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mercredi 15 mai 2013

Kamel CHETTI, victime d'un complot ourdi | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


En dépit de la démonstration de l’absence de valeurs juridiques des fausses accusations portées contre K. Chetti, le Juge du tribunal de Tizi Ouzou l’a condamné à six mois de prison ferme au mépris de toutes les règles d’impartialité prouvant encore une fois que la justice algérienne est une justice aux ordres et au service d’un régime criminel qui amnistie les assassins, relâche les kidnappeurs et laisse libre cours aux magnats du banditisme en Kabylie.
15/05/2013 - 20:56 mis a jour le 15/05/2013 - 21:20 parAmghid
Selon des sources kabyles internes aux services de police, ayant exigé l’anonymat pour des raisons évidentes, le militant kabyle Kamel Chetti a été victime d’un complot ourdi dans les milieux policiers algériens hostiles au MAK .
Vendredi 03 mai à 21h00, Kamel Chetti, militant du Mouvement pour l’Autonomie Kabyle (MAK), a été interpellé au niveau d’un barrage de la police et amené, menotté au commissariat central de Tizi Ouzou. Le fallacieux prétexte avancé pour son arrestation est un imaginaire délit de fuite alors qu’il n’a opposé aucune résistance au dit barrage et aucune plainte n’a été déposée à son encontre.
Au commissariat, n’ayant rien à lui reprocher, les policiers ont voulu lui faire faire une prise de sang pour alcoolémie, un procédé auquel recourent souvent les services algériens pour discréditer des militants, en trafiquant bien sûr les résultats de l’analyse effectuée. Réalisant être victime d’une conspiration visant à le salir à cause de son appartenance politique, Kamel Chetti a refusé d’effectuer le test d’alcoolémie en déclarant : « Je n’ai aucune confiance dans les hôpitaux algériens. D’ailleurs, Bouteflika et ses ministres démontrent eux-mêmes qu’il n’y a pas à faire confiance aux hôpitaux algériens puisqu’ils vont systématiquement se faire soigner à l’étranger » .
Pis encore pour la police algérienne, dans une tentative d’ inventer une raison justifiant son arrestation et sa mise sous mandat de dépôt, Kamel Chetti aurait carrément refusé de « reconnaître » la police algérienne en déclarant « ne pas faire confiance à la police algérienne », tel que cela a été textuellement mentionné dans un Procès Verbal entièrement rédigé en arabe et que K. Chetti a d’ailleurs refusé de signer.
Lundi dernier (13/05/2013), après une semaine passée sous mandat de dépôt, son procès s’est tenu à Tizi-Ouzou. Le tribunal l’a condamné à 6 mois de prison ferme.
La succession « changeante » des chefs d’inculpation, au demeurant sans fondements ni du point de vue de la réalité des faits, ni du point de vue juridiques, relèvent bien plus du domaine politique que du domaine des infractions de droit commun puisqu’aucune des versions présentées par la police n’a pu être prouvée.
Concernant le « refus d’obtempérer », la police avait tous les pouvoirs et pouvait bel et bien contraindre K. Chetti à une prise de sang . Or, il n’y a pas eu d’obligation de prise de sang par la police et aucune partie plaignante n’a actionné ou déposé de plainte auprès de la police contre Kamel Chetti.
Toute l’affaire ne repose que sur la « bonne foi » des policiers ayant arrêtés Kamel Chetti au barrage de police ; précisément le barrage où il a été embarqué manu militari par la police.
L’avocat de Kamel Chetti a démontré que le soi-disant "délit de fuite" évoqué par la police dans le procès verbal n’est tout simplement pas logique. En effet, "délit de fuite" signifie que la personne incriminée ne s’est pas arrêtée alors que Kamel Chetti s’est bel et bien arrêté au barrage de police étant donné que c ’est précisément là qu’il a été embarqué.
En dépit de la démonstration de l’absence de valeurs juridiques des fausses accusations portées contre K. Chetti, le Juge du tribunal de Tizi Ouzou l’a condamné à six mois de prison ferme au mépris de toutes les règles d’impartialité prouvant encore une fois que la justice algérienne est une justice aux ordres et au service d’un régime criminel qui amnistie les assassins, relâche les kidnappeurs et laisse libre cours aux magnats du banditisme en Kabylie. Kamel Chetti paye chèrement ses petites provocations en faisant de l’humour sur les Hôpitaux algériens et la fuite des membres du régime algérien au Val de grâce au moindre petit bobo.
Par ailleurs, concernant cette affaire, une autre source kabyle, cette fois proche du Parquet de Tizi-Ouzou, nous a confié que des ordres avaient été donnés pour monter de toute pièce le dossier fallacieux contre Kamel Chetti en raison de son activisme au sein du MAK. N’ayant pas réussi à décourager les militants du MAK a poursuivre leurs actions, malgré les lourdes répercussions sur leur vie quotidienne : tracasserie administrative, cibles privilégiées du chômage, arrestations systématiques lors des activités publiques, etc ; le pouvoir algérien a, semble-t-il, décidé de passer à une autre forme de répression contre les militants du MAK après la démonstration populaire réussie du 20 avril dernier.
Cette lourde et injuste peine prononcée contre un citoyen connu pour son comportement digne et sage ne peut s’expliquer que par son appartenance politique. Ce n’est pas l’individu qui a été jugé mais son engagement au sein du MAK , un mouvement qui fait trembler le régime raciste d’Alger notamment après les démonstrations de force à l’occasion du 20 avril à Vgayet, Tuvirett, Tizi Wezzu, Paris et au Canada.
Amghid

