Conflit malien : Lettre des Amazighs à François Hollande
A Son Excellence,
M. François Hollande
Président de la République Française
Une solution politique au conflit malien avant l’intervention militaire
Monsieur Le Président,
Vous avez affirmé, lors de l’Assemblée Générale de l’ONU à New York le 26 septembre dernier, que : « la situation dans le nord de Mali était insupportable, inadmissible et inacceptable », appelant à une intervention militaire urgente. Or, je tiens à attirer votre attention sur les risques que cette intervention se fasse sans la collaboration et l’implication directe des révolutionnaires du Mouvement National pour la Libération de l’Azawad (MNLA),ou pire que ces derniers soient non seulement ignorés mais traités comme les terroristes,... Les conséquences seraient désastreuses et irréversibles dans le Sahel, en Afrique du Nord (Tamazgha) et ne serait pas sans concerner l’Union Européenne dont la France aux premiers plans.
Ce conflit qui a opposé les révolutionnaires du MNLA (dont la majorité est touarègue) et les autorités militaires du Mali a déstabilisé toute la zone du Sahel, avec des risques majeurs et néfastes à vos intérêts économiques ainsi que pour la paix dans la région. Nous attirons votre attention sur le fait que le précédent gouvernement de Nicolas Sarkozy n’ayant rien fait pour dialoguer avec le MNLA, nous a conduit à faire un appel aux citoyens français d’origine amazighs pour un vote sanction contre lui lors des dernières élections présidentielles.
M. François Hollande
Président de la République Française
Une solution politique au conflit malien avant l’intervention militaire
Monsieur Le Président,
Vous avez affirmé, lors de l’Assemblée Générale de l’ONU à New York le 26 septembre dernier, que : « la situation dans le nord de Mali était insupportable, inadmissible et inacceptable », appelant à une intervention militaire urgente. Or, je tiens à attirer votre attention sur les risques que cette intervention se fasse sans la collaboration et l’implication directe des révolutionnaires du Mouvement National pour la Libération de l’Azawad (MNLA),ou pire que ces derniers soient non seulement ignorés mais traités comme les terroristes,... Les conséquences seraient désastreuses et irréversibles dans le Sahel, en Afrique du Nord (Tamazgha) et ne serait pas sans concerner l’Union Européenne dont la France aux premiers plans.
Ce conflit qui a opposé les révolutionnaires du MNLA (dont la majorité est touarègue) et les autorités militaires du Mali a déstabilisé toute la zone du Sahel, avec des risques majeurs et néfastes à vos intérêts économiques ainsi que pour la paix dans la région. Nous attirons votre attention sur le fait que le précédent gouvernement de Nicolas Sarkozy n’ayant rien fait pour dialoguer avec le MNLA, nous a conduit à faire un appel aux citoyens français d’origine amazighs pour un vote sanction contre lui lors des dernières élections présidentielles.
La marginalisation des revendications légitimes du MNLA a permis aux terroristes salafistes (AQMI, MUJAO et Ansar Eddine) d’occuper les principales villes de nord du Mali (Tombouctou, Gao et Kidal) où ils n’ont pas perdu le temps à appliquer directement la « charia » et à terroriser la société civile, avec comme premières victimes des femmes touarègues, battues et humiliées en plein public.
Venir à bout des groupes terroristes précités ne pourrait se faire qu’à la seule condition d’un accord entre le MNLA et le gouvernement transitoire du Mali, qui pourrait être aidé et renforcé par la CEDEAO et le soutien diplomatique de la France, des Etats Unis d’Amériques et des Nations Unies. Et pour qu’il y ait cet accord, il faudrait concilier entre les revendications séparatistes du MNLA et l’intangibilité des frontières que défend l’Etat malien.
Venir à bout des groupes terroristes précités ne pourrait se faire qu’à la seule condition d’un accord entre le MNLA et le gouvernement transitoire du Mali, qui pourrait être aidé et renforcé par la CEDEAO et le soutien diplomatique de la France, des Etats Unis d’Amériques et des Nations Unies. Et pour qu’il y ait cet accord, il faudrait concilier entre les revendications séparatistes du MNLA et l’intangibilité des frontières que défend l’Etat malien.
C’est dans ce sens que notre ONG, l’Assemblée Mondiale Amazighe, qui défend les droits des amazighs, d’une façon générale, et celle des touaregs en particulier, vous propose d’appuyer cette formidable formule qui pourrait contribuer amplement à régler le problème malien à travers « l’autonomie de l’Azawad dans le cadre d’un Etat fédéral malien ».
Nous vous adressons, dans ce site web ci-après :http://charqi.blog4ever.com/blog/lire-article-379408-9516728-l_azawad_en...,
le texte de la conférence livrée en ce sens par le Dr. Mimoun Charqi, analyste juridique et politique, président d’honneur de l’AMA.
En vous remerciant de votre diligence, veuillez agréer, Monsieur Le Président, l’assurance de notre considération fort distinguée.
Signé : Rachid Raha
Président délégué pour les Affaires Internationales de l’AMA
AMA est une ONG de défense des droits du peuple amazigh, antérieurement appelée « Congrès Mondial Amazigh », ayant changé du nom à Bruxelles le 11/12/2011 et publiée au Moniteur belge le 01/03/2012 - ASBL / N° d’entreprise: 844.083.805.
Nous vous adressons, dans ce site web ci-après :http://charqi.blog4ever.com/blog/lire-article-379408-9516728-l_azawad_en...,
le texte de la conférence livrée en ce sens par le Dr. Mimoun Charqi, analyste juridique et politique, président d’honneur de l’AMA.
En vous remerciant de votre diligence, veuillez agréer, Monsieur Le Président, l’assurance de notre considération fort distinguée.
Signé : Rachid Raha
Président délégué pour les Affaires Internationales de l’AMA
AMA est une ONG de défense des droits du peuple amazigh, antérieurement appelée « Congrès Mondial Amazigh », ayant changé du nom à Bruxelles le 11/12/2011 et publiée au Moniteur belge le 01/03/2012 - ASBL / N° d’entreprise: 844.083.805.
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