Devant la recrudescence de la violence à Vughni : At Kouffi se mobilise contre l’insécurité
30/07/2012 - 16:33
VUGHNI-Boghni (SIWEL) — Après l’assassinat d’un citoyen du village At Kouffi, dans la daïra de Vughni, (Boghni), il y a de cela 15 jours, une grande mobilisation dans ce village, a eu lieu, depuis l’annonce du décès de D. Kader, qui a succombé à ces blessures. Selon le comité de village d’Ath Kouffi, ce crime serait l’œuvre d’un groupe armé non identifié qui sème la terreur depuis quelques jours dans cette localité.
Une des marches organisées en Kabylie contre l'insécurité. PH/Siwel
« Devant cette état de consternation générale, le comité de village d’Ath Kouffi est plus que jamais déterminé à ne pas baisser les bras et à défendre bec et ongles et sans relâche cette affaire jusqu’à ce que les auteurs et la pègre de lâches qui l’ont assassiné soient arrêtés à la hauteur du crime ainsi commis », lit-on dans une déclaration signée par le comité de village.
Le comité d’Ath Kouffi souhaite l’arrestation et le jugement de ces gangsters assassins, l’octroi du statut de victime de terrorisme à la victime et l’instauration et rétablissement de la sécurité dans la région de Boghni.
« Désormais, l’heure est à la lutte contre la criminalité pour sauvegarder notre dignité et se libérer des jougs des assassins dès lors que personne n’est à l’abri de la violence », ajoutent-ils tout en dénonçant l’absence de sécurité dans cette ville face à une population laissée pour compte et à des groupes armés qui ont fait de cette ville le « vieux far-west ».
Des citoyens ont relevé le fait que la région de Kabylie est « la plus quadrillée par l’armée et les services dits de sécurité », mais « elle vit au rythme de l’insécurité ». Selon d’autres, seuls les autorités concernées peuvent apporter une réponse à cette interrogation, si ce n’est « une volonté pour instaurer le marasme et la violence dans la région ».
tt/aai
SIWEL 30 1633 JUIL12
http://makkabylie.blogspot.fr/
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NEWS : - *14 FEVRIER 2015* EN PREPARATION D'UN NOUVEL ALBUM, ALORS SI JE M'ISOLE C'EST POUR UNE BONNE CAUSE. SOYEZ PATIENT J'Y TRAVAILLE POUR LE PLAISIR DE VOS ...Il y a 14 ans
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lundi 30 juillet 2012
La confédération MAK d’At Dwala accuse le régime algérien et les islamistes de mener le même combat en Kabylie
La confédération MAK d’At Dwala accuse le régime algérien et les islamistes de mener le même combat en Kabylie
30/07/2012 - 01:23
AT DWALA (SIWEL) — la confédération d’At Dwala du Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie (MAK) « dénonce et condamne fermement la violation des libertés les plus fondamentales par le pouvoir algérien et appelle toutes les forces vives de la Kabylie à agir dans l’union afin de déjouer efficacement tous les complots et les manœuvres mis en place par un régime diabolique, profondément raciste et qui assume désormais sa volonté de faire de ce pays un Etat théocratique.»
Affiche du Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie.PH/site officiel du MAK
Dans une déclaration parvenue à notre rédaction, la Confédération d'At Dwala du mouvement autonomiste kabyle revient sur les derniers actes d'inquisition perpétrés à l'encontre d'un membre de leur localité « violemment pris à partie par les " services de sécurité algériens " pour avoir transgressé le jeûne en buvant de l’eau »par les forces de sécurité algériennes.
La déclaration indique que « Le gouvernement algérien, par le biais de la DGSN, au lieu de rendre justice à la victime, après avoir tenté d’étouffer l’affaire, a fait dans la négation des faits, rappelant en cela la réaction infâme d’un individu de triste mémoire, l’innommable Zerhouni, alors ministre de l’intérieur, suite à l’assassinant de Guermah Massinissa dans les locaux de la gendarmerie de la même localité »
Le président de la confédération, Yugurten Bouakiz, note que « le vendredi 27 juillet, 3 jeunes ont été arrêtés par les services de sécurité et déférés devant la justice au sud ouest de Boumerdes pour le même motif que M. Rebaine » et que « Désormais, l’Etat algérien ne diffère quasiment plus en rien de la république islamique d’Iran. Il ne lui manque plus que les pendaisons publiques et la lapidation pour parachever sa mutation. ». Yugurten Bouakiz, apporte au non de son mouvement, « son soutien indéfectible aux victimes de l’inquisition » et « exige l’arrêt de toute poursuite judiciaire contre ces jeunes non jeûneurs et le jugement des vrais coupables, c’est à dire les corps de sécurité ».
La confédération du MAK d’At Dwala termine sa déclaration par un appel à « toutes les forces vives de la Kabylie à agir dans l’union afin de déjouer efficacement tous les complots et les manœuvres mis en place par un régime diabolique, profondément raciste et qui assume désormais sa volonté de faire de ce pays un Etat théocratique » et affirme qu' il « devient urgent que la Kabylie toute entière se mobilise pour sauver ce qu’il reste de nos valeurs ancestrales de tolérance et de laïcité où chacun est libre de pratiquer ou non la religion qu’il aura librement choisi »
Le président de la confédération d'At Dwala a conclu en appelant « le peuple kabyle à se mobiliser avec le MAK pour l’avènement d’une Kabylie libre et autonome où les libertés individuelles et collectives seront consacrées, conformément à nos valeurs de liberté et de démocratie. »
zp
SIWEL 300123 JUIL 12
30/07/2012 - 01:23
AT DWALA (SIWEL) — la confédération d’At Dwala du Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie (MAK) « dénonce et condamne fermement la violation des libertés les plus fondamentales par le pouvoir algérien et appelle toutes les forces vives de la Kabylie à agir dans l’union afin de déjouer efficacement tous les complots et les manœuvres mis en place par un régime diabolique, profondément raciste et qui assume désormais sa volonté de faire de ce pays un Etat théocratique.»
Affiche du Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie.PH/site officiel du MAK
Dans une déclaration parvenue à notre rédaction, la Confédération d'At Dwala du mouvement autonomiste kabyle revient sur les derniers actes d'inquisition perpétrés à l'encontre d'un membre de leur localité « violemment pris à partie par les " services de sécurité algériens " pour avoir transgressé le jeûne en buvant de l’eau »par les forces de sécurité algériennes.
La déclaration indique que « Le gouvernement algérien, par le biais de la DGSN, au lieu de rendre justice à la victime, après avoir tenté d’étouffer l’affaire, a fait dans la négation des faits, rappelant en cela la réaction infâme d’un individu de triste mémoire, l’innommable Zerhouni, alors ministre de l’intérieur, suite à l’assassinant de Guermah Massinissa dans les locaux de la gendarmerie de la même localité »
Le président de la confédération, Yugurten Bouakiz, note que « le vendredi 27 juillet, 3 jeunes ont été arrêtés par les services de sécurité et déférés devant la justice au sud ouest de Boumerdes pour le même motif que M. Rebaine » et que « Désormais, l’Etat algérien ne diffère quasiment plus en rien de la république islamique d’Iran. Il ne lui manque plus que les pendaisons publiques et la lapidation pour parachever sa mutation. ». Yugurten Bouakiz, apporte au non de son mouvement, « son soutien indéfectible aux victimes de l’inquisition » et « exige l’arrêt de toute poursuite judiciaire contre ces jeunes non jeûneurs et le jugement des vrais coupables, c’est à dire les corps de sécurité ».
La confédération du MAK d’At Dwala termine sa déclaration par un appel à « toutes les forces vives de la Kabylie à agir dans l’union afin de déjouer efficacement tous les complots et les manœuvres mis en place par un régime diabolique, profondément raciste et qui assume désormais sa volonté de faire de ce pays un Etat théocratique » et affirme qu' il « devient urgent que la Kabylie toute entière se mobilise pour sauver ce qu’il reste de nos valeurs ancestrales de tolérance et de laïcité où chacun est libre de pratiquer ou non la religion qu’il aura librement choisi »
Le président de la confédération d'At Dwala a conclu en appelant « le peuple kabyle à se mobiliser avec le MAK pour l’avènement d’une Kabylie libre et autonome où les libertés individuelles et collectives seront consacrées, conformément à nos valeurs de liberté et de démocratie. »
zp
SIWEL 300123 JUIL 12
Feu de forêt à Tizi-Ouzou : 196.5 hectares détruits par les flammes
Feu de forêt à Tizi-Ouzou : 196.5 hectares détruits par les flammes
30/07/2012 - 16:22
TIZI-OUZOU (SIWEL) — Les feux de forêts ont causé d’énormes dégâts durant le week-end dernier dans la wilaya de Tizi-Ouzou où pas moins de 2170 arbres fruitiers ont été brûlés, selon la direction de la protection civile.
Des centaines d'hectares sont partis en fumée dans la région. PH/Siwel
L’oliveraie est la plus touchée avec pas moins de 1970 oliviers détruits par les flammes durant cette période. Egalement un total de 200 figuiers brûlés est enregistré par les mêmes services.
Les premiers incendies ont été enregistrés dans la localité des At Wizgan (Bouzguène), plus exactement au village Ait Ikhlef.
Par ailleurs, une vingtaine de communes sont concernées par ces incendies. Au totale, 30 feux de forêt ont été enregistrés par la protection civile qui précise, « faire face aux flammes et la colonne mobile a été mise à contribution ».
Ces incendies détruisant 196,5 ha de chêne de liège, du chêne vert et du chêne zen, a précisé la même source.
A rappeler que les militaires en position en Kabylie depuis quelques années participent grandement à ce massacre des forêts de Kabylie, sous prétexte « de la lutte contre le terrorisme ».
Seuls le MAK et le GPK ont dénoncé cet état de fait.
tt/aai
SIWEL 30 1622 JUIL12
30/07/2012 - 16:22
TIZI-OUZOU (SIWEL) — Les feux de forêts ont causé d’énormes dégâts durant le week-end dernier dans la wilaya de Tizi-Ouzou où pas moins de 2170 arbres fruitiers ont été brûlés, selon la direction de la protection civile.
Des centaines d'hectares sont partis en fumée dans la région. PH/Siwel
L’oliveraie est la plus touchée avec pas moins de 1970 oliviers détruits par les flammes durant cette période. Egalement un total de 200 figuiers brûlés est enregistré par les mêmes services.
Les premiers incendies ont été enregistrés dans la localité des At Wizgan (Bouzguène), plus exactement au village Ait Ikhlef.
Par ailleurs, une vingtaine de communes sont concernées par ces incendies. Au totale, 30 feux de forêt ont été enregistrés par la protection civile qui précise, « faire face aux flammes et la colonne mobile a été mise à contribution ».
Ces incendies détruisant 196,5 ha de chêne de liège, du chêne vert et du chêne zen, a précisé la même source.
A rappeler que les militaires en position en Kabylie depuis quelques années participent grandement à ce massacre des forêts de Kabylie, sous prétexte « de la lutte contre le terrorisme ».
Seuls le MAK et le GPK ont dénoncé cet état de fait.
tt/aai
SIWEL 30 1622 JUIL12
MATOUB L'IMMORTEL (VIDEO2).flv - YouTube
MATOUB L'IMMORTEL (VIDEO2).flv - YouTube
Ajoutée par 15mAAT le 26 janv. 2010
Mon souhait et de partager avec vous, vidéos et discussions instructives sur notre eternel MATOUB Lounes notre envoyé du ciel, parmi tant d'autres Kabyles ou qu'ils soient le Djurdjura veille sur eux, ils ont versé leur sang pour nous permettre un jour de relever la tête vers les cieux de les voir parmi les étoiles et tout simplement nous faire un sourire et nous faire comprendre que le seigneur et du côté de la vérité et du juste combat pour la liberté.
Le vide qu'ils ont laissé, à nous de le comblé pour que notre pays malade et qui semble inguérissable et cela depuis plusieurs siècles, trouve enfin sa place parmi les peuples justes et libres, car nous aussi nous avons droit à notre rayon de soleil.
Ajoutée par 15mAAT le 26 janv. 2010
Mon souhait et de partager avec vous, vidéos et discussions instructives sur notre eternel MATOUB Lounes notre envoyé du ciel, parmi tant d'autres Kabyles ou qu'ils soient le Djurdjura veille sur eux, ils ont versé leur sang pour nous permettre un jour de relever la tête vers les cieux de les voir parmi les étoiles et tout simplement nous faire un sourire et nous faire comprendre que le seigneur et du côté de la vérité et du juste combat pour la liberté.
Le vide qu'ils ont laissé, à nous de le comblé pour que notre pays malade et qui semble inguérissable et cela depuis plusieurs siècles, trouve enfin sa place parmi les peuples justes et libres, car nous aussi nous avons droit à notre rayon de soleil.
A nous et nos enfants la relève pour que notre Algérie soit fière de ses hommes et que les virus soient bannies à jamais. Notre pays est-il malade de ses ressources ? Car de quoi voler ?, mais si il était pauvre certains ne déterreraient-ils pas les morts pour voir sils n'ont pas étaient ensevelis avec quelques trésors ? Le change de devise à qui profite-il ? Un pour dix voir un pour douze, mais à ceux qui se servent à la brouette, notre richesse nationale et devenue leur richesse personnel, sinon pourquoi les ouvriers nen profiteraient-ils pas ? Que de gagner un salaire de misère sans même être assurés, un pays dilapidé par qui pour qui ? Nous le savons tous !
La Kabylie !!! Des arbres calcinées par qui pourquoi ? Des commissariats dont nous pouvons toujours appeler au secours sans qu'ils ne bougent, raison simple ont nous surveille, nous sommes encerclés.
Le pire c'est que depuis notre indépendance, si durement arrachée notre pays semble plus que jamais invivable, par l'injustice, et la corruption. Des mosquées dans certains villages tout les cinq cents mètres, alors que les hôpitaux sont là juste pour faire mieux misère, ou alors le Allah des barbus suffit à nos maux, puisque ses envoyés du diables sont là pour nous meurtrir chaque jour un peu plus. Qui peut atténuer nos souffrances, qui peut faire abattre sur nous la paix, qui peut chasser de notre pays les assassins, qui peut nous aider à changer ce pouvoir qui ne pense qu'à ses poches, qui peut crier pour nous démocratie, liberté et justice....... Ne compter que sur soit, et dans ce cas "SOIT" c'est nous tous; sommes-nous à la hauteur ??? Ou alors attendre que pousse des dents à la poule ??? Dans l'histoire il est écrit que seul le peuple peut faire trembler n'importe quel pouvoir et tous les meurtriers, mais pour cela il faut des sacrifices; la paix vaut-elle le sang ? pour moi OUI car ma vie ne vaut pas grand chose, mais la leur aïe, aïe, aïe.
