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samedi 27 avril 2013

Situation en Algérie : L'armée US se prépare à un soulèvement des Algériens


Situation en Algérie : L'armée US se prépare à un soulèvement des Algériens

27/04/2013 - 16:04

ALGER (SIWEL) — La situation chaotique en Algérie inquiète le gouvernement américain. Prédit à maintes reprises, une révolte populaire en Algérie est inévitable, vue la situation de non-droit qu'impose le pouvoir depuis un demi siècle. Les Américains préparent ce soulèvement, en procédant à l'envoi de centaines de Marines sur les côtes espagnoles. C'est ainsi que le gouvernement de Mariano Rajoy a autorisé diligemment les USA à déployer sur le territoire espagnol, une force d’intervention rapide, en prévision d’un chaos généralisé prévu en Algérie.


Pour les Américains, le soulèvement en Algérie est inévitable. PH/DR
Pour les Américains, le soulèvement en Algérie est inévitable. PH/DR
A la base Morón de la Frontera située à la province de Séville en Andalousie, se déploieront dans les jours qui viennent, un demi-millier d’éléments des forces spéciales, relevant du corps des Marines de l’US Navy, ainsi que 8 avions militaires américains. 

Cette force d’appoint américaine selon le magazine marocain Lemag, sera investie de la mission d’intervenir en Algérie, où les prémices d’un chaos généralisé se font de plus en plus précises, notamment dans le sud du pays, et à l’approche des présidentielles par lesquelles, l’actuel président Abdelaziz Bouteflika, compte s’éterniser au pouvoir en se confectionnant un scrutin le faisant succéder une 4ème fois, à lui-même. 

Selon le journal londonien Al Quds Al Arabi qui a rapporté cette information, la décision espagnole d’autoriser les USA à déployer leurs forces, s’est prise inhabituellement vite. 
En effet, quelques jours ont suffit à Mariano Rajoy, pour transmettre son feu vert à Washington, pour dépêcher ses forces et ses avions, témoignant ainsi par sa hâte, de l’imminence du danger couvant en Algérie, le régime pouvant tomber en désuétude à tout moment. 

La même source a indiqué que les 500 marines auront pour mission d’assurer la sécurité des quelques ressortissants américains en Algérie ainsi que du personnel diplomatique US, et d’opérer leur évacuation du pays. 

Bruce Riedel : La révolte populaire trés proche en Algérie 

Rappelons que Bruce Riedel ex-conseiller présidentiel américain, ayant servi sous 4 présidents, avait prédit pour l’Algérie, l’explosion d’une révolte populaire qui viendrait à bout de la dictature militaire en place. 

Lors d’une conférence donnée en décembre 2012 à l’institut royal ElCano à Madrid, Bruce Riedel, qui compte parmi les experts américains, les plus en vue, spécialisé en questions de terrorisme, sécurité et de politique du moyen orient, avait déclaré que : «L’Algérie souffre d’un régime policier, sa société est renfermée et point de volonté réformatrices chez les tenants du pouvoir, n’est à l’horizon». 

«Les mêmes conditions ayant conduit à l’explosion populaire en Egypte, sont réunies en Algérie, une pression démographique grandissante et mal maitrisée, une jeunesse au désarroi, désespérée et l'absence totale de toute ouverture politique» avait il analysé. 

Bruce Riedel avait alors averti que «dépenser des milliards de Dollars, pour acheter un silence provisoire du peuple, ne sera plus d’aucun effet dans un avenir proche». 
il conclut que le processus est enclenché et que le soulèvement populaire généralisé arrivera sous peu. 

Sa conférence donnée en décembre 2012, ses prédictions révélées justes, ce mois d’avril 2013, en témoigne la grogne populaire dans le sud et en Kabylie, que les répressions violentes par le régime, et les graves atteintes aux droits de l’homme les accompagnants, ne font que renforcer. 

Lemag/izwawen/siwel 
SIWEL 27 1604 AVR 13 

Guerre au Nord Mali : L’Algérie au secours de l’armée française 27/04/2013 - 15:09


Guerre au Nord Mali : L’Algérie au secours de l’armée française

27/04/2013 - 15:09

PARIS (SIWEL) — L’Algérie a livré 350 mètres cubes d'hydrocarbures (kérosène) à l’armée française qui en manquait terriblement au cours de son opération Serval. Cette information a été rapportée par le journal le Point.


Un hélicoptère français se posant dans le massif de l'Adrar des Ifoghas. © Kenzo Tribouillard/AFP
Un hélicoptère français se posant dans le massif de l'Adrar des Ifoghas. © Kenzo Tribouillard/AFP
L’Algérie qui s’est opposée « officiellement » à l’intervention militaire française au Mali, apporte, en contradiction avec sa position affichée, son aide logistique à l’armée française. Ainsi, après le survol de l’espace aérien algérien par les avions de guerre français, le Point, nous apprend que l’Algérie a fourni 350 mètres cubes de kérosène à l’armée française. 

« Les camions-citernes du service des essences des armées intégrés à la brigade logistique se sont rendus à cinq reprises à la frontière algérienne, par la piste partant de Tessalit, pour aller prendre livraison de centaines de mètres cubes de carburant livré par l'Algérie », informe le Point dans sa livraison du vendredi. Le journal français ajoute qu’« à raison de cinq rotations permettant de transporter à chaque fois 72 mètres cubes, ce sont plus de 350 mètres cubes d'hydrocarbures que les Algériens ont livrés ». 

Le journal appui ses informations avec une déclaration d’un officier de l’armée française, qui a déclaré que « c'était du kérosène de la meilleure qualité », ajoutant « qu'un additif permettait de transformer le cas échéant en gasoil ce carburant initialement destiné aux hélicoptères ». 

Le journal précise, en outre que « concrètement, les citernes vides françaises se sont rendues sur un point de la frontière algéro-malienne tenu secret, où les attendaient des gendarmes algériens accompagnant des camions-citernes civils algériens ». 

« Sans ce précieux apport algérien, soutient le journal, que les Français n'avaient jusqu'alors pas rendu public, les opérations dans les Ifoghas n'auraient sans doute pas pu être conduites de la même façon. Ni aussi vite. Sans être aujourd'hui terminées, elles ne rencontrent plus de résistance, et si les militaires français poursuivent le ratissage pour trouver des caches d'armes ou de carburant, ils ont également commencé leur désengagement ». 

aai 
SIWEL 27 1509 AVR 13 

Tuvirett: les femmes d'Iwaqquren ont réaffirmé la détermination du peuple Kabyle à aller dans le sens de sa libération

26/04/2013 - 23:54

IWAQQUREN (SIWEL) — Le rassemblement indépendant des femmes d’Iwaqquren (Arafu) a commémoré le double anniversaire du printemps amazigh et du printemps noir le 19 avril dans la localité de Rafour (Arafu). Avec un programme à la hauteur de l’événement, ce rassemblement des femmes a su rendre aux martyrs de la Kabylie l’hommage qu’ils méritent. Un hommage digne de leurs sacrifices. Cette initiative a démontré que la femme kabyle est dans tous les combats nobles.


