Les Etats-Unis n’appuient pas une intervention militaire mais penchent plutôt pour solution « politique et diplomatique » à la crise qui secoue le nord du Mali depuis sa prise de contrôle en mars 2012 par des groupes islamistes. C’est l’essentiel du message transmis dimanche 30 septembre à Alger le général Carter F. Ham, commandant en chef de l’Africom (commandement des forces armées américaines en Afrique). La France elle appuie une solution militaire, mais exclut l’envoi de troupes au sol.
30/09/2012 - 19:08 mis a jour le 30/09/2012 - 19:09 par
« La seule alternative que ne pourrait pas exister, c’est la présence militaire américaine dans le nord du Mali », a indiqué le général Carter F. Ham lors une conférence au siège de l’ambassade US à Alger
Le commandant de l’Africom a précisé, selon l’APS, que « l’un des aspects clés dans la résolution de la crise malienne, c’est de faire la distinction entre les groupes armés dans cette région et définir ceux qui sont terroristes et ceux qui ne le sont pas ».
Toutefois, le général américain n’a pas exclu que Washington fournisse une aide logistique dans le cas d’une opération sous l’égide de l’ONU pour y déloger les groupes armés.
Le général américain a par ailleurs salué la « présence très efficace » de l’Algérie, grâce notamment à l’aide humanitaire qu’elle ne cesse de fournir aux populations réfugiées dans la région.
Ces remerciements tombent au moment où une vidéo postée sur Youtube et sur le site « Tout sur la défense au Maghreb » montre des avions militaires algériens survolant l’espace aérien malien, images filmées par la télévision française Arte lors d’un récent entretien avec Moussa Ag Ahmed, un responsable du mouvement touareg MNLA.
• Voir la vidéo du survol des avions algériens
Si la position de Washington sur cette crise vient donc conforter celle d’Alger qui privilégie également une solution politique pour mettre fin à la partition du Mali, à Paris et à Bamako, on s’active plutôt pour une intervention militaire.
Dans un entretien accordé samedi 29 septembre au journal Le Monde, le Premier ministre malien Cheikh Modibo Diarra a appelé les Occidentaux à intervenir militairement dans sa région en envoyant avions de combat et forces spéciales.
« Une fois que la communauté internationale sera convaincue de la nécessité d’agir, il faudra que la France fasse le premier pas », a déclaré le chef du gouvernement malien.
« Le jour où la force internationale s’engagera, quand on aura besoin d’utiliser la troisième dimension, les Mirage français pourraient s’engager. Si la France le veut, ses forces spéciales pourront aussi se joindre à nos forces armées. Tout est ouvert », a-t-il ajouté.
Certes la France pousse vers une intervention militaire au Nord du Mali, mais Paris affirme n’apporter qu’un soutien logistique, sans engager des troupes au sol. Il n’y a « pas de planification militaire française actuellement pour le Mali », déclarait vendredi 28 septembre un porte-parole du ministère français de la Défense.
Le Nord du Mali est tombé en mars 2012 sous la coupe des islamistes d’Aqmi, d’Anasar Dine et du Mujao qui y font régner la loi islamique. Deux de ces organisations détiennent des otages algériens et occidentaux.
Les Etats-Unis n’appuient pas une intervention militaire mais penchent plutôt pour solution « politique et diplomatique » à la crise qui secoue le nord du Mali depuis sa prise de contrôle en mars 2012 par des groupes islamistes. C’est l’essentiel du message transmis dimanche 30 septembre à Alger le général Carter F. Ham, commandant en chef de l’Africom (commandement des forces armées américaines en Afrique). La France elle appuie une solution militaire, mais exclut l’envoi de troupes au sol.
30/09/2012 - 19:08 mis a jour le 30/09/2012 - 19:09 par
« La seule alternative que ne pourrait pas exister, c’est la présence militaire américaine dans le nord du Mali », a indiqué le général Carter F. Ham lors une conférence au siège de l’ambassade US à Alger
Le commandant de l’Africom a précisé, selon l’APS, que « l’un des aspects clés dans la résolution de la crise malienne, c’est de faire la distinction entre les groupes armés dans cette région et définir ceux qui sont terroristes et ceux qui ne le sont pas ».
Toutefois, le général américain n’a pas exclu que Washington fournisse une aide logistique dans le cas d’une opération sous l’égide de l’ONU pour y déloger les groupes armés.
Le général américain a par ailleurs salué la « présence très efficace » de l’Algérie, grâce notamment à l’aide humanitaire qu’elle ne cesse de fournir aux populations réfugiées dans la région.
Ces remerciements tombent au moment où une vidéo postée sur Youtube et sur le site « Tout sur la défense au Maghreb » montre des avions militaires algériens survolant l’espace aérien malien, images filmées par la télévision française Arte lors d’un récent entretien avec Moussa Ag Ahmed, un responsable du mouvement touareg MNLA.
• Voir la vidéo du survol des avions algériens
Si la position de Washington sur cette crise vient donc conforter celle d’Alger qui privilégie également une solution politique pour mettre fin à la partition du Mali, à Paris et à Bamako, on s’active plutôt pour une intervention militaire.
Dans un entretien accordé samedi 29 septembre au journal Le Monde, le Premier ministre malien Cheikh Modibo Diarra a appelé les Occidentaux à intervenir militairement dans sa région en envoyant avions de combat et forces spéciales.
« Une fois que la communauté internationale sera convaincue de la nécessité d’agir, il faudra que la France fasse le premier pas », a déclaré le chef du gouvernement malien.
« Le jour où la force internationale s’engagera, quand on aura besoin d’utiliser la troisième dimension, les Mirage français pourraient s’engager. Si la France le veut, ses forces spéciales pourront aussi se joindre à nos forces armées. Tout est ouvert », a-t-il ajouté.
Certes la France pousse vers une intervention militaire au Nord du Mali, mais Paris affirme n’apporter qu’un soutien logistique, sans engager des troupes au sol. Il n’y a « pas de planification militaire française actuellement pour le Mali », déclarait vendredi 28 septembre un porte-parole du ministère français de la Défense.
Le Nord du Mali est tombé en mars 2012 sous la coupe des islamistes d’Aqmi, d’Anasar Dine et du Mujao qui y font régner la loi islamique. Deux de ces organisations détiennent des otages algériens et occidentaux.
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