ODH Tizi-Ouzou : Dix milliers d’étudiants du pôle universitaire de Tamda (10 Km de Tizi-Ouzou ville) ont organisé aujourd'hui, mardi 14 mai, une grande marche à Tizi-Ouzou et cela pour dénoncer l’insécurité qui règne au sein du pole de Tamda, ce qui met la vie de plus de 10 000 étudiants en danger.
Devant la sourde oreille de la tutelle, les étudiants ont investi aujourd’hui la rue pour dénoncer l’alarmante situation dont ils sont victime.
Le collectif des étudiants a adressée une lettre au premier ministre, nous la publions intégralement ci-dessous.
A rappeler que les étudiants de Tizi-Ouzou ont été plusieurs fois victimes d’agressions à l'arme blanche dans l’enceinte universitaire.
Madjid pour l’ODH Tizi-Ouzou
La lettre:
Lettre ouverte à monsieur le premier ministre, à monsieur le ministre de l’intérieur et des collectivités locales et à monsieur le DG de l’office national des œuvres universitaires.
Messieurs,
Nous, étudiants du pôle universitaire de Tamda de Tizi-Ouzou, venons par la présente lettre exprimer notre écœurement quant à la sinistre situation qui prévaut au niveau du campus et des résidences de Tamda et réitérer notre appel pour la prise en charge de nos problèmes. Le marasme est absolu et touche à tous les aspects du quotidien des étudiants :
Concernant la sécurité, vu l’importance du site da Tamda qui compte aujourd’hui presque 10 000 étudiants et de nombreux quartiers d’habitation, la sécurité doit être obligatoirement assurée, le contraire serait impensable !
Malheureusement, il est à fustiger l’inexistence de tout corps de sécurité pour garantir la sureté et l’intégrité des étudiants.
Pour ce qui est du transport, la situation est vraiment calamiteuse : lepeu de busen service, qui sont dans état obsolète, présentent fréquemment de flagrantes pannes confrontant ainsi les étudiants à un danger permanent. Il est à signaler que nombreux sont les incidents causés par la défaillance mécanique de ces bus.
Enfin, il regrettable de constater qu’une seule ambulance inadéquate couvre l’ensemble du campus et des résidences et que le service n’est nullement assuré dans les infirmeries.
Autrement, il nous tien de rappeler que cela fait plus de trois ans que nous sollicitons, incessamment, la tutelle pour la prise en charge de nos doléances. Ces dernières ne sont pas étrangères, ni au Wali de Tizi-Ouzou, ni au DOUH et même au ministre de l’intérieur et des collectivités locales.
Premièrement, l’ouverture du commissariat de police de Tamda demeure une nécessité instante et impérative, et la dotation du campus et cités en ambulances est un besoin vital, c’est pourquoi nous vous sollicitons messieurs, le premier ministre et ministre de l’intérieur, afin de répondre favorablement à nos doléances.
Deuxièmement, nous vous demandons, monsieur le DG de l’ONOU, de procéder au renouvellement de la flotte de bus urbains et suburbains dans les plus brefs délais.
Les étudiants du pôle universitaire et résidences de Tamda
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