Tasekkurt n Jerjer: Dalila Amarouche (PH/DR)
Tasekkurt n Jerjer: Dalila Amarouche (PH/DR)
Les activités ont commencé à 9H du matin: exposition murale, produits artisanaux, récital poétique et pour terminer une conférence débat a été animée par les militantes : la poétesse Dalila Amarouche connue sous le nom d’artiste : Tasekkurt n Jerjer, ainsi que l’avocate Fatiha Rahmouni, et l’écrivaine kabyle, Abassène Hassiba. 

C’est dans une ambiance conviviale que se sont déroulé ces activités commémoratives qui ont drainé des centaines de femmes assoiffées de vivre pleinement leur culture. Ce rendez-vous à la fois culturel et politique, a été amplement apprécié par le public. Il a constitué un véritable voyage dans l’histoire pour redécouvrir les coutumes kabyles ancienne. En sus des expositions de l'art et des objets traditionnel traditionnels, des femmes ont procédé sur place à des activités artisanales telles que : azetta, asendu n yighi, taleght (poterie) … Des activités qui ont mis en lumière la participation de la femme kabyle d’antan dans l’économie de la Kabylie. 

La conférence a porté sur le long cheminement du combat identitaire qui a atteint son point culminant avec la création du MAK suite aux tragiques événements de 2001 qui ont emporté pas moins de 128 kabyles, dont le plus jeune n'avait que 11 ans. Les conférencières ont mis particulièrement inssisté sur le fait que le peuple kabyle n’abdiquera jamais : « quelles que soient les déceptions et les pressions auxquelles il a fait face, le peuple kabyle demeurera intraitable sur sa dignité et sa liberté. Il ira toujours dans le sens de sa libération » a déclaré Dalila Amarouche à siwel.info. 

Les organisatrices ont été satisfaites du travail accompli et n'ont pas été déçue par la participation féminine d'Iwaqquren. En effet plus de 500 femmes ont participé à l'événement avec un plaisir évident et une grande satisfaction du programme qui leur a été présenté . 

da, 
SIWEL 262354 AVR 13

Hassiba Abassène et Fathiha Rahmouni, membres de l’exécutif du MAK
Hassiba Abassène et Fathiha Rahmouni, membres de l’exécutif du MAK

Tuvirett: les femmes d'Iwaqquren ont réaffirmé la détermination du peuple Kabyle à aller dans le sens de sa libération

Tuvirett: les femmes d'Iwaqquren ont réaffirmé la détermination du peuple Kabyle à aller dans le sens de sa libération

Tuvirett: les femmes d'Iwaqquren ont réaffirmé la détermination du peuple Kabyle à aller dans le sens de sa libération

Tuvirett: les femmes d'Iwaqquren ont réaffirmé la détermination du peuple Kabyle à aller dans le sens de sa libération

Tuvirett: les femmes d'Iwaqquren ont réaffirmé la détermination du peuple Kabyle à aller dans le sens de sa libération

Tuvirett: les femmes d'Iwaqquren ont réaffirmé la détermination du peuple Kabyle à aller dans le sens de sa libération

Tuvirett: les femmes d'Iwaqquren ont réaffirmé la détermination du peuple Kabyle à aller dans le sens de sa libération

Tuvirett: les femmes d'Iwaqquren ont réaffirmé la détermination du peuple Kabyle à aller dans le sens de sa libération

Tuvirett: les femmes d'Iwaqquren ont réaffirmé la détermination du peuple Kabyle à aller dans le sens de sa libération

jeudi 25 avril 2013

Conférence du MAK à la cité universitaire de Mdouha : "La Kabylie libre ne verra jamais le jour sans l’apport de la femme kabyle"


Conférence du MAK à la cité universitaire de Mdouha : "La Kabylie libre ne verra jamais le jour sans l’apport de la femme kabyle"

25/04/2013 - 10:03

TIZI_OUZOU (SIWEL) — Dans le cadre de la double commémoration du printemps amazigh et du printemps noir, le comité des étudiantes de la cité universitaire de Mdouha de Tizi Ouzou, a invité le MAK pour animer une conférence-débat dans la soirée du 23 avril. Les trois conférenciers du MAK, Bouaziz Ait Chebib, Hsen Graichi et Moussa Nait Amara ont développé chacun un thème relatif aux Projet du MAK.


Pancarte réclamant l'arrêt de la dictature arabo-religieuse et politico-mafieuse qui asphyxie la kabylie. manifestation du MAK le 20 avril 2013 à Tizi-ouzou (Photo/Siwel)
Pancarte réclamant l'arrêt de la dictature arabo-religieuse et politico-mafieuse qui asphyxie la kabylie. manifestation du MAK le 20 avril 2013 à Tizi-ouzou (Photo/Siwel)
Le premier à intervenir a été Hsen Graichi qui a fait une rétrospective du long cheminement du combat identitaire pour aboutir au MAK . Dans son exposé, le conférencier est revenu sur les facteurs justifiant la rupture avec les stratégies nationale pour se consacrer à la Kabylie. C’est dans ce contexte qu’il a détaillé l’organisation socio-traditionnelle comme étant un des éléments constitutifs du particularisme qui ne pourra être pris en change que dans un Etat Kabyle autonome qui est un préalable à tout développement en Kabylie. 

Moussa Nait Amara, quand à lui, est revenu sur la gestion centralisée comme étant un facteur qui empêche le décollage économique de la Kabylie. Il a insisté sur le fait que : « ce sont les peuples qui font l’économie et ce n’est pas l’économie qui fait les peuples ». Et de conclure en déclarant que la Kabylie est condamnée à prendre son destin en main afin d’assurer son développement dans tous les domaines. 

Le dernier à intervenir a été le président du MAK , Bouaziz Ait Chebib, qui a entamé sa communication sur le statut de la femme en Kabylie. En se référant aux citations d’Averos, de Louis Aragon et Ferhat Mehennit, il dira : ces trois grands personnages, ont connu trois époques différentes et vécu dans trois contextes historiques et civilisationnels différents mais la finalité est la même : aucun développement n’est possible sans le respect de la femme. Un pays qui méprise ses citoyennes est condamné à la régression. » 
Il dira plus tard : « la femme a toujours occupé une place importante dans la société kabyle. L’évolution de son statut a été entravée et sa place a régressé par le fait de la colonisation française et par la suite de la néo-colonisation algérienne. Les mentalités ont évolué et la femme est présente dans tous les domaines de la vie et dans tous les combats justes. Mais la législation algérienne l’a réduite à une sous-citoyenne. De ce fait, l’épanouissement de la femme kabyle est subordonné au recouvrement de la Kabylie à sa souveraineté. 