Débaptisation de la place Matoub Lounes à Tizi-Wezu : Les citoyens kabyles lancent une pétition

Débaptisation de la place Matoub Lounes à Tizi-Wezu : Les citoyens kabyles lancent une pétition

15/05/2013 - 13:40

KABYLIE (SIWEL) — Un groupe de militants a lancé une pétition de dénonciation de la débaptisation de la place Matoub Lounes à Tizi-Wezu.


Comme si la Kabylie avait des leçons de nationalisme à recevoir, sur instigation de l’ONM de Tizi-Wezu, une soi-disant organisation des moudjahidines, la wilaya de Tizi-Ouzou a décidé d’aller à l’encontre de la volonté populaire en débaptisant la place « Matoub Lounes » pour en faire un pseudo sanctuaire à la mémoire des martyrs de la révolution de 1954. Pour la mère du rebelle « aucun pouvoir ne peut aller à l’encontre de la volonté de la Kabylie et porter atteinte à l’un des symboles de la grande NATION AMAZIGHE, MATOUB LOUNES. Le peuple pour lequel il s’est voué toute sa vie et pour lequel il s’est sacrifié, ne laissera aucun pouvoir bafouer sa mémoire et nous ne laisserons pas faire. » 

Matoub Lounes, adulé par les siens, ne sera pas effacé de si tôt. C'est ce que doit bien comprendre le régime algérien. C'est durant les évènements du tragique printemps noir de Kabylie que le peuple kabyle avait décidé de rendre lui-même hommage au rebelle assassiné en baptisant de son illustre nom une place de Tizi-Ouzou pour faire honneur du combat qu’il avait mené jusqu’à son dernier souffle. 

Située à la sortie de Tizi-Wezu, sur la route d'Alger, la place « Matoub Lounes » avait été imposée par la mobilisation et la pression populaire en 2001. A la suite du printemps noir, le régime raciste d'Alger n'avait pas immédiatement réagit mais n'avait pas pour autant renoncé à effacer le nom du rebelle de cette place. En effet, il a attendu le soi-disant cinquantenaire de l’indépendance algérienne, qui n'aurait jamais vu le jour sans le lourd sacrifice auquel a consenti le peuple kabyle, pour choisir précisément cette place afin d'y mettre, prétendent-ils, un sanctuaire à la mémoire des martyrs de la révolution de 1954 pour rendre hommage à ces martyrs qu'ils ont trahi et cette révolution qu'ils ont usurpé. 

Pour la mère de Lounes Matoub « aucun pouvoir ne peut aller à l’encontre de la volonté de la kabylie et porter atteinte à l’un des symboles de la grande nation Amazighe, MATOUB LOUNES. Le peuple pour lequel il s’est voué toute sa vie et pour lequel il s’est sacrifié, ne laissera aucun pouvoir bafouer sa mémoire et nous ne laisserons pas faire. » 

Le lien pour signer la pétition 

SIWEL 151340 MAI 13

Kabylie : Les Kabyles pallient à l'insécurité instaurée par l'état algérien (cas d'école)


Kabylie : Les Kabyles pallient à l'insécurité instaurée par l'état algérien (cas d'école)

15/05/2013 - 10:45

KABYLIE (SIWEL) — Depuis deux semaines le village d’Aït Aïssa Mimoun vivait dans la terreur. Chaque famille angoissait à l’idée de laisser sortir leurs enfants, et plus particulièrement leurs filles, face à la menace de rapt du mystérieux rôdeur à la 404 bâchée. Grâce à la vigilance citoyenne, des jeunes dont un responsable du MAK ont su et pu défendre leur honneur


Village de la commune d'Aït Aïssa Mimoun, Kabylie (PH/DR)
Village de la commune d'Aït Aïssa Mimoun, Kabylie (PH/DR)
Pour pallier à l'insécurité encouragée par l'état algérien en Kabylie, voici un reportage d'une action entreprise par des citoyens Kabyles épris de justice et de défense de leur honneur : 

Création de la première force de police indépendante Kabyle : 
Arrestation du kidnappeur d’Aït Aïssa Mimoun 

VICTOIRE POUR LA KABYLIE ! 