Mais l'intolérable c'est de voir nos femmes Kabyles habillées en afghanes, des hommes en robes blanches ou noirs avec des barbes a balayés les trottoirs, à ces gens qui veulent faire peur qui leurs fera peur ??? Si ce n'est nous, comme le disait MATOUB. Qui peut obliger quiconque à prier contre sa volonté, qui peut obliger un tiers à choisir une religion contre son gré.
La religion c'est l'esprit et le cœur, donc c'est personnel, chacun avec sa conscience ; alors chaque personne a le droit de vivre en paix quelques soient ses convictions.
Voila la démocratie que nous avons gagné par notre indépendance ceux qui ont donnés leur vie doivent se retourner dans leurs tombes.
Nos enfants à l'école jusqu'à leur bac en arabe en quoi cela leur sert-ils ? A tenir les murs ? Ou à se vanter de parler arabe en plein Tizi ? Et notre langue alors ? Je pourrais écrire ma tristesse pendant des jours et des mois, mais peut-être comme des personnes de mon âge, la vision de notre pays nous fait frémir de tristesse et de douleur. Amicalement Ramdane.
Algérie : La chasse aux non-jeûneurs commence ! - YOU
C'EST VOUS QUI LE DITESAlgérie : La chasse aux non-jeûneurs commence !
En Algérie, après une semaine du début du mois de Ramadhan, le jeûne musulman, la chasse aux non-jeûneurs par les services de sécurité a commencé.
A Tizi-Ouzou en Kabylie, un jeune homme, Slimane Rebaine âgé de 36ans, a été tabassé par la police car il a été surpris entrain de boire de l’eau le 26 juillet. Les policiers qui effectuaient une ronde dans la ville d’Ath Douala, se sont précipités sur le non-jeûneur et ils l’ont violenté. Un échange de propos entre la victime et les policiers a nourri la colère des policiers d’avantage ce que les a poussé à le conduire au commissariat où il a été malmené.
La Maison des Droits de l’Homme et du Citoyen Tizi-Ouzou (MDHC-TO), une structure légale de la Ligue Algérienne pour la Défense des Droits de l’Homme (LADDH), a réagi avec un communiqué de presse signé par son coordinateur M. Arezki Abboute et rendu publique le 27 juillet où elle a dénoncé l’interpellation et le passage à tabac du citoyen Rebaine Slimane « Une fois de plus, mais également une fois de trop, des policiers se sont érigés en "pourfendeurs du vice et en gardiens de la vertu" dans la wilaya de Tizi-Ouzou. » a écrit la MDHC-TO.
Toujours en Kabylie, et à la wilaya de Boumerdes cette fois, trois jeunes ont été arrêtés par les services de police le vendredi 27 juillet au sud-ouest de la wilaya de Boumerdes et cela pour non-observation du jeûne du Ramadan. Les services de police ont surpris les trois jeunes en train de fumer dans une maison abandonnée dans un des villages des Issers. Les trois jeunes ont été conduits au commissariat puis présentés devant le procureur général qui a ordonné les placés en détention provisoire.
En Algérie, après une semaine du début du mois de Ramadhan, le jeûne musulman, la chasse aux non-jeûneurs par les services de sécurité a commencé.
A Tizi-Ouzou en Kabylie, un jeune homme, Slimane Rebaine âgé de 36ans, a été tabassé par la police car il a été surpris entrain de boire de l’eau le 26 juillet. Les policiers qui effectuaient une ronde dans la ville d’Ath Douala, se sont précipités sur le non-jeûneur et ils l’ont violenté. Un échange de propos entre la victime et les policiers a nourri la colère des policiers d’avantage ce que les a poussé à le conduire au commissariat où il a été malmené.
La Maison des Droits de l’Homme et du Citoyen Tizi-Ouzou (MDHC-TO), une structure légale de la Ligue Algérienne pour la Défense des Droits de l’Homme (LADDH), a réagi avec un communiqué de presse signé par son coordinateur M. Arezki Abboute et rendu publique le 27 juillet où elle a dénoncé l’interpellation et le passage à tabac du citoyen Rebaine Slimane « Une fois de plus, mais également une fois de trop, des policiers se sont érigés en "pourfendeurs du vice et en gardiens de la vertu" dans la wilaya de Tizi-Ouzou. » a écrit la MDHC-TO.
Toujours en Kabylie, et à la wilaya de Boumerdes cette fois, trois jeunes ont été arrêtés par les services de police le vendredi 27 juillet au sud-ouest de la wilaya de Boumerdes et cela pour non-observation du jeûne du Ramadan. Les services de police ont surpris les trois jeunes en train de fumer dans une maison abandonnée dans un des villages des Issers. Les trois jeunes ont été conduits au commissariat puis présentés devant le procureur général qui a ordonné les placés en détention provisoire.
Agression du jeune Slimane Rebaine par la police : la confédération du MAK des At Dwala réagit
Agression du jeune Slimane Rebaine par la police : la confédération du MAK des At Dwala réagit
29/07/2012 - 17:30
AT DWALA (SIWEL) — Dans un communiqué rendu public, la confédération du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie des At Dwala estime que « le Pouvoir raciste d’Alger et les islamistes : même combat ».
Le communiqué, signé par Yugurten Bouakiz, président de la confédération, rappelle que le 25 juillet 2012, à At Dwala, des policiers ont tabassé un citoyen kabyle du nom de Rebaine Slimane. Ce dernier a été violemment pris à partie par les " services de sécurité algériens " pour avoir transgressé le jeûne en buvant de l’eau. Il estime que «Le gouvernement algérien, par le biais de la DGSN, au lieu de rendre justice à la victime, après avoir tenté d'étouffer l'affaire, a fait dans la négation des faits, rappelant en cela la réaction infâme d'un individu de triste mémoire, l'innommable Zerhouni, alors ministre de l’intérieur, suite à l’assassinant de Guermah Massinissa dans les locaux de la gendarmerie de la même localité.».
Poursuivant le récit, le MAK des At Dwala ajoute que le vendredi 27 juillet, 3 jeunes ont été arrêtés par les services de sécurité et déférés devant la justice au sud ouest de Boumerdes pour le même motif que M. Rebaine : non observation du jeûne du Ramadhan.
Pour la confédération du MAK, « l’Etat algérien ne diffère en rien avec la république islamique d’Iran. Il ne lui manque plus que les pendaison publiques et la lapidation pour parachever sa mutation ».
Contre cela, le MAK via sa confédération d’At Dwala « dénonce et condamne fermement la violation des libertés les plus fondamentales par le pouvoir algérien, à savoir les libertés de culte et de conscience pourtant « garanties » par la « constitution ». Tout en apportant son soutien indéfectible aux victimes de l’inquisition, le MAK « exige l’arrêt de toute poursuite judiciaire contre ces jeunes non jeûneurs et le jugement des vrais coupables, c'est à dire les corps de sécurité ».
La confédération MAK d’ At Dwala appelle, par ailleurs, « toutes les forces vives de la Kabylie afin de déjouer efficacement tous les complots et les manœuvres mis en place par un régime diabolique, profondément raciste en se mobilisant avec le MAK pour l’avènement d’une Kabylie libre et autonome où les libertés individuelles et collectives seront reconnues et effectivement consacrées ».
aai
SIWEL 29 1730 JUIL12
29/07/2012 - 17:30
AT DWALA (SIWEL) — Dans un communiqué rendu public, la confédération du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie des At Dwala estime que « le Pouvoir raciste d’Alger et les islamistes : même combat ».
Le communiqué, signé par Yugurten Bouakiz, président de la confédération, rappelle que le 25 juillet 2012, à At Dwala, des policiers ont tabassé un citoyen kabyle du nom de Rebaine Slimane. Ce dernier a été violemment pris à partie par les " services de sécurité algériens " pour avoir transgressé le jeûne en buvant de l’eau. Il estime que «Le gouvernement algérien, par le biais de la DGSN, au lieu de rendre justice à la victime, après avoir tenté d'étouffer l'affaire, a fait dans la négation des faits, rappelant en cela la réaction infâme d'un individu de triste mémoire, l'innommable Zerhouni, alors ministre de l’intérieur, suite à l’assassinant de Guermah Massinissa dans les locaux de la gendarmerie de la même localité.».
Poursuivant le récit, le MAK des At Dwala ajoute que le vendredi 27 juillet, 3 jeunes ont été arrêtés par les services de sécurité et déférés devant la justice au sud ouest de Boumerdes pour le même motif que M. Rebaine : non observation du jeûne du Ramadhan.
Pour la confédération du MAK, « l’Etat algérien ne diffère en rien avec la république islamique d’Iran. Il ne lui manque plus que les pendaison publiques et la lapidation pour parachever sa mutation ».
Contre cela, le MAK via sa confédération d’At Dwala « dénonce et condamne fermement la violation des libertés les plus fondamentales par le pouvoir algérien, à savoir les libertés de culte et de conscience pourtant « garanties » par la « constitution ». Tout en apportant son soutien indéfectible aux victimes de l’inquisition, le MAK « exige l’arrêt de toute poursuite judiciaire contre ces jeunes non jeûneurs et le jugement des vrais coupables, c'est à dire les corps de sécurité ».
La confédération MAK d’ At Dwala appelle, par ailleurs, « toutes les forces vives de la Kabylie afin de déjouer efficacement tous les complots et les manœuvres mis en place par un régime diabolique, profondément raciste en se mobilisant avec le MAK pour l’avènement d’une Kabylie libre et autonome où les libertés individuelles et collectives seront reconnues et effectivement consacrées ».
aai
SIWEL 29 1730 JUIL12
dimanche 29 juillet 2012
Un paradoxe nommé eau potable - La Dépêche de Kabylie
COMMENT... TAIRE ?
Un paradoxe nommé eau potable
par M. O. Benmokhtar:
Les années passent et se ressemblent pour certains villages de la wilaya de Tizi-Ouzou, pour qui l’été est synonyme de soif. C’est le cas de la dire pour les communes du versant nord de la wilaya. Tigzirt, Boudjima, Makouda… attendent toujours l’eau du barrage de Taksebt qui n’arrive toujours pas. Le raccordement de ces contrées à ce barrage est annoncé pour le moisde septembre prochain. La population espère, toutefois, que cette fois sera la bonne. Le projet est à la traîne depuis déjà des années. En attendant, ces municipalités doivent passer l’été et le Ramadhan avec, en puisant dans les puits et on achetant l’eau des citernes qui revient très cher. Cela dit, d’autres villages souffrent aussi de ce problème de pénurie d’eau à travers les quatre régions de la wilaya. A Maâtkas, l’eau est servie une fois par semaine. A Ait Yahia Moussa, l’attente pour qu’une goutte d’eau coule des robinets peut aller jusqu’à 20 jours. Pourtant, ce versant sud de la wilaya est raccordé au barrage Koudiet Acerdoune. Un problème se pose parfois malgré la disponibilité de ce précieux liquide, il s’agit de la vétusté du réseau. Une vétusté qui fait que les conduites éclatent régulièrement du fait qu’elle supporte mal la forte pression de l’eau. On assiste, en parallèle, à un autre phénomène. Il s’agit de celui relatif aux fuites d’eau importantes. Des fuites qui peuvent durer plusieurs jours avant leur prise en charge. Certains estiment qu’il fallait refaire le réseau AEP avant le raccordement des villages aux barrages Koudiet Acerdoune et Taksebt, connus pour leur fort débit. La charrue avant les bœufs, qui a fait que des régions ont soif tandis que d’énormes quantités d’eau partent dans la nature chaque jour.
Un paradoxe nommé eau potable
par M. O. Benmokhtar:
Les années passent et se ressemblent pour certains villages de la wilaya de Tizi-Ouzou, pour qui l’été est synonyme de soif. C’est le cas de la dire pour les communes du versant nord de la wilaya. Tigzirt, Boudjima, Makouda… attendent toujours l’eau du barrage de Taksebt qui n’arrive toujours pas. Le raccordement de ces contrées à ce barrage est annoncé pour le moisde septembre prochain. La population espère, toutefois, que cette fois sera la bonne. Le projet est à la traîne depuis déjà des années. En attendant, ces municipalités doivent passer l’été et le Ramadhan avec, en puisant dans les puits et on achetant l’eau des citernes qui revient très cher. Cela dit, d’autres villages souffrent aussi de ce problème de pénurie d’eau à travers les quatre régions de la wilaya. A Maâtkas, l’eau est servie une fois par semaine. A Ait Yahia Moussa, l’attente pour qu’une goutte d’eau coule des robinets peut aller jusqu’à 20 jours. Pourtant, ce versant sud de la wilaya est raccordé au barrage Koudiet Acerdoune. Un problème se pose parfois malgré la disponibilité de ce précieux liquide, il s’agit de la vétusté du réseau. Une vétusté qui fait que les conduites éclatent régulièrement du fait qu’elle supporte mal la forte pression de l’eau. On assiste, en parallèle, à un autre phénomène. Il s’agit de celui relatif aux fuites d’eau importantes. Des fuites qui peuvent durer plusieurs jours avant leur prise en charge. Certains estiment qu’il fallait refaire le réseau AEP avant le raccordement des villages aux barrages Koudiet Acerdoune et Taksebt, connus pour leur fort débit. La charrue avant les bœufs, qui a fait que des régions ont soif tandis que d’énormes quantités d’eau partent dans la nature chaque jour.
samedi 28 juillet 2012
L'Anavad dénonce une « véritable milice islamique des mœurs » suite à l'arrestation du non-jeûneur d'At Dwala
L'Anavad dénonce une « véritable milice islamique des mœurs » suite à l'arrestation du non-jeûneur d'At Dwala
28/07/2012 - 09:46
PARIS (SIWEL) — Dans un communiqué envoyé à notre rédaction, le Gouvernement Provisoire Kabyle est revenu sur l'arrestation d'un non-jeûneur à At Dwala. Il estime que « la police algérienne, s'est transformée en Kabylie en véritable milice islamique des mœurs, sur le modèle iranien».