La Kabylie libre ne verra jamais le jour sans l’apport de la femme kabyle. Après son avènement, elle consacrera le respect des Droits Humains, sans distinction de sexe, de race, de langue ou de religion. Par conséquent, le code de la famille y sera abrogé, la polygamie n’aura plus sa raison d’être et le statut personnel sera régi par des lois civiles égalitaires. » 

Après cette introduction fortement appréciée, Bouaziz Ait Chebib, a traité de l’arabisation et de la législation en se référant aux différentes constitutions, chartes, programmes du FLN et autres discours officiels qui ont consacré l’apartheid linguistique, culturel et identitaire : le pouvoir a proclamé dès l’indépendance que l’Algérie est un pays arabo-musulman. La langue, la culture et l’identité berbères sont tous simplement niées au profit d’une identité importée du moyen orient. Quand elles sont évoquées, c’est juste pour être considérées comme un patrimoine populaire qui n’a aucune existence actuelle ou pour montrer « le caractère avancé » de leur absorbation par intégration et leur fusion dans la culture arabo-islamique. » 

Il enchaîne en disant que la seule manière de réparer cette injustice historique, qui n’a que trop duré, c’est de doter la Kabylie de son propre Etat, seul en mesure de restituer à notre langue un espace propre. Pour le conférencier: "l’officialisation de Tamazight serait un leurre par lequel le régime raciste d’Alger va déposséder les kabyles de leur langue au profit d’un Etat Anti-amazigh qui décidera du traitement à réserver à leur langue. On ne peut pas confier notre identité et notre culture à notre ennemi. Désormais, aucun statut ne vaut un Etat". 

Dans le débat qui a duré jusqu'à 2h du matin, les conférenciers sont revenus sur plusieurs questions relative aux PAK. 

La délégation composée des trois conférenciers suscités était accompagnée de Madame Graichi Nawal et de Samir Oukaci qui ont été conviés par les organisatrices d'un concours « spécial couscous » afin de constituer le Jury du dit concours. 

cdb, 

En hommage à tous (tes) les Militants (tes) et Martyrs (yres) de la cause Amazighe, proposition d’instaurer un : Jour de Mémoire Amazighe


