Abdelaziz Rehabi l’a révélé : « Zeroual voulait de tamazight comme langue nationale en 1996 »
08/08/2012 - 13:20
ALGER (SIWEL) — Abdelaziz Rehabi, ancien ambassadeur d’Algérie à Madrid a révélé que l’ancien président algérien Liamine Zeroual « avait proposé dans le texte de la Constitution de 1996, tamazight comme langue nationale ».
Liamine Zeroual, ancien président. PH/DR
Pour parachever ses engagements avec les authentiques animateurs du MCB, lors de la grève du cartable de 1994, l’ancien président qui avait négocié avec ces animateurs, avant avril 1995, voulait de tamazight comme langue nationale.
« Le texte a été proposé aux anciens membres du Conseil de la révolution, dont l’actuel président », a-t-il ajouté, en soulignant que « le même texte a été soumis à tous les partis politiques, y compris ceux de l’opposition ».
Cette révélation d’un ancien agent du pouvoir mis à nu les différentes déclarations de ceux qui avaient négocié lors des accords de la honte du 22 avril 1995, consistant seulement en la création d’un Haut commissariat à l’amazighité. Cette équipe de nouveau négociateurs, la plupart ont fini comme responsables politiques de campagne de Bouteflika, avaient tout fait pour écarter, avec la bénédiction de leur chapelle politique de l’époque, les authentiques et engagés animateurs du MCB.
Elle confirme aussi que la position de certains responsables de partis politiques, impliqués dans le mouvement était contraire à celle de ses militants et adhérents. Quelques semaines après les accords de la honte, plusieurs militants ont claqué la porte du parti et y ont créé une autre aile du MCB.
aai
SIWEL 81320 août12
« Le texte a été proposé aux anciens membres du Conseil de la révolution, dont l’actuel président », a-t-il ajouté, en soulignant que « le même texte a été soumis à tous les partis politiques, y compris ceux de l’opposition ».
Cette révélation d’un ancien agent du pouvoir mis à nu les différentes déclarations de ceux qui avaient négocié lors des accords de la honte du 22 avril 1995, consistant seulement en la création d’un Haut commissariat à l’amazighité. Cette équipe de nouveau négociateurs, la plupart ont fini comme responsables politiques de campagne de Bouteflika, avaient tout fait pour écarter, avec la bénédiction de leur chapelle politique de l’époque, les authentiques et engagés animateurs du MCB.
Elle confirme aussi que la position de certains responsables de partis politiques, impliqués dans le mouvement était contraire à celle de ses militants et adhérents. Quelques semaines après les accords de la honte, plusieurs militants ont claqué la porte du parti et y ont créé une autre aile du MCB.
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SIWEL 81320 août12
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