PH/DR
Dans ce communiqué signé par Mekhlouf Idri, le porte parole du Gouvernement Provisoire Kabyle, l'Anavad a dénoncé auprès de la communauté internationale ces « pratiques d'un autre âge » et a assuré que «le peuple kabyle tolérant et laïque ne se laissera pas dicter sa conduite par une inquisition islamique aux ordres d’un régime théocratique algérien » avant de rappeler que le pouvoir algérien « a fait maintes fois la démonstration qu’il agit en parfaite collusion avec le terrorisme islamiste qu’il a lui-même implanté dans les maquis, kabyles notamment. »
L'Anavad conclut en appelant à « une mobilisation de la population contre ces bavures policières » avant d'alerter « les ONG de défense des Droits de l’Homme sur ces violations répétées ».
mld
SIWEL 281118 JUIL 12
28/07/2012 - 09:46
PARIS (SIWEL) — Dans un communiqué envoyé à notre rédaction, le Gouvernement Provisoire Kabyle est revenu sur l'arrestation d'un non-jeûneur à At Dwala. Il estime que « la police algérienne, s'est transformée en Kabylie en véritable milice islamique des mœurs, sur le modèle iranien».
PH/DR
Dans ce communiqué signé par Mekhlouf Idri, le porte parole du Gouvernement Provisoire Kabyle, l'Anavad a dénoncé auprès de la communauté internationale ces « pratiques d'un autre âge » et a assuré que «le peuple kabyle tolérant et laïque ne se laissera pas dicter sa conduite par une inquisition islamique aux ordres d’un régime théocratique algérien » avant de rappeler que le pouvoir algérien « a fait maintes fois la démonstration qu’il agit en parfaite collusion avec le terrorisme islamiste qu’il a lui-même implanté dans les maquis, kabyles notamment. »
L'Anavad conclut en appelant à « une mobilisation de la population contre ces bavures policières » avant d'alerter « les ONG de défense des Droits de l’Homme sur ces violations répétées ».
mld
SIWEL 281118 JUIL 12
vendredi 27 juillet 2012
Feu de forêts en Kabylie : le MAK dénonce les militaires pyromanes
Feu de forêts en Kabylie : le MAK dénonce les militaires pyromanes
27/07/2012 - 15:18
KABYLIE (SIWEL) — le recours systématique ai incendies de forêts, par notamment les militaires stationnés en Kabylie, ont fait réagir le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie, MAK, via son secrétaire national à l’environnement, Kamel Chetti, qui estime que « Comme à chaque été, la Kabylie est ravagée par des incendies prémédités et criminels ».
Plusieurs forêts ont été ravagées par les flammes en Kabylie. PH/Siwel
Dans la même missive, le MAK, dénonce et condamne le recours systématique par les militaires stationnés en Kabylie, à l’incendie des forêts, « sous le fallacieux prétexte de lutte anti terroriste ».
« Au moment même où le monde civilisé dépense des sommes faramineuses pour arrêter la déforestation, l’Etat algérien veut faire de la Kabylie un véritable désert ».
Contre cela, le MAK souligne que le peuple kabyle fonde a lutter jusqu’ à l’aboutissement du combat pour son auto-détermination et ne cédera pas au chantage de ceux qui instrumentalisent la religion pour le dépersonnaliser ni à celui des militaires pyromanes.
Il appelle, pour la même occasion, « l’ensemble des forces vives de la Kabylie à s’organiser dans l’union pour protéger notre environnement qui est désormais partie intégrante de notre identité et de notre combat pour notre existence.
aai
SIWEL 27 1526 JUIL12
27/07/2012 - 15:18
KABYLIE (SIWEL) — le recours systématique ai incendies de forêts, par notamment les militaires stationnés en Kabylie, ont fait réagir le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie, MAK, via son secrétaire national à l’environnement, Kamel Chetti, qui estime que « Comme à chaque été, la Kabylie est ravagée par des incendies prémédités et criminels ».
Plusieurs forêts ont été ravagées par les flammes en Kabylie. PH/Siwel
Dans la même missive, le MAK, dénonce et condamne le recours systématique par les militaires stationnés en Kabylie, à l’incendie des forêts, « sous le fallacieux prétexte de lutte anti terroriste ».
« Au moment même où le monde civilisé dépense des sommes faramineuses pour arrêter la déforestation, l’Etat algérien veut faire de la Kabylie un véritable désert ».
Contre cela, le MAK souligne que le peuple kabyle fonde a lutter jusqu’ à l’aboutissement du combat pour son auto-détermination et ne cédera pas au chantage de ceux qui instrumentalisent la religion pour le dépersonnaliser ni à celui des militaires pyromanes.
Il appelle, pour la même occasion, « l’ensemble des forces vives de la Kabylie à s’organiser dans l’union pour protéger notre environnement qui est désormais partie intégrante de notre identité et de notre combat pour notre existence.
aai
SIWEL 27 1526 JUIL12
Après l’installation de la section MAK dans la région : les gendarmes enquêtent à Feraoun
Après l’installation de la section MAK dans la région : les gendarmes enquêtent à Feraoun
25/07/2012 - 15:49
FERAOUN (SIWEL) — Plusieurs éléments de la gendarmerie algérienne se sont rendus dans la localité de Feraoun, (Vgayet), pour mener une enquête sur les militants qui forment la section locale du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK), a appris Siwel auprès d’un des responsables de cette section.
La gendarmerie est responsable de la mort de plusieurs jeunes kabyles en 2001. PH/DR
Selon notre source, les gendarmes algériens, mènent leur enquête pour identifier les militants du MAK et les « dissuader » d’activer dans la région, sous prétexte que le MAK « est un mouvement dangereux », a encore informé notre source.
« Ce n’est pas la première fois que les services de répression algériens exercent de la pression sur les citoyens de Kabylie qui, adhèrent au MAK », ajoute un autre militant.
A souligner que plusieurs militants kabyles ont été victimes d’intimidation et de pression de la part des services algériens. Plusieurs autres ont été intimidés, notamment dans les aéroports algériens.
aai
SIWEL 251549 JUIL 12
25/07/2012 - 15:49
FERAOUN (SIWEL) — Plusieurs éléments de la gendarmerie algérienne se sont rendus dans la localité de Feraoun, (Vgayet), pour mener une enquête sur les militants qui forment la section locale du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK), a appris Siwel auprès d’un des responsables de cette section.
La gendarmerie est responsable de la mort de plusieurs jeunes kabyles en 2001. PH/DR
Selon notre source, les gendarmes algériens, mènent leur enquête pour identifier les militants du MAK et les « dissuader » d’activer dans la région, sous prétexte que le MAK « est un mouvement dangereux », a encore informé notre source.
« Ce n’est pas la première fois que les services de répression algériens exercent de la pression sur les citoyens de Kabylie qui, adhèrent au MAK », ajoute un autre militant.
A souligner que plusieurs militants kabyles ont été victimes d’intimidation et de pression de la part des services algériens. Plusieurs autres ont été intimidés, notamment dans les aéroports algériens.
aai
SIWEL 251549 JUIL 12
mardi 24 juillet 2012
Conseil des ministres : L'Anavad a salué « la prudente position des USA » sur la question de l'Azawad
Conseil des ministres : L'Anavad a salué « la prudente position des USA » sur la question de l'Azawad
24/07/2012 - 13:33
PARIS (SIWEL) — Dans le compte rendu sanctionnant son dernier conseil des ministres, l'Anavad est longuement revenu sur la situation dans l'Azawad, le rôle du « régime terroriste d'Alger » dans le conflit et « la position erronée » de la France sur la question. Les derniers développements survenus en Kabylie y ont été aussi abordés.
Mekhlouf Idri, porte-parole de l'Anavad (PH SIWEL/DR)
Lors de ce conseil des ministre, le premier depuis le remaniement ministériel qui a eu lieu le 25 juin 2012, l'Anavad est revenu sur la tentative de fermeture d'une église à Fréha et a condamné cette « dernière trouvaille du pouvoir algérien » qui consiste « à monter des groupes salafistes pour agresser des églises kabyles ».
Dans ce compte rendu, qui date du 22 Juillet 2012, le Gouvernement Provisoire Kabyle a appelé « les citoyens kabyles à rester vigilants contre les incendies qu’allument chaque été les soldats et les gendarmes du pouvoir algérien pour châtier la Kabylie ».
A propos des élections locales en Algérie, prévues pour le mois de Novembre prochain, l'Anavad a assuré que « la dictature est en panne » et que « le parti politique qui participerait à ses élections locales ne ferait rien d’autre que lui venir en aide, le dépanner ». L'Anavad n'a pas manqué de saluer l’appel du MAK au boycott des élections.
Sur le plan international, l'Anavad a renouvelé « son soutien au MNLA et à l’indépendance de l’Azawad » et estime que « l’Europe en général et la France en particulier, ont condamné un acte de liberté » à travers leur position sur cette question. L'Anavad a estimé que les USA, eux, ont eu « une prudente position », notamment suite à l'annonce de l'administration d'Obama d'une aide humanitaire aux populations touarègues et à l'encouragement de la maison blanche au « MNLA à reprendre la situation en main contre les islamistes ».
Pour le gouvernement provisoire kabyle, « c’est à l’Algérie qu’a été confiée la besogne de réduire momentanément à néant cette indépendance touarègue » et ce en faisant passer le MNLA pour des islamistes :
« Le régime algérien a chargé ses élites militaires agissant au nom d’AQMI pour recruter, structurer et financer Ansar Dine, et celles opérant au nom du Polisario de se transformer pour l’occasion en MUJAO, le tout pour faire passer auprès de l’opinion internationale le MNLA pour des islamistes. » pouvait-on lire dans ce compte rendu, signé par Mekhlouf Idri le porte parole de l'Anavad.
L'anavad a assuré « le valeureux peuple azawadien » qu'avec « son changement de majorité présidentielle, [La France] finira par se rendre compte de sa position erronée sur la question » et estime que « le voyage à Alger du Ministre des Affaires Etrangères français, M. Laurent Fabius, pour parler de ce cas, montre bien que Paris a identifié le source du mal ».
mld
SIWEL 241711 JUIL 12
24/07/2012 - 13:33
PARIS (SIWEL) — Dans le compte rendu sanctionnant son dernier conseil des ministres, l'Anavad est longuement revenu sur la situation dans l'Azawad, le rôle du « régime terroriste d'Alger » dans le conflit et « la position erronée » de la France sur la question. Les derniers développements survenus en Kabylie y ont été aussi abordés.
Mekhlouf Idri, porte-parole de l'Anavad (PH SIWEL/DR)
Lors de ce conseil des ministre, le premier depuis le remaniement ministériel qui a eu lieu le 25 juin 2012, l'Anavad est revenu sur la tentative de fermeture d'une église à Fréha et a condamné cette « dernière trouvaille du pouvoir algérien » qui consiste « à monter des groupes salafistes pour agresser des églises kabyles ».
Dans ce compte rendu, qui date du 22 Juillet 2012, le Gouvernement Provisoire Kabyle a appelé « les citoyens kabyles à rester vigilants contre les incendies qu’allument chaque été les soldats et les gendarmes du pouvoir algérien pour châtier la Kabylie ».
A propos des élections locales en Algérie, prévues pour le mois de Novembre prochain, l'Anavad a assuré que « la dictature est en panne » et que « le parti politique qui participerait à ses élections locales ne ferait rien d’autre que lui venir en aide, le dépanner ». L'Anavad n'a pas manqué de saluer l’appel du MAK au boycott des élections.
Sur le plan international, l'Anavad a renouvelé « son soutien au MNLA et à l’indépendance de l’Azawad » et estime que « l’Europe en général et la France en particulier, ont condamné un acte de liberté » à travers leur position sur cette question. L'Anavad a estimé que les USA, eux, ont eu « une prudente position », notamment suite à l'annonce de l'administration d'Obama d'une aide humanitaire aux populations touarègues et à l'encouragement de la maison blanche au « MNLA à reprendre la situation en main contre les islamistes ».
Pour le gouvernement provisoire kabyle, « c’est à l’Algérie qu’a été confiée la besogne de réduire momentanément à néant cette indépendance touarègue » et ce en faisant passer le MNLA pour des islamistes :
« Le régime algérien a chargé ses élites militaires agissant au nom d’AQMI pour recruter, structurer et financer Ansar Dine, et celles opérant au nom du Polisario de se transformer pour l’occasion en MUJAO, le tout pour faire passer auprès de l’opinion internationale le MNLA pour des islamistes. » pouvait-on lire dans ce compte rendu, signé par Mekhlouf Idri le porte parole de l'Anavad.
L'anavad a assuré « le valeureux peuple azawadien » qu'avec « son changement de majorité présidentielle, [La France] finira par se rendre compte de sa position erronée sur la question » et estime que « le voyage à Alger du Ministre des Affaires Etrangères français, M. Laurent Fabius, pour parler de ce cas, montre bien que Paris a identifié le source du mal ».
mld
SIWEL 241711 JUIL 12
Sommes-nous vraiment en Kabylie ? - TAMAZGHA le site berbériste
mardi 24 juillet 2012
par Masin
La situation en Kabylie devient de plus en plus inquiétante, préoccupante. Si l’attitude de l’Etat algérien n’a rien de surprenant puisque ce régime arabo-musulman, décidé à éradiquer l’amazighité, reste fidèle à la ligne qui fonde son idéologie, l’attitude des Kabyles inquiète sérieusement.
La responsabilité incombe notamment à ce qui est censé être l’élite de la Kabylie dont le silence ne peut qu’être interprété par une complicité pour le moins passive.
Sinon comment expliquer qu’en 2012 l’administration algérienne en Kabylie s’aventure dans l’interdiction de prénoms amazighs ? En effet, le site internet Rezki.net fait état du refus d’enregistrement du prénom Daya à un père de famille par la mairie de Tizi-Ouzou courant du mois de mai 2012. Comment peut-on imaginer qu’à Tizi-Ouzou, cette ville considérée comme capitale de la Kabylie, l’on puisse subir une pareille injustice ?
Dans le même article, Rezki.net, rapporte qu’un jeune automobiliste de Draa Lmizan s’est vu verbalisé par un policier qui a décidé arbitrairement, de son propre chef, de doubler le montant de l’amende au "motif" que le prénom de l’automobiliste ne lui plait pas : il s’agit du prénom amazigh Massinissa. Comment un policier puisse se permettre une telle humiliation en Kabylie ?
Mais la question fondamentale réside ailleurs. Comment peut-on accepter tout cela ? Comment laisser de telles provocations passer sous silence ? Sommes-nous conscients de ce qui nous menace ? Il est vrai que les deux dernières décennies ont vu une opération sans précédent de corruption de l’élite kabyle. Des sommes colossales ont été déployées pour réduire la Kabylie à la soumission. Mais est-ce une raison pour que celles et ceux qui tiennent à leur dignité se taisent et restent indifférents devant cette guerre sans merci qui est menée à la Kabylie avec la complicité de relais locaux ?