En hommage à tous (tes) les Militants (tes) et Martyrs (yres) de la cause Amazighe, proposition d’instaurer un : Jour de Mémoire Amazighe
Pour que le combat amazigh, un combat qui n’est malheureusement pas encore terminé et qui continue,  reste gravé, à bon escient,  dans notre Mémoire commune inter-amazigh, dans l’Histoire, il est important, utile, nécessaire, juste, par reconnaissance, par devoir, d’instaurer, au moins une fois par an, un Jour de Mémoire. Pour commémorer la révolte du peuple Amazigh contre le criminel déni identitaire et linguistique qu’il a subi et continue de subir, un crime commis par les pouvoirs dictatoriaux nationaux ; pour rendre hommage à toutes les victimes de la répression ; pour se donner une tradition, de nous rappeler les noms de ceux et celles qui ont donné de leur vie, de leur jeunesse, de leur sang ; ceux et celles qui ont combattu, par leurs actes ou par leurs écrits, pour cette noble cause identitaire et culturelle Amazighe. Des revendications légitimes et naturelles interdites, réprimées implacablement, violemment, sauvagement, outrancièrement : par des arrestations, des tortures, des condamnations à mort et des emprisonnements, voire des disparitions comme fut le cas de  Ouarab Madjid, un militant kidnappé par des éléments de la sécurité militaire algérienne, porté disparu jusqu’en 1977, où son cadavre, en état de décomposition avancée sera découvert. Ce douloureux exemple nous impose, à nous tous et toutes, un digne devoir de mémoire.
Ce Jour de Mémoire Amazighe sera, comme je le propose, un jour de Mémoire, un Jour de Souvenir de tous et pour tous les Amazighs. Il sera commémoré dans toute l’Amazighie, l’Afrique du nord. Et ce, de génération en génération. Pour ne pas oublier nos Militants (tes) et nos Martyrs (yres). Car, les oublier c’est les renier. Je propose, pour ce faire, humblement :
- qu’un recensement des Militants (tes) et Martyrs (yres) soit fait ; qu’ils (elles) soient, de fait, reconnus (es) comme tels (les), et ce faisant, s’en souvenir, les graver et les immortaliser ; 
que la date du 20 avril* ou une autre date à choisir, soit reconnue symboliquement, retenue uniquement et adoptée communément, comme Jour de Mémoire Amazighe, As Usmekti Amazigh, inter-Amazigh, dans toute l’Amazighie, et ce, chaque année ;
- qu’un hommage soit rendu, le jour de cette date symbolique, solennellement,  aux Militants (tes) et Martyrs (yres) connus (es), qui ont  lutté et souffert, moralement et physiquement pour cette naturelle et légitime revendication identitaire et linguistique amazighe ;
- que, ce jour-là, leurs noms soient affichés, lus,  cités dans la rue, dans nos familles, dans nos écoles, dans nos lieux de travail, sur scènes, sur les sites Internet et les antennes radio et télévision… ;
- qu’un hommage soit rendu, le jour de cette date symbolique, par reconnaissance aux milliers de Militants (tes) et Martyrs (yres) anonymes, inconnus (es), qui ont  lutté et souffert, moralement et physiquement, également pour cette même et juste revendication amazighe ;
- que, ce jour-là, il y ait divers gestes symboliques : éteindre des lumières ; allumer des bougies ; mettre des drapeaux en bernes ; déposer des gerbes de fleurs sur les tombes des Martyrs (yres) ; appliquer,  en tous lieux,  une minute de silence, un moment de recueillement et d'hommage ;
- que le chant  Ekker a Mmi-s Umazigh, (Debout Fils d’Amazigh),  premier chant nationaliste composé par le défunt Aït-Amrane Idir, en janvier 1945, soit reconnu, adopté et chanté commeHymne Amazigh, dans toute l’Amazighie, lors de cette commémoration. Il suffira seulement de remplacer le nom de Ledzayer (Algérie), du septième couplet,soit par le nom de chaque Pays : Iles Canaries, Lybie, Mali, Maroc, Mauritanie, Niger, Siwa, Tunisie. Soit, uniquement, par Tamazgha, car, comme c’est dit dans le dernier vers de ce chant : « Du Hoggar à Siwa, Le même sang nous unit, Enfants. ».
- que les œuvres amazighes des auteurs, des artistes et des créateurs, tous ces talents émergeants qui font sortir notre langue de l’oral vers l’écrit, nos arts et notre culture du désert artistique et culturel, soient exposées et mises en valeurs, pour informer le public lors de cette commémoration ;
- que tout cela soit fait : par devoir, traditionnellement, individuellement ou collectivement. En attendant que cela soit instauré par décret officiel, à application nationale ;
Voici une première proposition de liste des Militants (tes)  et Martyrs (yres),  connus (es) qui se sont sacrifiés (es) pour notre noble et juste cause, tous Pays de l’Amazighie confondus, par ordre alphabétique :
A) Aadi Slimane, Abbout Arezki,  Abdesselam Abdenour, Achab Tahar, Achour Youssef, Addour Malek , Adghirni Ahmed, Agag  Salah, Aherdan Mahdjoubi, Afulay  A., Aïche Mohand-Saïd, Aït-Ali Belaid, Ait-Ameur Saïd, Ait-Amrane Mohamed Idir, Aït-Larbi Arezki, Aït-Medri  Belaïd, Aït- Menguellat Mbarek, Aït-Ouakli Rachid, Aït-Ouali Smaïl, Aggoun Ahmed, Akhiat Brahim, Allam Djamal, Amroun Ali, Ammour Abdenour, Amrouche Jean-Mouhoub, Amrouche Marguerite-Taos, Dr Aissani , Aouchiche Mestapha, Ayt Bahssin, Azem Slimane, Amzal Kamel, Akli (homme de forte corpulence portant une barbe), Arezki (surnommé El belbala), Ahcène Salah...
B) Bacha Mustapha, Bahbouh Lahcène, Belghezli Achour, Bellili Tahar, Ben Amara Hassane, Benmouhoub Nadia, Bennai Ouali, Benanoune Djamal, Ben Mohamed, Bensedira Belkacem, Ben Yadali Louli, Berdous Maammar, Berkouk Ahmed, Bessaoud Mohand-Arab, Bouaziz Tahar, Boudaoud Ali, Boudhan Mohamed, Boudris Belaid,  Bouguermouh Abderrahmane, Boukouss Ahmed, Boukrif Salah, Boulifa Amar-Saïd, Boumekla Madjid, Bounabe Mustapha, Brahimi Ali ; Braïk Karim, Brinis Youcef...       
 C) Cerbah Rabah, Chabane Slimane, Cadi Kaddour, Chafik Mohammed, Chaker Salem, Chami Amrane, Chami Mohamed, Cheikh Amar, Chemime Mokrane, Cheradi Hocine, Cherifi Ahcène, Cherifi Ali, Chihab Amrane, Chiramik Ali,   Cubillo Antonio...  D) Daoud Ali, Derriche Amar,  Djaber Nadia...
E) El Hadj Salem,  El Mâakchaoui M’hammadi...
F) Farid Ali, Farida (L'étudiante qui portait souvent un burnous),  Feraoun Mouloud…
G) Guemghar Mouloud…
H) Haïfi Ramdane,  Halet Rachid, Hamadouche Ali, Hamaz Mohand, Hamici Hamid, Hammiche Mohend-Saïd, Hammiche Rachid, Hammouche Tahar, Hanouz Mohand-Saïd, Haroun Mohamed, Hasnaoui Amejtouh, Heroui Mohamed, Hireche Hassane…I) Iamoudene Amar, Iamrache Saïd,  Id-Belkacem Hassan, Idjekouane Belkacem, Imache Amar, Imekhlef Saïd, Issiakhem Arezki...
K) Kadoum Madjid, Kateb Yacine, Keffous Hocine,  Kenzi Rachid, Khacer Mohand-Ouramdane, Khadaoui Ali,  Khelifati Mohand-Amokrane,  Khelili Rachid,  Khellil Amar, Khellil Saïd,  Khimouzi  Boudjemâa, Koli Brahim,...  L) Laïmeche Ali, Lahbib Fouad, Lamari Idriss, Lembrouk Ahmed (dit le barbu), Lounaouci Mouloud, Lounés Kaci…
M) Maames Ali, Madjour Saïd, Mammeri Mouloud, Matoub Lounés, Medjeber Mohamed-ou-Salem, Medjeber Smaïl,  Mehenni Ahmed, Mehenni Ferhat, Metref Latamen, Mohand (un chanteur-musicien Non-voyant), Mohya Abdallah dit Muḥend u Yeḥya,  Mostephaï Mouloud, Mouffok Omar, Moukhlis Moha, Mouloud (un barbu, originaire d'Azazga)...
N) Naït-Abdellah Mohand, Naroun Amar, Neggadi Amar, Nekkar Ahmed...
O) Ouarab Madjid, Oudadess Mohamed,  Ouidja Boussad, Oulamara Messaoud,  Ould-Hamouda Amar, Ould-Slimane Salem, Oulhaj Lahcen, Ourabah Ali-Cheikh, Ouzegane Amar, Ouskounti Heddou…
R) Rachedi Mhamed, Raha Rachid, Rahmani Abdelakader, Redjala M’barek, Roudjane Mokrane...
S) Sadi Hand, Sadi Saïd, Saadaoui Salah, Saïdj Mohand, Salmi Mohamed, Sebti Muhend, Stiet Mohamed, Soula Madjid...
T) Tari Abdelaziz....
Y) Yefsah Smaïl, Yennek Mokrane…
Z) Zaïd Ahmed, ZaïdMalika, Zenati Djamel, Zirem Kamel...                
La présente liste, spontanée, est  non exhaustive. Elle doit être complétée ou corrigée si nécessaire, moralement, intègrement, sincèrement, sérieusement ; des témoignages corroborant y seront utiles.
Tout solidaire soutien, toute fraternelle adhésion, toute généreuse contribution, positive et constructive,  individuelle ou collective, à cet humble proposition seront les bienvenus. Soit, sur les sites des quotidiens d’informations via Internet où sera publié ce texte, et qui accepteront, soit par courriel, directement à l’auteur, à : memoireamazighe@hotmail.fr
En attendant la création d’un site Internet dédié à ce Jour de Mémoire Amazighe.
Smaïl Medjeber
*Journée de révolte estudiantine et populaire en Kabylie (Algérie) du 20 avril 1980, suite à l’interdiction, par le pouvoir dictatorial algérien, d’une conférence sur la poésie amazighe ancienne que devait donner Feu Mouloud Mammeri, le 10 mars 1980, à l’université de Tizi-Ouzou.
Sources  des faits et noms suscités :
- Abc Amazigh : une expérience éditoriale en Algérie, volume 1 et 2, La Grande Poubelle, Journal d’un ancien détenu politique en Algérie, de Smaïl Medjeber, parus aux Editions L’Harmattan ;
- Revue Abc Amazigh  qui paraissait en Algérie aux Editons Tizrigin Youba Wissine ;
- Article Témoignage : mouvement Amazigh après l'indépendance, de Muhend Sebti, paru le 06/04/2013 sur Berberes.com.  Et diverses autres sources via Internet.