Cet homme, âgé d’une quarantaine d’années, abordait ces jeunes proies juvéniles en feignant de rechercher la poste de la commune d’Ait Aïssa Mimoun. Il essayait de les mettre en confiance en leur montrant son alliance, se faisant ainsi passer pour un bon père de famille ayant perdu son chemin. Puis, comme nous l’a exposé une des victimes, ce pervers tentait de les saisir violemment et de les forcer à monter dans son véhicule. 
Son perfide mode opératoire a été mis en œuvre à trois reprises. 

Les 03 jeunes filles, qui ont malheureusement croisé la route de ce kidnappeur, ont fait preuve d’un courage exemplaire. Elles ont, à chaque fois, été sauvées par l’intervention fortuite des vieilles femmes du village qui sont sorties de chez elles alarmées par les cris de ces jeunes filles. 

Face à ces tentatives de kidnapping à répétition, quelques citoyens du village d’Aït Aïssa Mimoun se sont alors rendus au commissariat d’Ath Ouaguenoun. La police n’a donné aucune suite à leur demande. Face à ce déplorable désintérêt des autorités algériennes, les jeunes hommes du village d’Aït Aïssa Mimoun, âgés de 13 à 25 ans et comptant parmi eux un responsable du MAK, se sont réunis dimanche 12 mai pour mettre en place la première force de protection des citoyens Kabyles. 

Un plan d’actions efficace qui a permis de neutraliser, lundi 13 mai 2013, la menace que représente ce multirécidiviste. 

Lundi 13 mai au matin, leur dispositif de surveillance et de contrôle est opérationnel. A 14 heures, le suspect est repéré. En effet, la 404 bâchée, correspondant aux signalements des victimes, stationne dans un endroit stratégique, lieu donnant à l’agresseur un large champ de vision sur le chemin qui mène aux villages et qu’empruntent ses jeunes proies. Le suspect serait ainsi resté à l’affût, plus d’une heure, sans sortir de son véhicule et assis sur le siège passager, donnant l’illusion qu’il attendait le conducteur. 

Le « nif » des jeunes d’Ait Aïssa Mimoun comme seul arme 

A 15h50, l’homme à la 404 bâchée se met en chasse, il reprend la route. L’alerte est donnée par les jeunes. Un des véhicules de la première force de protection des citoyens Kabyles le suit à distance. Entretemps les sentinelles confirment l’immatriculation de la 404 bâchée, alors que le kidnappeur approche une mère de famille, qui s’enfuit chez elle sous les yeux des jeunes présents dans le véhicule de surveillance. Quand le véhicule des jeunes d’Ait Aïssa Mimoun arrive à sa hauteur, l’homme s’enfuit. Depuis leur voiture, ils lui demandent de s’arrêter pour vérifier son identité. Pour seule réponse, le suspect accélère de plus belle. A un moment, le pervers fait mine de s’arrêter. Attendant que les jeunes sortent de leur véhicule, il redémarre. Il ne savait pas que les jeunes de la première force de protection des citoyens Kabyles avaient coupé la route plus en amont. Le suspect est enfin pris au piège. 

Ainsi immobilisé, les jeunes sans agressivité et non armé l’abordent pour lui réclamer à nouveau son identité et les raisons de son refus d’obtempérer. L’homme dégaine alors un tournevis et tente de les agresser. Le groupe de jeunes réussit à le désarmer. Les trois victimes qui seront ensuite amenées sur place confirmeront, sans aucune hésitation, que cet homme est bien celui qui a tenté de les kidnapper. 

L’agresseur après quelques hésitations finira par avouer qu’il voulait seulement terroriser ces jeunes femmes. Pire, il ajoutera qu’il guettait ses victimes en fumant de la drogue. Les « vieux du village » alertés emmèneront l’individu à la gendarmerie de Sidi Naâmane. 

L’homme à la 404 bâchée mis hors d’état de nuire par les jeunes Kabyles d’Ait Aïssa Mimoun mais une nouvelle épreuve attend les victimes : la gendarmerie de Sidi Naâmane 

Dans l’enceinte de la gendarmerie, les fonctionnaires Algériens prennent en charge le multirécidiviste en exprimant face aux victimes et leur parent que cet homme ne présente aucun antécédent, qu’il « n’a pas l’air méchant », lui trouvant presque des circonstances atténuantes. Ils lui rédigeront un certificat médical alors que le kidnappeur ne présente, selon nos sources, aucune ecchymose ou blessures apparentes. 