Peu importe où l’on est, en Kabylie ou ailleurs, le devoir nous appelle : Il sera difficile d’assumer sa kabylité tout en laissant faire ce régime voyou d’Alger agir en toute liberté sur cette Terre qui a tant souffert et qui s’est toujours battu pour sa liberté ?
La Rédaction.
par Masin
La situation en Kabylie devient de plus en plus inquiétante, préoccupante. Si l’attitude de l’Etat algérien n’a rien de surprenant puisque ce régime arabo-musulman, décidé à éradiquer l’amazighité, reste fidèle à la ligne qui fonde son idéologie, l’attitude des Kabyles inquiète sérieusement.
La responsabilité incombe notamment à ce qui est censé être l’élite de la Kabylie dont le silence ne peut qu’être interprété par une complicité pour le moins passive.
Sinon comment expliquer qu’en 2012 l’administration algérienne en Kabylie s’aventure dans l’interdiction de prénoms amazighs ? En effet, le site internet Rezki.net fait état du refus d’enregistrement du prénom Daya à un père de famille par la mairie de Tizi-Ouzou courant du mois de mai 2012. Comment peut-on imaginer qu’à Tizi-Ouzou, cette ville considérée comme capitale de la Kabylie, l’on puisse subir une pareille injustice ?
Dans le même article, Rezki.net, rapporte qu’un jeune automobiliste de Draa Lmizan s’est vu verbalisé par un policier qui a décidé arbitrairement, de son propre chef, de doubler le montant de l’amende au "motif" que le prénom de l’automobiliste ne lui plait pas : il s’agit du prénom amazigh Massinissa. Comment un policier puisse se permettre une telle humiliation en Kabylie ?
Mais la question fondamentale réside ailleurs. Comment peut-on accepter tout cela ? Comment laisser de telles provocations passer sous silence ? Sommes-nous conscients de ce qui nous menace ? Il est vrai que les deux dernières décennies ont vu une opération sans précédent de corruption de l’élite kabyle. Des sommes colossales ont été déployées pour réduire la Kabylie à la soumission. Mais est-ce une raison pour que celles et ceux qui tiennent à leur dignité se taisent et restent indifférents devant cette guerre sans merci qui est menée à la Kabylie avec la complicité de relais locaux ?
Peu importe où l’on est, en Kabylie ou ailleurs, le devoir nous appelle : Il sera difficile d’assumer sa kabylité tout en laissant faire ce régime voyou d’Alger agir en toute liberté sur cette Terre qui a tant souffert et qui s’est toujours battu pour sa liberté ?
La Rédaction.
Publiée le 23 juil. 2012 par blancobylia
tasedga taqburt n iqbayliyen tajmilt i lejdud-nneɣ ineɛtaben bac nekni an-illi tura.. axxam-nneɣ bnat lejdud s yiwet n tussna tatrat, imi ayen yellan degs isɛa anamek, deg unebdu ṣemmeḍ di ccetwa yeḥma, ma twalam belli iɣersiwen tt-idiren akk yedsen iwwaken ad ḥmun daɣen.... axxam aqbur ilaq sya d assawen an-fernet tasedga icuden ɣer wayla-nneɣ acku yecbeḥ yarnu d tajmilt ara ner i lejdud yimutten fell-aɣ mačči d cbuḥ n iṣṣekwan netni uḥwaǧen.
tasedga taqburt n iqbayliyen tajmilt i lejdud-nneɣ ineɛtaben bac nekni an-illi tura.. axxam-nneɣ bnat lejdud s yiwet n tussna tatrat, imi ayen yellan degs isɛa anamek, deg unebdu ṣemmeḍ di ccetwa yeḥma, ma twalam belli iɣersiwen tt-idiren akk yedsen iwwaken ad ḥmun daɣen.... axxam aqbur ilaq sya d assawen an-fernet tasedga icuden ɣer wayla-nneɣ acku yecbeḥ yarnu d tajmilt ara ner i lejdud yimutten fell-aɣ mačči d cbuḥ n iṣṣekwan netni uḥwaǧen.
lundi 23 juillet 2012
Une histoire du terrorisme - 2. Les années de poudre (1970-1989) - YouTube
http://www.youtube.com/watch?v=roodnpcr11E&feature=youtu.be
Publiée le 22 juil. 2012 par DOCSSELECT
Chaque jour, en Irak, en Afghanistan, une bombe explose, faisant une, plusieurs voire des dizaines de victimes. La pratique s'est banalisée depuis le 11 septembre 2001. Aucune société, aucun territoire le plus reculé au monde ne peut aujourd'hui affirmer qu'il ne sera pas, un jour... où l'autre, confronté à un acte terroriste. Mais si chacun comprend intuitivement ce qu'est un attentat terroriste, le définir est plus complexe. Qu'est-ce que le terrorisme ? Comment le distinguer d'un acte de résistance ou d'un acte de guerre ? Pour le comprendre, il faut revenir à ses origines, tracer son histoire. C'est l''objectif de cette série documentaire qui retrace minutieusement une histoire de la terreur, ses moyens, ses cibles et ses objectifs, dans le monde depuis ses origines à nos jours. Mêlant images d'archives et interviews, cette série se veut une référence sur une des questions les plus cruciales de notre époque. Elle donnera la parole aux acteurs de cette histoire : anciens terroristes, juges, avocats et enquêteurs. Il mettra en évidence les influences idéologiques, les liens entre les différentes organisations, les échanges de savoir-faire.
épisode 2/3 : Acte 2 : les années de poudre (1970-1989)
En 1972, un attentat suicide est perpétré à l'aéroport de lod, en israël. Cette attaque est revendiquée par le front populaire de libération de la Palestine. Celui-ci a ouvert, depuis le début des années 70, des camps d'entraînement où s'exercent des groupes armées venus du monde entier. Toujours en 1972, aux Jeux olympiques de Munich, le fatah massacre la délégation israélienne. Quelques années plus tard, le vénézuélien carlos forme son propre groupe après avoir été exclus du FPLP. En Iran, la République islamique voit le jour et l'ayatollah Khomeiny sacrifie des bataillons d'enfants kamikazes qu'il lance dans le conflit avec l'Irak. C'est à ce moment que naît, au Liban, le Hezbollah.
Publiée le 22 juil. 2012 par DOCSSELECT
Chaque jour, en Irak, en Afghanistan, une bombe explose, faisant une, plusieurs voire des dizaines de victimes. La pratique s'est banalisée depuis le 11 septembre 2001. Aucune société, aucun territoire le plus reculé au monde ne peut aujourd'hui affirmer qu'il ne sera pas, un jour... où l'autre, confronté à un acte terroriste. Mais si chacun comprend intuitivement ce qu'est un attentat terroriste, le définir est plus complexe. Qu'est-ce que le terrorisme ? Comment le distinguer d'un acte de résistance ou d'un acte de guerre ? Pour le comprendre, il faut revenir à ses origines, tracer son histoire. C'est l''objectif de cette série documentaire qui retrace minutieusement une histoire de la terreur, ses moyens, ses cibles et ses objectifs, dans le monde depuis ses origines à nos jours. Mêlant images d'archives et interviews, cette série se veut une référence sur une des questions les plus cruciales de notre époque. Elle donnera la parole aux acteurs de cette histoire : anciens terroristes, juges, avocats et enquêteurs. Il mettra en évidence les influences idéologiques, les liens entre les différentes organisations, les échanges de savoir-faire.
épisode 2/3 : Acte 2 : les années de poudre (1970-1989)
En 1972, un attentat suicide est perpétré à l'aéroport de lod, en israël. Cette attaque est revendiquée par le front populaire de libération de la Palestine. Celui-ci a ouvert, depuis le début des années 70, des camps d'entraînement où s'exercent des groupes armées venus du monde entier. Toujours en 1972, aux Jeux olympiques de Munich, le fatah massacre la délégation israélienne. Quelques années plus tard, le vénézuélien carlos forme son propre groupe après avoir été exclus du FPLP. En Iran, la République islamique voit le jour et l'ayatollah Khomeiny sacrifie des bataillons d'enfants kamikazes qu'il lance dans le conflit avec l'Irak. C'est à ce moment que naît, au Liban, le Hezbollah.
Publiée le 22 juil. 2012 par blancobylia annect-a n iwwet-id bac imdukkal-nneɣ akk d wid i ḥammeln tamaziɣt ad lemden awal amaynut, ur nerzmer-ara andu ɣer zzat ma nqqim d yiwen umḍiq, agdud ilaq ad ilmed tutlayt-is wa ad iqeleb f imeslayen n tidett. abidyu-agi iswi-ynes bac ad yefk lbena i yal amedan iwakken ad ileḥu deg ubrid n y idles akk tutlayt.
Publiée le 22 juil. 2012 par blancobylia
annect-a n iwwet-id bac imdukkal-nneɣ akk d wid i ḥammeln tamaziɣt ad lemden awal amaynut, ur nerzmer-ara andu ɣer zzat ma nqqim d yiwen umḍiq, agdud ilaq ad ilmed tutlayt-is wa ad iqeleb f imeslayen n tidett.
abidyu-agi iswi-ynes bac ad yefk lbena i yal amedan iwakken ad ileḥu deg ubrid n y idles akk tutlayt.
annect-a n iwwet-id bac imdukkal-nneɣ akk d wid i ḥammeln tamaziɣt ad lemden awal amaynut, ur nerzmer-ara andu ɣer zzat ma nqqim d yiwen umḍiq, agdud ilaq ad ilmed tutlayt-is wa ad iqeleb f imeslayen n tidett.
abidyu-agi iswi-ynes bac ad yefk lbena i yal amedan iwakken ad ileḥu deg ubrid n y idles akk tutlayt.
samedi 21 juillet 2012
L'Internationale des Services Publics interpelle Bouteflika sur la répression des gardes communaux
L'Internationale des Services Publics interpelle Bouteflika sur la répression des gardes communaux
21/07/2012 - 11:57
Alger (SIWEL) — L'Internationale des services publics (ISP) s'inquiète de la féroce répression par l'Etat algérien de la manifestation des gardes communaux le 11 juillet dernier. Cette manifestation s'est soldée par un mort, plus de 44 interpellations dans de très mauvaises conditions et la disparition de quatre gardes communaux qui restent à ce jour introuvables.
Les gardes communaux empêchés d'aller vers la présidence. PH/DR
Le 11 juillet dernier, les gardes communaux ont tenté d'organiser une marche de Blida vers Alger pour exiger le respect de leurs droits et la prise en charge de leurs doléances.
La répression dont ils ont été victimes de la part de l'Etat algérien a suscité l'indignation de l'organisation Internationale des Services Publics (ISP) qui interpelle Bouteflika.
En effet, dans une correspondance officielle, datant du 18 juillet, adressé au chef de l’Etat algérien, cette organisation a condamné l'attitude inhumaine des autorités publics: « Je vous écris au nom de l’Internationale des services publics (ISP), et de ses 20 millions de membres dans le monde entier, pour dénoncer vivement les violations et les atteintes aux droits syndicaux et droits humains en Algérie... Nous avons été informés que lors de la manifestation du 11 juillet 2012, à laquelle ont participé 45 000 gardes communaux pour protester auprès du ministère de l’Intérieur contre le non-respect des promesses faites par le gouvernement, les manifestants ont été victimes d’une violente répression policière.”
Concernant le bilan de cette répression, l’ISP cite dans sa correspondance “la mort de Lasfer Saïd, âgé de cinquante ans, et des centaines de manifestants ont été blessés. Plus de 44 personnes ont été arrêtées dans de mauvaises conditions. Les policiers leur ont confisqué les certificats médicaux prouvant qu’ils ont subi des sévices corporels”.
Il est à rappeler qu'en plus des personnes arrêtées et convoquées pour comparaître devant le tribunal le 26 juillet 2012, quatre manifestants sont toujours portés disparus sans que cela ne semble inquiéter des autorités concernées.
Par ailleurs, malgré la répression dont ils sont victimes, selon le journal en ligne "TSA", les gardes communaux sont déterminés à maintenir la pression. Ils reprendront leur marche sur la Présidence demain, dimanche, selon les propos du délégué national des gardes communaux rapportés par TSA.
zp/cbd
SIWEL 211157 JUIL 12
21/07/2012 - 11:57
Alger (SIWEL) — L'Internationale des services publics (ISP) s'inquiète de la féroce répression par l'Etat algérien de la manifestation des gardes communaux le 11 juillet dernier. Cette manifestation s'est soldée par un mort, plus de 44 interpellations dans de très mauvaises conditions et la disparition de quatre gardes communaux qui restent à ce jour introuvables.
Les gardes communaux empêchés d'aller vers la présidence. PH/DR
Le 11 juillet dernier, les gardes communaux ont tenté d'organiser une marche de Blida vers Alger pour exiger le respect de leurs droits et la prise en charge de leurs doléances.
La répression dont ils ont été victimes de la part de l'Etat algérien a suscité l'indignation de l'organisation Internationale des Services Publics (ISP) qui interpelle Bouteflika.
En effet, dans une correspondance officielle, datant du 18 juillet, adressé au chef de l’Etat algérien, cette organisation a condamné l'attitude inhumaine des autorités publics: « Je vous écris au nom de l’Internationale des services publics (ISP), et de ses 20 millions de membres dans le monde entier, pour dénoncer vivement les violations et les atteintes aux droits syndicaux et droits humains en Algérie... Nous avons été informés que lors de la manifestation du 11 juillet 2012, à laquelle ont participé 45 000 gardes communaux pour protester auprès du ministère de l’Intérieur contre le non-respect des promesses faites par le gouvernement, les manifestants ont été victimes d’une violente répression policière.”
Concernant le bilan de cette répression, l’ISP cite dans sa correspondance “la mort de Lasfer Saïd, âgé de cinquante ans, et des centaines de manifestants ont été blessés. Plus de 44 personnes ont été arrêtées dans de mauvaises conditions. Les policiers leur ont confisqué les certificats médicaux prouvant qu’ils ont subi des sévices corporels”.
Il est à rappeler qu'en plus des personnes arrêtées et convoquées pour comparaître devant le tribunal le 26 juillet 2012, quatre manifestants sont toujours portés disparus sans que cela ne semble inquiéter des autorités concernées.