Auteur: Smaïl Medjeber 
Date : 2013-04-18 14:05:00

Le pouvoir algérien déclare la guerre aux Amazighs


Le pouvoir algérien déclare la guerre aux Amazighs

Suite à l’appel à la manifestation pour le 33eme anniversaire du printemps Amazigh en Kabylie plusieurs personnalités du mouvement Amazighs se sont rendus en Kabylie pour célébrer cet grand événement qui a pris naissance en kabylie pour atteindre toute l’Afrique du Nord et spécialement l’année 2012 le Maroc, la Libye et l’Azawad, plusieurs personnalités Amazighes se sont rendues en Algérie pour célébrer ce grand événement.

Mais malheureusement, au moment où le Maroc a reconnu en 2011 la langue Amazighe une langue officielle du Maroc -sans jamais la mettre en application-, au moment où la Lybie se prépare à officialiser cette langue, L’Algerie qui était le berceau de la revendication la réprime.

Selon les sources d’AmazighWorld, les personnalités étrangères qui ont participées a cette grand évènement ont eu le sort suivant de la part des autorités Algériennes :
- Mr Khalid Zerrari, Vice president du Congrès Mondial Amazigh (CMA)- Maroc, Mr Rabah Issadi, membre du Conseil fédéral du CMA ont été arrêtés aujourd'hui par la police à Tizi-Wezzu. Mr Rabah Issadi a été libéré en fin de journée après interrogatoirr, Quant à Mt Khalid Zerrari, il est toujours au Commissariat de Tizi en instance d'expulsion pour le Maroc (probablement demain).
- Mr Mustafa Felfoul et Mr Belkacem Lounes, ont été arrêtés juste après la fin de la manifestation à Vgayet. Ils ont été conduits au Commissariat de Vgayet où ils ont été longuement interrogés séparément. En plus de l'interrogatoire, Mustafa a été photographié de face et de profil et ses empreintes digitales ont été enregistrées de manière électronique et avec encre. Ils ont été relâchés en fin de journée.

Quant à la réaction du CMA, il prévoit de tenir une conférence de presse pour dénoncer une fois de plus l'abus d'autorité et les atteintes aux droits humains.

Auteur: Amazighwolrd 
Date : 2013-04-21 01:30:00

Le retour de la barbarie: Assid traité d’ennemi de Dieu


Le retour de la barbarie: Assid traité d’ennemi de Dieu
Cet écrit est provoqué par les déclarations fascistes et fascisantes, d’un certain Kettani, fqqih de son état, prédicateur wahhabite et haut parleur d’une idéologie primitive et bouchée, vampire assoiffé de sang qui s’en est pris à l’activiste Ahmed Assid, qui n’a fait que dénoncer les dérives morbides d’une religion décadente. Ce fqqih, émigré en situation irrégulière en terre des Amazighes, a accusé Assid d’ « ennemi de Dieu » !
Ce Kettani, dont l’étymologie nous révèle qu’il appartient à cette famille de vendeurs de tissu (kettan) dans des Qissaria de Fès et d’ailleurs et qui n’a jamais tirée une seule balle contre le colonisateur et préférant scander un certain « Latif », terrés dans des mosquées,  s’est octroyé le statut de représentant de Dieu sur terre pour juger Assid. Il a tenu aussi, dans sa lettre d’accusation contre Assid, à mettre en exergue, sa généalogie en tant que descendant de chorfa, sorte de « race  supérieure » qui tirerait sa supériorité humaine – sorte de race arienne -  de son lignage avec le prophète de l’islam. Un arabe, en fait, qui pense appartenir à « la meilleur nation envoyée au monde ». Qui estime qu’au Maroc, il est en territoire conquis.
Assid s’est exprimé lors d’une conférence pour dire : tout discours prônant la supériorité d’une race, d’une religion est anachronique et de souligner que l’arsenal des droits de l’homme constitue l’aboutissement d’une réflexion que l’humanité a mené des siècles durant. De ce fait, le bourrage du crâne auquel sont soumis nos enfants à l’école doit cesser. Il en va du devenir de notre pays. Amazighe.
Mais notre prédicateur ne l’entend pas de cette parabole, je veux dire de cette oreille. Tenu de se conformer aux dictats de ses gourous wahhabites, il a réagi de façon instinctive. Croyant nous intimider et oubliant qu’il est en terre amazighe, et que les Amazighes  sourient en le voyant vociférer tel un démon qui nous vient des cavernes.
Ce Kettani a à son actif plusieurs accusations en matière de terrorisme. C’est un individu dangereux qui a du subir un lavage de cerveau et qui se comporte comme l’étalon d’un troupeau de décervelés qui jubilent de joie à la vue du sang, des mains et des pieds amputés, des corps éventrés, des femmes violées, des ponts sautés, des trains et des avions explosés. Il constitue donc une menace pour notre société.
En réponse à cet énergumène qui se croit en pays conquis je réponds : je suis amazighe, sur ma terre et votre statut d’émigré clandestin devra vous faire réfléchir. Notre relation et rapport avec Dieu nous regarde. Les propos de Assid sont l’expression de ce que nous sommes tous, amazighes, peuple et nation, qui ont poussé leur soif et leur défense de la liberté, toutes les libertés, jusqu’à l’anarchie, pour paraphraser une citation de Dda Lmulud. Vous êtes la négation de la vie que nous aimons fructifier et partager.
Nous sommes déterminés à rendre à notre pays son vrai visage amazighe, visage synonyme de liberté, de tolérance, de démocratie et coexistence pacifique entre les cultures, les langues et les civilisations. Allez, vous faire foutre. De l’arabo-intégrisme : le chant du cygne
Par : Moha Moukhlis, militant amazigh de Goulmima

