Ajoutée le 21 sept. 2014
C’est la France qui « inventa » l’Algérie en 1839
Lettre du général Schneider, ministre, secrétaire d’État à la guerre, en date du 14 octobre 1839, au maréchal Valée, gouverneur général, créant l’appellation d’Algérie.
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Paris, le 14 octobre 1839
Monsieur le Maréchal,
Jusqu’à ce jour, le territoire que nous occupons dans le nord de l’Afrique, a été désigné dans les communications officielles soit sous le nom de « possession française dans le nord de l’Afrique », soit sous celui de « Ancienne Régence d’Alger » soit, enfin, sous le nom « d’Algérie ».
Cette dernière dénomination, plus courte, plus simple et en même temps plus précise que toutes les autres m’a semblé devoir dorénavant prévaloir.
Elle se trouve d’ailleurs déjà consacrée par une application constante dans les documents distribués aux chambres législatives et dans plusieurs discours du trône.
Je vous invite en conséquence, à prescrire les mesures nécessaires pour que les diverses autorités et généralement tous les agents qui, à un titre quelconque, se rattachent aux services civils ou militaires de notre colonie (illisible) dans leurs correspondances officielles et dans les actes ou certificats quelconques qu’ils peuvent être appelés à délivrer, à substituer le mot » Algérie » aux dénominations précédemment en usage.
Recevez, Monsieur le Maréchal, l’assurance de la très haute considération.
Le Ministre, Secrétaire d’État de la Guerre à
M. le Mal Valée , Gouverneur Général de l’Algérie.
Lettre du général Schneider, ministre, secrétaire d’État à la guerre, en date du 14 octobre 1839, au maréchal Valée, gouverneur général, créant l’appellation d’Algérie.
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Paris, le 14 octobre 1839
Monsieur le Maréchal,
Jusqu’à ce jour, le territoire que nous occupons dans le nord de l’Afrique, a été désigné dans les communications officielles soit sous le nom de « possession française dans le nord de l’Afrique », soit sous celui de « Ancienne Régence d’Alger » soit, enfin, sous le nom « d’Algérie ».
Cette dernière dénomination, plus courte, plus simple et en même temps plus précise que toutes les autres m’a semblé devoir dorénavant prévaloir.
Elle se trouve d’ailleurs déjà consacrée par une application constante dans les documents distribués aux chambres législatives et dans plusieurs discours du trône.
Je vous invite en conséquence, à prescrire les mesures nécessaires pour que les diverses autorités et généralement tous les agents qui, à un titre quelconque, se rattachent aux services civils ou militaires de notre colonie (illisible) dans leurs correspondances officielles et dans les actes ou certificats quelconques qu’ils peuvent être appelés à délivrer, à substituer le mot » Algérie » aux dénominations précédemment en usage.
Recevez, Monsieur le Maréchal, l’assurance de la très haute considération.
Le Ministre, Secrétaire d’État de la Guerre à
M. le Mal Valée , Gouverneur Général de l’Algérie.
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