Cependant, le comportement des militaires algériens sera tout autre vis-à-vis des courageuses victimes qui se verront interroger avec agressivité, cris et intimidations. Paralysée par la peur l’une des jeunes victimes ne sortira de son mutisme qu’encouragée par ses parents, l’autre tiendra tête aux agents algériens arabophones en ne s’exprimant qu’en kabyle. 

Notons que la famille du kidnappeur présente dans l’enceinte de la gendarmerie de Sidi Naâmane ne semblait pas étonner de l’arrestation de leur fils. Elle a même demandé pardon alors que l’agresseur, lui n’a exprimé aucun regret ou remords. 

Alors même que ces jeunes femmes ont formellement reconnu leur agresseur, les autorités algériennes remettent le kidnappeur en liberté le soir même. 

Retenons de cette affaire que les agresseurs agrées par l’Algérie ne sont pas invulnérables. La Kabylie n’a pas besoin d’Algérie pour se défendre et pour protéger ses citoyens. Il est nécessaire que tous les villages kabyles s’approprient cette affaire et suivent l’exemple de jeunes d’Ait Aïssa Mimoun. 

GLOIRE ET RESPECT A LA JEUNESSE D’AIT AISSA MIMOUN 

VIVE LA KABYLIE INDEPENDANTE. 

ECA/14052013 
SIWEL 151045 MAI 13

Amraw n wamrir: Fatiha Rahmouni ancienne avocate des détenus de Tkout « Il y avait eu de la torture et plusieurs cas de sodomie »

Amraw n wamrir: Fatiha Rahmouni ancienne avocate des détenus de Tkout « Il y avait eu de la torture et plusieurs cas de sodomie »

mardi 14 mai 2013

Tizi-Ouzou : Une imposante marche des étudiants pour dénoncer l’insécurité - Observatoire des Droits de l'Homme Tizi-Ouzou


Universite-Mouloud-Mammeri-Tizi-Ouzou.pngUniversité Mouloud Mammeri Tizi-Ouzou, Assemblée générale. Archives, DR
ODH Tizi-Ouzou : Dix milliers d’étudiants du pôle universitaire de Tamda (10 Km de Tizi-Ouzou ville) ont organisé aujourd'hui, mardi 14 mai, une grande marche à Tizi-Ouzou et cela pour dénoncer l’insécurité qui règne au sein du pole de Tamda, ce qui met la vie de plus de 10 000 étudiants en danger.

Devant la sourde oreille de la tutelle, les étudiants ont investi aujourd’hui  la rue pour dénoncer l’alarmante situation dont ils sont victime.

Le collectif des étudiants a adressée une lettre au premier ministre, nous la publions intégralement ci-dessous.

A rappeler que les étudiants de Tizi-Ouzou ont été plusieurs fois victimes d’agressions à l'arme blanche dans l’enceinte universitaire.

Madjid pour l’ODH Tizi-Ouzou

La lettre:

Lettre ouverte à monsieur le premier ministre, à monsieur le ministre de l’intérieur et des collectivités locales et à monsieur le DG de l’office national des œuvres universitaires.


Messieurs,

Nous, étudiants du pôle universitaire de Tamda de Tizi-Ouzou, venons par la présente lettre exprimer notre écœurement quant à la sinistre situation qui prévaut au niveau du campus et des résidences de Tamda et réitérer notre appel pour la prise en charge de nos problèmes. Le marasme est absolu et touche à tous les aspects du quotidien des étudiants :

Concernant la sécurité, vu l’importance du site da Tamda qui compte aujourd’hui presque 10 000 étudiants et de nombreux quartiers d’habitation, la sécurité doit être obligatoirement assurée, le contraire serait impensable !
Malheureusement, il est à fustiger l’inexistence de tout corps de sécurité pour garantir la sureté et l’intégrité des étudiants.

Pour ce qui est du transport, la situation est vraiment calamiteuse : lepeu de busen service, qui sont dans état obsolète, présentent fréquemment de flagrantes pannes confrontant ainsi les étudiants à un danger permanent. Il est à signaler que nombreux sont les incidents causés par la défaillance mécanique de ces bus.

Enfin, il regrettable de constater qu’une seule ambulance inadéquate couvre l’ensemble du campus et des résidences et que le service n’est nullement assuré dans les infirmeries.


Autrement, il nous tien de rappeler que cela fait plus de trois ans que nous sollicitons, incessamment, la tutelle pour la prise en charge de nos doléances. Ces dernières ne sont pas étrangères, ni au Wali de Tizi-Ouzou, ni au DOUH et même au ministre de l’intérieur et des collectivités locales.

