Le Mali vient de demander officiellement l’intervention de l’ONU pour récupérer ses territoires du Nord, occupés par les hordes islamistes du MUJAO, rattachés à l’AQMI et couverts par l’Algérie. La France, via son président, vient d’apporter son soutien à toute intervention militaire au Mali. L’intervention étrangère, tant redoutée par les décideurs algériens, est aux portes d’Alger. Voici encore une gifle infligée aux autorités algériennes, à leur tête le putschiste anti-kabyle Bouteflika.
03/10/2012 - 00:29 mis a jour le 02/10/2012 - 18:55 par
Décidément les oléoducs et gazoducs algériens qui approvisionnent l’Europe, et font taire les gouvernements européens, n’ont plus d’efficacité pour venir au secours du régime militaire algérien. La diplomatie algérienne qui a pour principale mission de blanchir la dictature d’Alger de ses exactions, notamment celles qu’il commet sur le peuple kabyle, ainsi que de masquer la dilapidation des richesses du pays alors qu’il est illégitime et à bout de souffle.
Après avoir assassiné les opposants kabyles, déclaré la guerre aux algériens, innocenté les gendarmes assassins des jeunes kabyles et gracié les sanguinaires terroristes islamistes, le régime de Bouteflika a soutenu les bouchers Kadhaffi et Al Assad, accueilli en grande pompe les islamistes du MUJAO et de ANCAR EDDINE, afin de freiner le vaillant peuple touareg dans sa lutte légitime pour le recouvrement de sa souveraineté sur l’Azawad.
Le pouvoir algérien vient, encore une fois, d’être renvoyé à sa véritable nature, un État voyou.
Après la convocation par la justice suisse du général Khaled Nezzar, le boucher d’octobre 1988, la Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, a demandé une commission d’enquête sur les disparitions forcées, le conseil de sécurité de l’ONU s’apprête à adopter une résolution permettant l’envoi de troupes au Mali pour chasser les terroristes, protégés d’Alger.
Lors de sa récente visite à Alger, Mme Navi Pillay a indiqué que « le respect des droits d’association pacifique et de réunion pour les organisations de la société civile, les militants des droits de l’homme et les syndicats est une source de préoccupation. Il s’est peut-être même détérioré au cours de l’année écoulée, en raison d’une répression apparente des forces de sécurité et en partie aussi à cause des restrictions très critiquées contenues dans la nouvelle loi sur les associations adoptée au mois de décembre »*.
Les décideurs algériens doivent comprendre que la politique internationale ne fonctionne pas comme un service public algérien gangréné par la corruption. Il est temps pour qu’ils « dégagent » avant que les peuples ne les chassent. On sait que la Kabylie, où les dernières incendies des brigades de gendarmerie, chassées en 2001 et qui tentent de se réimplanter, montre son rejet total à la présence militaire algérienne sur son territoire.
Le peuple kabyle, a déjà tracé son chemin, celui de la Liberté et de la souveraineté. Ni les élections, auxquelles participent des « soi-disant opposants », motivés par la rente et les privilèges, ni la répression policière qui s’abat sur nos compatriotes kabyles, ni la politique de la Terre brûlée pratiquée en Kabylie et encore moins le « plan pour l’unité nationale » du nouveau chef du gouvernement algérien, Sellal, ne l’arrêteront. Depuis la nuit des temps, nous sommes naturellement portés être libres. Par conséquent, ces autorités coloniales doivent quitter tôt ou tard, le territoire kabyle et laisser sa gouvernance à ses enfants. Aucune élection n’est bienvenue en Kabylie sauf celle de l’Autodétermination de notre Peuple.
Ahviv Mekdam
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire