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vendredi 29 mars 2013

L’olivier d’or attribué à un ami ! | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


Clôture du festival du film Amazigh à Tizi Wezzu
Le prix de l’olivier d’or a été remis à un film muet dit de fiction de 12 minutes seulement, c’est-à-dire sans aucune parole lorsqu’il s’agit d’un festival du film Amazigh, et qui n’a ni queue ni tête. Intitulé « le banc d’Algérie », le film a été réalisé par le chanteur Djamel Allam avec uniquement quatre comédiens. Une médiocrité qui a suscité l’indignation même des plus opportunistes des Kabyles.
29/03/2013 - 10:41 mis a jour le 29/03/2013 - 11:38 parYouva Ifraouèn
La treizième édition de ce que le pouvoir appelle le festival du film Amazigh a été clôturée hier soir au théâtre régional de la ville de Tizi Wezzu. Le prix de l’olivier d’or a été remis à un film muet dit de fiction de 12 minutes seulement, c’est-à-dire sans aucune parole lorsqu’il s’agit d’un festival du film Amazigh, et qui n’a ni queue ni tête.
Intitulé « le banc d’Algérie », le film a été réalisé par le chanteur Djamel Allam avec uniquement quatre comédiens. Une médiocrité qui a suscité l’indignation même des plus opportunistes des Kabyles.
La raison de l’attribution de ce prix, qui n’a aucune valeur en réalité, n’est autre que ce chanteur Kabyle qui a tant rôdé autour du sérail est un ami du président du jury et également à El Hadi Ould Ali.
Le film primé, qui n’a d’ailleurs aucune histoire, est à vrai dire inspiré d’un sketch du célèbre humoriste Anglais, Mister Bean. Donc le film de ce Djamel Allam qui n’a rien à avoir avec le septième art est une œuvre de plagiat.
L’autre film primé et qui a obtenu le prix du jeune talent, est celui de Slimane Belharet. Ce réalisateur de 56 ans a eu le prix, tenez-vous bien, de l’olivier d’or pour….jeune talent ! Comme quoi on peut être jeune à 56 ans avec le festi….vol de Khalida Toumi.
Divers autres prix sont décernés à d’autres catégories le tout dans ambiance morose. D’ailleurs la cérémonie de clôture n’a duré que quelques minutes pour cacher un tant soit peu l’échec de cette édition.
Toutefois, il faut reconnaître que certains jeunes artistes et comédiens ont fait de leur mieux et ont présenté des travaux cinématographiques honorables lors de cette manifestation. Ils essayent de se perfectionner dans le domaine du septième art en dépit des moyens rudimentaires en leur possession. Ces jeunes méritent encouragement s et aides, mais avec ce festival du Khaida, ils ne font que sombrer dans la médiocrité. Dommage pour eux. Ils n’ont pas le choix.
Le forcing d’El Hadi Ould Ali
Les fiascos répétitifs du festival du film Amazigh, sédentarisé à Tizi Wezzu depuis 2010, fait l’affaire d’autres « prédateurs » du secteur de la culture. Vu l’enveloppe financières de plus 15 milliards de centimes accordés à cet évènement, El Hadi Ould Ali veut y s’accaparer. Il veut par tous les moyens évincer Si El Hachimi Assad. La médiocrité de ce festival arrange à plus d’un titre El Hadi. D’ailleurs certains journalistes proches d’El Hadi Ould Ali n’ont pas manqué de boycotter ou de rien écrire sur ce festival.
La guerre entre ces deux personnes reflète amplement les guéguerres de clanisme qui se trament au niveau de la haute sphère du régime central d’Alger.
Youva Ifraouène

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