Premièrement, l’ouverture du commissariat de police de Tamda demeure une nécessité instante et impérative, et la dotation du campus et cités en ambulances est un besoin vital, c’est pourquoi nous vous sollicitons messieurs, le premier ministre et ministre de l’intérieur, afin de répondre favorablement à nos doléances.

Deuxièmement, nous vous demandons, monsieur le DG de l’ONOU, de procéder au renouvellement de la flotte de bus urbains et suburbains dans les plus brefs délais.


Les étudiants du pôle universitaire et résidences de Tamda

Rencontre entre le président de l’Anavad et le Vice-président du MNLA à Paris


Rencontre entre le président de l’Anavad et le Vice-président du MNLA à Paris

13/05/2013 - 18:56

PARIS (SIWEL) — Le président de l’Anavad, Ferhat Mehenni et le vice-président du MNLA, Mahamadou Djéri Maiga se sont rencontré le mardi 30 avril à Paris lors du déplacement du vice-président du Mouvement révolutionnaire dans la capitale française. Les discussions ont essentiellement porté sur les négociations avec le Mali et surtout sur les énormes pressions que subit le MNLA en vue de le désarmer ainsi que sur certaines propositions malhonnêtes qui ont tenté d’entraîner le MNLA dans une médiation avec le groupe islamiste MIA (Mouvement islamiste de l’Azawad) et le MAA (Mouvement arabe de l’Azawad) qui ne sont rien d’autre que le redéploiement des groupes islamo-terroristes Ansar Dine et Mujao, après que ces deux organisations terroristes aient accompli leur mission de sabotage dans la libération de l'Azawad.


Mahamadou Djéri Maiga et Ferhat Mehenni le 30 avril 2013 à Paris. (Photo Siwel)
Mahamadou Djéri Maiga et Ferhat Mehenni le 30 avril 2013 à Paris. (Photo Siwel)
Au cours de cette rencontre, Ferhat Mehenni et Mahamadou Djéri Maiga ont discuté des tirs croisés que subit le MNLA de la part de l’ensemble des parties engagées ouvertement ou officieusement dans ce conflit qui oppose l’Azawad à L’Etat postcolonial du Mali ; un conflit qui a le grand désavantage d’être au centre d’énormes intérêts, notamment en ressources énergétiques. Aussi, toutes les parties, et par tous les moyens possibles, entreprendront tout ce qui sera possible pour détruire le MNLA car il porte les aspirations d’un peuple à recouvrer sa liberté sur un vaste territoire dont les richesses du sous-sol attise toutes les convoitises. Voilà pourquoi, dira le président de l’Anavad, le MNLA gène tant. 

Le MNLA gène effectivement tout le monde : la France qui a dans le Sahel d’énormes intérêts économiques et qui a besoin de gouvernements dociles à l’instar du Niger ou l’impitoyable Areva empoisonne depuis 40 ans les Touaregs avec la bénédiction de « l’Etat » nigérien, l’Algérie qui ne veut pas entendre parler de « Touaregs indépendants » du fait qu’elle s’acharne à opérer une substitution identitaire de l’Afrique du Nord, d’où son investissement dans le terrorisme islamiste aussi bien en Algérie que dans le Sahel où elle a déployé toute une armada de terroristes (Ansar Dine, Mujao, Aqmi etmaintenant MIA et MAA ) tous ligués contre le MNLA et la population civile, et enfin, l’ensemble des Etats occidentaux qui, s’ils n’ont pas été jusqu’à aller prêter main forte à la France pour reconquérir l’Azawad, car c’est bien de cela qu’il s’agit, demeurent néanmoins muets comme des carpes face au drame des peuples victimes des découpages territoriaux et qui au cours des «décolonisations» ont été insérés de forces dans des Etats où toute existence leur est interdite et où les massacres ethniques qui s'en sont suivi ont à peine soulevé quelques vagues indignations très vite étouffées. 

Le président de l’Anavad qui a regretté « le manque de vision politique à long terme » de la France a, au cours de cette rencontre, réitéré le soutien du peuple kabyle au MNLA, au peuple frère touaregs et à l’ensemble des communautés qui peuplent l’Azawad, qu’ils soient peuls, maures ou songhaï, communauté dont est issu Mahamadou Djéri Maiga. Pour Ferhat Mehenni, la France se trompe de cible en pratiquant une politique discriminatoire à l’égard des peuples d’Afrique du Nord et du Sahel car, à moins d’en exterminer les populations, il faudra bien que le jacobinisme français s’accommode de la diversité des peuples. 