Par ailleurs, malgré la répression dont ils sont victimes, selon le journal en ligne "TSA", les gardes communaux sont déterminés à maintenir la pression. Ils reprendront leur marche sur la Présidence demain, dimanche, selon les propos du délégué national des gardes communaux rapportés par TSA.
zp/cbd
SIWEL 211157 JUIL 12
Découverte d'une trentaine de mousquets à Tigzirt
Découverte d'une trentaine de mousquets à Tigzirt
21/07/2012 - 06:58
TIZI-OUZOU (SIWEL) — A Tigzirt, des travailleurs, qui effectuaient des travaux de terrassement, ont découvert, le 18-07-2012, une trentaine de mousquets.
Cette découverte étonnante a eu lieu au niveau de l’école primaire El Mokrani de la ville côtière, lors de travaux de terrassement pour l'extension de ladite école. Ce qui a provoqué l'arrêt du chantier. Selon une source, des fouilles seront entreprises en vue d'autres découvertes.
Le mousquet est l'ancêtre du fusil actuel. Ce nom est parfois employé actuellement pour désigner toutes les armes anciennes à poudre noire employées du XVIe au XIXe siècle.
Les mousquets retrouvés à Tigzirt dateraient du XIXe siècle, ce qui correspond à l'époque de l'invasion de la Kabylie par l'armée française.
mld
SIWEL 211034 JUIL 12
Des responsables algériens complices du pillage du gaz en Tunisie - Le Matin DZ - Les idées et le débat
Des responsables algériens complices du pillage du gaz en Tunisie
Mots clés : algerie, Sonatrach, Tunisie, trafic, gazoduc, Italie, sabotage, Pillages
Par Le Matin DZ | Il y a 2 heures 6 minutes | 406 lecture(s) | Réactions (0)
Le ministère tunisien des Affaires étrangères a demandé à son homologue algérien des explications sur l’exportation de gaz algérien vers la Tunisie au profit de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz, sans contrôle douanier.
Des sources bien informées ont indiqué que la demande tunisienne est motivée par le fait que cette Société tunisienne d’électricité et de gaz est quasi-détenue par des proches de l’ancien président tunisien Zine el Abidine Ben Ali, notamment des proche de Leïla Trabelsi, son épouse. Ces derniers géraient la société et bénéficiaient de ses rentes. Pour traiter les retombées de la révolte populaire, les autorités tunisiennes actuelles n’ont pas trouvé mieux de déterrer une vieille corruption bien algérienne sur le gaz algérien vendu à l’Italie transitant par le territoire tunisien. En fait, le Transméditerranéen (Transmed) appelé aussi gazoduc "Enrico Mattei" est composé par deux gazoduc parallèles de diamètre 48’’ chacun qui relient l’Algérie à l’Italie via la Tunisie en passant par la Sicile. Une extension de ce gazoduc livre du gaz algérien à la Slovénie. Leur capacité de transport actuellement est de 30,2 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an, il est prévu d’étendre leur capacité à 33,5 milliards de m3 de gaz naturel par an d’ici fin 2012.
La partie algérienne du tronçon du gazoduc est exploitée par Sonatrach TRC, la deuxième partie du tronçon transitant sur le territoire tunisien est la propriété de la Société tunisienne du gazoduc transtunisien (Sotugat) et elle est exploitée par Sergaz. Comme droits de passage, la Tunisie perçoit des redevances imputées sur la quantité de gaz transportée annuellement situées entre 5,25 à 6,75% de la valeur du gaz transporté. Grace au droit de passage, la facture tunisienne en énergie s’est sensiblement allégée.
La construction du premier gazoduc nu de diamètre 48’’ en écoulement libre, c'est-à-dire sans stations de compression a démarré en 1978 et s’est terminée en 1983 et le rajout d’une deuxième ligne de même diamètre entre 1991-1994. Pour des raisons techniques d’exploitation, cet ouvrage dispose de plusieurs lignes de moindre diamètre en offshore. Grâce à cet important investissement que supporte seule l’Algérie et qui pèse lourdement sur le remboursement de la dette algérienne, l’Italie assure paisiblement son indépendance énergétique. L’Italie est devenue le premier client de l’Algérie en gaz naturel, elle importe près de 40% de ses besoins en gaz naturel à partir de l’Algérie.
Du gaz exporté sans contrôle douanier
Le nouveau régime islamiste en Tunisie voudrait mettre un terme au phénomène de la corruption dans lequel ont été impliqués des proches de l’ancien régime tunisien et la Sonatrach visant indirectement les douanes algériennes. Les autorités tunisiennes n’excluent pas certaines complicités en Algérie qui auraient pu faciliter l’exportation du gaz algérien vers la Tunisie sans contrôle douanier. Un rapport tunisien établi récemment par des enquêteurs au Centre de pompage d’El Borma a révélé que d’importantes quantités de gaz naturel sont exportées quotidiennement vers la Tunisie sans le contrôle des services douaniers algériens comme le stipule les articles 165 et 172 du Code des douanes. Ces articles exigent un contrôle douanier permanent pour contrôler les exportations des divers produits miniers vers l’étranger. Selon le même rapport, la Direction régionale des douanes de Hassi Messaoud n’a pas respecté les mesures de contrôle stipulées par ces deux articles de loi lors des opérations d’exportation du gaz naturel vers la Tunisie, et ce depuis le mois de novembre dernier. Selon le même document, entre 21 000 et 26 000 m3 de gaz naturel sont exportés quotidiennement vers la Tunisie sans contrôle douanier depuis le mois de novembre dernier 2011.
Cette affaire de trafic de gaz ne date pas d’aujourd’hui, elle est connue et classée par les autorités algériennes, par risque de mettre en cause certains gros bonnets de la nomenklatura polico-économique qui gère l’économie de notre pays. Cette affaire de pillage de gaz algérien a démarré en 1978, après la mise en service du gazoduc Enrico Mattei. Des milliards de dollars peut-être ont été détournés avec la complicité des responsables de Sonatrach Transport par Canalisation l’Engineering d’une manière très intelligente. Une mafia d’hommes d’affaires algériens, tunisiens et italiens règne sur tout le parcours de cet ouvrage juteux qui traverse trois pays les plus corrompus du bassin méditerranéen. Pour étouffer les échecs économiques, l’autorité islamiste tunisienne cherche à renvoyer la balle sur le voisin algérien, impliquant directement les Douanes algériennes qui n’ont absolument rien à avoir dans cette affaire algéro-algérienne prise en charge par les autorités algériennes depuis 1978.
Mettant notre horloge à l’heure : la tâche de contrôle des Douanes algériennes se limite dans notre cas qu’à la lecture, au relevé du volume du gaz en aval des rampes de comptage et à sa communication au financier chargé d’établir la facturation du volume du gaz vendu aux clients de Sonatrach. Quant à l’entretien, la gestion et la maintenance des équipements, ceux-là relèvent de la compétence des services de Sonatrach TRC, et s’il y a un vis de forme, comme notre cas, ils en sont responsables.
Youcefi et Zerguine au courant
Il s'avère maintenant que l’affaire du trafic de gaz au terminal arrivée d’Oued Saf Saf, ne date pas d’aujourd’hui, des quantités beaucoup plus importantes que celle que rapportent les Tunisiens dans leur rapport ont été livrés frauduleusement et d’une manière intelligente de tripotage. Ce trafic nous a été signalé dès les débuts de mise en service de cet ouvrage, et les hauts responsables de Sonatrach de l’époque ont vite réagit en désignant une commission d’enquête et à sa tète l’actuel ministre de l’Energie Youcef Youcefi. Je faisais moi-même partie de cette commission d’enquête dénommée comme par hasard "comité 48’’" chargée de résoudre un problème technique de comptage sans rentrer dans les détails de la mise en cause des personnes derrière ce délit ainsi que son mobile. L’astuce de détournement du gaz en grande quantité que nous avions découvert était très simple : les rampes de comptage qui ne répondaient plus aux normes API, n’étant pas calorifugées, elles demeuraient sous l’influence de la variation de la température extérieure. Les grands écarts de température influent directement sur la variation de la pression interne du gaz qui modifiera à son tour le débit du gaz transitant par le disque standard de calcul, incéré à l’intérieur des rampes, au nombre de deux ou plus. C’est de cette manière qu’on est arrivé à détourner de grande quantité de gaz, sans que l’on sache qui est responsable de cette arnaque. Les services techniques de Sonatrach auraient peut-être pu s’apercevoir que la batterie de rampes réception n’était pas calorifugée conformément aux normes API et auraient dû signaler cette anomalie dans les réserves du procès verbal de réception provisoire.
Les résultats de l’enquête du comité 48‘’ ne sont pas encore connus, tout ce qu’on sait sur cette affaire de "vol du gaz algérien", c’est qu’un ami ex-haut responsable de Sonatrach chargé de la construction des ouvrages de transport par canalisation, a été trouvé mort dans son bureau après avoir pris une tasse de café ! Seuls l’actuel ministre de l’Energie et des Mines Youcef Youcefi et son co-équipier Abdelhamid Zerguine, Président Directeur Général en exercice de Sonatrach ex-vice-président du Transport par Canalisation, détiennent l’historique de l’affaire et seront en mesure de fournir des informations complémentaires à la cour des comptes.
Menace sur l’approvisionnement de l’Italie en gaz naturel algérien
L’Algérie exporte la moitié de son gaz de vente vers l’Italie, soit environ 30,2 milliards de m3 /an qui transitent par la Tunisie. Le chaos et l’insécurité qui règnent dans ce pays islamiste après la chute du président Zine El Abidine Bénali risque de porter des coups sévères à la continuité des approvisionnements italiens en gaz algérien et un coup fatal pour l’économie nationale par l’imputation de 50% de notre production gazière. Voilà ce que rapporte la presse d’information tunisienne (TAP). Une tentative de sabotage en territoire tunisien du gazoduc reliant l’Algérie à l’Italie via la Tunisie a échoué, selon des informations en provenance de Tunisie. L’information a été répercutée cette semaine par l’agence officielle tunisienne, Tunis Afrique presse (TAP). Selon des sources concordantes, les exportations de gaz naturel algérien vers l’Italie n’ont subi aucun changement après cette tentative de sabotage. "On achemine normalement le gaz à notre niveau et selon nos informations, même les stations en Tunisie fonctionnement normalement", nous a déclaré une source du secteur de l’énergie après la publication d’informations relatives à un acte de sabotage en territoire tunisien sur le gazoduc qui relie l’Algérie à l’Italie via la Tunisie.
Selon l’agence officielle TAP, "deux déflagrations, causées par des engins explosifs au niveau du gazoduc transtunisien reliant l’Algérie à l’Italie via la Tunisie, ont été enregistrées par Sergaz, société de service du gazoduc, dans la nuit de lundi (18 juillet 2011) vers 19h". Selon toujours la même agence qui cite une source du ministère tunisien de l’Industrie et de la Technologie, "les premiers éléments dont dispose Sergaz, qui a dépêché une équipe technique sur les lieux de l’incident, cet acte de sabotage, commis aux environs de la localité de Bent Jedid (entre Bouficha et Zaghouan), n’a engendré ni perte humaine ni dégât matériel significatif".
De son côté, le ministère tunisien de l’Intérieur a précisé dans un communiqué, qu’une explosion s’est produite sur un gazoduc dans la région de Zaghouan au nord-est de la Tunisie en dénonçant un "acte criminel". Dans ce communiqué, le ministère a précisé que cette "explosion est due à un acte criminel", ajoutant que l’incident n’a pas fait de dégâts ni de perte humaine. Du côté algérien, on affirme que "les exportations de gaz vers l’Italie se poursuivent normalement et n’ont pas été affectées". (Source d’information TAP)
Y. Mérabet
Ingénieur en Engineering pétrolier et dans le transport des hydrocarbures par canalisation, expert en Energie, journaliste Indépendant, ex-chef Divisionnaire des Infrastructures gaz de Hassi-R’mel Algérian Sociéty For Internationale Relations
Mots clés : algerie, Sonatrach, Tunisie, trafic, gazoduc, Italie, sabotage, Pillages
Par Le Matin DZ | Il y a 2 heures 6 minutes | 406 lecture(s) | Réactions (0)
Le ministère tunisien des Affaires étrangères a demandé à son homologue algérien des explications sur l’exportation de gaz algérien vers la Tunisie au profit de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz, sans contrôle douanier.
Des sources bien informées ont indiqué que la demande tunisienne est motivée par le fait que cette Société tunisienne d’électricité et de gaz est quasi-détenue par des proches de l’ancien président tunisien Zine el Abidine Ben Ali, notamment des proche de Leïla Trabelsi, son épouse. Ces derniers géraient la société et bénéficiaient de ses rentes. Pour traiter les retombées de la révolte populaire, les autorités tunisiennes actuelles n’ont pas trouvé mieux de déterrer une vieille corruption bien algérienne sur le gaz algérien vendu à l’Italie transitant par le territoire tunisien. En fait, le Transméditerranéen (Transmed) appelé aussi gazoduc "Enrico Mattei" est composé par deux gazoduc parallèles de diamètre 48’’ chacun qui relient l’Algérie à l’Italie via la Tunisie en passant par la Sicile. Une extension de ce gazoduc livre du gaz algérien à la Slovénie. Leur capacité de transport actuellement est de 30,2 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an, il est prévu d’étendre leur capacité à 33,5 milliards de m3 de gaz naturel par an d’ici fin 2012.
La partie algérienne du tronçon du gazoduc est exploitée par Sonatrach TRC, la deuxième partie du tronçon transitant sur le territoire tunisien est la propriété de la Société tunisienne du gazoduc transtunisien (Sotugat) et elle est exploitée par Sergaz. Comme droits de passage, la Tunisie perçoit des redevances imputées sur la quantité de gaz transportée annuellement situées entre 5,25 à 6,75% de la valeur du gaz transporté. Grace au droit de passage, la facture tunisienne en énergie s’est sensiblement allégée.
La construction du premier gazoduc nu de diamètre 48’’ en écoulement libre, c'est-à-dire sans stations de compression a démarré en 1978 et s’est terminée en 1983 et le rajout d’une deuxième ligne de même diamètre entre 1991-1994. Pour des raisons techniques d’exploitation, cet ouvrage dispose de plusieurs lignes de moindre diamètre en offshore. Grâce à cet important investissement que supporte seule l’Algérie et qui pèse lourdement sur le remboursement de la dette algérienne, l’Italie assure paisiblement son indépendance énergétique. L’Italie est devenue le premier client de l’Algérie en gaz naturel, elle importe près de 40% de ses besoins en gaz naturel à partir de l’Algérie.
