Anniversaire du Printemps Amazigh et printemps noir
Historique. Le Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie a mobilisé une foule nombreuse ce matin pour célébrer le printemps Berbère et celui du printemps noir. La ville des Genêts était noire du monde. La mobilisation du peuple Kabyle est énorme.
20/04/2013 - 15:11 mis a jour le 20/04/2013 - 19:22 par
Plus de 15 000 personnes ont répondu à l’appel du MAK et du RCD. Depuis plus de 10 ans la ville de Tizi Wezzu n’a pas connu une marche comme celle d’aujourd’hui.
Les services de sécurité sont stupéfaits. Ils ne s’attendaient pas à une telle mobilisation. Des jeunes, des femmes, des vieux, de tout âges ont pris part à la manifestation.
Les services de sécurité sont stupéfaits. Ils ne s’attendaient pas à une telle mobilisation. Des jeunes, des femmes, des vieux, de tout âges ont pris part à la manifestation.
Les responsables du MAK, dont le président Bouaziz Aït Chebib, étaient à la tête de la marche. « Libérez la Kabylie », « jugez les assassins », « Nous sommes toujours des Imazighen », « Pouvoir assassin », Kabylie autonome, sont autant de slogans scandés à tue-tête par les manifestants.
Le drapeau kabyle orne toute la ville. Le fils du colonel Amirouche, en sa qualité de représentant du RCD, à, lui, préféré marcher avec les militants du MAK avant de rejoindre le carré de son parti. Une première.
C’est effectivement,la première fois dans les annales politiques de la Kabylie qu’une formation politique marche presque côte à côte que le MAK. Au moment où nous mettions en ligne la marche se poursuivait toujours.
Un rassemblement est prévu au centre de la ville de Tizi Wezzu, devant l’ex-hôtel de ville. Les responsables du MAK sont entrain de prendre la parole. Nous reviendrons avec plus de détails sur cette marche historique.
C’est effectivement,la première fois dans les annales politiques de la Kabylie qu’une formation politique marche presque côte à côte que le MAK. Au moment où nous mettions en ligne la marche se poursuivait toujours.
Un rassemblement est prévu au centre de la ville de Tizi Wezzu, devant l’ex-hôtel de ville. Les responsables du MAK sont entrain de prendre la parole. Nous reviendrons avec plus de détails sur cette marche historique.
il est à, préciser que tandis que les forces du MAK eurent, à partir du carrefour du Bâtiment Bleu bifurqué à gauche pour suivre l’avenue Abane Ramdane pour atteindre ensuite l’esplanade de l’ex-Mairie, celles du RCD ont, en revanche, rejoint l’esplanade de l’ex-Mairie à partir du carrefour des Martyrs en passant par la route longeant la maison de la culture Mouloud Mammeri pour aboutir ensuite au boulevard Houari Boumèdière et le suivre jusqu’à l’ex-cinéma Mondial et tourner enfin à gauche en suivant la rue jusqu’au point final. Par ailleurs, le RCD a ciblé à travers des slogans hostiles le directeur de la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou. N’était l’intervention des responsables du parti dont Mohcine Bellabès et Nourredine Aït-Amirouche, Dieu seul sait ce qui aurait pu se passer une fois les manifestants sont arrivés à la hauteur de cette institution culturelle. Il y a lieu de noter enfin et en définitive que le MAK et le RCD ont démontré à l’occasion de cette manifestation que la Kabylie reste déterminée dans son refus d’abdiquer devant le totalitarisme du monde arabo-islamiste et qui, par son puissant lobby, tient par la laisse le pouvoir d’Alger. Selon bien des observateurs, de la victoire ou de la défaite de la Kabylie face à ses ennemis internes et externes dépend l’avenir identitaire et idéologique de toute l’Afrique du Nord.
A Béjaia, malgré la pluie qui n’arrêtait pas de tomber depuis les premières heures de la matinée, ils étaient très nombreux à avoir répondu à l’appel du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie pour une grande marche, en cette matinée du samedi 20 avril. La foule a pris son départ du campus de Targa ouzemour pour s’ébranler vers le siège de la wilaya où des prises de parole ont eu lieu. Outre les militants du MAK, il y avait également ceux du rassemblement pour la culture et la démocratie qui brandissaient, entre autres, des banderoles demandant l’officialisation de tamazight.
Youva Ifraouèn, Said Tissegouine et Massidida
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