Tifra (Kabylie) : La mobilisation citoyenne fait reculer l'inquisition et ses pasdarans* du darak el watani
21/07/2013 - 12:28
TIFRA (SIWEL) — La mobilisation des villageois, appuyés par l’Observatoire des Droits de l’Homme de Tizi Wezzu et par la société civile, a contraint les gendarmes à reculer devant la pression citoyenne locale. Par crainte de réactions en chaîne des habitants de Tifra entraînant toute la région de Tigzirt et au-delà, les gendarmes du régime algérien, endossant le rôle de pasdarans en Kabylie ont fait marche arrière et ont presque présenté leur mea-culpa.
En Kabylie, comme le symbolise parfaitement cette caricature, depuis le printemps noir en 2001, personne, en dehors des bachaghas tel que Ould Ali Lhadi et consort, n'oublie ce que représente gendarmerie algérienne. (PH/DR)
Les gendarmes de la brigade de Tigzirt, qui avaient, hier après-midi, fermé la cafétéria du village de Tifra et confisqué le registre de commerce du propriétaire ont fait, ce matin, marche arrière. Suite à la mobilisation citoyenne qui a suivi cet acte d'inquisition, les gendarmes ont regretté leur action. Ils s’imaginaient sans doute que l'ouverture d'une cafétéria pendant le mois de ramadan ne pouvait que susciter la réprobation générale, même en Kabylie, la suite leur a prouvé la méconnaissance totale du peuple kabyle, notamment de son endurance face aux colonialismes, qu'ils soient linguistiques identitaires ou religieux
En effet, l'ensemble des villageois, appuyés par l’Observatoire des Droits de l’Homme de Tizi Wezzu et la société civile, excédés par les actes subversifs des forces dites "de sécurités" en Kabylie, en plus des intenses campagnes de salafisation, ont décidé de renverser la vapeur en exerçant une intense pression sur le régime algérien. Ils ont décidé d'appeler à une protestation de masse devant la brigade de gendarmerie qui avait fermé et confisqué le registre de commerce du propriétaire de la cafétéria qui a osé défier le dictât religieux de l'Etat en ouvrant son commerce pendant le mois de ramadan. Cette action, qui promettait d'être massivement suivie par tous les villageois, qu'ils soient musulmans ou non ,pratiquants ou non pratiquants, a fait reculer et même regretter aux gendarme leur acte inquisitoire; ces derniers ont, en effet, quasiment fait leur méa-culpa face aux citoyens de la région qui ont tous estimé que l'Etat n'a pas à s'ingérer dans la vie spirituelle des citoyens en dépêchant ses gendarmes pour contrôler qui fait ramadan ou ne fait pas ramadan, la Kabylie ayant toujours respecté la liberté de culte et de conscience. Craignant une mobilisation massive devant leur brigade, les gendarmes ont fait marche arrière avant le rassemblement prévu pour hier, samedi.
Aussi, ce matin, ce sont les mêmes gendarmes, qui avaient la veille brutalisé le propriétaire de la cafétéria, qui se sont présentés au commerçant pour lui restituer son registre de commerce en lui assurant qu'il pouvait désormais ouvrir son commerce en toute tranquillité: « Vous-pouvez ouvrir quand vous voulez et personne ne vous dérangera », aurait déclaré un des officier de la gendarmerie au propriétaire, dont le seul tort est, rappelons-le, d’avoir servis des cafés à des clients pendant la journée en ce mois de ramadan. Ce mois dit sacré pour les musulman sert en fait à l'Etat algérien pour imposer une pratique de la religion étrangère à la Kabylie et qui a pour but de dissoudre l'identité kabyle dans l'arabo-islamisme. Or, si une partie des kabyles observent le ramadan par sincère conviction religieuse ou par tradition, ils n'acceptent pas la version coercitive de la religion telle que promue par l'Etat algérien qui compte faire plier la Kabylie par tous les moyens dont il dispose afin de l'obliger de renoncer à son identité.
Comme en 2001, lorsque ces mêmes gendarmes avaient exécuté, avec des armes de guerre, 128 jeunes kabyles qui manifestaient pacifiquement contre le régime raciste d'Alger, les citoyens kabyles savent que la gendarmerie est déployée en Kabylie, non pas pour assurer la sécurité des citoyens livrés au banditisme et au terrorisme, mais uniquement pour mater le peuple kabyle trop attaché à la justice, à la liberté et à son identité incompatible avec le dictât arabo-islamiste du régime algérien; les citoyens kabyles savent également que seule la mobilisation générale et la solidarité kabyle peuvent faire faire reculer la politique criminelle que l'Etat algérien applique en Kabylie à travers toutes ses institutions, en allant jusqu'à octroyer aux gendarmes et aux policiers la charge de faire plier par la force les esprits réfractaires au bourrage de crane opéré par les institutions de l'Etat depuis l'école maternelle.