Du gaz exporté sans contrôle douanier
Le nouveau régime islamiste en Tunisie voudrait mettre un terme au phénomène de la corruption dans lequel ont été impliqués des proches de l’ancien régime tunisien et la Sonatrach visant indirectement les douanes algériennes. Les autorités tunisiennes n’excluent pas certaines complicités en Algérie qui auraient pu faciliter l’exportation du gaz algérien vers la Tunisie sans contrôle douanier. Un rapport tunisien établi récemment par des enquêteurs au Centre de pompage d’El Borma a révélé que d’importantes quantités de gaz naturel sont exportées quotidiennement vers la Tunisie sans le contrôle des services douaniers algériens comme le stipule les articles 165 et 172 du Code des douanes. Ces articles exigent un contrôle douanier permanent pour contrôler les exportations des divers produits miniers vers l’étranger. Selon le même rapport, la Direction régionale des douanes de Hassi Messaoud n’a pas respecté les mesures de contrôle stipulées par ces deux articles de loi lors des opérations d’exportation du gaz naturel vers la Tunisie, et ce depuis le mois de novembre dernier. Selon le même document, entre 21 000 et 26 000 m3 de gaz naturel sont exportés quotidiennement vers la Tunisie sans contrôle douanier depuis le mois de novembre dernier 2011.
Cette affaire de trafic de gaz ne date pas d’aujourd’hui, elle est connue et classée par les autorités algériennes, par risque de mettre en cause certains gros bonnets de la nomenklatura polico-économique qui gère l’économie de notre pays. Cette affaire de pillage de gaz algérien a démarré en 1978, après la mise en service du gazoduc Enrico Mattei. Des milliards de dollars peut-être ont été détournés avec la complicité des responsables de Sonatrach Transport par Canalisation l’Engineering d’une manière très intelligente. Une mafia d’hommes d’affaires algériens, tunisiens et italiens règne sur tout le parcours de cet ouvrage juteux qui traverse trois pays les plus corrompus du bassin méditerranéen. Pour étouffer les échecs économiques, l’autorité islamiste tunisienne cherche à renvoyer la balle sur le voisin algérien, impliquant directement les Douanes algériennes qui n’ont absolument rien à avoir dans cette affaire algéro-algérienne prise en charge par les autorités algériennes depuis 1978.
Mettant notre horloge à l’heure : la tâche de contrôle des Douanes algériennes se limite dans notre cas qu’à la lecture, au relevé du volume du gaz en aval des rampes de comptage et à sa communication au financier chargé d’établir la facturation du volume du gaz vendu aux clients de Sonatrach. Quant à l’entretien, la gestion et la maintenance des équipements, ceux-là relèvent de la compétence des services de Sonatrach TRC, et s’il y a un vis de forme, comme notre cas, ils en sont responsables.
Youcefi et Zerguine au courant
Il s'avère maintenant que l’affaire du trafic de gaz au terminal arrivée d’Oued Saf Saf, ne date pas d’aujourd’hui, des quantités beaucoup plus importantes que celle que rapportent les Tunisiens dans leur rapport ont été livrés frauduleusement et d’une manière intelligente de tripotage. Ce trafic nous a été signalé dès les débuts de mise en service de cet ouvrage, et les hauts responsables de Sonatrach de l’époque ont vite réagit en désignant une commission d’enquête et à sa tète l’actuel ministre de l’Energie Youcef Youcefi. Je faisais moi-même partie de cette commission d’enquête dénommée comme par hasard "comité 48’’" chargée de résoudre un problème technique de comptage sans rentrer dans les détails de la mise en cause des personnes derrière ce délit ainsi que son mobile. L’astuce de détournement du gaz en grande quantité que nous avions découvert était très simple : les rampes de comptage qui ne répondaient plus aux normes API, n’étant pas calorifugées, elles demeuraient sous l’influence de la variation de la température extérieure. Les grands écarts de température influent directement sur la variation de la pression interne du gaz qui modifiera à son tour le débit du gaz transitant par le disque standard de calcul, incéré à l’intérieur des rampes, au nombre de deux ou plus. C’est de cette manière qu’on est arrivé à détourner de grande quantité de gaz, sans que l’on sache qui est responsable de cette arnaque. Les services techniques de Sonatrach auraient peut-être pu s’apercevoir que la batterie de rampes réception n’était pas calorifugée conformément aux normes API et auraient dû signaler cette anomalie dans les réserves du procès verbal de réception provisoire.
Les résultats de l’enquête du comité 48‘’ ne sont pas encore connus, tout ce qu’on sait sur cette affaire de "vol du gaz algérien", c’est qu’un ami ex-haut responsable de Sonatrach chargé de la construction des ouvrages de transport par canalisation, a été trouvé mort dans son bureau après avoir pris une tasse de café ! Seuls l’actuel ministre de l’Energie et des Mines Youcef Youcefi et son co-équipier Abdelhamid Zerguine, Président Directeur Général en exercice de Sonatrach ex-vice-président du Transport par Canalisation, détiennent l’historique de l’affaire et seront en mesure de fournir des informations complémentaires à la cour des comptes.
Menace sur l’approvisionnement de l’Italie en gaz naturel algérien
L’Algérie exporte la moitié de son gaz de vente vers l’Italie, soit environ 30,2 milliards de m3 /an qui transitent par la Tunisie. Le chaos et l’insécurité qui règnent dans ce pays islamiste après la chute du président Zine El Abidine Bénali risque de porter des coups sévères à la continuité des approvisionnements italiens en gaz algérien et un coup fatal pour l’économie nationale par l’imputation de 50% de notre production gazière. Voilà ce que rapporte la presse d’information tunisienne (TAP). Une tentative de sabotage en territoire tunisien du gazoduc reliant l’Algérie à l’Italie via la Tunisie a échoué, selon des informations en provenance de Tunisie. L’information a été répercutée cette semaine par l’agence officielle tunisienne, Tunis Afrique presse (TAP). Selon des sources concordantes, les exportations de gaz naturel algérien vers l’Italie n’ont subi aucun changement après cette tentative de sabotage. "On achemine normalement le gaz à notre niveau et selon nos informations, même les stations en Tunisie fonctionnement normalement", nous a déclaré une source du secteur de l’énergie après la publication d’informations relatives à un acte de sabotage en territoire tunisien sur le gazoduc qui relie l’Algérie à l’Italie via la Tunisie.
Selon l’agence officielle TAP, "deux déflagrations, causées par des engins explosifs au niveau du gazoduc transtunisien reliant l’Algérie à l’Italie via la Tunisie, ont été enregistrées par Sergaz, société de service du gazoduc, dans la nuit de lundi (18 juillet 2011) vers 19h". Selon toujours la même agence qui cite une source du ministère tunisien de l’Industrie et de la Technologie, "les premiers éléments dont dispose Sergaz, qui a dépêché une équipe technique sur les lieux de l’incident, cet acte de sabotage, commis aux environs de la localité de Bent Jedid (entre Bouficha et Zaghouan), n’a engendré ni perte humaine ni dégât matériel significatif".
De son côté, le ministère tunisien de l’Intérieur a précisé dans un communiqué, qu’une explosion s’est produite sur un gazoduc dans la région de Zaghouan au nord-est de la Tunisie en dénonçant un "acte criminel". Dans ce communiqué, le ministère a précisé que cette "explosion est due à un acte criminel", ajoutant que l’incident n’a pas fait de dégâts ni de perte humaine. Du côté algérien, on affirme que "les exportations de gaz vers l’Italie se poursuivent normalement et n’ont pas été affectées". (Source d’information TAP)
Y. Mérabet
Ingénieur en Engineering pétrolier et dans le transport des hydrocarbures par canalisation, expert en Energie, journaliste Indépendant, ex-chef Divisionnaire des Infrastructures gaz de Hassi-R’mel Algérian Sociéty For Internationale Relations
vendredi 20 juillet 2012
"Gouvernement, les islamistes les deux côtés de même médaille» | Monde | DW.DE | 16.07.2012
TOP STORIES ou DU MONDE
MONDE ARABE
"Gouvernement, les islamistes des deux côtés d'une même médaille des
La Kabylie en Algérie région montagneuse est un projet de sécession. DW a parlé à un militant berbère politique de premier plan sur une question sous-estimée encore la clé au milieu des troubles de plus en plus dans la région Afrique du Nord.
Situé sur la côte nord de la Méditerranée de l'Algérie, la Kabylie était un pays indépendant tout au long du Moyen Age et les jours ottomans jusqu'à ce qu'elle devienne une partie de l'Algérie adéquate pendant la période de colonisation française dans le milieu du 19e siècle. Ses habitants sont des Berbères, groupe autochtone d'Afrique du Nord, dont le sort est souvent ignoré au milieu du bouleversement en cours à travers le monde arabe. DW parlé à Bouaziz Ait Chebib, le président du Mouvement pour l'Autonomie de la Kabylie (MAK).
Quand, comment et pourquoi a été créé le MAK?
Le MAK a été mis en place en 2001 à la suite des terribles événements du "Printemps noir" en Kabylie - une série de troubles violents et les manifestations politiques des militants berbères qui ont été réprimées par la police. Son objectif était de travailler pour un statut d'autonomie importante et de lutter contre l'oppression du gouvernement algérien. Le groupe a tenu son congrès fondateur en 2007 et aujourd'hui, il ya un comité exécutif et un conseil national dans lequel toutes les communautés kabyles sont représentées. Le MAK est la première force politique en Kabylie et nous luttons pour retrouver notre souveraineté perdue en 1857 après la colonisation française.
Comment pouvez-vous dire que vous êtes la première force en Kabylie sans participer aux élections?
L'Algérie ne reconnaît pas notre peuple et, par conséquent, nous ne participons pas à une élection organisée par le gouvernement. Lors des élections législatives en Février, nous avons mené une intense campagne contre le vote. Kabylie a obtenu le pourcentage le plus faible participation à l'Algérie, qui montre que seul le MAK est capable de mobiliser la société kabyle. Par ailleurs, tous les observateurs indépendants ont reconnu notre capacité énorme mobilisation. Nous travaillons sous intimidations constantes, les arrestations, les interrogatoires ainsi que le boycott médiatique. On nous refuse l'accès aux bâtiments publics pour tenir nos réunions et nous sont présentés comme des «séparatistes payés par des puissances étrangères." Cependant, les habitants de la Kabylie sont politiquement plus mature que les dirigeants actuels de l'Algérie. Le soutien populaire est notre plus grand bouclier contre la barbarie raciste du régime algérien.
Bouaziz Ait Chebib
Sont-ce les raisons de votre désir de rompre avec l'Etat algérien?
En 1962, il y avait un transfert de pouvoir. Arabe algérien remplacé l'Algérie française, c'est pourquoi nous affirmons que nous sommes encore sous occupation. De Ben Bella - premier président de l'Algérie - à l'actuel président (Abdelaziz) Bouteflika - tous les systèmes ont suivi le même schéma: l'anti-Kabylism. Non-arabes algériens ne sont pas reconnus dans leur propre pays, c'est la négation de l'existence du peuple berbère dans son ensemble. En fait, le gouvernement algérien et les islamistes sont les deux faces d'une même médaille et ils ont même unir leurs forces quand il s'agit d'opprimer la Kabylie. À ce jour, 1228 de nos jeunes ont été tués par la police dans l'indifférence totale des autres régions algériennes. Ils peuvent montrer leur solidarité envers les Palestiniens, mais jamais pour nous.
Vous décrivez votre région comme «non-arabes» et «laïque», mais la Kabylie est devenu un refuge pour les groupes islamistes armés de toutes sortes. Comment expliquez-vous cela?
La Kabylie est la forteresse naturelle de la démocratie en Algérie. Notre organisation socio-politique est historiquement attachée aux valeurs de la liberté, la laïcité, le respect et la solidarité. En conséquence, il est impossible de penser que cette région peut éventuellement être le berceau du terrorisme islamique. C'est en fait le gouvernement algérien qui se déplace ces groupes armés en Kabylie. Nous sommes soumis à une punition sévère en raison de notre refus de se soumettre au joug arabo-islamique.
Aujourd'hui, la Kabylie est une caserne militaire en plein air. Plus de 40 pour cent des services de sécurité algériens sont des bases de notre région, mais les groupes terroristes agissant en toute impunité. Depuis 2005, plus de 69 personnes ont été enlevées à Tizi Ouzou, la capitale administrative de la Kabylie. Ajouté aux attentats à la bombe, des enlèvements et l'abus de pouvoir, la Kabylie est aussi la victime d'une «terre brûlée». Sous prétexte de lutte contre le terrorisme, l'armée algérienne est l'établissement de nos forêts en feu avec le seul but de nous priver de notre ressource naturelle riche. Ils veulent que nous de choisir entre la faim ou le joug arabo-islamiste.
L'armée algérienne est prétendument détruire les ressources naturelles de Kabylie
Lors d'une visite en Israël en mai dernier, Ferhat Mehenni, président du gouvernement basé à Paris, la Kabylie en exil, a appelé à "renforcer les liens avec Tel Aviv." Avez-vous reconnaître les droits du peuple palestinien?
Nous cherchons à établir des relations avec tous les peuples dans le monde. Les guerres n'ont jamais été l'œuvre de personnes, mais des Etats. Nous reconnaissons l'Etat d'Israël, mais nous avons également soutenir le peuple palestinien dans leur lutte pour les droits et l'indépendance. Une nation sans Etat est condamné à l'extinction, c'est pourquoi nous soutenons toutes les personnes apatrides qui luttent pour leurs droits.
Y at-il des liens entre vous et le Touareg, qui sont aussi le peuple amazigh, dans son ensemble? Qu'en est-il Azawad?
Dans notre projet, nous soulignons notre solidarité avec tous les Amazighs en Afrique du Nord. Ils ont notre plein soutien dans leur lutte pour l'émancipation des régimes néo-coloniaux. Nous sommes également le premier à reconnaître l'indépendance et la légitimité de l'Azawad. Le MNLA (Mouvement national pour la libération de l'Azawad) a du mal à établir un Etat souverain, démocratique et laïque. Malheureusement, il ya des groupes islamistes qui veulent détourner l'indépendance de l'Azawad avec la complicité de la communauté internationale. Le arabo-islamiste Etat algérien raciste a mis en place un groupe terroriste, Ansar Dine, pour annuler la création de l'Etat amazigh indépendant première fois. Une délégation de ce groupe a été encore récemment reçu officiellement par le gouvernement algérien afin de coordonner leurs efforts de lutte contre l'Azawad. Algérie reconnaît l'indépendance du peuple sahraoui, mais pas Azawad femmes. La raison est simple: le premier est arabe alors que celles-ci sont amazigh.