Ces derniers temps, rien n’est épargné au MNLA : tentative de désarmement, propositions de médiation avec des groupes islamistes et organisation rocambolesques de pseudo-élections dans un espace livré aux exactions des militaires maliens sur des populations civiles sans aucune défense ni protection internationale. Mais le vice-président du MNLA a bien fait comprendre au cours de son déplacement à Paris, où effectivement tout se décide pour le Mali, que le MNLA ne baissera pas les bras : le MNLA ne sacrifiera pas tant d’années de lutte et de souffrances sans être parvenu à un accord qui mettra définitivement l’Azawad à l’abri de ce qu’il subit depuis les indépendances. 

Pendant que la France tente d’imposer au MNLA son désarmement alors qu’aucun accord politique sur l’Azawad n’est envisagé par le régime par ailleurs très aléatoire des putschistes qui règne sur Bamako, de « faux-amis » tentent de leurs côté d’entrainer le MNLA dans des accords avec le MIA et le MAA, deux groupes sans aucun ancrage social dans l’Azawad qui ont été crées dans le but de noyer le MNLA et lui ôter la légitimité dont il dispose, autant d’un point de vue historique que d’un point de vue de la réalité du terrain. Pour rappel le MIA prétend être une dissidence de Ansar Dine tandis que le MAA, un mouvement crée dans les laboratoires algériens à l’instar d’Ansar Dine, a mené et revendiqué des attaques contre le MNLA. Ces mêmes attaques ont également été revendiquées par le Mujao (Voir communiqué du MNLA N° 55 sur l’attaque d’In Khalil). 

Mais si tout le monde sait que c’est la France qui tente de désarmer le MNLA tout en essayant d’organiser des élections afin de légitimer son intervention militaire et l’aide qu’elle apporte à un régime putschiste, ni le MNLA, ni l’Anavad n’ont souhaité rendre public l’origine de ces propositions malhonnêtes de médiation avec le MIA et le MAA. L’argument donné à Siwel qui a rencontré le même jour Mahamadou Djéri Maiga et Ferhat Mehenni était qu’il "ne servait à rien de jeter le trouble et la méfiance sur une importante organisation amazighe" dont sont issus les faux-amis à l'origine de cette honteuse proposition de médiation avec ces groupes, le Mali et le MNLA au sein du parlement européen à Bruxelles. Selon Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, que nous avons contacté pour de plus amples informations sur cette affaire, les deux «frères» amazighs ont, par l’intermédiaire de son secrétaire général, Bilal Ag Acherif et lui-même, demandé au bureau politique du MNLA de mandater officiellement leur organisation pour cette rencontre de médiation au parlement européen de Bruxelles. Le MNLA et l’Anavad ont simplement autorisé Siwel à rendre public l’information sans en précisant les auteurs qui se reconnaîtront. Si l'ONG en question n'est pas dûment nommée, c'est essentiellement pour ne pas éclabousser des militants sincères de cette organisation Amazighe. 

Enfin, abordant la question des autorités maliennes de transition qui exigent le désarmement du MNLA, et bien que tout le monde fasse semblant de ne pas le voir, il n’en demeure pas moins que ces fameuses «autorités maliennes» n’ont de réalité internationale que parce que la France en a l’absolue nécessité afin de légitimer son intervention dans le Sahel. Et bien que personne ne soit dupe, cette intervention est présentée à l’opinion publique internationale comme étant une «œuvre civilisationnelle de défense de la démocratie» alors-même que la démocratie exige de respecter le choix des peuples; or, le peuple de l'Azawad, avec l'ensemble de ses ethnies, l'a exprimé à mainte reprises, et depuis l'indépendance du Mali. C'est faute de n'avoir pas été écouté et en désespoir de cause suite aux discriminations, aux spoliations et aux massacres collectifs que les mouvement de révolte se succèdent depuis. Et pendant que les anciennes(?) puissances coloniales discutent tranquillement du sort de leurs anciens (?) colonisés, c’est la survie d’un peuple qui est en jeu sans que personne ne se sente concerné ni par les épouvantables années de souffrances endurées depuis les « décolonisations », ni par les actuelles exactions sur les populations civiles livrées au massacre de l’armée malienne ; et pour couronner le tout, la France voudrait en plus que le MNLA désarme sans aucune contrepartie ni aucune garantie. Pour certaines personnalités du MNLA, le Mouvement n'a déjà fait que trop de concessions sans avoir rien obtenu, même pas la protection des populations civiles après le redéploiement de l'armée malienne dans le sillage de l'opération Serval. 

zp, 
SIWEL 131856 MAI 13

vendredi 10 mai 2013

Du pétrole sur la bande côtière de Bgayet | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


