Bruits de bottes dans l’Azawad
Ainsi « la France serait disposée à assurer un soutien logistique pour une intervention militaire des pays de la CEDEAO dans le nord du Mali ! ».
Cette information, si elle était confirmée, serait une erreur historique aux conséquences humaines et politiques incalculables.
La communauté internationale, CEDEAO y compris, devrait aider les Touarègues à libérer leur pays de l’occupation militaire actuelle par les mercenaires islamo-intégristes financés et armés par l’internationale islamiste dont le centre de décision se trouve dans le Golf (Qatar et autres dynasties du pétrole).
La communauté internationale devrait agir pour protéger l’Afrique de l’expansion de l’islamisme radical et de son corollaire l’arabo-islamisme.
La situation est simple :
Les Touarègues, qui se font massacrer depuis les années soixante par les dictateurs de Bamako, qui ont subi toutes les grandes sècheresses qui ont provoqué des exodes massifs, ne devraient pas subir encore les bombes au phosphore de l’armée française et les exécutions sommaires par l’armée de Bamako.
Une éventuelle intervention militaire ne touchera malheureusement pas les forces islamistes qui occupent GAO et Tombouctou. Ces derniers trouveront bien une zone de remplacement à déstabiliser : la Mauritanie, le Burkina, le Sénégal, ou d’autres pays à « islamiser ».
Les Touarègues expriment fortement leur volonté de vivre libres dans l’Azawad, dont la formule d’association avec la Mali du sud est à trouver. Le rôle de la communuaté internationale est justement d’œuvrer pour faire aboutir cette autonomie de l’Azawad et favoriser le dialogue interafricain. La communauté internationale doit aider les Touarègues à chasser les mercenaires islamistes.
Dans cette perspective, l’action des pays voisins du nord, l’Algérie, le Maroc et d’autres, est de favoriser cette solution et non de se faire complice de l’anéantissement d’une région de culture multimillénaire.
Ce n’est pas en désertifiant encore le monde Touarègue que l’on instaurera la paix dans le « Sahel ».
Sauf si l’objectif inavoué de certains est de vider ce « sahel » de ses habitants historiques et de créer un no man’s land.
En 2012, la commuanuté internationale ne saurait être complice d’une telle forfaiture. Il est encore temps d’éviter le pire.
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