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vendredi 17 août 2012

Algérie Express - ENVIRONNEMENT : la vigilance européenne face à l'insouciance algérienne

ENVIRONNEMENT : la vigilance européenne face à l'insouciance algérienne

NOTE UTILISATEUR: %1$S / %2$S: / 2 
MAUVAISTRÈS BIEN 
La commission européenne a le souci de l'environnement en Algérie, plus que ne l'ont les autorités algériennes elles-mêmes qui l'y ont laissé se dégrader à une vitesse vertigineuse. Bruxelles vient en effet d'aviser qu'elle consent une enveloppe de 34 millions d'euros en faveur de l'environnement en Algérie. l'intérêt européen va pour la zone côtière algéroise, de loin la plus touchée par la dégradation environnementale. Dans un communiqué rendu public ce jeudi, la commission européenne a fait savoir en effet que "l'urbanisation des activités économiques pèsent fortement sur l'environnement de la zone côtière algéroise qui subit les lourdes pressions sur les ressources en eau, en foncier, ou encore sur la biodiversité terrestre et marine."
Ce constat fait de notre côte algéroise n'a pas de quoi booster la fierté nationale. En effet, ce n'est que bien tardivement que les autorités algériennes ont pris conscience de la dégradation effrénée de nos côtes, l'algéroise en premier chef. Le plan d'aménagement de la capitale raisonné par l'ancien gouverneur d'Alger, Cherif Rahmani, n'aura pas eu le temps de voir le jour que la vocation environnementale de nos dirigeants a été abandonnée. Il aura fallu attendre deux mandats présidentiels de suite et un troisième en cours pour que le souci environnemental revoit le jour, à travers un programme d'aménagement côtier pour la zone côtière algéroise, auquel la commission européenne a décidé de s'associer, avec, comme conditions, que la société civile et le privé national soit mis à contribution dans l'exécution du plan. Un plan qui consistera en la mise en place d'un système rigoureux de gestion urbaine. Ce qui suppose la mise en place de politiques publiques saines, transparentes et consensuelles. Ce qui n'était pas le cas à ce jour, puisque les autorités se sont accaparées de la décision et ont fait comme bon leur semble, sans prendre avis des experts et des populations à travers leurs représentations au niveau des assemblées élus. Ceci, quand elles ne s'adonnent pas à des blocages des initiatives prises par les assemblées élues. On a en mémoire, le rejet du projet tout aussi environnemental de l'APW de Tizi-Ouzou avec le PNUD pour, entre autres, la réalisation des stations d'enfouissement technique des déchets.

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