Souhaitez-un soulèvement «arabe Printemps" de type est la solution à vos problèmes?
Le terme «printemps arabe» incarne une injustice historique qui a duré trop longtemps dans le nord de l'Afrique. Une révolution comme celle d'Egypte, où des fanatiques islamistes ont pris le relais d'un autre régime totalitaire, n'est pas dans notre intérêt. Qui parlent de «révolutions» est une fraude car il n'y a pas de différence entre les régimes déchus et ceux qui les remplacent. Exemple de la Libye est très révélateur: nos frères amazighs de Zwara, au nord-ouest en Libye, ont été les vrais architectes de la chute de Kadhafi, mais, aujourd'hui, ils sont de retour au même point de départ. Les islamistes ont pris le contrôle du pays et ils ne font que perpétuer la politique de déni du peuple amazigh.
Y at-il une chance pour une solution pacifique dans le scénario que vous représenter?
Nous croyons qu'il est impossible de démocratiser Algérie aussi longtemps que le reste des Algériens ne reconnaissent pas les valeurs de la laïcité, la démocratie et le progrès. C'est pourquoi nous exigeons notre droit à l'autodétermination pour construire un indépendant, démocratique, laïque et social par le biais d'un référendum. La nôtre n'est pas un projet contre les autres Algériens, nous pouvons servir de catalyseur pour une Algérie plurielle, ainsi que pour le reste des peuples de l'Afrique du Nord. La communauté internationale devrait abandonner ses doubles standards et de soutenir les politiques Azawad et le peuple amazigh dans son ensemble comme ils l'ont fait avec la Tunisie, au Kosovo, au Sud-Soudan ... Si nous voulons construire un monde plus juste, les droits de l'homme doivent prévaloir sur les intérêts économiques.
Interview: Karlos Zurutuza, Kabylie, Algérie
Éditeur: Rob Mudge
MONDE ARABE
"Gouvernement, les islamistes des deux côtés d'une même médaille des
La Kabylie en Algérie région montagneuse est un projet de sécession. DW a parlé à un militant berbère politique de premier plan sur une question sous-estimée encore la clé au milieu des troubles de plus en plus dans la région Afrique du Nord.
Situé sur la côte nord de la Méditerranée de l'Algérie, la Kabylie était un pays indépendant tout au long du Moyen Age et les jours ottomans jusqu'à ce qu'elle devienne une partie de l'Algérie adéquate pendant la période de colonisation française dans le milieu du 19e siècle. Ses habitants sont des Berbères, groupe autochtone d'Afrique du Nord, dont le sort est souvent ignoré au milieu du bouleversement en cours à travers le monde arabe. DW parlé à Bouaziz Ait Chebib, le président du Mouvement pour l'Autonomie de la Kabylie (MAK).
Quand, comment et pourquoi a été créé le MAK?
Le MAK a été mis en place en 2001 à la suite des terribles événements du "Printemps noir" en Kabylie - une série de troubles violents et les manifestations politiques des militants berbères qui ont été réprimées par la police. Son objectif était de travailler pour un statut d'autonomie importante et de lutter contre l'oppression du gouvernement algérien. Le groupe a tenu son congrès fondateur en 2007 et aujourd'hui, il ya un comité exécutif et un conseil national dans lequel toutes les communautés kabyles sont représentées. Le MAK est la première force politique en Kabylie et nous luttons pour retrouver notre souveraineté perdue en 1857 après la colonisation française.
Comment pouvez-vous dire que vous êtes la première force en Kabylie sans participer aux élections?
L'Algérie ne reconnaît pas notre peuple et, par conséquent, nous ne participons pas à une élection organisée par le gouvernement. Lors des élections législatives en Février, nous avons mené une intense campagne contre le vote. Kabylie a obtenu le pourcentage le plus faible participation à l'Algérie, qui montre que seul le MAK est capable de mobiliser la société kabyle. Par ailleurs, tous les observateurs indépendants ont reconnu notre capacité énorme mobilisation. Nous travaillons sous intimidations constantes, les arrestations, les interrogatoires ainsi que le boycott médiatique. On nous refuse l'accès aux bâtiments publics pour tenir nos réunions et nous sont présentés comme des «séparatistes payés par des puissances étrangères." Cependant, les habitants de la Kabylie sont politiquement plus mature que les dirigeants actuels de l'Algérie. Le soutien populaire est notre plus grand bouclier contre la barbarie raciste du régime algérien.
Bouaziz Ait Chebib
Sont-ce les raisons de votre désir de rompre avec l'Etat algérien?
En 1962, il y avait un transfert de pouvoir. Arabe algérien remplacé l'Algérie française, c'est pourquoi nous affirmons que nous sommes encore sous occupation. De Ben Bella - premier président de l'Algérie - à l'actuel président (Abdelaziz) Bouteflika - tous les systèmes ont suivi le même schéma: l'anti-Kabylism. Non-arabes algériens ne sont pas reconnus dans leur propre pays, c'est la négation de l'existence du peuple berbère dans son ensemble. En fait, le gouvernement algérien et les islamistes sont les deux faces d'une même médaille et ils ont même unir leurs forces quand il s'agit d'opprimer la Kabylie. À ce jour, 1228 de nos jeunes ont été tués par la police dans l'indifférence totale des autres régions algériennes. Ils peuvent montrer leur solidarité envers les Palestiniens, mais jamais pour nous.
Vous décrivez votre région comme «non-arabes» et «laïque», mais la Kabylie est devenu un refuge pour les groupes islamistes armés de toutes sortes. Comment expliquez-vous cela?
La Kabylie est la forteresse naturelle de la démocratie en Algérie. Notre organisation socio-politique est historiquement attachée aux valeurs de la liberté, la laïcité, le respect et la solidarité. En conséquence, il est impossible de penser que cette région peut éventuellement être le berceau du terrorisme islamique. C'est en fait le gouvernement algérien qui se déplace ces groupes armés en Kabylie. Nous sommes soumis à une punition sévère en raison de notre refus de se soumettre au joug arabo-islamique.
Aujourd'hui, la Kabylie est une caserne militaire en plein air. Plus de 40 pour cent des services de sécurité algériens sont des bases de notre région, mais les groupes terroristes agissant en toute impunité. Depuis 2005, plus de 69 personnes ont été enlevées à Tizi Ouzou, la capitale administrative de la Kabylie. Ajouté aux attentats à la bombe, des enlèvements et l'abus de pouvoir, la Kabylie est aussi la victime d'une «terre brûlée». Sous prétexte de lutte contre le terrorisme, l'armée algérienne est l'établissement de nos forêts en feu avec le seul but de nous priver de notre ressource naturelle riche. Ils veulent que nous de choisir entre la faim ou le joug arabo-islamiste.
L'armée algérienne est prétendument détruire les ressources naturelles de Kabylie
Lors d'une visite en Israël en mai dernier, Ferhat Mehenni, président du gouvernement basé à Paris, la Kabylie en exil, a appelé à "renforcer les liens avec Tel Aviv." Avez-vous reconnaître les droits du peuple palestinien?
Nous cherchons à établir des relations avec tous les peuples dans le monde. Les guerres n'ont jamais été l'œuvre de personnes, mais des Etats. Nous reconnaissons l'Etat d'Israël, mais nous avons également soutenir le peuple palestinien dans leur lutte pour les droits et l'indépendance. Une nation sans Etat est condamné à l'extinction, c'est pourquoi nous soutenons toutes les personnes apatrides qui luttent pour leurs droits.
Y at-il des liens entre vous et le Touareg, qui sont aussi le peuple amazigh, dans son ensemble? Qu'en est-il Azawad?
Dans notre projet, nous soulignons notre solidarité avec tous les Amazighs en Afrique du Nord. Ils ont notre plein soutien dans leur lutte pour l'émancipation des régimes néo-coloniaux. Nous sommes également le premier à reconnaître l'indépendance et la légitimité de l'Azawad. Le MNLA (Mouvement national pour la libération de l'Azawad) a du mal à établir un Etat souverain, démocratique et laïque. Malheureusement, il ya des groupes islamistes qui veulent détourner l'indépendance de l'Azawad avec la complicité de la communauté internationale. Le arabo-islamiste Etat algérien raciste a mis en place un groupe terroriste, Ansar Dine, pour annuler la création de l'Etat amazigh indépendant première fois. Une délégation de ce groupe a été encore récemment reçu officiellement par le gouvernement algérien afin de coordonner leurs efforts de lutte contre l'Azawad. Algérie reconnaît l'indépendance du peuple sahraoui, mais pas Azawad femmes. La raison est simple: le premier est arabe alors que celles-ci sont amazigh.
Souhaitez-un soulèvement «arabe Printemps" de type est la solution à vos problèmes?
Le terme «printemps arabe» incarne une injustice historique qui a duré trop longtemps dans le nord de l'Afrique. Une révolution comme celle d'Egypte, où des fanatiques islamistes ont pris le relais d'un autre régime totalitaire, n'est pas dans notre intérêt. Qui parlent de «révolutions» est une fraude car il n'y a pas de différence entre les régimes déchus et ceux qui les remplacent. Exemple de la Libye est très révélateur: nos frères amazighs de Zwara, au nord-ouest en Libye, ont été les vrais architectes de la chute de Kadhafi, mais, aujourd'hui, ils sont de retour au même point de départ. Les islamistes ont pris le contrôle du pays et ils ne font que perpétuer la politique de déni du peuple amazigh.
Y at-il une chance pour une solution pacifique dans le scénario que vous représenter?
Nous croyons qu'il est impossible de démocratiser Algérie aussi longtemps que le reste des Algériens ne reconnaissent pas les valeurs de la laïcité, la démocratie et le progrès. C'est pourquoi nous exigeons notre droit à l'autodétermination pour construire un indépendant, démocratique, laïque et social par le biais d'un référendum. La nôtre n'est pas un projet contre les autres Algériens, nous pouvons servir de catalyseur pour une Algérie plurielle, ainsi que pour le reste des peuples de l'Afrique du Nord. La communauté internationale devrait abandonner ses doubles standards et de soutenir les politiques Azawad et le peuple amazigh dans son ensemble comme ils l'ont fait avec la Tunisie, au Kosovo, au Sud-Soudan ... Si nous voulons construire un monde plus juste, les droits de l'homme doivent prévaloir sur les intérêts économiques.
Interview: Karlos Zurutuza, Kabylie, Algérie
Éditeur: Rob Mudge
Nationalité algérienne, surtout n'oubliez pas les nôtres | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie
Nationalité algérienne, surtout n’oubliez pas les nôtres
De Paris, par Zahir Boukhelifa
Dans un monde rationalisé et globalisé, à quoi peut encore servir une nationalité ? Plus précisément, à quoi peut servir la nationalité octroyée par un pays comme l’Algérie ? C’est quoi être Algérien aujourd’hui ? En dehors d’un stade de foot, qui peut aujourd’hui prétendre aimer ce pays ? A rappeler que les mêmes qui la veille criaient haut et fort dans les gradins des « one two three viva l’Algérie », se retrouvent le lendemain dans un radeau clandestin pour l’Europe.
18/06/2012 - 00:15 mis a jour le 18/06/2012 - 11:39 par Zahir Boukhelifa
Au risque d’être cynique, le pouvoir d’Alger possède aujourd’hui le plus grand aquarium du monde, dont les poissons sont nourris de chair algérienne. Tournons le dos à ce nihilisme algérien formulé dans cet adage si populaire ’’nnif ou lakhsara’’ et restons dans le pragmatisme si cher aux politiques.
Nous ne parlons pas là d’un amour nostalgique d’un émigré ou d’un expatrié magnifiant un souvenir d’enfance, ni de celui des rêveurs qui comblent leur manque affectif par un nationalisme bohémien, mais du citoyen lambda. Celui qui subit sa nationalité et ses effets indésirables tous les jours, pas de mauvaise langue, quel bonheur trouve-t-on à être Algérien ?
Cet Algérien qui comme nous tous croit encore que pour régler le problème du chômage, la solution est d’installer les agences pour l’emploi et l’ANSEJ dans des bâtisses ne comportant qu’un rez-de-chaussée. Ainsi les chômeurs dans leur geste désespéré ne menaceraient pas de se jeter du deuxième pour réclamer un emploi. Du premier, ils ne seraient pas pris au sérieux, par la presse.
Cet Algérien qui comme nous tous profite bien des effets secondaires immolatifs du pétrole de la SONATRACH. Cette société pétrodollarèsque dirigée par un apparatchik tellement ennuyé par son algériennité qu’il a pris la nationalité américaine après être né Marocain.
Cet Algérien comme nous qui a été condamné à la prison pour une futilité en Inde sans que la représentation diplomatique ne lève le petit doigt pour plaider en faveur de sa liberté.
Cet Algérien qui comme ses diplomates en poste à Bagdad décapités par les islamistes terroristes, alors qu’à Alger les mêmes énergumènes sont au gouvernement.
Cet Algérien qui comme les dix sept marins du Blida détenus par de vulgaires pirates somaliens et à qui cette patrie n’a manifesté que du mépris.
Alors que dans les mêmes conditions une tentative de piratage d’un bateau battant pavillon américain avait échoué grâce à la résistance de son équipages. À l’époque Jon Stewart dans le Daily Show a dit que les pirates doivent acheter des lunettes pour voir que le drapeau accroché en haut du mat n’est pas le drapeau des fiottes mais celui des États-Unis d’Amérique.
En se rendant en Israël, Ferhat Mehenni, Boualem Sansal et Lyazid Abid n’ont enfreint aucune disposition du code pénal. Ils ont cassé ce tabou qui fait office de loi et qui sert de trompe-peuple qui est la cause palestinienne. Cette cause délaissée même par les siens et qui joue les vierges effarouchées pour polariser un semblant de fierté arbo-musulmane.
Ferhat avec qui la majorité n’est peut être pas d’accord, parle d’abandon de sa nationalité algérienne au profit d’une nationalité kabyle. Il fait de la politique c’est son droit absolu de se dessiner une patrie, de revendiquer une nationalité et une appartenance viscérale à la Kabylie. Il a affranchi le peuple kabyle de cette tutelle diplomatique que l’État algérien veut imposer.
Mitterrand disait ’’le nationalisme c’est la guerre’’ et le nationalisme vert, bleu ou socialiste demeure un danger.