Cette information a été confirmée par un cadre de la direction de l’énergie et des mines de la wilaya qui rajoutera que la perspective d’implantation d’un centre pétrochimique, qui constituera un autre projet structurant, est la meilleure preuve de l’existence du pétrole à Bgayet.
10/05/2013 - 15:54 mis a jour le 10/05/2013 - 16:06 parMassidida
Bgayet changera de statut très prochainement et se hissera au rang de région productrice de pétrole. Il y aurait du pétrole sur sa bande côtière et un bureau d’études brésilien est attendu pour des études offshore en mer car il existerait un réservoir potentiel dans les fonds marins.
C’est le président de l’assemblée populaire de wilaya qui en a fait part, lors de la conférence de presse qu’il avait animée au lendemain de la visite de Sellal, en déclarant détenir cette information du ministre de l’énergie lui-même qui avait promis de se déplacer avec les membres de ce bureau d’études dans les prochains jours à Bgayet.
Cette information a été confirmée par un cadre de la direction de l’énergie et des mines de la wilaya qui rajoutera que la perspective d’implantation d’un centre pétrochimique, qui constituera un autre projet structurant, est la meilleure preuve de l’existence du pétrole à Bgayet.
Capitale de l’agroalimentaire, une industrie privée des plus performantes, avec du pétrole et le développement du tourisme, d’autant plus que la région est gâtée par la nature, la Kabylie peut respirer et prétendre à des ressources financières pouvant répondre aux attentes de ses habitants.
Massidida

Mouloud MAMMERI ( Partie 1/2) - YouTube


Publiée le 24 mars 2013
Mouloud Mammeri est né le 28 décembre 1917 à Taourirt - Mimoun ( Kabylie ). Il fréquenta l'école primaire de son village ( At -Yenni ). "Je me souviens que j'allais à l'école pieds nus dans la neige", raconte-t-il. A onze ans, il part chez son oncle à Rabat et il entre au lycée Gouraud. De retour à Alger, quatre ans plus tard, il est inscrit au lycée Bugeaud. Ensuite, c'est le lycée Louis Le Grand, à Paris. Il pense alors à l'Ecole Normale Supérieure. Mobilisé en 1939, il est à l'école militaire de Cherchell d'où il sort avec le grade d'aspirant de réserve. Remobilisé en 1942, il participe aux compagnes d'Italie, de France et d'Allemagne. Au retour, il passe le concours de professorat de lettres à Paris et se retrouve enseigner les humanités et la littérature française aux lycées de Médéa puis de Ben Aknoun. A partir de 1947-48, malgré les critiques, il anime plusieurs conférences devant des auditoires constitués d'étudiants algériens et nord-africains. Puis éclate la guerre de Libération, Da Lmulud ( Mouloud Mammeri ) met sa plume au service de la révolution algérienne, dans le journal "L'Espoir d'Algérie" qui était le journal des libéraux algériens, et signât ses éditoriaux du pseudonyme de Brahim Bouakkaz.
Il fera entendre la voix des Algériens opprimés à travers ses lettres adressées à l'ONU ( entre 1956-1957 ) sous le pseudonyme de Kaddour, dans lesquelles il dénonce les exactions coloniales. Durant la bataille d'Alger en 1957, Da Lmulud compose une pièce de théâtre "Le fœhn" mais il est contraint de détruire son manuscrit. Menacé de mort, trois membres de sa famille ayant déjà été arrêtés, il quitte l'Algérie pour se réfugier au Maroc.
Da Lmulud rentra du Maroc en 1962, professeur d'ethnographie à l'université d'Alger où il enseigne en parallèle le berbère ( bien qu'aucun texte officiel n'autorisât ces cours et qu'aucun texte ne l'interdît, "on" y mit cependant fin en 1973 ) et directeur du CRAPE ( Centre de Recherches Anthropologiques, Préhistoriques et Ethnographiques ) à Alger de 1969 à 1979, Da Lmulud a été également à la tête de l' UEA ( Union des Ecrivains Algériens, fondée en 1963 ) jusqu'en 1966 - 67.
Cible d'une compagne de diffamation à laquelle il ne lui est pas permis de répliquer par voie de presse (voir notre article : Les donneurs de leçons, in El-Moudjahid du 20 mars 1980 ). Da Lmulud fait parvenir une réponse que le journal ne publiera jamais. Cette mise au point, publiée plus tard par Le Matin de Paris -- 1980 et Amazigh Revue ( Rabat - Maroc ) 1980, donne des précisions relatives à l'interdiction par les autorités locales de Tizi-Ouzou de la conférence qu'il devait donner à l'université de cette dernière à l'initiative des étudiants sur "La poésie kabyle ancienne"; cette interdiction deviendra le déclic du printemps Berbère.
En 1985, il a lancé à Paris avec le soutien de Pierre Bourdieu le CERAM ( Centre d'Etude et de Recherche Amazighes ) et dirigé les Cahiers d'études berbères Awal et le 6 mai 1988, Da Lmulud prononce un discours sous le titre : "Un testament, peut-être..." lors de sa réception à l'université de Paris-X -- Nanterre comme docteur honoris causa. Il dit : " Les études pour lesquelles j'étais venu portaient un nom qui a fini par avoir parfum de vielle dentelle : Les ' Humanités ' ".
Mouloud Mammeri s'éteint dans la nuit du 25 au 26 février 1989. Da Lmulud a été fidèle aux voix ancestrales, à l' "éternel Jugurtha " et aux causes justes. Il a été, sa vie durant, un ardent défenseur et illustrateur de la conscience amazighe, de la conscience nationale, humaine même
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    SOUK-EL-THENINE Maatkas 