Auteur: Moha Moukhlis 
Date : 2013-04-24 12:00:00

De l’arabo-intégrisme : le chant du cygne


De l’arabo-intégrisme : le chant du cygne
Ce monde où nous vivons est caractérisé par la vitesse et l’accélération. Les repères « traditionnels » sont bousculés, ébranlés et les « valeurs » qui régissent les sociétés sont  bouleversées. L’arabo-intégrisme, en tant que topique totalitaire, vacille, titube et tente,  désespérément,  de s’accrocher à des mirages anachroniques en rupture avec les sociétés qui avancent. Une tragédie.
Et voici que des cheikhs de l’Islam officiel wahhabite, des Abou truc, à bout de souffle, pondent des fatwas pour le moins insolites :  pour ne pas être du reste, ils ont statué sur la prostitution légalisée, religieusement parlant, en Syrie, pour permettre à « leurs » combattants syriens de jouir des femmes sur des contrats de mariage à durée limitée : une heure maximum (pour céder la place aux autres) où les « moudjahidin » ont droit de contracter des mariages de passe avec des femmes âgées, au moins, de quatorze ans ou divorcées et respectueuses du Niqab. Histoire de galvaniser des  guerriers au service d’un islam rigoriste et implacable. Qu’ils puissent déverser leur libido. Un bestiaire arabo-intégriste.
Et les ONGs arabes et les corporations politiques « progressistes » et « démocratiques » brillent par leur silence assourdissant. C’est un oxymore.
Et voici que des Cheikhs intégristes marocaines, sorte d’émigrés en situation irrégulière sur la terre amazighe, accusent la mouvance amazighe d’apostasie et militent,  effrontément,  pour l’instauration de la dilapidation, la décapitation, l’amputation des mains des voleurs et le recours à l’urine des chameaux pour soigner ses maux. La médecine du désert héritée des Abou Lahab et autre Abou Hanbal…
Et voici que des corporations politiques et des associations en manque de démocratie, minées par un discours religieux misanthrope s’activent pour dévier la revendication amazighe en organisant des kermesses pour ameuter le troupeau des décervelés contre la langue et la culture amazighes. Et le silence complice du Fkih du gouvernement Benkiran.
Et le silence assourdissant du pouvoir relève d’une stratégie machiavélique qui peut conduire vers l’impasse. Le replâtrage idéologique et la vision politicienne conjoncturelle ne constituent pas une solution. L’avenir du pays risque d’être hypothéqué. La déflagration risque d’être une marée incontrôlable.
En fait, le fond du problème est simple : la souveraineté amazighe dérange. Les discours menaçants des « tutsis » et autres « hutus » relèvent d’une vision extrémiste bloquée qui refuse de reconnaître la réalité du pays. Une réalité amazighe.
En psychanalyse, cela relève du « déni de la réalité ». Les rapports de force ont changé et connaissent des mutations quotidiennes. La peur a changé de camp. Les tenants de la doctrine arabo-intégriste font face à un discours identitaire amazighe autochtone qui refuse, légitimement, de céder. Les amazighes ne veulent plus endosser le rôle de « mercenaires » embrigadés au service de causes qui ne sont pas les leurs et dont les conséquences leur sont fatales.
Les arabo-intégristes croient détenir la « Vérité » totale et absolue, à l’image de Dieu. Frappés d’une cécité intellectuelle, ils ne voient le monde qu’à travers le prisme d’une vision ségrégationniste qui leur octroie le statut de race «  supérieure », calquée sur le modèle hitlérien, de sinistre mémoire.
Ils veulent maintenir le statu quo et font feu de tout bois : aux accusations des amazighes d’apostats, se conjuguent les allégations farfelues qui les traitent d’alliés du sionisme, de l’impérialisme et du diabolisme. Et les amazighes sont sur leur terre ancestrale. C’est très grave.
Il est des signes qui sont révélateurs. De la décadence de l’arabo-intégrisme. Le chant du cygne, cet oiseau grégaire qui, avant de mourir, pousse un dernier cri. Obnubilés par un discours monolithique et « cannibalisé », plusieurs plumitifs, intellos à la solde du wahhabisme, plumitifs prêts à se vendre au plus offrant, barbouse déguisées en « penseurs » se livrent, sur la toile, à des attaques systématiques contre l’amazighité et ses défenseurs.
Des « acteurs » gavés par un discours obsolète qui sont désemparés face à la résurgence d’un discours amazighe sans complaisance, qui ne « mâche pas ses mots », qui bouscule, dérange et exaspère le ronronnement dogmatique des porteurs d’eau d’une idéologie exogène et pernicieuse qui hypothèque l’avenir de notre pays.
Les arabo-intégristes ne veulent pas admettre que les Amazighes sont chez eux et n’ont besoin d’aucun tuteur ou parrain qui leur dicte leur mode de vie, leur vision du monde et de l’Autre et qui prétend combler leur besoin spirituel en gérant leurs âmes.
La résistance amazighe s’est faite avec des armes, elle se fait à présent par la production d’un discours fondé sur des valeurs à même de permettre à notre pays de s’arrimer aux sociétés qui avancent : des sociétés démocratiques, respectueuses des autres, de la diversité, de la tolérance et de la coexistence pacifique et fructueuse des peuples, cultures et identités.
Les Amazighes sont chez eux, sur leur terre et militent pour défendre leurs libertés. Le temps leur a donné raison car leur choix est celui de l’avenir et de la liberté. Leurs détracteurs se comportent comme s’ils sont dans un pays conquis, une sorte de terres amazighes occupées. C’est dangereux. Que les hommes de bonne volonté y réfléchissent.

Auteur: Moha Moukhlis 

mardi 23 avril 2013

A Paris, Marseille, Montréal : Les Kabyles se mobilisent | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


Publiée le 23 avril 2013
a l'occasion du printemps berbère 20 avril 2013 a paris
reportage réalisé par Said Radji
en partenariat avec radio TAKARVOUST,


TAFSUT IMAZIGHEN 2963 et la Diaspora kabyle

A Paris, Marseille, Montréal : Les Kabyles se mobilisent

Large mobilisation de la diaspora kabyle

La diaspora kabyle de France a dit oui à l’appel de l’Anavad pour célébrer le double printemps, le printemps amazigh et le printemps noir. Quelques milliers de personnes sont venues, bougies à la main pour certains et drapeaux amazigh pour d’autres, mais tous avec le même slogan « gloire à la Kabylie et à son peuple ».

21/04/2013 - 09:56 mis a jour le 21/04/2013 - 20:39 parBoualem KACHI, Kader DAHDAH et la Rédaction