Comme ici il s’agit pas de politique, il y a une autre façon d’être Kabyle. Pas celle des apatrides ou des universalistes belliqueux mais celle des poètes, des artistes des paysans et des montagnards. Cette philosophie de vie qui consiste à dire’’je suis né d’une mère sur un lopin de terre sous un toit en pays kabyle’’. Être conscient de cette chance fait de ta conscience une nationalité. Pas celle qui cherche à imiter les autres dans la folie répressive. Pas une nationalité qui se préserve par le gendarmes et le militaire, pas celle qui construit des prisons et des mosquées à coup de milliards.
C’est pas par méchanceté mais ne pas appartenir à cette Algérie des mafiosis est le devoir de citoyen des peuples d’Algérie, même si elle demeure une invention française.
Ainsi s’il vous plait messieurs les décideurs de l’ombre, vous hommes et femmes sans honneur ni intelligence, vous qui dans un proche passé avez demandé de déchoir monsieur Aït Ahmed, l’un des pères de la révolution algérienne, de sa nationalité. Vous, qui de peur,vous apprêtez à déchoir Ferhat d’une nationalité qu’il a reniée depuis un bon bout de temps déjà, surtout n’oubliez de reprendre les nôtres, faqou on en a pas besoin. n’oubliez pas celles de tous les Kabyles, de tous les citoyens épris de liberté. Ainsi vous nous faciliterez notre indépendance. Parce qu’en Israël,certains n’ont pas fait que prendre des photos, le meilleur pour la Kabylie reste à venir, maintenant qu’on est affranchi de la tutelle et qu’on a rien à perdre.
De Paris, par Zahir Boukhelifa
De Paris, par Zahir Boukhelifa
Dans un monde rationalisé et globalisé, à quoi peut encore servir une nationalité ? Plus précisément, à quoi peut servir la nationalité octroyée par un pays comme l’Algérie ? C’est quoi être Algérien aujourd’hui ? En dehors d’un stade de foot, qui peut aujourd’hui prétendre aimer ce pays ? A rappeler que les mêmes qui la veille criaient haut et fort dans les gradins des « one two three viva l’Algérie », se retrouvent le lendemain dans un radeau clandestin pour l’Europe.
18/06/2012 - 00:15 mis a jour le 18/06/2012 - 11:39 par Zahir Boukhelifa
Au risque d’être cynique, le pouvoir d’Alger possède aujourd’hui le plus grand aquarium du monde, dont les poissons sont nourris de chair algérienne. Tournons le dos à ce nihilisme algérien formulé dans cet adage si populaire ’’nnif ou lakhsara’’ et restons dans le pragmatisme si cher aux politiques.
Nous ne parlons pas là d’un amour nostalgique d’un émigré ou d’un expatrié magnifiant un souvenir d’enfance, ni de celui des rêveurs qui comblent leur manque affectif par un nationalisme bohémien, mais du citoyen lambda. Celui qui subit sa nationalité et ses effets indésirables tous les jours, pas de mauvaise langue, quel bonheur trouve-t-on à être Algérien ?
Cet Algérien qui comme nous tous croit encore que pour régler le problème du chômage, la solution est d’installer les agences pour l’emploi et l’ANSEJ dans des bâtisses ne comportant qu’un rez-de-chaussée. Ainsi les chômeurs dans leur geste désespéré ne menaceraient pas de se jeter du deuxième pour réclamer un emploi. Du premier, ils ne seraient pas pris au sérieux, par la presse.
Cet Algérien qui comme nous tous profite bien des effets secondaires immolatifs du pétrole de la SONATRACH. Cette société pétrodollarèsque dirigée par un apparatchik tellement ennuyé par son algériennité qu’il a pris la nationalité américaine après être né Marocain.
Cet Algérien comme nous qui a été condamné à la prison pour une futilité en Inde sans que la représentation diplomatique ne lève le petit doigt pour plaider en faveur de sa liberté.
Cet Algérien qui comme ses diplomates en poste à Bagdad décapités par les islamistes terroristes, alors qu’à Alger les mêmes énergumènes sont au gouvernement.
Cet Algérien qui comme les dix sept marins du Blida détenus par de vulgaires pirates somaliens et à qui cette patrie n’a manifesté que du mépris.
Alors que dans les mêmes conditions une tentative de piratage d’un bateau battant pavillon américain avait échoué grâce à la résistance de son équipages. À l’époque Jon Stewart dans le Daily Show a dit que les pirates doivent acheter des lunettes pour voir que le drapeau accroché en haut du mat n’est pas le drapeau des fiottes mais celui des États-Unis d’Amérique.
En se rendant en Israël, Ferhat Mehenni, Boualem Sansal et Lyazid Abid n’ont enfreint aucune disposition du code pénal. Ils ont cassé ce tabou qui fait office de loi et qui sert de trompe-peuple qui est la cause palestinienne. Cette cause délaissée même par les siens et qui joue les vierges effarouchées pour polariser un semblant de fierté arbo-musulmane.
Ferhat avec qui la majorité n’est peut être pas d’accord, parle d’abandon de sa nationalité algérienne au profit d’une nationalité kabyle. Il fait de la politique c’est son droit absolu de se dessiner une patrie, de revendiquer une nationalité et une appartenance viscérale à la Kabylie. Il a affranchi le peuple kabyle de cette tutelle diplomatique que l’État algérien veut imposer.
Mitterrand disait ’’le nationalisme c’est la guerre’’ et le nationalisme vert, bleu ou socialiste demeure un danger.
Comme ici il s’agit pas de politique, il y a une autre façon d’être Kabyle. Pas celle des apatrides ou des universalistes belliqueux mais celle des poètes, des artistes des paysans et des montagnards. Cette philosophie de vie qui consiste à dire’’je suis né d’une mère sur un lopin de terre sous un toit en pays kabyle’’. Être conscient de cette chance fait de ta conscience une nationalité. Pas celle qui cherche à imiter les autres dans la folie répressive. Pas une nationalité qui se préserve par le gendarmes et le militaire, pas celle qui construit des prisons et des mosquées à coup de milliards.
C’est pas par méchanceté mais ne pas appartenir à cette Algérie des mafiosis est le devoir de citoyen des peuples d’Algérie, même si elle demeure une invention française.
Ainsi s’il vous plait messieurs les décideurs de l’ombre, vous hommes et femmes sans honneur ni intelligence, vous qui dans un proche passé avez demandé de déchoir monsieur Aït Ahmed, l’un des pères de la révolution algérienne, de sa nationalité. Vous, qui de peur,vous apprêtez à déchoir Ferhat d’une nationalité qu’il a reniée depuis un bon bout de temps déjà, surtout n’oubliez de reprendre les nôtres, faqou on en a pas besoin. n’oubliez pas celles de tous les Kabyles, de tous les citoyens épris de liberté. Ainsi vous nous faciliterez notre indépendance. Parce qu’en Israël,certains n’ont pas fait que prendre des photos, le meilleur pour la Kabylie reste à venir, maintenant qu’on est affranchi de la tutelle et qu’on a rien à perdre.
De Paris, par Zahir Boukhelifa
Cinquante ans ça suffit , foutez le camp ! | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie
Cinquante ans DAYEN !
Cinquante ans ça suffit , foutez le camp !
Cinquante ans BARAKAT !
Cinquante ans DAYEN !
Cinquante ans BARAKAT !
Cinquante ans ça suffit , foutez le camp !
02/07/2012 - 00:12 mis a jour le 01/07/2012 - 21:54 par Hsen Ammour
Cinquante ans DAYEN ! Cinquante ans BARAKAT ! Cinquante ans ça suffit , foutez le camp !
En écoutant parler les gens dans les familles, les cafés, dans la rue et même dans une certaine presse algérienne et de l’opposition, le vocabulaire usuel employé pour qualifier le système algérien depuis l’indépendance est un champ de recherche pour les psychanalystes. Je délivre ici une liste naturellement incomplète tant que ce nouveau colonialisme arabo-islamiste occupe cette belle terre berbère et que la Kabylie ne retrouve pas son autonomie :
Dictateur, populiste, indépendance confisquée, policier, assassin, pouvoir personnel et revanchard, trafiqueur, démolisseur, pouvoir opaque, occulte et terrifiant, peuple terrifié, je m’en foutiste, démagogue, police militaire, arabisation, anti-kabyle, pouvoir militaire antidémocratique, clientélisme, corruption, Tamusna, Maârifa, anti-algérien, pro-arabe ou arabiste , anti-berbère, anti-occidental, parti unique et partis satellitaires du FLN, FLN historique souillé, se courbe l’échine, à-plat-ventriste devant les potentats de l’orient arabe, politique extérieure non-souveraine vis-à-vis des pays arabes dictatoriaux, méprise le peuple algérien, dénigre les droits de l’ homme, code de la famille réduisant les femmes algériennes à des mineures à vie, injuste, justice à la solde du pouvoir, despote, inculte, yekkat cita neƔ la brosse, voleur, hypocrite, école sinistrée, culture algérienne assassinée, culture berbère marginalisée, raciste, soutient le fondamentalisme islamiste, d aheqar ( hoqriste), d amcum, (vicieux), d axeddaâ (ingrat), manque de crédibilité, détourne l’ argent du pétrole, fait fuir les cerveaux, propagandiste, contre la liberté d’expression , contre les libertés individuelles, endoctrineur, télévision unique ou zéro, pouvoir voyou, a crée des khobzistes ,des hitistes et des harragas, usage de la violence, brutal contre les démocrates, distribue de l’argent à des casseurs, arbitraire, anti-écologique, ne protège ni la faune ni la flaure, favorise le braconnage régulier des riches émirs sur le sol algérien, écrase le peuple, viole la constitution et ses propres lois, fraude les élections, ne respecte pas les lois internationales, fait déporter les étudiants kabyles de leur pays , laxiste vis-à-vis des extrémistes islamistes, n’ assiste pas les algériens en difficulté à l’ étranger, construit des mosquées au lieu d’habitations à des nécessiteux, mafieux, partial, tribal, dégradant, crée un sentiment d’infériorité chez les algériens, dégrade la culture et les traditions algériennes , surévalue et met en pointe l’ apport arabo-islamique dans l’école et les médias algériens, ment sur l’ histoire de l’Algérie, sponsorise les fossoyeurs de l’Algérie et de la Kabylie, ennemi juré des kabyles et de la Kabylie, poursuit sa politique d’asservissement de la Kabylie, divise pour régner, anti-francais ou anti-americain pour des politiques d’ ordre intérieur.
Voilà le trésor des mots d’une république bananière entretenue par un système central qui a poussé les arabophones (berbères arabisés) à adorer une culture importée du Moyen-Orient et à mésestimer la leur. Les algériens fêtent en vérité l’avènement d’un nouveau colonialisme qui dure depuis cinquante ans.
Par Hsen Ammour
Cinquante ans ça suffit , foutez le camp !
Cinquante ans BARAKAT !
Cinquante ans DAYEN !
Cinquante ans BARAKAT !
Cinquante ans ça suffit , foutez le camp !
02/07/2012 - 00:12 mis a jour le 01/07/2012 - 21:54 par Hsen Ammour
Cinquante ans DAYEN ! Cinquante ans BARAKAT ! Cinquante ans ça suffit , foutez le camp !
En écoutant parler les gens dans les familles, les cafés, dans la rue et même dans une certaine presse algérienne et de l’opposition, le vocabulaire usuel employé pour qualifier le système algérien depuis l’indépendance est un champ de recherche pour les psychanalystes. Je délivre ici une liste naturellement incomplète tant que ce nouveau colonialisme arabo-islamiste occupe cette belle terre berbère et que la Kabylie ne retrouve pas son autonomie :
Dictateur, populiste, indépendance confisquée, policier, assassin, pouvoir personnel et revanchard, trafiqueur, démolisseur, pouvoir opaque, occulte et terrifiant, peuple terrifié, je m’en foutiste, démagogue, police militaire, arabisation, anti-kabyle, pouvoir militaire antidémocratique, clientélisme, corruption, Tamusna, Maârifa, anti-algérien, pro-arabe ou arabiste , anti-berbère, anti-occidental, parti unique et partis satellitaires du FLN, FLN historique souillé, se courbe l’échine, à-plat-ventriste devant les potentats de l’orient arabe, politique extérieure non-souveraine vis-à-vis des pays arabes dictatoriaux, méprise le peuple algérien, dénigre les droits de l’ homme, code de la famille réduisant les femmes algériennes à des mineures à vie, injuste, justice à la solde du pouvoir, despote, inculte, yekkat cita neƔ la brosse, voleur, hypocrite, école sinistrée, culture algérienne assassinée, culture berbère marginalisée, raciste, soutient le fondamentalisme islamiste, d aheqar ( hoqriste), d amcum, (vicieux), d axeddaâ (ingrat), manque de crédibilité, détourne l’ argent du pétrole, fait fuir les cerveaux, propagandiste, contre la liberté d’expression , contre les libertés individuelles, endoctrineur, télévision unique ou zéro, pouvoir voyou, a crée des khobzistes ,des hitistes et des harragas, usage de la violence, brutal contre les démocrates, distribue de l’argent à des casseurs, arbitraire, anti-écologique, ne protège ni la faune ni la flaure, favorise le braconnage régulier des riches émirs sur le sol algérien, écrase le peuple, viole la constitution et ses propres lois, fraude les élections, ne respecte pas les lois internationales, fait déporter les étudiants kabyles de leur pays , laxiste vis-à-vis des extrémistes islamistes, n’ assiste pas les algériens en difficulté à l’ étranger, construit des mosquées au lieu d’habitations à des nécessiteux, mafieux, partial, tribal, dégradant, crée un sentiment d’infériorité chez les algériens, dégrade la culture et les traditions algériennes , surévalue et met en pointe l’ apport arabo-islamique dans l’école et les médias algériens, ment sur l’ histoire de l’Algérie, sponsorise les fossoyeurs de l’Algérie et de la Kabylie, ennemi juré des kabyles et de la Kabylie, poursuit sa politique d’asservissement de la Kabylie, divise pour régner, anti-francais ou anti-americain pour des politiques d’ ordre intérieur.
Voilà le trésor des mots d’une république bananière entretenue par un système central qui a poussé les arabophones (berbères arabisés) à adorer une culture importée du Moyen-Orient et à mésestimer la leur. Les algériens fêtent en vérité l’avènement d’un nouveau colonialisme qui dure depuis cinquante ans.
Par Hsen Ammour
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