        jeudi 9 mai 2013

        At Zellal: Hamza Massinissa injustement condamné par le tribunal d'Azazga


        At Zellal: Hamza Massinissa injustement condamné par le tribunal d'Azazga

        09/05/2013 - 16:51

        AZAZGA (SIWEL) — Le tribunal d'Azazga a rendu ce matin le verdict concernant l'affaire Hamza Massinissa. Le jeune militant accusé à tord de coup et blessure sur un agent de l'administration durant l'empêchement des élections du 10 mai par les habitant du village At Zellal, a été condamnée à 8 mois de prison avec sursis, une amende de 30 mille da, 80 milles da de dommages et intérêts. Très curieusement, le journal raciste "Echourouq, avait anticipé la justice dans un article paru hier, en condamnant le jeune Hamza Massinissa d'un an de prison alors que le verdict n'était pas encore prononcé.


        Banderole accrochée ce matin lors du procès du jeune Massinissa au tribunal d'Azazga (PH/DR)
        Banderole accrochée ce matin lors du procès du jeune Massinissa au tribunal d'Azazga (PH/DR)
        Ce matin, le tribunal d'Azazga a rendu le verdict concernant l'affaire Hamza Massinissa. Le jeune militant autonomiste a été accusé à tord de "coup et blessure sur un agent de l'administration" durant l'empêchement des élections du 10 mai par les habitant du village At Zellal. Il a été condamnée à 8 mois de prison avec sursis, à une amende de 30 mille Da et à 80 milles Da de dommages et intérêts. 

        Le jugement a été purement politique étant donné que le dossier de l'accusation était complètement vide: ni témoin, ni mention de ce dit incident dans la rapport de la commission de contrôle des élections, sans oublier les contradictions relevées dans les déclarations de l'accusateur, l'agent de l'administration en question. 

        Tout porte à croire que cette expéditive condamnation soit motivée par le fait que le jeune Hamza Massinissa est un militant autonomiste kabyle. 

        Par ailleurs, curieusement, l'inénarrable, Echourouq, véritable torchon raciste qui usurpe le nom de "journal d'information" a anticipé sur la décision de justice dans un article paru hier, en condamnant le jeune Hamza Massinissa à an de prison ferme alors que le verdict n'était pas encore prononcé. 

        Hamza massinissa a décidé de faire appel de ce jugement injuste qui reflète l'injustice qui fonde le régime raciste d'Alger. 

        Le président du MAK, présent au rassemblement tenu ce matin devant le tribunal d'Azazga, a réitéré dans une prise de parole le soutien de son mouvement à Hamza Massinissa et a dénoncé Echourouq qui "s'est substitué à l'institution judiciaire : " Dans un Etat de droit, un titre comme "Echourouq", n'aurait jamais eu le droit d'exister au vu de son racisme ouvertement affiché et de ses campagne de diffamation; mais il continue de prospérer grâce à son idéologie arabo-islamiste qui consolide le pouvoir dans son action destructrice des peuples d’Algérie notamment ceux qui appartiennent à la grande famille Amazighe comme le peuple kabyle". 



        cdb, 
        SIWEL 091651 MAI 13 

        Ci-dessous, quelques photos du rassemblement de soutien, ce matin, au jeune Hamza Massinissa

        At Zellal: Hamza Massinissa injustement condamné par le tribunal d'Azazga

        At Zellal: Hamza Massinissa injustement condamné par le tribunal d'Azazga

        At Zellal: Hamza Massinissa injustement condamné par le tribunal d'Azazga

        At Zellal: Hamza Massinissa injustement condamné par le tribunal d'Azazga

        At Zellal: Hamza Massinissa injustement condamné par le tribunal d'Azazga

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