Notons que cette années, plusieurs commerçants, propriétaires de cafés, de bars et de restaurants ont décidé de braver le dictât arabo-islamiste en continuant de travailler pendant la journée durant ce mois de ramadan afin de signifier au régime négationniste d'Alger que les lois inquisitoires et antidémocratiques, mis en vigueur par le régime d'Alger, ne passera pas en Kabylie et le lui signifie en détruisant les panneaux publicitaires prosélyte, en ouvrant les commerces et en laissant libre choix aux citoyens de jeûner ou de ne pas jeûner. Une autre action a été initié par un collectif de citoyens kabyles qui appellent les citoyens attachés aux valeurs ancestrales de liberté de culte et de croyance , à braver publiquement l'obligation de jeunes imposé par le régime algérien en Kabylie, le 3 août 2013,à 11h au carrefour Matoub Lounes (Tizi-Ouzou)
avec tamurt
mel,
SIWEL 211228 JUIN 13
Pasdarans :ce sont les corps de "gardiens de la révolution islamique" en Iran en charge d'exercer un contrôle absolu sur la vie des citoyens aussi bien dans le domaine public que privé.
En effet, l'ensemble des villageois, appuyés par l’Observatoire des Droits de l’Homme de Tizi Wezzu et la société civile, excédés par les actes subversifs des forces dites "de sécurités" en Kabylie, en plus des intenses campagnes de salafisation, ont décidé de renverser la vapeur en exerçant une intense pression sur le régime algérien. Ils ont décidé d'appeler à une protestation de masse devant la brigade de gendarmerie qui avait fermé et confisqué le registre de commerce du propriétaire de la cafétéria qui a osé défier le dictât religieux de l'Etat en ouvrant son commerce pendant le mois de ramadan. Cette action, qui promettait d'être massivement suivie par tous les villageois, qu'ils soient musulmans ou non ,pratiquants ou non pratiquants, a fait reculer et même regretter aux gendarme leur acte inquisitoire; ces derniers ont, en effet, quasiment fait leur méa-culpa face aux citoyens de la région qui ont tous estimé que l'Etat n'a pas à s'ingérer dans la vie spirituelle des citoyens en dépêchant ses gendarmes pour contrôler qui fait ramadan ou ne fait pas ramadan, la Kabylie ayant toujours respecté la liberté de culte et de conscience. Craignant une mobilisation massive devant leur brigade, les gendarmes ont fait marche arrière avant le rassemblement prévu pour hier, samedi.
Aussi, ce matin, ce sont les mêmes gendarmes, qui avaient la veille brutalisé le propriétaire de la cafétéria, qui se sont présentés au commerçant pour lui restituer son registre de commerce en lui assurant qu'il pouvait désormais ouvrir son commerce en toute tranquillité: « Vous-pouvez ouvrir quand vous voulez et personne ne vous dérangera », aurait déclaré un des officier de la gendarmerie au propriétaire, dont le seul tort est, rappelons-le, d’avoir servis des cafés à des clients pendant la journée en ce mois de ramadan. Ce mois dit sacré pour les musulman sert en fait à l'Etat algérien pour imposer une pratique de la religion étrangère à la Kabylie et qui a pour but de dissoudre l'identité kabyle dans l'arabo-islamisme. Or, si une partie des kabyles observent le ramadan par sincère conviction religieuse ou par tradition, ils n'acceptent pas la version coercitive de la religion telle que promue par l'Etat algérien qui compte faire plier la Kabylie par tous les moyens dont il dispose afin de l'obliger de renoncer à son identité.
Comme en 2001, lorsque ces mêmes gendarmes avaient exécuté, avec des armes de guerre, 128 jeunes kabyles qui manifestaient pacifiquement contre le régime raciste d'Alger, les citoyens kabyles savent que la gendarmerie est déployée en Kabylie, non pas pour assurer la sécurité des citoyens livrés au banditisme et au terrorisme, mais uniquement pour mater le peuple kabyle trop attaché à la justice, à la liberté et à son identité incompatible avec le dictât arabo-islamiste du régime algérien; les citoyens kabyles savent également que seule la mobilisation générale et la solidarité kabyle peuvent faire faire reculer la politique criminelle que l'Etat algérien applique en Kabylie à travers toutes ses institutions, en allant jusqu'à octroyer aux gendarmes et aux policiers la charge de faire plier par la force les esprits réfractaires au bourrage de crane opéré par les institutions de l'Etat depuis l'école maternelle.
Notons que cette années, plusieurs commerçants, propriétaires de cafés, de bars et de restaurants ont décidé de braver le dictât arabo-islamiste en continuant de travailler pendant la journée durant ce mois de ramadan afin de signifier au régime négationniste d'Alger que les lois inquisitoires et antidémocratiques, mis en vigueur par le régime d'Alger, ne passera pas en Kabylie et le lui signifie en détruisant les panneaux publicitaires prosélyte, en ouvrant les commerces et en laissant libre choix aux citoyens de jeûner ou de ne pas jeûner. Une autre action a été initié par un collectif de citoyens kabyles qui appellent les citoyens attachés aux valeurs ancestrales de liberté de culte et de croyance , à braver publiquement l'obligation de jeunes imposé par le régime algérien en Kabylie, le 3 août 2013,à 11h au carrefour Matoub Lounes (Tizi-Ouzou)
avec tamurt
mel,
SIWEL 211228 JUIN 13
Pasdarans :ce sont les corps de "gardiens de la révolution islamique" en Iran en charge d'exercer un contrôle absolu sur la vie des citoyens aussi bien dans le domaine public que privé.
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