droits humains, nous entretenons de bonnes relations avec la plupart des états démocratiques comme l’Arabie Saoudite, le Qatar, Le Bahreïn, le Koweït, et tous ces pays portés par le vent de la démocratie. C’est pour cela que nous ne pouvons tolérer l’attitude de la Syrie qui compromet la sécurité de la région. Peut-être devrons-nous intervenir militairement comme nous avons été obligés de le faire pour libérer le peuple irakien d’un dictateur musulman, secondé par un premier ministre chrétien, pluralité religieuse d’ailleurs très suspecte ! Maintenant les chrétiens sont obligés de se cacher, les femmes n’ont plus accès à de nombreux postes, la mortalité enfantine a explosé ainsi que les cancers suite à l’utilisation massive d’armes à l’uranium appauvri ; il y a eu plus de morts civils que lors des 50 dernières années, mais la liberté n’a pas de prix et lorsque nous l’apportons, nous ne regardons pas à la dépense.
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Ne vous méprenez pas, je serais le premier heureux si des dictateurs comme Kadhafi ou Assad étaient renversés par des forces démocratiques et populaires, mais dans ce cas là, elles ne seraient jamais soutenues par l’occident. Ne croyez surtout pas que ceux qui chaque jour luttent pour vous déposséder de votre protection sociale et ne pensent qu’à vous précariser davantage, se soucient un tant soit peu des peuples libyens ou syriens. Derrière les bonnes paroles, il ne s’agit que d’intérêts économiques et géopolitiques. D’ailleurs, lors de la révolution tunisienne, la seule sans doute à ne pas avoir été téléguidée de l’extérieur, la première réaction de nos dirigeants a été de proposer d’aider le régime en place ! Et lorsque le Bahreïn a tenté lui aussi de se révolter, on l’a vite calmé, sans que nos médias n’en fassent trop de pub ! Pour finir, voici une info qui n’a rien à voir : l’on a découvert d’importants gisements pétroliers et gazeux au large de la Syrie …
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