La diaspora kabyle de France a dit oui à l’appel de l’Anavad pour célébrer le double printemps, le printemps amazigh et le printemps noir. Quelques milliers de personnes sont venues, bougies à la main pour certains et drapeaux amazigh pour d’autres, mais tous avec le même slogan « gloire à la Kabylie et à son peuple ».
Plusieurs personnes se sont succédées pour prendre la parole, sur invitation de Karim At Kerma, l’animateur de Radio Tamurt, qui a consacré la matinée pour couvrir l’événement dans les trois principales villes de Kabylie et dont le succès est incontestable.
Il faut rappeler que pour la première fois, les principales forces politiques kabyles ont appelé dès le début du mois en cours à une manifestation commune, une nouvelle brèche prometteuse qui s’ouvre dans l’histoire politique Kabyle.
C’est d’ailleurs ce qu’ont tenu à rappeler les différents intervenants, dont M. Gaya Izenaxxen président du Réseau Anavad ainsi que son vice président Mourad Sai, et la porte Parole du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie à l’étranger Mme Yasmina Oubouzar qui a rapporté l’arrestation de plusieurs manifestants à Tuvirett, à Tizi Ouzou et vgayet.
Après un bref rappel historique du mouvement berbère, le Président du Mouvement autonomiste Chawi a fait une déclaration peu commune, pour lui dernier le 20 avril 1980 ou celui de 2001 sont deux printemps kabyles et non berbères ! Ce sont « 127 kabyles qui ont été assassinés en 2001 et uniquement des jeunes kabyles », a t-il dit.
Très attendu pour la célébration des deux printemps dont il est l’un des acteurs majeurs, le Président du Gouvernement Provisoire Kabyle, M. Ferhat Mehenni, s’est félicité d’une marrée humaine qui a défilé dans les rues de Kabylie ce samedi matin et dont plusieurs militants interpellés. Ils sont, selon lui, victimes « d’un racisme anti-Kabyle ». Il a demandé leurs libération immédiate et inconditionnelle. Confiant quant à l’union des forces politiques kabyles, Ferhat Mehenni a tenu à rappeler que malgré les divisions qu’à connu le RCD et le FFS, un rapprochement a été possible quand il s’agit de défendre les intérêts fondamentaux de la Kabylie, comme c’était le cas, selon lui pendant le boycott scolaire en 1994.
Pour terminer son allocution, le président de l’Anavad, M. Mehenni a allumé symboliquement 4 bougies, une pour les acteurs du 20 avril 1980, une deuxième pour la mémoire de Guermah Massinissa, première victime du printemps noir, une troisième pour Kamel Irchène, l’auteur du mot liberté avec son sang, et enfin une autre pour son fils, Ameziane Mhenni.
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A Montréal aussi
De mémoire, jamais Tafsut imazighen n’est passée inaperçue à Montréal. Cette année, c’est suite à l’appel du MAK et duGPK à des marches et rassemblements là où il est possible de le faire. A Montréal, la marche pour la double commémoration du 33e anniversaire de Tafsut n Imazighen et celle de Tafsut taverkat s’est ébranlée à 12h. plusieurs dizaines de personnes, se sont données rendez-vous au coin Union et Sherbrooke devant le siège d’aire Algérie, pour marcher le long de la rue Sherbrooke jusqu’au coin Saint- Urbain adresse du consulat général d’Algérie à Montréal, et c’est là qu’un rassemblement s’est tenu pendant près d’une heure.
C’est aux cris de ULAC SMAH ULAC, ASSA AZEKKA TAQVAYLIT TELLA TELLA, POUVOIR ALGERIEN ASSASSIN, GENERAUX BOUTEFLIKA ASSASSINS, que les présents ont scandé. Les interventions furent nombreuses, Rachid Bandou, candidat kabyle du Parti québécois, a lu un texte de Mammeri, Mourad Itim, coordinateur de MAK en Amérique du Nord, a poursuivi avec un discours virulent à l’encontre du pouvoir algérien. Ce dernier a retracé le fil des événements depuis 1980 pour finir avec les idéaux du mouvement autonomiste dont le droit du peuple Kabyle à son autodétermination. Mourad a aussi appelé à l’union des forces vives de la Kabyle puisqu’elles proviennent toutes de la même origine. Il y avait eu d’autres interventions, celle de Tassadit Ould Hammouda, Farida Sam, Hdjila, Samir Herhad et Amar Nessah.
Le rassemblement a pris fin à 13h30 et les militants se sont dirigés vers la société Saint-Jean Batiste où Boussad Berichi a animé une conférence sur le bilan des événements de Tafsut Imazighen
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Marseille était au rendez-vous
Comme à l’accoutumée, le tissu associatif amazigho-kabyle s’est uni pour célébrer la date phare de la lutte identitaire des peuples Amazighs. Trois associations, l’ACA (l’association culturelle Amazigh), l’AFK13 (l’association Franco-Kabyle) et ZARI (association pour la promotion de la culture Amazigh) étaient de la partie. Notons que cette année il y a eu en plus du MAK mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie, la participation du RCD rassemblement pour la culture et la démocratie.
Des banderoles sur lesquelles sont identifiés les noms des trois associations furent accrochées aux barreaux métalliques du monument. On pouvait aussi voir plusieurs autres banderoles écrites en kabyle indiquant l’autonomie de la Kabylie ou la liberté de conscience en Kabylie.
Après une minute de silence observée à la mémoire des martyrs du printemps noir, place à la prise de parole pour rappeler le combat identitaire et le sacrifice des Imazighen pour leurs droits. Les intervenants ont tous fustigé le pouvoir algérien en place. Le représentant du MAK-GPK, a dénoncé la colonisation culturelle et linguistique que subit la Kabylie et a réitéré le droit du peuple kabyle à son autodétermination. Le rassemblement s’est poursuivi par des déclamations de poèmes par la poétesse Tella et des chansons engagées chantées par des chanteurs Kabyle locaux, Marco et Smail.
Kader DAHDAH, Boualmem KACHI et La Rédaction

La releve.ma Le Quotidien d’Information Instantanée _ K. Zirari raconte les 14 heures d’interrogatoire par la police algérienne

K. Zirari raconte les 14 heures d’interrogatoire par la police algérienne
Ajouté le 23 Avril 2013 à 13:38



 Le militant amazigh marocain Khalid Zirari lors des celebrations du printemps Amazigh à Tizi Ouzou

Lareleve.ma

Le militant amazigh marocain Khalid Zirari, expulsé lundi par les autorités algériennes pour avoir participé aux célébrations du 33eme anniversaire du printemps Amazigh en Kabylie, a vivement dénoncé son arrestation par les «services secrets» algériens qui lui ont fait subir «quatorze heures d’interrogatoire d’affilées », s’est-il confié mardi à un journal électronique.

"Mon arrestation après la manifestation à laquelle ont participé 85.000 personnes s’était déroulée d’une manière digne d’un vrai roman policier", raconte le militant marocain à son retour à Casablanca.

 Cette manifestation a eu lieu à l’appel du Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK) et en partenariat étroit avec le Gouvernement Provisoire de la Kabylie (GPK) en exil que dirige le militant et chanteur Ferhat Meheni.


L’arrestation de Khalid Zirari avait été annoncée dimanche à Rabat par le ministre algérien de l'intérieur, Dahou Ould Kablia, en marge de la réunion du Conseil des ministres de l’Intérieur de l’UMA.

Selon ce dernier, M. Zirari «est entré en Algérie en tant que touriste et a participé à une marche non-autorisée, organisée par un mouvement qui appelle à la séparation d'une partie du territoire algérien». «Il a été arrêté et aurait du, de par les actes qu'il a commis, être présenté à la justice», a expliqué le ministre algérien, qui répondait à une question sur les conditions d'arrestation et le sort du militant marocain, lors d'un point de presse tenu à l'issue de la réunion des ministres de l’UMA.

M. Ould Kablia a assuré que «des instructions ont été données pour qu'il soit mis dans le premier avion» à destination du Maroc. Il sera, toutefois, interdit d'accès en territoire algérien, a précisé le ministre.

Lors de son entretien avec ce même journal électronique, Khalid Zirari a indiqué qu’au cours de la manifestation, il a été invité par les organisateurs à prendre la parole. «J’ai dit à la nombreuse assistance qu’il fallait maintenant passer au stade de la région, du fédéralisme ou de l’autonomie parce que le pouvoir central militaire en Algérie a marginalisé cette région».

  «Mon allocution a été saluée car elle exprime un ferme soutien au MAK de la part du Congrès Mondial Amazigh dont je suis un des responsables», a ajouté le militant.

