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dimanche 16 septembre 2012

L’éducation, un secteur à l’agonie | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


La descente aux enfers se poursuit
Bien que l’ex-ministre de l’éducation, celui que tout le monde croyait inamovible, voire même presque fossilisé tant il est resté à la tête de ce secteur sinistré pendant 19 ans, ait été dégommé, cela n’augure aucun changement. C’est plutôt le changement dans la continuité dont il faut parler aujourd’hui. Le constat est là.
16/09/2012 - 00:10 mis a jour le 16/09/2012 - 00:46 par Massidida
Bien que l’ex-ministre de l’éducation, celui que tout le monde croyait inamovible, voir même presque fossilisé tant il est resté à la tête de ce secteur sinistré pendant 19 ans, ait été dégommé, cela n’augure aucun changement. C’est plutôt le changement dans la continuité dont il faut parler aujourd’hui.
« Le ministre de l’enseignement a l’intention de poursuivre la gestion catastrophique de son prédécesseur et cela n’augure pas d’amélioration au niveau de l’enseignement ni des conditions de travail des enseignants », dira le syndicaliste Achour Idir, secrétaire général de la coordination des lycées d’Algérie, lors d’une conférence qu’il avait animée à Melbou, à la demande du mouvement RAJ.
Pour étayer ses craintes quant à la descente aux enfers entamée par le secteur de l’éducation, ce syndicaliste déplorera le retard accusé dans la réalisation de plus d’un demi-millier de lycées et le manque flagrant d’enseignants de ce palier, estimé à plusieurs milliers. De son côté, le directeur de l’éducation de la wilaya de Bgayet avait, lors de la session de l’assemblée populaire de wilaya tenue mardi dernier, déclaré avoir réglé le problème de surcharge des classes de lycée en transformant certains collèges en annexes de lycées et que le problème de manque d’enseignants ne se pose plus depuis le recrutement opéré en août.
Qui dit vrai et qui ment ? La question n’a pas sa raison d’être car le secteur de l’éducation est sérieusement malade et a besoin d’une réforme profonde pour que les futurs diplômés soient acceptés dans les grandes écoles étrangères à moins que l’autonomie de la Kabylie vienne donner à cette région la possibilité de le faire et que l’effet « dominos » atteigne les autres régions autonomes aussi. Pourquoi pas ?
Massidida

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