  Evoquant toujours son arrestation rocambolesque, il a affirmé avoir été interrogé «pendant 14 heures successivement au commissariat de Tizi Ouzou, à la wilaya de police de Boumerdès et enfin au commissariat d’Alger».

  Juste après la manifestation, raconte-t-il, «j’ai emprunté une ruelle voisine en compagnie de quelques amis algériens et c’est à cet instant même que des policiers en civils sont descendus de 3 voitures banalisées , des 4X4, m’ont menotté puis placé dans un des véhicules, parti en toute allure vers le commissariat ».

  Les questions des policiers ont été axées, selon lui, sur la «nature et les détails des relations qu’entretiennent le Congrès Mondial Amazigh et moi-même en personne avec le MAK puis le Gouvernement Provisoire de la Kabylie en exil». «Je condamne le comportement de cet Etat militaire contre les Amazighs d’Algérie, en particulier ,les Kabyles et les Mosabites, ces derniers étant constamment harcelés par les autorités algériennes pour leur appartenance à l’islam Ibadite, celui même qu’on trouve chez les Amazighs de Libye», a martelé Khalid Zirari qui assure avoir été bien traité lors de son séjour dans les commissariats algériens. «Bien que j’étais menotté et placé dans des cellules remplies de prévenus de droit commun, on m’a donné des repas et des cigarettes» a poursuivi ce militant.

  Ce dernier ne veut pas rester au stade de la dénonciation mais compte protester au nom du Congrès Mondial Amazigh auprès de l’ONU, des antennes spécialisées onusiennes, et des ONG internationales dont celles des Etats-Unis.

  «Avant mon embarquement à Alger, les services de police m’ont remis un arrêté d’expulsion», selon Khalid Zirari. A la question de savoir s’il a été inquiété à son retour à l’aéroport international Mohammed V de Casablanca, il a répondu négativement. «Personne ne m’a rien dit, je suis sorti sans aucun problème. Les militants algériens viennent nous voir au Maroc sans problème, la liberté de mouvement et d’expression est garantie dans le cadre du respect de la loi», a-t-il conclu.

  De son côté, le Congrès mondial amazigh, CMA, estime, dans une déclaration rendue publique lundi que l'arrestation de Khaled Zirari à Tizi-Ouzou est une «grave dérive de la part du pouvoir algérien».

  La déclaration du Congrès Mondial Amazigh souligne notamment que la «ratification par l'Algérie de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (…) ne peut cacher les pratiques racistes anti-amazighes en Algérie. Les interdits et la répression contre les organisations politiques démocratiques et la société civile particulièrement en Kabylie, mettent en évidence une politique de mise en quarantaine de cette région», qui défend son identité.

Comment Ennahar emploie des prostituées et des sans-niveaux | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


Son patron est un fils de harki et un bras droit de Bouteflika

Comment Ennahar emploie des prostituées et des sans-niveaux

Hayat, la concubine d’un émir terroriste
Ennahar comme Echourouk, sont deux journaux arabophones anti-kabyles qui ne ratent aucune occasion d’inventer des histoires farfelues pour tirer à boulet rouge sur tout ce qui représente la Kabylie.
23/04/2013 - 00:10 mis a jour le 23/04/2013 - 09:18 parYouva Ifraouèn
Sans respect d’aucune règle journalistique ou déontologique, ces journaux exécutent à la lettre, comme dans une caserne, les ordres du supérieur. Le patron d’Enahar, un certain Anis Rahmani , qui a aussi une nationalité Française grâce à son père qui était un Harki durant la guerre de libération nationale, n’est autre que le principal conseil de l’actuel locataire d’El Mouradia, le Marocain Abdelaziz Bouteflika.
Pourtant cet Anis avait mené une campagne contre Bouteflika en 2004, mais le DRS l’a placé et imposé comme une ombre à Bouteflika. Son journal Enahar, qui veut dire « Le Jour » en langue Arabe, est intouchable. Il s’attaque avec virulence à toute personne qui s’oppose au régime. Pour cela, ses recrus savent tout faire sauf du journalisme. La plupart des correspondants et des journalistes de ce quotidien ont un niveau d’instruction qui ne dépasse pas le cycle moyen. C’est la limite de l’instruction exigé pour permettre aux responsables de ce El Djeich version civile de manipuler à leur guise les journalistes.
Ils excellent dans les faux scoops pour tromper l’opinion nationale, mais sans être jamais inquiété. C’est un journal qui n’a publié aucune précision ni aucun démenti depuis sa création au début des années 2000. Une première dans les annales du journalisme dans le monde entier. Les rares journalistes qui sont diplômés ou compétent sont écartés par leurs chefs.

A Tizi Wezzu, ce journal n’a osé même pas ouvrir un bureau de peur des représailles des Kabyles.
Hayat, la concubine d’un émir terroriste !

La correspondante, en Kabylie, de ce journal anti Kabyle est une belle jeune fille qui a un niveau d’instruction de 8è année moyenne et ne possède aucun diplôme. C’est elle qui a consacré un article sur la mère de Ferhat Mehenni le 20 avril dernier et qui a complètement déformé les propos de cette veille de 87 ans.
La journaliste en question signe avec un pseudonyme qui n’est autre que le prénom de sa nièce : Katia. Hayet, est manipulée depuis de nombreuses années par les services suite à une mésaventure qu’elle a eu en 2001 avec un gradé du DRS. La qualité de ses articles laisse à désirer. Notons aussi qu’elle est connue pour ses frasques à Tizi. Pour l’anecdote, au début des années 2000, la DRS l’a mise en contact avec un chef terroriste qui entrait en ville secrètement dans l’optique de le capturer vivant. Elle a fini par tomber amoureuse de ce chef terroriste et elle lui a avoué que ce sont les services secrets qui l’ont mise en contact avec lui. Par la suite, des agents du DRS ont éliminé son amant terroriste devant elle, dans un salon de thé à Tizi Wezzu.
Depuis, elle a perdu un peu la raison. Une fois elle a été récupérée par la police ivre-morte et toute nue en plein centre-ville de Tizi Wezzu. Elle écrit n’importe quoi et on lui publie intégralement ses articles. Les politiciens et les journalistes se méfient d’elle. Ils savent pertinemment qu’elle est capable du pire et surtout intouchable.
Parfois elle est hébergée même au secteur militaire de la ville de Tizi Wezzu. Chaque semaine on dépose une plainte contre elle pour diffamation ou atteinte à la vie privée, mais aucune n’a aboutie à ce jour.
Le comble, c’est que cette journaliste et ses nombreux collègues, ne touchent qu’un salaire misérable qui ne dépasse pas 15 000 dinars par mois sans aucune couverture sociale, selon des journalistes d’Enahar, alors que son patron possède une fortune inestimable et des biens immobiliers dans las quatre coins de la planète.
Youva Ifraouen